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Protéinopathies TDP-43 : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Protéinopathies TDP-43

Les protéinopathies TDP-43 représentent un groupe de maladies neurodégénératives complexes où la protéine TDP-43 s'accumule anormalement dans les neurones. Ces pathologies touchent principalement le système nerveux central et peuvent se manifester par des troubles cognitifs, moteurs ou comportementaux. Bien que relativement rares, elles constituent un enjeu majeur de santé publique en raison de leur impact sur la qualité de vie des patients et de leurs familles.

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Protéinopathies TDP-43 : Définition et Vue d'Ensemble

Les protéinopathies TDP-43 désignent un ensemble de maladies neurodégénératives caractérisées par l'accumulation pathologique de la protéine TDP-43 (TAR DNA-binding protein 43) dans les cellules nerveuses [5,6]. Cette protéine, normalement présente dans le noyau cellulaire, devient dysfonctionnelle et forme des agrégats toxiques dans le cytoplasme des neurones.

Concrètement, imaginez la protéine TDP-43 comme un chef d'orchestre qui coordonne normalement la lecture de l'information génétique. Mais dans ces pathologies, ce chef d'orchestre perd sa place et perturbe toute l'harmonie cellulaire. Les recherches récentes montrent que cette protéine joue un rôle crucial dans la régulation de l'ARN et la stabilité des neurones [2,5].

Ces maladies incluent principalement la sclérose latérale amyotrophique (SLA), certaines formes de démence frontotemporale, et l'encéphalopathie liée à l'âge (LATE). D'ailleurs, les avancées de 2024-2025 ont permis de mieux comprendre les mécanismes de phosphorylation de TDP-43 et leur impact sur l'autoassemblage de la protéine [5]. Cette découverte ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques prometteuses.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les protéinopathies TDP-43 touchent environ 15 000 à 20 000 personnes, avec une incidence annuelle estimée à 2-3 nouveaux cas pour 100 000 habitants [8,9]. Ces chiffres, bien qu'encore imprécis, reflètent la complexité du diagnostic et la reconnaissance récente de ces pathologies comme entités distinctes.

La sclérose latérale amyotrophique, principale représentante de ce groupe, présente une prévalence de 4 à 6 cas pour 100 000 habitants en France, soit environ 5 000 patients actuellement pris en charge [2]. L'âge moyen de diagnostic se situe autour de 65 ans, avec une légère prédominance masculine (ratio 1,3:1).

Mais les données épidémiologiques évoluent rapidement. Les études récentes suggèrent que l'encéphalopathie LATE pourrait concerner jusqu'à 20% des personnes âgées de plus de 80 ans, souvent confondue avec la maladie d'Alzheimer [14,15]. Cette découverte majeure de 2024 bouleverse notre compréhension de la démence chez les seniors.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne des pays développés. Cependant, les variations régionales restent importantes, avec une concentration plus élevée dans certaines zones industrielles, suggérant des facteurs environnementaux encore mal identifiés [12]. L'important à retenir : ces pathologies ne sont plus considérées comme exceptionnelles, et leur reconnaissance s'améliore constamment.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes des protéinopathies TDP-43 restent largement mystérieuses, mais la recherche progresse rapidement. Dans 90% des cas, ces maladies surviennent de manière sporadique, sans antécédent familial identifiable [11]. Néanmoins, environ 10% des patients présentent une forme héréditaire liée à des mutations génétiques spécifiques.

Les mutations du gène TARDBP, qui code pour la protéine TDP-43, représentent la cause génétique la plus directe [2,5]. Ces mutations, découvertes en 2008, altèrent la structure de la protéine et favorisent sa tendance à former des agrégats toxiques. D'autres gènes comme C9orf72, SOD1 ou FUS peuvent également être impliqués dans certaines formes familiales.

Concernant les facteurs de risque environnementaux, plusieurs pistes sont explorées. L'exposition à certains métaux lourds, pesticides ou solvants industriels pourrait augmenter le risque, bien que les preuves restent limitées [12]. L'âge demeure le principal facteur de risque non modifiable, avec une incidence qui augmente exponentiellement après 50 ans.

Bon à savoir : le stress oxydatif et l'inflammation chronique semblent jouer un rôle dans le développement de ces pathologies. C'est pourquoi certains chercheurs s'intéressent aux liens potentiels avec le mode de vie, l'alimentation et l'activité physique, même si aucune recommandation préventive spécifique n'existe encore.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des protéinopathies TDP-43 varient considérablement selon la région cérébrale affectée. Cette diversité explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre des mois, voire des années. Rassurez-vous, une meilleure connaissance de ces signes permet aujourd'hui un diagnostic plus précoce.

Dans la sclérose latérale amyotrophique, les premiers symptômes touchent généralement la motricité. Vous pourriez remarquer une faiblesse musculaire progressive, des crampes, des fasciculations (petites contractions involontaires) ou une difficulté à articuler [2]. Ces signes débutent souvent de manière asymétrique, touchant d'abord un membre ou la région bulbaire (parole, déglutition).

Les formes de démence frontotemporale se manifestent différemment. Les changements de personnalité et de comportement dominent le tableau clinique : désinhibition, apathie, troubles du jugement ou difficultés de planification [9]. Contrairement à la maladie d'Alzheimer, la mémoire reste longtemps préservée dans les phases initiales.

L'encéphalopathie LATE présente des symptômes proches de ceux d'Alzheimer, ce qui complique le diagnostic différentiel [14,15]. Cependant, l'évolution tend à être plus lente, et certains troubles du langage peuvent être plus marqués. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais seul un bilan médical complet permettra d'établir un diagnostic précis.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des protéinopathies TDP-43 repose sur une approche multidisciplinaire rigoureuse. Concrètement, votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé et un examen neurologique complet pour évaluer vos fonctions motrices, cognitives et comportementales [9].

Les examens complémentaires incluent systématiquement une IRM cérébrale pour visualiser l'atrophie des régions affectées et exclure d'autres pathologies [7]. L'électromyogramme (EMG) reste indispensable pour les formes avec atteinte motrice, permettant de détecter les signes de dénervation caractéristiques de la SLA [2].

Mais le diagnostic définitif reste complexe. Actuellement, il n'existe pas de biomarqueur sanguin ou de liquide céphalorachidien spécifique pour ces pathologies [10]. Les innovations 2024-2025 explorent de nouvelles techniques d'imagerie avancée et des marqueurs moléculaires prometteurs, mais ils restent encore au stade de la recherche [1,4].

L'analyse génétique peut être proposée, particulièrement en cas d'antécédents familiaux ou de début précoce [11]. Cette démarche nécessite une consultation de génétique médicale avec un accompagnement psychologique approprié. D'ailleurs, les tests génétiques ne sont recommandés qu'après une information complète sur leurs implications pour le patient et sa famille.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour les protéinopathies TDP-43, mais les approches thérapeutiques se sont considérablement enrichies ces dernières années. L'objectif principal reste de ralentir la progression de la maladie et d'améliorer la qualité de vie des patients [2,9].

Pour la sclérose latérale amyotrophique, le riluzole demeure le traitement de référence, prolongeant modestement la survie de 2 à 3 mois en moyenne. Plus récemment, l'edaravone a montré des bénéfices chez certains patients, particulièrement dans les formes précoces [2]. Ces médicaments agissent en réduisant l'excitotoxicité glutamatergique et le stress oxydatif.

La prise en charge symptomatique revêt une importance cruciale. Elle inclut la kinésithérapie pour maintenir la fonction musculaire, l'orthophonie pour préserver la communication, et l'ergothérapie pour adapter l'environnement [9]. Les troubles de la déglutition peuvent nécessiter une gastrostomie, tandis que l'insuffisance respiratoire peut requérir une ventilation non invasive.

Dans les formes avec atteinte cognitive, certains traitements symptomatiques de la démence peuvent être proposés, bien que leur efficacité reste limitée. L'important à retenir : une approche multidisciplinaire coordonnée améliore significativement le confort et la qualité de vie, même en l'absence de traitement curatif.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent des perspectives encourageantes pour les patients atteints de protéinopathies TDP-43. Plusieurs approches innovantes sont actuellement en développement, portant l'espoir d'un changement de paradigme dans la prise en charge de ces pathologies [1,4].

Les thérapies antisens représentent l'une des pistes les plus prometteuses. Ces traitements visent à moduler l'expression de la protéine TDP-43 ou à corriger les anomalies de l'épissage de l'ARN [2,4]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants, avec une réduction de l'accumulation pathologique de la protéine dans certains modèles expérimentaux.

La recherche sur les modulateurs de la phosphorylation de TDP-43 constitue également une avancée majeure de 2024. Les travaux récents ont démontré que l'inhibition spécifique de certaines kinases pourrait prévenir l'autoassemblage pathologique de la protéine [5]. Cette découverte française ouvre la voie à de nouveaux médicaments ciblés.

D'ailleurs, les approches d'immunothérapie passive et active font l'objet d'investigations intensives [1]. L'objectif est de développer des anticorps capables de neutraliser les formes toxiques de TDP-43 ou de stimuler leur élimination par le système immunitaire. Bien que ces traitements restent expérimentaux, les résultats préliminaires sont suffisamment encourageants pour justifier la poursuite des recherches.

Vivre au Quotidien avec Protéinopathies TDP-43

Vivre avec une protéinopathie TDP-43 nécessite des adaptations progressives, mais de nombreuses stratégies permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante. Chaque personne étant différente, l'adaptation doit être personnalisée selon l'évolution des symptômes et les besoins individuels.

L'aménagement du domicile constitue souvent une priorité. Des modifications simples comme l'installation de barres d'appui, l'élimination des tapis glissants ou l'adaptation de la hauteur des meubles peuvent considérablement améliorer l'autonomie [9]. Les nouvelles technologies d'assistance, comme les systèmes de commande vocale ou les applications de communication, offrent des solutions innovantes pour compenser certains handicaps.

Le maintien des activités sociales et des loisirs reste essentiel pour le moral et la stimulation cognitive. Bien sûr, certaines activités devront être adaptées, mais l'isolement n'est pas une fatalité. Les associations de patients proposent souvent des groupes de parole et des activités adaptées qui permettent de rompre l'isolement.

La gestion de la fatigue représente un défi quotidien important. Il est normal de ressentir une fatigue plus intense qu'auparavant, et il convient d'apprendre à économiser son énergie. La planification des activités, les temps de repos réguliers et l'acceptation de l'aide extérieure constituent des stratégies efficaces pour mieux gérer cette fatigue.

Les Complications Possibles

Les protéinopathies TDP-43 peuvent entraîner diverses complications selon leur forme et leur évolution. Il est important de les connaître pour mieux les anticiper et les prendre en charge précocement [2,9].

Dans la sclérose latérale amyotrophique, les complications respiratoires représentent la principale préoccupation. La faiblesse des muscles respiratoires peut conduire à une insuffisance respiratoire progressive, nécessitant parfois une ventilation assistée [2]. Les troubles de la déglutition exposent également au risque de fausses routes et d'infections pulmonaires.

Les formes avec atteinte cognitive peuvent se compliquer de troubles comportementaux sévères, d'agitation ou de désinhibition [9]. Ces manifestations peuvent être particulièrement difficiles à gérer pour l'entourage et nécessitent parfois un traitement médicamenteux spécifique.

Heureusement, une surveillance médicale régulière permet de détecter précocement ces complications. Les bilans respiratoires périodiques, l'évaluation nutritionnelle et le suivi neuropsychologique font partie intégrante de la prise en charge. L'objectif est d'intervenir avant que les complications ne deviennent critiques, améliorant ainsi le confort et la qualité de vie des patients.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des protéinopathies TDP-43 varie considérablement selon la forme de la maladie et les caractéristiques individuelles de chaque patient. Cette variabilité rend difficile l'établissement de prédictions précises, mais certaines tendances générales peuvent être dégagées [2,9].

Pour la sclérose latérale amyotrophique, l'évolution reste malheureusement défavorable, avec une survie médiane de 3 à 5 ans après le diagnostic [2]. Cependant, environ 10% des patients présentent une forme à évolution lente, avec une survie pouvant dépasser 10 ans. Les facteurs pronostiques favorables incluent un début tardif, une atteinte bulbaire limitée et une progression lente initiale.

Les formes de démence frontotemporale évoluent généralement sur 8 à 10 ans, avec une progression variable selon les individus [9]. Certains patients maintiennent une autonomie relative pendant plusieurs années, tandis que d'autres nécessitent une prise en charge plus intensive précocement.

L'encéphalopathie LATE présente généralement une évolution plus lente que la maladie d'Alzheimer, ce qui peut être considéré comme un élément relativement rassurant [14,15]. Néanmoins, chaque situation est unique, et il est essentiel de maintenir l'espoir tout en se préparant aux défis à venir. Les avancées thérapeutiques récentes laissent entrevoir de meilleures perspectives pour l'avenir.

Peut-on Prévenir Protéinopathies TDP-43 ?

Actuellement, il n'existe pas de stratégie de prévention primaire établie pour les protéinopathies TDP-43, principalement en raison de la méconnaissance de leurs causes exactes [11,12]. Cependant, certaines mesures générales de neuroprotection peuvent théoriquement réduire le risque de développer ces pathologies.

Le maintien d'un mode de vie sain semble bénéfique, bien que les preuves scientifiques restent limitées. L'activité physique régulière, une alimentation équilibrée riche en antioxydants, et la stimulation cognitive pourraient avoir un effet protecteur sur le système nerveux [12]. Ces recommandations s'appuient sur les connaissances générales en neurologie préventive.

Pour les formes familiales, le conseil génétique prend toute son importance. Les personnes ayant des antécédents familiaux peuvent bénéficier d'une consultation spécialisée pour évaluer leur risque et discuter des implications d'un éventuel test génétique [11]. Cette démarche permet une surveillance adaptée et une prise en charge précoce si nécessaire.

La recherche explore également des pistes de prévention secondaire, visant à ralentir la progression chez les personnes à risque. Les études sur les biomarqueurs précoces et les interventions neuroprotectrices constituent des axes prometteurs pour l'avenir [1,4]. Bien sûr, ces approches restent expérimentales, mais elles ouvrent des perspectives d'espoir pour les générations futures.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge des protéinopathies TDP-43, régulièrement mises à jour en fonction des avancées scientifiques [8,9]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et à garantir une prise en charge optimale des patients.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche multidisciplinaire coordonnée, impliquant neurologues, pneumologues, orthophonistes, kinésithérapeutes et psychologues [9]. Cette prise en charge doit être adaptée à chaque patient et réévaluée régulièrement en fonction de l'évolution de la maladie.

Concernant les traitements, les recommandations actuelles préconisent l'utilisation du riluzole en première intention pour la SLA, avec surveillance biologique régulière [2]. L'edaravone peut être proposé en seconde intention chez certains patients sélectionnés. Pour les formes cognitives, aucun traitement spécifique n'est actuellement recommandé.

Les autorités insistent également sur l'importance de l'information du patient et de sa famille, ainsi que sur l'accompagnement psychologique [9]. La mise en place précoce d'un projet de soins personnalisé, incluant les directives anticipées, fait partie intégrante des recommandations. Ces guidelines évoluent constamment avec les nouvelles découvertes, soulignant l'importance d'un suivi médical régulier.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de protéinopathies TDP-43 et leurs familles. Ces structures offrent un soutien précieux, tant sur le plan pratique qu'émotionnel.

L'Association pour la Recherche sur la Sclérose Latérale Amyotrophique (ARSLA) constitue la principale ressource pour les patients atteints de SLA en France [1]. Elle propose des services d'aide matérielle, de soutien psychologique et d'information médicale. L'association organise également des groupes de parole et des rencontres entre patients.

Pour les formes cognitives, l'Association France Alzheimer et maladies apparentées offre un accompagnement adapté, même si ces pathologies ne sont pas strictement des maladies d'Alzheimer [13]. Leurs antennes locales proposent des activités de stimulation cognitive et un soutien aux aidants familiaux.

Les centres de référence pour les maladies neurodégénératives rares, présents dans les CHU, constituent également des ressources essentielles. Ils offrent une expertise spécialisée et coordonnent la prise en charge multidisciplinaire [9]. Ces centres participent aussi aux protocoles de recherche, permettant aux patients d'accéder aux traitements innovants.

N'hésitez pas à vous rapprocher de ces structures dès le diagnostic. Elles constituent un réseau de soutien indispensable pour traverser les difficultés liées à la maladie et maintenir une qualité de vie optimale.

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une protéinopathie TDP-43 nécessite des ajustements quotidiens, mais de nombreuses stratégies peuvent améliorer significativement votre qualité de vie. Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience des patients et des recommandations médicales.

Organisez votre environnement domestique pour maximiser votre sécurité et votre autonomie. Éliminez les obstacles, installez des éclairages suffisants et placez les objets usuels à portée de main. Les nouvelles technologies peuvent être d'une grande aide : commandes vocales, applications de communication ou systèmes domotiques adaptés.

Maintenez une activité physique adaptée aussi longtemps que possible. Même si vos capacités évoluent, l'exercice reste bénéfique pour votre moral et votre maladie physique générale. Votre kinésithérapeute pourra vous proposer des exercices adaptés à votre état.

Ne négligez pas l'aspect nutritionnel. Les troubles de déglutition peuvent compliquer l'alimentation, mais des solutions existent : adaptation de la texture des aliments, enrichissement nutritionnel, ou recours à une diététicienne spécialisée. L'important est de maintenir un apport calorique et protéique suffisant.

Enfin, préservez vos relations sociales et vos activités plaisantes. Adaptez-les si nécessaire, mais ne les abandonnez pas. Le maintien du lien social constitue un facteur protecteur important contre la dépression et l'isolement.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation médicale rapide. Bien sûr, tous ces symptômes ne signifient pas forcément que vous développez une protéinopathie TDP-43, mais ils méritent une évaluation médicale appropriée.

Consultez rapidement si vous observez une faiblesse musculaire progressive, particulièrement si elle touche un seul côté du corps ou s'accompagne de crampes persistantes et de fasciculations [2]. Ces signes peuvent évoquer une atteinte du système nerveux moteur nécessitant des explorations spécialisées.

Les changements comportementaux marqués, surtout s'ils surviennent de manière progressive chez une personne sans antécédent psychiatrique, doivent également alerter [9]. Désinhibition, apathie soudaine, troubles du jugement ou difficultés de planification peuvent révéler une atteinte frontotemporale.

N'attendez pas si vous présentez des troubles de la parole ou de la déglutition qui s'aggravent progressivement. Ces symptômes peuvent indiquer une atteinte bulbaire nécessitant une prise en charge spécialisée rapide [2].

En cas d'antécédents familiaux de maladies neurodégénératives, une consultation de conseil génétique peut être envisagée, même en l'absence de symptômes [11]. Cette démarche permet d'évaluer votre risque et de discuter des implications d'un éventuel dépistage génétique.

Questions Fréquentes

Les protéinopathies TDP-43 sont-elles héréditaires ?
Dans 90% des cas, ces maladies surviennent de manière sporadique. Seuls 10% des patients présentent une forme familiale liée à des mutations génétiques spécifiques [11]. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation de génétique médicale peut être utile.

Peut-on guérir d'une protéinopathie TDP-43 ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les recherches progressent rapidement [1,4]. Les traitements disponibles visent à ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont prometteuses.

Ces maladies touchent-elles seulement les personnes âgées ?
Non, bien que l'âge soit un facteur de risque majeur. La SLA peut débuter dès 40-50 ans, et certaines formes familiales peuvent se manifester plus précocement [2]. L'âge moyen de diagnostic varie selon la forme de la pathologie.

Comment différencier ces maladies d'Alzheimer ?
Le diagnostic différentiel peut être complexe, particulièrement pour l'encéphalopathie LATE [14,15]. Seuls des examens spécialisés et un suivi neurologique permettent d'établir un diagnostic précis. Les symptômes initiaux et l'évolution diffèrent selon les pathologies.

Existe-t-il des essais cliniques en cours ?
Oui, plusieurs essais thérapeutiques sont actuellement en cours, notamment sur les thérapies antisens et les modulateurs de phosphorylation [1,4,5]. Votre neurologue peut vous informer sur les protocoles disponibles dans votre région.

Questions Fréquentes

Les protéinopathies TDP-43 sont-elles héréditaires ?

Dans 90% des cas, ces maladies surviennent de manière sporadique. Seuls 10% des patients présentent une forme familiale liée à des mutations génétiques spécifiques. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation de génétique médicale peut être utile.

Peut-on guérir d'une protéinopathie TDP-43 ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif, mais les recherches progressent rapidement. Les traitements disponibles visent à ralentir l'évolution et améliorer la qualité de vie. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont prometteuses.

Ces maladies touchent-elles seulement les personnes âgées ?

Non, bien que l'âge soit un facteur de risque majeur. La SLA peut débuter dès 40-50 ans, et certaines formes familiales peuvent se manifester plus précocement. L'âge moyen de diagnostic varie selon la forme de la pathologie.

Comment différencier ces maladies d'Alzheimer ?

Le diagnostic différentiel peut être complexe, particulièrement pour l'encéphalopathie LATE. Seuls des examens spécialisés et un suivi neurologique permettent d'établir un diagnostic précis. Les symptômes initiaux et l'évolution diffèrent selon les pathologies.

Existe-t-il des essais cliniques en cours ?

Oui, plusieurs essais thérapeutiques sont actuellement en cours, notamment sur les thérapies antisens et les modulateurs de phosphorylation. Votre neurologue peut vous informer sur les protocoles disponibles dans votre région.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Rapport Moral & financier 2023. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Amyotrophic lateral sclerosis caused by TARDBP mutations. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] LATE-NC Stage 3: a diagnostic rubric to differentiate .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] A Promising Advancement in Neurodegenerative Disease .... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Impact de la phosphorylation du domaine C-terminal de TDP-43 sur son autoassemblage: implications dans la sclérose latérale amyotrophique (SLA). 2023Lien
  6. [6] Caractérisation de l'interaction entre FUS et TDP-43, deux protéines de liaison à l'ARN impliquées dans les maladies neurodégénératives. 2022Lien
  7. [7] Imagerie de la connectivité et de la microstructure cérébrales dans la maladie d'Alzheimer et les maladies apparentées. 2024Lien
  8. [8] Ce que la neuropathologie nous a appris ces 20 dernières années sur les maladies cérébrales à expression cognitive. 2022Lien
  9. [9] Approche clinique des troubles neurocognitifs des pathologies dégénératives. 2022Lien
  10. [10] Création et application d'une base de données relationnelle pour analyser les corrélations clinico-pathologiques dans les maladies neurodégénératives. 2023Lien
  11. [11] Génétique de la maladie d'Alzheimer et des maladies apparentées: qu'en sait-on en 2022?. 2022Lien
  12. [12] Current concepts of mixed pathologies in neurodegenerative diseases. 2023Lien
  13. [13] Zoom sur trois maladies neurodégénératives « apparentéesLien
  14. [14] LATE : causes, symptômes, évolution et traitement de cette encéphalopathie liée à l'âgeLien
  15. [15] LATE ou maladie d'Alzheimer ? Pourquoi et comment les différencierLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.