Préhypertension : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic et Traitements

La préhypertension représente un état intermédiaire entre une tension artérielle normale et l'hypertension avérée. Cette pathologie touche près de 30% des adultes français et constitue un signal d'alarme important pour votre santé cardiovasculaire. Bien que souvent silencieuse, elle nécessite une prise en charge précoce pour prévenir l'évolution vers une hypertension artérielle confirmée.

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Préhypertension : Définition et Vue d'Ensemble
La préhypertension se définit par des valeurs de tension artérielle situées entre 120-139 mmHg pour la pression systolique et/ou 80-89 mmHg pour la pression diastolique [1]. Cette pathologie représente un état de transition crucial dans l'évolution vers l'hypertension artérielle.
Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, la préhypertension n'est pas une simple "pré-maladie". Il s'agit d'une véritable pathologie cardiovasculaire qui mérite toute votre attention. D'ailleurs, les nouvelles recommandations européennes de 2024 insistent sur l'importance d'une prise en charge précoce [6].
Votre cœur pompe le sang dans vos artères avec une certaine force. Quand cette force devient trop importante de façon répétée, on parle d'hypertension. Mais avant d'atteindre ce stade, il existe cette zone intermédiaire où votre tension commence à s'élever : c'est la préhypertension.
L'important à retenir, c'est que cette pathologie n'est pas une fatalité. Avec les bonnes mesures, vous pouvez non seulement stabiliser votre tension, mais même la faire redescendre dans les valeurs normales. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 offrent d'ailleurs de nouvelles perspectives encourageantes [2,3].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la préhypertension touche environ 28% des adultes, soit près de 15 millions de personnes selon les dernières données de Santé publique France [1]. Cette prévalence a augmenté de 12% au cours des dix dernières années, reflétant l'évolution de nos modes de vie.
Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec une prévalence de 31% contre 25%. Mais attention, cette différence tend à s'estomper après 50 ans chez les femmes, notamment en raison des changements hormonaux liés à la ménopause [7].
Au niveau mondial, les chiffres sont encore plus préoccupants. Une méta-analyse récente révèle que la prévalence de la préhypertension atteint 35% dans la région du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord [14]. En Europe, nous nous situons dans la moyenne avec des variations importantes selon les pays [10].
Ce qui est particulièrement inquiétant, c'est l'évolution chez les jeunes adultes. Les études montrent une augmentation de 40% de la préhypertension chez les 18-35 ans depuis 2015 [11]. Cette tendance s'explique en partie par l'augmentation du stress, de la sédentarité et des habitudes alimentaires déséquilibrées.
D'un point de vue économique, le coût de la préhypertension pour le système de santé français est estimé à 2,8 milliards d'euros par an, incluant les consultations, les examens de suivi et la prévention des complications [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
La préhypertension résulte généralement d'une combinaison de facteurs. Votre hérédité joue un rôle important : si vos parents ont souffert d'hypertension, vous avez 60% de risques supplémentaires de développer une préhypertension [7].
Mais rassurez-vous, les facteurs génétiques ne sont pas une fatalité. Vos habitudes de vie ont un impact considérable. L'excès de sel dans l'alimentation, par exemple, augmente le risque de 45% selon une étude récente [8]. La consommation moyenne de sel des Français dépasse de 80% les recommandations de l'OMS.
Le stress chronique constitue un autre facteur majeur souvent sous-estimé. Votre corps produit alors des hormones comme le cortisol qui font monter la tension. D'ailleurs, les personnes exposées à un stress professionnel intense ont 2,3 fois plus de risques de développer une préhypertension [12].
L'exposition à la pollution atmosphérique représente un facteur de risque émergent. Une étude britannique de 2023 démontre que vivre dans une zone polluée augmente de 18% le risque de préhypertension [12]. Cette découverte explique en partie pourquoi les citadins sont plus touchés.
Enfin, certains métaux lourds comme le plomb peuvent également contribuer au développement de cette pathologie. Une exposition même faible mais prolongée multiplie par 1,4 le risque [8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La préhypertension est souvent surnommée le "tueur silencieux" car elle ne provoque généralement aucun symptôme visible. C'est d'ailleurs ce qui la rend si dangereuse : vous pouvez vivre avec pendant des années sans vous en apercevoir [1].
Cependant, certains signes peuvent vous alerter. Des maux de tête fréquents, surtout le matin au réveil, peuvent être un premier signal. Attention, il ne s'agit pas de migraines classiques, mais plutôt d'une sensation de pression au niveau de la nuque [15].
Vous pourriez également ressentir une fatigue inhabituelle ou des difficultés de concentration. Beaucoup de patients rapportent une sensation de "brouillard mental" qu'ils n'arrivent pas à expliquer. Ces symptômes sont souvent attribués au stress ou au surmenage, retardant ainsi le diagnostic.
D'autres signes moins spécifiques peuvent inclure des palpitations occasionnelles, des bourdonnements d'oreilles ou encore des saignements de nez répétés. Mais attention, ces symptômes peuvent avoir de nombreuses autres causes [1].
L'important à retenir : si vous ressentez plusieurs de ces signes de façon répétée, n'hésitez pas à consulter votre médecin. Un simple contrôle de tension peut révéler une préhypertension et vous permettre d'agir avant qu'elle n'évolue.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la préhypertension repose avant tout sur la mesure répétée de votre tension artérielle. Une seule mesure élevée ne suffit jamais à poser le diagnostic, car de nombreux facteurs peuvent influencer ponctuellement votre tension [1].
Votre médecin procédera généralement à trois mesures lors de la consultation, espacées de quelques minutes. Si les valeurs restent dans la fourchette 120-139/80-89 mmHg, il vous proposera probablement une surveillance à domicile ou une mesure ambulatoire sur 24 heures [16].
La mesure ambulatoire de la pression artérielle (MAPA) constitue l'examen de référence. Vous portez un appareil pendant 24 heures qui prend automatiquement votre tension toutes les 15 minutes le jour et toutes les 30 minutes la nuit. Cet examen permet d'éliminer l'effet "blouse blanche" et d'obtenir une vision précise de vos variations tensionnelles.
Parallèlement, votre médecin recherchera d'éventuelles causes secondaires. Un bilan sanguin complet, incluant la fonction rénale, le bilan lipidique et la glycémie, sera prescrit. Un électrocardiogramme peut également être réalisé pour vérifier l'état de votre cœur [1].
Depuis 2024, les nouvelles recommandations européennes préconisent également un dépistage de l'apnée du sommeil chez tous les patients préhypertendus, cette pathologie étant fréquemment associée [6].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la préhypertension privilégie d'abord les mesures hygiéno-diététiques. Cette approche permet de normaliser la tension chez 70% des patients dans les six premiers mois [1]. L'objectif est de vous aider à retrouver des valeurs normales sans recourir aux médicaments.
La réduction du sel constitue la première mesure. Passer de 12g à 6g de sel par jour peut faire baisser votre tension de 5 à 10 mmHg. Concrètement, cela signifie éviter les plats préparés, limiter la charcuterie et ne plus saler à table. Bon à savoir : votre palais s'habitue en 2-3 semaines à cette réduction [15].
L'activité physique régulière représente un autre pilier du traitement. 30 minutes de marche rapide 5 fois par semaine peuvent réduire votre tension de 4 à 9 mmHg. Vous n'êtes pas obligé de devenir un sportif de haut niveau : jardiner, monter les escaliers ou danser comptent aussi !
En cas d'échec des mesures non médicamenteuses après 6 mois, votre médecin pourra envisager un traitement médicamenteux. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA2) sont généralement privilégiés en première intention [16].
Les nouvelles approches thérapeutiques de 2024-2025 incluent également des programmes de gestion du stress et des techniques de relaxation validées scientifiquement [5]. Ces interventions de groupe montrent des résultats prometteurs avec une réduction moyenne de 8 mmHg de la pression systolique.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de la préhypertension avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les interventions de groupe pour la réduction de la pression artérielle montrent des résultats remarquables, avec une efficacité supérieure de 30% par rapport aux consultations individuelles [5].
Les nouvelles recommandations européennes de 2024 introduisent le concept de "pression artérielle optimale élevée" pour mieux stratifier les patients préhypertendus [6]. Cette classification plus fine permet d'adapter le traitement selon le niveau de risque cardiovasculaire global de chaque patient.
Au niveau technologique, les applications mobiles de suivi tensionnel intégrant l'intelligence artificielle font leur apparition. Ces outils analysent vos données en temps réel et peuvent détecter des patterns anormaux avant même que vous ne les ressentiez [2]. Plusieurs études pilotes françaises sont en cours pour valider leur efficacité.
La recherche sur les biomarqueurs prédictifs avance également rapidement. Une étude récente révèle que l'index triglycérides-glucose mesuré dans l'enfance peut prédire le développement d'une préhypertension à l'âge adulte [9]. Cette découverte ouvre la voie à une prévention ultra-précoce.
Enfin, les congrès médicaux de 2025, notamment les JESFC et AFRICARDIO, mettront l'accent sur les thérapies personnalisées basées sur le profil génétique des patients [3,4]. Ces approches de médecine de précision pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.
Vivre au Quotidien avec Préhypertension
Vivre avec une préhypertension ne signifie pas renoncer à une vie normale et épanouie. Au contraire, c'est l'occasion de prendre soin de vous et d'adopter des habitudes plus saines. Beaucoup de patients témoignent même d'une amélioration de leur qualité de vie après le diagnostic [15].
Côté alimentation, vous n'avez pas besoin de révolutionner complètement vos habitudes du jour au lendemain. Commencez par de petits changements : remplacez le sel par des herbes aromatiques, privilégiez les fruits et légumes frais, et réduisez progressivement les plats industriels. Votre palais s'adaptera naturellement.
Pour l'activité physique, l'important est la régularité plutôt que l'intensité. Une promenade quotidienne de 20 minutes vaut mieux qu'une séance de sport intensive une fois par semaine. Trouvez une activité qui vous plaît : natation, vélo, jardinage, danse... L'essentiel est de bouger !
La gestion du stress mérite une attention particulière. Des techniques simples comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga peuvent faire une réelle différence. Même 10 minutes par jour peuvent avoir un impact positif sur votre tension [5].
N'oubliez pas l'importance du suivi médical régulier. Votre médecin vous proposera probablement un contrôle tous les 3 à 6 mois au début, puis plus espacé si votre tension se stabilise. Ces rendez-vous sont essentiels pour ajuster votre prise en charge si nécessaire.
Les Complications Possibles
Sans prise en charge, la préhypertension évolue vers une hypertension artérielle confirmée dans 70% des cas dans les 5 ans [1]. Cette évolution n'est pas inéluctable, mais elle souligne l'importance d'un traitement précoce.
Même à ce stade de préhypertension, votre système cardiovasculaire subit déjà des contraintes. Le risque d'accident vasculaire cérébral est augmenté de 55% par rapport à une tension normale, et celui d'infarctus du myocarde de 35% [7]. Ces chiffres peuvent paraître inquiétants, mais ils restent bien inférieurs à ceux de l'hypertension avérée.
Vos reins peuvent également être affectés à long terme. La préhypertension accélère le vieillissement des petits vaisseaux rénaux, pouvant conduire à une insuffisance rénale chronique. Heureusement, cette complication reste rare et survient généralement après de nombreuses années d'évolution [10].
Au niveau cardiaque, votre cœur doit travailler plus fort pour pomper le sang contre une résistance accrue. Cela peut entraîner un épaississement du muscle cardiaque (hypertrophie ventriculaire gauche) et, à terme, une insuffisance cardiaque [14].
Mais rassurez-vous : toutes ces complications sont évitables avec une prise en charge appropriée. Les études montrent que normaliser sa tension artérielle réduit de 80% le risque de complications cardiovasculaires [16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la préhypertension est globalement excellent lorsqu'elle est prise en charge précocement. Contrairement à l'hypertension installée, la préhypertension peut souvent être complètement normalisée par des mesures non médicamenteuses [15].
Les études de suivi à long terme montrent des résultats encourageants. Chez les patients qui adoptent un mode de vie sain, 60% retrouvent une tension artérielle normale dans l'année qui suit le diagnostic [16]. Cette proportion monte à 75% chez les patients de moins de 50 ans.
Votre âge au moment du diagnostic influence le pronostic. Plus vous êtes jeune, plus vous avez de chances de normaliser durablement votre tension. Mais même après 65 ans, il n'est jamais trop tard pour agir et améliorer votre pronostic cardiovasculaire [7].
La présence d'autres facteurs de risque cardiovasculaire (diabète, cholestérol, tabac) peut compliquer le pronostic. C'est pourquoi votre médecin évaluera votre risque global et adaptera la prise en charge en conséquence [6].
L'important à retenir : avec une prise en charge adaptée, la préhypertension ne doit pas vous empêcher de vivre normalement. La plupart des patients mènent une vie parfaitement normale et voient même leur qualité de vie s'améliorer grâce aux changements d'hygiène de vie adoptés.
Peut-on Prévenir Préhypertension ?
La prévention de la préhypertension est non seulement possible, mais elle constitue même l'approche la plus efficace. Agir avant que la tension ne commence à s'élever permet d'éviter complètement cette pathologie dans la majorité des cas [13].
Le maintien d'un poids santé représente l'un des facteurs préventifs les plus importants. Chaque kilogramme perdu peut réduire votre tension de 1 mmHg. Si vous avez quelques kilos en trop, même une perte modeste de 3-5 kg peut faire une différence significative [15].
Côté nutrition, adopter un régime de type méditerranéen riche en fruits, légumes, poissons et huile d'olive réduit de 40% le risque de développer une préhypertension [13]. L'important n'est pas de suivre un régime strict, mais d'adopter progressivement de meilleures habitudes alimentaires.
La vitamine D joue également un rôle protecteur souvent méconnu. Une méta-analyse récente révèle qu'un taux optimal de vitamine D réduit de 25% le risque de préhypertension [13]. Une exposition solaire modérée et une supplémentation si nécessaire peuvent être bénéfiques.
Enfin, la gestion précoce du stress chronique constitue un élément clé de prévention. Des techniques simples comme la cohérence cardiaque, pratiquées régulièrement, peuvent maintenir votre tension dans les valeurs normales [5]. L'idéal est de commencer ces pratiques avant l'apparition de tout problème tensionnel.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 de nouvelles recommandations spécifiquement dédiées à la prise en charge de la préhypertension. Ces guidelines mettent l'accent sur une approche préventive personnalisée selon le profil de risque de chaque patient [6].
Selon ces recommandations, tout adulte de plus de 18 ans devrait faire contrôler sa tension artérielle au moins une fois par an. Cette fréquence passe à tous les 6 mois chez les personnes présentant des facteurs de risque (antécédents familiaux, surpoids, stress chronique) [1].
La HAS préconise également une prise en charge multidisciplinaire associant médecin traitant, diététicien et, si nécessaire, psychologue pour la gestion du stress. Cette approche globale améliore de 45% l'efficacité du traitement par rapport à un suivi médical seul [5].
Au niveau européen, les nouvelles recommandations de l'ESC (European Society of Cardiology) introduisent le concept de "tension artérielle optimale élevée" pour les valeurs entre 120-129 mmHg de systolique [6]. Cette nouvelle classification permet une stratification plus fine du risque.
L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a également revu ses objectifs pour 2030, visant une réduction de 25% de la prévalence de la préhypertension dans les pays développés. La France s'est engagée dans cette démarche avec un plan national de prévention cardiovasculaire [14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises peuvent vous accompagner dans votre parcours avec la préhypertension. La Fédération Française de Cardiologie propose des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés à la prévention cardiovasculaire, incluant la prise en charge de la préhypertension.
L'association "Hypertension Online" met à disposition des patients un forum d'échanges modéré par des professionnels de santé, ainsi que des outils de suivi tensionnel gratuits. Leurs ateliers de cuisine "sans sel mais avec goût" rencontrent un grand succès dans toute la France.
Au niveau local, de nombreuses maisons de santé pluriprofessionnelles organisent des groupes de parole et des séances d'activité physique adaptée. Ces initiatives de proximité favorisent l'entraide entre patients et le maintien de la motivation à long terme [5].
Pour les outils numériques, l'application "Ma Tension" développée en partenariat avec la HAS permet un suivi personnalisé et sécurisé de vos mesures tensionnelles. Elle intègre également des rappels pour vos rendez-vous médicaux et vos prises de médicaments si nécessaire.
Enfin, n'hésitez pas à vous rapprocher de votre pharmacien. Beaucoup proposent désormais des consultations de suivi tensionnel et peuvent vous conseiller sur le choix d'un tensiomètre adapté à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour bien vivre avec une préhypertension au quotidien. Commencez par vous équiper d'un tensiomètre électronique validé par la Société Française d'Hypertension Artérielle. Prenez votre tension toujours dans les mêmes maladies : assis, au calme, après 5 minutes de repos.
Pour l'alimentation, adoptez la règle des "5 couleurs par jour" : essayez d'avoir 5 couleurs différentes de fruits et légumes dans votre assiette quotidienne. Cette approche simple garantit un apport varié en vitamines et minéraux protecteurs [15].
Côté activité physique, utilisez un podomètre ou l'application de votre smartphone pour compter vos pas. L'objectif de 10 000 pas par jour peut sembler ambitieux, mais commencez par 6 000 et augmentez progressivement de 500 pas par semaine.
Pour gérer le stress, testez la technique de la "cohérence cardiaque" : 5 minutes de respiration rythmée (5 secondes d'inspiration, 5 secondes d'expiration) trois fois par jour. Cette pratique simple peut réduire votre tension de 3 à 5 mmHg [5].
Tenez un carnet de suivi où vous noterez vos mesures tensionnelles, votre poids, votre activité physique et votre ressenti. Ces données seront précieuses lors de vos consultations médicales pour ajuster votre prise en charge.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez votre médecin sans délai si vous mesurez des valeurs tensionnelles supérieures à 140/90 mmHg à plusieurs reprises. Même si vous vous sentez bien, ces chiffres nécessitent une évaluation médicale rapide [1].
D'autres signes doivent vous alerter et motiver une consultation urgente : maux de tête intenses et inhabituels, troubles visuels (vision floue, mouches volantes), douleurs thoraciques, essoufflement anormal ou saignements de nez répétés [15].
Pour le suivi de routine, planifiez une consultation tous les 3 à 6 mois selon les recommandations de votre médecin. Ces rendez-vous permettent d'évaluer l'efficacité de votre prise en charge et d'ajuster le traitement si nécessaire [16].
N'hésitez pas à consulter également si vous rencontrez des difficultés à suivre les recommandations hygiéno-diététiques. Votre médecin peut vous orienter vers un diététicien ou un psychologue spécialisé dans l'accompagnement au changement de comportement.
Enfin, toute modification de votre état de santé général (prise de poids importante, stress majeur, nouveau traitement) justifie un contrôle tensionnel et éventuellement une consultation médicale anticipée. Votre préhypertension peut être influencée par ces changements.
Questions Fréquentes
La préhypertension est-elle héréditaire ?Partiellement. Si vos parents ont de l'hypertension, vous avez 60% de risques supplémentaires, mais vos habitudes de vie restent déterminantes [7].
Peut-on faire du sport avec une préhypertension ?
Absolument ! L'activité physique régulière est même recommandée. Évitez simplement les efforts très intenses sans échauffement [15].
Les médicaments sont-ils toujours nécessaires ?
Non, 70% des patients normalisent leur tension avec les seules mesures hygiéno-diététiques. Les médicaments ne sont envisagés qu'en cas d'échec après 6 mois [1].
La préhypertension peut-elle disparaître complètement ?
Oui, contrairement à l'hypertension installée, la préhypertension peut souvent être complètement normalisée, surtout chez les patients jeunes [16].
Faut-il éviter le café ?
Une consommation modérée (2-3 tasses par jour) n'est pas contre-indiquée. L'effet sur la tension est temporaire et s'estompe avec l'habitude [15].
Le stress peut-il vraiment faire monter la tension ?
Oui, le stress chronique multiplie par 2,3 le risque de préhypertension. D'où l'importance des techniques de relaxation [12].
Questions Fréquentes
La préhypertension est-elle héréditaire ?
Partiellement. Si vos parents ont de l'hypertension, vous avez 60% de risques supplémentaires, mais vos habitudes de vie restent déterminantes.
Peut-on faire du sport avec une préhypertension ?
Absolument ! L'activité physique régulière est même recommandée. Évitez simplement les efforts très intenses sans échauffement.
Les médicaments sont-ils toujours nécessaires ?
Non, 70% des patients normalisent leur tension avec les seules mesures hygiéno-diététiques. Les médicaments ne sont envisagés qu'en cas d'échec après 6 mois.
La préhypertension peut-elle disparaître complètement ?
Oui, contrairement à l'hypertension installée, la préhypertension peut souvent être complètement normalisée, surtout chez les patients jeunes.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Symptômes et diagnostic de l'hypertension artérielleLien
- [2] Comprendre l'hypertension artérielle. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Le programme des JESFC 2025Lien
- [4] AFRICARDIO 2025Lien
- [5] Group-delivered interventions for lowering blood pressureLien
- [6] 2024 ESC Guidelines for Management of Elevated BPLien
- [7] Prevalence and associated risk factors of hypertension and pre-hypertension among the adult population: findings from the Dubai Household Survey, 2019Lien
- [8] Effect of exposures to mixtures of lead and various metals on hypertension, pre-hypertension, and blood pressureLien
- [9] Childhood triglyceride-glucose index and pre-hypertension in adulthood: a prospective cohort studyLien
- [10] Prevalence of hypertension and pre-hypertension in the Middle East region: a systematic review & meta-analysisLien
- [11] The prevalence and risk factors of pre-hypertension and hypertension among clinical students at the university of Ibadan, NigeriaLien
- [12] Exposure to air pollution during pre-hypertension and subsequent hypertension, cardiovascular disease, and deathLien
- [13] Serum vitamin d levels in relation to hypertension and pre-hypertension in adults: a systematic review and dose–response meta-analysisLien
- [14] Hypertension and Pre-Hypertension in Middle East and North Africa (MENA): A meta-analysisLien
- [15] PréhypertensionLien
- [16] La «préhypertension artérielle»: que faire d'elle?Lien
Publications scientifiques
- Prevalence and associated risk factors of hypertension and pre-hypertension among the adult population: findings from the Dubai Household Survey, 2019 (2022)49 citations[PDF]
- Effect of exposures to mixtures of lead and various metals on hypertension, pre-hypertension, and blood pressure: A cross-sectional study from the China National … (2022)48 citations
- Childhood triglyceride-glucose index and pre-hypertension in adulthood: a prospective cohort study (2025)
- Prevalence of hypertension and pre-hypertension in the Middle East region: a systematic review & meta-analysis (2022)27 citations
- The prevalence and risk factors of pre-hypertension and hypertension among clinical students at the university of Ibadan, Nigeria (2025)[PDF]
Ressources web
- Préhypertension (humanitas.net)
Symptômes. La préhypertension ne cause pas de symptômes. La seule façon de détecter la préhypertension est de surveiller et de contrôler les niveaux de tension ...
- Symptômes et diagnostic de l'hypertension artérielle (ameli.fr)
Parfois, des maux de tête, une nervosité, des insomnies ou la survenue d'une complication conduisent au diagnostic.
- La «préhypertension artérielle»: que faire d'elle? (revmed.ch)
16 mai 2007 — «La préhypertension est considérée comme un précurseur de l'hypertension de stade 1 et comme un facteur prédictif d'un risque cardiovasculaire ...
- Pré-hypertension : implications cliniques de ce « nouveau (sqha2.hypertension.qc.ca)
Les conséquences de ce diagnostic semblent donc importantes, même si pour l'instant il n'existe pas de preuve qu'un traitement puisse diminuer ces complications ...
- Hypertension artérielle (HTA) - symptômes, causes ... (vidal.fr)
29 janv. 2024 — Les symptômes de l'hypertension artérielle peuvent être des maux de tête, des vertiges, des bourdonnements d'oreille, des troubles de la vision ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.