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Pseudohypoparathyroïdie : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Pseudohypoparathyroïdie

La pseudohypoparathyroïdie est une maladie génétique rare qui affecte la réponse de l'organisme à l'hormone parathyroïdienne. Cette pathologie complexe touche environ 1 personne sur 100 000 en France et se manifeste par des troubles du métabolisme du calcium et du phosphore. Contrairement à l'hypoparathyroïdie classique, les glandes parathyroïdes fonctionnent normalement, mais les tissus cibles ne répondent pas correctement aux signaux hormonaux.

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Pseudohypoparathyroïdie : Définition et Vue d'Ensemble

La pseudohypoparathyroïdie (PHP) représente un groupe de maladies génétiques caractérisées par une résistance des tissus cibles à l'action de l'hormone parathyroïdienne (PTH). Mais contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, cette pathologie ne résulte pas d'un déficit en hormone parathyroïdienne [4,5].

En fait, vos glandes parathyroïdes produisent normalement cette hormone essentielle. Le problème se situe au niveau cellulaire : les cellules de vos organes cibles, principalement les reins et les os, ne parviennent pas à répondre correctement aux signaux de la PTH. C'est comme si vous aviez une clé parfaitement fonctionnelle, mais que la serrure était défectueuse [5].

Cette résistance hormonale entraîne une cascade de dysfonctionnements métaboliques. Votre organisme tente de compenser en produisant davantage de PTH, ce qui explique les taux élevés observés dans les analyses sanguines. D'ailleurs, c'est souvent ce paradoxe biologique qui met les médecins sur la piste du diagnostic [4,9].

La pseudohypoparathyroïdie se décline en plusieurs sous-types, principalement les types 1A, 1B et 2. Chaque forme présente des caractéristiques génétiques et cliniques spécifiques, nécessitant une approche diagnostique et thérapeutique adaptée [6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent que la pseudohypoparathyroïdie touche environ 0,8 à 1,2 personnes pour 100 000 habitants en France, selon les dernières analyses de prévalence publiées en 2024 [1]. Cette estimation représente une légère augmentation par rapport aux chiffres précédents, probablement liée à l'amélioration des techniques diagnostiques.

L'incidence annuelle de nouveaux cas se situe autour de 1 pour 300 000 naissances, avec des variations régionales notables. Les régions du Nord et de l'Est de la France présentent une prévalence légèrement supérieure, possiblement en raison de facteurs génétiques populationnels spécifiques [1,6].

Concernant la répartition par sexe, les femmes sont plus fréquemment affectées que les hommes, avec un ratio d'environ 1,8:1. Cette prédominance féminine s'explique en partie par les mécanismes d'empreinte génomique impliqués dans certaines formes de la maladie [6]. L'âge au diagnostic varie considérablement : 40% des cas sont diagnostiqués avant 10 ans, 35% entre 10 et 30 ans, et 25% à l'âge adulte [2].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des prévalences similaires, tandis que les pays nordiques affichent des chiffres légèrement inférieurs. Ces variations s'expliquent par des différences dans les stratégies de dépistage et les critères diagnostiques utilisés [1,3].

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence, mais une augmentation du nombre de patients diagnostiqués grâce aux progrès des tests génétiques. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

La pseudohypoparathyroïdie résulte principalement de mutations génétiques affectant la voie de signalisation de l'hormone parathyroïdienne. Le gène GNAS, situé sur le chromosome 20, est impliqué dans la majorité des cas, particulièrement dans les formes de type 1A [5,6].

Ce gène code pour la sous-unité alpha de la protéine G stimulatrice (Gsα), essentielle à la transmission du signal hormonal à l'intérieur des cellules. Quand cette protéine dysfonctionne, c'est comme si le message de la PTH n'arrivait jamais à destination. D'ailleurs, cette même voie de signalisation est utilisée par d'autres hormones, ce qui explique pourquoi certains patients présentent des résistances multiples [4,9].

Les facteurs de risque sont essentiellement génétiques. Si l'un de vos parents est porteur d'une mutation, vous avez 50% de risque de développer la maladie. Cependant, la complexité de l'empreinte génomique fait que l'expression de la pathologie peut varier selon que la mutation soit héritée du père ou de la mère [6].

Certaines formes sporadiques peuvent également survenir sans antécédent familial, résultant de mutations de novo. Les recherches récentes de 2024 ont identifié de nouveaux gènes impliqués, élargissant notre compréhension des mécanismes pathologiques [3]. Il n'existe pas de facteurs environnementaux clairement identifiés qui augmenteraient le risque de développer cette pathologie.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la pseudohypoparathyroïdie peuvent être subtils au début, ce qui explique parfois des retards de diagnostic. Les manifestations les plus précoces concernent généralement les troubles du métabolisme calcique [2,6].

Vous pourriez ressentir des crampes musculaires, particulièrement au niveau des mains et des pieds. Ces spasmes, appelés tétanie, surviennent souvent la nuit ou lors d'efforts. Certains patients décrivent une sensation de fourmillements autour de la bouche ou dans les extrémités [6,12].

Les signes physiques peuvent inclure une petite taille, un visage rond, des doigts courts (brachydactylie), et parfois des calcifications sous-cutanées. Ces caractéristiques font partie de ce qu'on appelle l'ostéodystrophie héréditaire d'Albright, particulièrement présente dans la forme 1A [8,10]. Mais attention, tous les patients ne présentent pas ces signes morphologiques.

D'un point de vue neurologique, des troubles de la concentration, une irritabilité ou des changements d'humeur peuvent survenir. Chez l'enfant, on peut observer un retard de croissance ou des difficultés scolaires. Les convulsions restent rares mais possibles, surtout si l'hypocalcémie est sévère [2,7].

Il est important de noter que certains patients développent également une résistance à d'autres hormones, comme la TSH ou les gonadotrophines, entraînant des symptômes thyroïdiens ou de puberté retardée [4,9].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de pseudohypoparathyroïdie nécessite une approche méthodique combinant examens biologiques, radiologiques et génétiques. La première étape consiste à doser la PTH sérique et les électrolytes [6,13].

Concrètement, votre médecin recherchera le paradoxe biologique caractéristique : un taux de PTH élevé associé à une hypocalcémie et une hyperphosphatémie. C'est cette combinaison qui distingue la pseudohypoparathyroïdie de l'hypoparathyroïdie classique [4,13].

Le test de stimulation à la PTH constitue l'examen de référence. On vous injecte de la PTH synthétique et on mesure la réponse rénale en termes de production d'AMPc et d'excrétion de phosphore. Une réponse insuffisante confirme la résistance tissulaire [5,13].

L'imagerie joue également un rôle important. Les radiographies peuvent révéler des calcifications des noyaux gris centraux, des raccourcissements osseux ou des calcifications sous-cutanées. La scintigraphie osseuse peut montrer des aspects particuliers, comme décrit dans les observations récentes [8].

Enfin, l'analyse génétique permet de confirmer le diagnostic et d'identifier le sous-type précis. Les techniques de séquençage nouvelle génération ont révolutionné cette approche, permettant d'analyser simultanément plusieurs gènes candidats [3,6]. Cette étape est cruciale pour le conseil génétique familial.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de la pseudohypoparathyroïdie vise principalement à corriger les déséquilibres métaboliques et à prévenir les complications. La supplémentation en calcium et en vitamine D active constitue la base thérapeutique [12,13].

Votre médecin vous prescrira généralement du calcitriol (vitamine D active) plutôt que de la vitamine D classique, car cette forme contourne la résistance à la PTH au niveau rénal. Les doses sont ajustées individuellement selon vos taux sanguins et votre tolérance [13,14].

Le calcium oral est administré en plusieurs prises quotidiennes pour optimiser l'absorption. Il faut savoir que certains aliments ou médicaments peuvent interférer avec cette absorption, d'où l'importance de respecter les conseils de prise [12,14].

Pour les patients présentant des résistances hormonales multiples, des traitements spécifiques peuvent être nécessaires. L'hormone de croissance peut être indiquée chez l'enfant en cas de retard statural, bien que son utilisation nécessite une surveillance particulière [7]. Les hormones thyroïdiennes sont prescrites en cas d'hypothyroïdie associée.

La prise en charge des calcifications ectopiques reste un défi thérapeutique. Certains traitements expérimentaux sont à l'étude, mais leur efficacité reste à démontrer [10]. L'important est de maintenir un équilibre calcique optimal pour limiter leur progression.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 a marqué un tournant dans la compréhension et le traitement de la pseudohypoparathyroïdie. Les recherches récentes ont exploré de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses, notamment dans le domaine de la thérapie génique [1,2,3].

Une étude majeure publiée en 2024 a analysé l'efficacité de nouveaux analogues de la PTH capables de contourner la résistance tissulaire. Ces molécules innovantes activent des voies de signalisation alternatives, offrant de nouveaux espoirs thérapeutiques [1]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants chez l'animal.

D'ailleurs, les approches de médecine personnalisée se développent rapidement. L'analyse du profil génétique permet désormais d'adapter le traitement selon le type de mutation identifiée. Cette stratégie thérapeutique sur mesure améliore significativement la réponse au traitement [2,3].

Les innovations 2025 incluent également de nouveaux biomarqueurs pour le suivi thérapeutique. Ces outils permettent un ajustement plus précis des traitements et une détection précoce des complications. La télémédecine s'intègre progressivement dans le suivi de ces patients, facilitant l'accès aux soins spécialisés [1].

Enfin, les recherches sur les thérapies cellulaires ouvrent des perspectives fascinantes. Bien que ces approches restent expérimentales, elles pourraient révolutionner la prise en charge de cette pathologie complexe dans les années à venir [3].

Vivre au Quotidien avec Pseudohypoparathyroïdie

Vivre avec une pseudohypoparathyroïdie nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients mènent une vie normale avec un traitement bien ajusté. L'observance thérapeutique représente le pilier de votre bien-être quotidien [12,14].

Il est essentiel de prendre vos médicaments à heures fixes et de respecter les intervalles entre les prises. Le calcitriol doit être pris à jeun pour une absorption optimale, tandis que le calcium peut être fractionné au cours des repas. Certains patients trouvent utile d'utiliser un pilulier hebdomadaire [14].

L'alimentation joue un rôle important dans la gestion de votre pathologie. Privilégiez les aliments riches en calcium comme les produits laitiers, les légumes verts à feuilles et les poissons gras. Évitez les aliments riches en phosphore comme les sodas et les plats préparés [12].

Côté activité physique, aucune restriction particulière n'est nécessaire si votre équilibre métabolique est stable. Cependant, soyez attentif aux signes de crampes ou de fatigue excessive qui pourraient indiquer un déséquilibre. Les exercices de renforcement musculaire peuvent être bénéfiques [14].

N'hésitez pas à informer vos proches de votre pathologie. Ils pourront ainsi reconnaître les signes d'alerte et vous accompagner dans votre suivi médical. La communication avec votre équipe soignante reste primordiale pour adapter le traitement selon l'évolution de vos symptômes.

Les Complications Possibles

Bien que la pseudohypoparathyroïdie soit généralement bien contrôlée par le traitement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en cas de déséquilibre métabolique prolongé. Les calcifications ectopiques représentent l'une des préoccupations principales [8,10].

Ces calcifications peuvent affecter différents tissus : peau, muscles, tendons, et parfois les noyaux gris centraux du cerveau. Elles se manifestent par des nodules sous-cutanés palpables ou des raideurs articulaires. Heureusement, leur progression peut être ralentie par un bon contrôle du métabolisme calcique [10].

Les complications rénales constituent un autre risque à surveiller. L'hypercalciurie chronique peut favoriser la formation de calculs rénaux ou, à long terme, altérer la fonction rénale. C'est pourquoi votre médecin surveille régulièrement vos analyses d'urine [14].

Chez l'enfant, un retard de croissance peut survenir, particulièrement dans les formes avec résistance multiple aux hormones. L'hormone de croissance peut alors être envisagée, bien que son utilisation nécessite une surveillance spécialisée en raison du risque d'apnées du sommeil [7].

Les complications neurologiques restent rares mais possibles. Des convulsions peuvent survenir en cas d'hypocalcémie sévère non traitée. C'est pourquoi il est crucial de maintenir un équilibre métabolique stable et de ne jamais interrompre brutalement votre traitement [11].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la pseudohypoparathyroïdie est généralement favorable avec un traitement adapté et un suivi régulier. La plupart des patients peuvent mener une vie normale et avoir une espérance de vie comparable à la population générale [5,6].

L'évolution dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité du contrôle métabolique. Les patients diagnostiqués tôt et bien suivis présentent moins de complications à long terme. C'est pourquoi l'éducation thérapeutique joue un rôle crucial dans l'amélioration du pronostic [6,14].

Concernant la qualité de vie, les études récentes montrent que la majorité des patients s'adaptent bien à leur traitement. Les symptômes les plus gênants, comme les crampes et la fatigue, s'améliorent généralement rapidement avec le traitement approprié [2].

Pour les femmes en âge de procréer, la grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Les besoins en calcium et vitamine D augmentent pendant cette période, et des ajustements thérapeutiques sont souvent nécessaires. Le risque de transmission à la descendance doit être discuté dans le cadre d'un conseil génétique [6].

Les formes avec résistances hormonales multiples peuvent présenter un pronostic légèrement moins favorable, nécessitant une prise en charge plus complexe. Cependant, même dans ces cas, une bonne qualité de vie reste atteignable avec un traitement multidisciplinaire [4,9].

Peut-on Prévenir Pseudohypoparathyroïdie ?

La pseudohypoparathyroïdie étant une maladie génétique, il n'existe pas de prévention primaire à proprement parler. Cependant, plusieurs stratégies permettent de limiter les risques de complications et d'améliorer la prise en charge [6].

Le conseil génétique représente l'outil principal de prévention. Si vous avez des antécédents familiaux ou si vous êtes porteur d'une mutation, une consultation spécialisée peut vous aider à évaluer les risques de transmission à votre descendance [6]. Les tests génétiques prénataux sont possibles dans certains cas.

Pour les familles à risque, un dépistage précoce peut être organisé. La surveillance des taux de calcium et de PTH chez les enfants permet un diagnostic avant l'apparition des symptômes, améliorant ainsi le pronostic [2,6].

Une fois le diagnostic posé, la prévention se concentre sur l'évitement des complications. Un suivi régulier, une bonne observance thérapeutique et une éducation du patient constituent les piliers de cette prévention secondaire [14].

Il est également important d'éviter certains facteurs déclenchants comme les infections sévères, le stress important ou certains médicaments qui peuvent perturber l'équilibre calcique. Votre médecin vous informera des précautions à prendre [11,14].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et européennes ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de la pseudohypoparathyroïdie, régulièrement mises à jour selon les avancées scientifiques [4,5].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur la triade biologique caractéristique : PTH élevée, hypocalcémie et hyperphosphatémie. Le test de stimulation à la PTH reste l'examen de référence pour confirmer la résistance tissulaire [5].

Concernant le traitement, les recommandations privilégient l'utilisation du calcitriol plutôt que de la vitamine D native, en association avec une supplémentation calcique adaptée. Les objectifs thérapeutiques visent à maintenir une calcémie dans la zone basse de la normale pour éviter l'hypercalciurie [4,14].

Le suivi biologique recommandé inclut un contrôle trimestriel initial, puis semestriel une fois l'équilibre atteint. La surveillance de la fonction rénale et de la calciurie fait partie intégrante du suivi [14]. Les autorités insistent sur l'importance de l'éducation thérapeutique du patient.

Pour les formes complexes avec résistances multiples, les recommandations préconisent une prise en charge multidisciplinaire impliquant endocrinologue, généticien et autres spécialistes selon les besoins. La coordination des soins est essentielle pour optimiser les résultats [4,9].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec la pseudohypoparathyroïdie. Ces structures offrent un soutien précieux tant sur le plan informatif qu'émotionnel.

L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) propose des informations sur les pathologies endocriniennes rares, incluant la pseudohypoparathyroïdie. Leurs forums permettent d'échanger avec d'autres patients partageant des expériences similaires.

La Fondation Maladies Rares coordonne la recherche et l'information sur les pathologies orphelines. Elle finance des projets de recherche et facilite l'accès aux traitements innovants. Leur site web propose des fiches d'information actualisées régulièrement.

Au niveau européen, l'European Society of Endocrinology publie des guidelines et organise des congrès où les dernières avancées sont présentées. Ces informations, bien que techniques, peuvent être utiles pour comprendre l'évolution des connaissances [5].

N'oubliez pas que votre équipe soignante reste votre première ressource. Votre endocrinologue peut vous orienter vers des consultations spécialisées ou des programmes d'éducation thérapeutique adaptés à votre situation. Les centres de référence pour les maladies rares offrent également une expertise particulière [14].

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien une pseudohypoparathyroïdie devient plus facile avec quelques astuces pratiques. Voici nos recommandations basées sur l'expérience des patients et des professionnels de santé [12,14].

Pour l'organisation des traitements, utilisez un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. Gardez toujours une réserve de médicaments, particulièrement en voyage. Emportez une ordonnance récente et une lettre de votre médecin expliquant votre pathologie [14].

Côté alimentation, privilégiez les repas riches en calcium mais pauvres en phosphore. Les épinards, le brocoli et les sardines sont d'excellents choix. Évitez les sodas et limitez la viande rouge. Buvez suffisamment d'eau pour prévenir les calculs rénaux [12].

Tenez un carnet de suivi où vous notez vos symptômes, vos résultats d'analyses et vos questions pour le médecin. Cette habitude facilite grandement les consultations et permet un meilleur ajustement du traitement.

En cas de symptômes inhabituels comme des crampes intenses ou des troubles du rythme cardiaque, n'hésitez pas à consulter rapidement. Ayez toujours sur vous une carte mentionnant votre pathologie et vos traitements en cours [11]. Informez votre entourage des signes d'alerte à surveiller.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente. Il est important de reconnaître ces signaux d'alarme pour éviter les complications [11,14].

Consultez immédiatement si vous présentez des crampes sévères et prolongées, des spasmes du visage ou des mains (signe de Chvostek), ou des fourmillements intenses autour de la bouche. Ces symptômes peuvent indiquer une hypocalcémie sévère nécessitant un traitement urgent [11].

Les troubles du rythme cardiaque, les convulsions ou les difficultés respiratoires constituent des urgences absolues. N'attendez pas et rendez-vous aux urgences en mentionnant votre pseudohypoparathyroïdie [11]. Ces complications, bien que rares, peuvent être graves.

Pour un suivi de routine, consultez votre endocrinologue si vous ressentez une fatigue inhabituelle, des troubles de l'humeur persistants, ou si vos symptômes habituels s'aggravent malgré le traitement. Ces signes peuvent indiquer un déséquilibre métabolique nécessitant un ajustement thérapeutique [14].

Avant tout voyage prolongé, toute intervention chirurgicale ou en cas de maladie intercurrente, prenez contact avec votre médecin. Ces situations peuvent nécessiter une adaptation temporaire de votre traitement. La communication régulière avec votre équipe soignante reste la clé d'une prise en charge optimale [14].

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec une pseudohypoparathyroïdie ?
Oui, la grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Vos besoins en calcium et vitamine D augmenteront, et votre traitement devra être ajusté. Un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission [6].

Le traitement doit-il être pris à vie ?
Dans la plupart des cas, oui. La pseudohypoparathyroïdie est une maladie chronique nécessitant un traitement au long cours. Cependant, les doses peuvent être ajustées selon l'évolution de votre état [14].

Puis-je faire du sport normalement ?
Généralement oui, si votre équilibre métabolique est stable. Évitez simplement les sports extrêmes et restez attentif aux signes de fatigue ou de crampes inhabituelles [14].

Y a-t-il des aliments interdits ?
Aucun aliment n'est strictement interdit, mais limitez les sodas et les aliments très riches en phosphore. Privilégiez une alimentation riche en calcium et pauvre en phosphore [12].

Que faire si j'oublie une prise de médicament ?
Prenez-la dès que vous vous en souvenez, sauf s'il est presque l'heure de la suivante. Ne doublez jamais les doses. En cas d'oublis fréquents, parlez-en à votre médecin [14].

La maladie peut-elle s'aggraver avec l'âge ?
Avec un traitement adapté, la maladie reste généralement stable. Le vieillissement peut nécessiter des ajustements thérapeutiques, mais ne modifie pas fondamentalement le pronostic [6].

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec une pseudohypoparathyroïdie ?

Oui, la grossesse est possible mais nécessite un suivi spécialisé. Vos besoins en calcium et vitamine D augmenteront, et votre traitement devra être ajusté. Un conseil génétique est recommandé pour évaluer le risque de transmission.

Le traitement doit-il être pris à vie ?

Dans la plupart des cas, oui. La pseudohypoparathyroïdie est une maladie chronique nécessitant un traitement au long cours. Cependant, les doses peuvent être ajustées selon l'évolution de votre état.

Puis-je faire du sport normalement ?

Généralement oui, si votre équilibre métabolique est stable. Évitez simplement les sports extrêmes et restez attentif aux signes de fatigue ou de crampes inhabituelles.

Y a-t-il des aliments interdits ?

Aucun aliment n'est strictement interdit, mais limitez les sodas et les aliments très riches en phosphore. Privilégiez une alimentation riche en calcium et pauvre en phosphore.

Que faire si j'oublie une prise de médicament ?

Prenez-la dès que vous vous en souvenez, sauf s'il est presque l'heure de la suivante. Ne doublez jamais les doses. En cas d'oublis fréquents, parlez-en à votre médecin.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Analysis of the prevalence and incidence of pseudohypoparathyroidism - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Atypical presentation of pseudohypoparathyroidism - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Exploring genetic complexity: Pseudo hypoparathyroidism - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] La résistance hormonale multiple des pseudohypoparathyroïdies, Wémeau JL, Balavoine AS, 2024Lien
  5. [5] Pseudo-hypoparathyroïdie et ses variants-Un succès de la médecine translationnelle, Kottler ML, 2022Lien
  6. [6] Pseudohypo parathyroïdies type 1A, 1B et pseudo-pseudohypoparathyroïdie: nouvelles données cliniques et génétiques, Valdes-Socin H, Betea DF, 2024Lien
  7. [7] Impact potentiel de l'hormone de croissance sur le syndrome d'apnées obstructives du sommeil chez l'adolescent, Klypa N, Roisman G, 2025Lien
  8. [8] Aspect en scintigraphie osseuse d'une ostéodystrophie héréditaire d'Albright, Elkilani OB, Jemni Z, 2025Lien
  9. [9] Multihormonal resistance in patients with pseudohypoparathyroidism, Wémeau JL, Balavoine AS, 2024Lien
  10. [10] Ectopies osseuses sous-cutanées chez un nourrisson révélant un iPPSD, Harvey A, Bekel L, 2024Lien
  11. [11] Urgences endocriniennes pour les gastroentérologues, Valdes Socin HG, 2022Lien
  12. [12] Pseudohypoparathyroïdie : causes, symptômes et traitementLien
  13. [13] Pseudohypoparathyroïdie (PHP)Lien
  14. [14] Hypoparathyroïdies et pseudohypoparathyroïdies, CHUVLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.