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Polyendocrinopathies Auto-immunes : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Polyendocrinopathies auto-immunes

Les polyendocrinopathies auto-immunes touchent plusieurs glandes endocrines simultanément. Ces maladies rares affectent environ 1 personne sur 100 000 en France [6,9]. Votre système immunitaire attaque par erreur vos propres glandes hormonales. Mais rassurez-vous, des traitements efficaces existent aujourd'hui.

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Polyendocrinopathies auto-immunes : Définition et Vue d'Ensemble

Une polyendocrinopathie auto-immune désigne une maladie où votre système immunitaire s'attaque à plusieurs glandes endocrines. Concrètement, cela signifie que plusieurs de vos glandes hormonales cessent de fonctionner correctement [14,15].

Il existe principalement deux types de polyendocrinopathies auto-immunes. Le type 1, aussi appelé syndrome APECED, apparaît généralement dans l'enfance et associe candidose chronique, hypoparathyroïdie et insuffisance surrénalienne [14]. Le type 2, plus fréquent, survient plutôt à l'âge adulte et combine diabète de type 1, maladie d'Addison et dysfonctionnements thyroïdiens [8,10].

D'ailleurs, ces pathologies résultent d'une prédisposition génétique complexe. Votre hérédité joue un rôle crucial, mais l'environnement influence aussi le déclenchement de la maladie [6,12]. L'important à retenir : chaque patient présente une combinaison unique d'atteintes glandulaires.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les polyendocrinopathies auto-immunes touchent environ 1 à 2 personnes sur 100 000 habitants selon les données récentes [9]. Cette prévalence varie considérablement selon le type : le syndrome APECED reste extrêmement rare avec moins de 500 cas recensés mondialement, tandis que les formes de type 2 représentent 80% des cas diagnostiqués [14,6].

Les femmes sont trois fois plus touchées que les hommes, particulièrement pour les formes de type 2 [9,13]. L'âge de diagnostic varie énormément : entre 5 et 15 ans pour le type 1, et entre 20 et 40 ans pour le type 2. Mais attention, certains patients ne sont diagnostiqués qu'après 60 ans [4,8].

Comparativement aux pays nordiques, la France présente une incidence plus faible du syndrome APECED. En Finlande, cette pathologie atteint 1 cas sur 25 000 naissances contre 1 sur 500 000 en France [14]. Cette différence s'explique par des variations génétiques populationnelles spécifiques.

L'évolution épidémiologique montre une amélioration du diagnostic précoce depuis 2020. Le délai moyen entre les premiers symptômes et le diagnostic est passé de 8 ans à 4 ans grâce aux nouvelles techniques de dépistage [1,2]. Cependant, 30% des patients présentent encore un diagnostic tardif avec complications déjà installées [4,9].

Les Causes et Facteurs de Risque

La génétique constitue le facteur principal des polyendocrinopathies auto-immunes. Pour le syndrome APECED, une mutation du gène AIRE sur le chromosome 21 est responsable dans 95% des cas [14]. Ce gène contrôle normalement la tolérance immunitaire dans le thymus.

Concernant les formes de type 2, la situation génétique s'avère plus complexe. Plusieurs gènes interviennent, notamment HLA-DR3, HLA-DR4 et CTLA-4 [6,13]. Vous héritez d'une susceptibilité, mais la maladie ne se déclenche pas automatiquement. En fait, seulement 10 à 15% des porteurs développeront effectivement la pathologie [12].

Les facteurs environnementaux jouent également un rôle déclencheur. Les infections virales, particulièrement celles à entérovirus, peuvent initier le processus auto-immun chez les personnes prédisposées [7,11]. Le stress chronique et certains médicaments constituent aussi des facteurs de risque identifiés.

Il est intéressant de noter que l'association avec d'autres maladies auto-immunes augmente significativement le risque. Si vous souffrez déjà de diabète de type 1 ou de maladie cœliaque, votre risque de développer une polyendocrinopathie est multiplié par 5 [10,11].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des polyendocrinopathies auto-immunes varient selon les glandes atteintes. Mais rassurez-vous, ils apparaissent généralement de façon progressive, vous laissant le temps de consulter [8,9].

Pour l'insuffisance surrénalienne, vous pourriez ressentir une fatigue intense, des nausées persistantes et une perte de poids inexpliquée. Votre peau peut également se pigmenter, devenant plus foncée au niveau des plis et des cicatrices [15]. Ces signes nécessitent une consultation rapide car cette atteinte peut être dangereuse.

Les troubles thyroïdiens se manifestent différemment selon qu'il s'agisse d'hyper ou d'hypothyroïdie. Vous pourriez observer des palpitations, une perte de poids et une nervosité en cas d'hyperthyroïdie. À l'inverse, l'hypothyroïdie provoque fatigue, prise de poids et frilosité [13,8].

Le diabète de type 1 associé se révèle par une soif intense, des urines abondantes et un amaigrissement rapide. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement, contrairement aux autres atteintes glandulaires [10]. D'ailleurs, c'est souvent le diabète qui révèle la polyendocrinopathie chez l'adulte jeune.

Chez l'enfant avec un syndrome APECED, la candidose chronique constitue souvent le premier signe. Elle touche la bouche, les ongles et parfois les organes génitaux de façon récurrente [14]. L'hypoparathyroïdie provoque quant à elle des crampes musculaires et des fourmillements.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des polyendocrinopathies auto-immunes nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents familiaux et personnels [6,9]. Il recherchera particulièrement les signes d'autres maladies auto-immunes dans votre famille.

Les dosages hormonaux constituent l'étape clé du diagnostic. Votre médecin prescrira des analyses sanguines pour évaluer le fonctionnement de chaque glande suspecte : cortisol, hormones thyroïdiennes, glycémie, parathormone selon les symptômes [15,12]. Ces examens permettent d'identifier précisément quelles glandes sont défaillantes.

La recherche d'auto-anticorps spécifiques confirme l'origine auto-immune. Chaque glande possède ses anticorps caractéristiques : anti-21-hydroxylase pour les surrénales, anti-TPO pour la thyroïde, anti-GAD pour le pancréas [6,8]. Leur présence oriente le diagnostic même avant l'apparition des symptômes.

L'analyse génétique prend une importance croissante, particulièrement pour le syndrome APECED. Le séquençage du gène AIRE permet un diagnostic de certitude [14]. Pour les formes de type 2, l'étude des gènes HLA aide à évaluer le risque familial [13].

Concrètement, le diagnostic complet peut prendre plusieurs mois. Il faut parfois attendre l'évolution clinique pour confirmer certaines atteintes glandulaires [4,9]. Votre patience sera donc nécessaire durant cette période d'investigations.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des polyendocrinopathies auto-immunes repose sur la substitution hormonale des glandes défaillantes. Chaque hormone manquante doit être remplacée par un médicament spécifique [15,8]. Cette approche permet de compenser efficacement les déficits hormonaux.

Pour l'insuffisance surrénalienne, l'hydrocortisone constitue le traitement de référence. Vous devrez prendre ce médicament quotidiennement, en adaptant les doses selon les situations de stress [8,9]. En cas de maladie ou d'intervention chirurgicale, les doses doivent être augmentées pour éviter une crise surrénalienne.

Le traitement du diabète de type 1 nécessite une insulinothérapie adaptée. Les pompes à insuline et les systèmes de surveillance continue du glucose révolutionnent aujourd'hui la prise en charge [10]. Ces technologies permettent un meilleur contrôle glycémique et une amélioration de la qualité de vie.

Les troubles thyroïdiens se traitent selon leur nature. L'hypothyroïdie répond bien à la lévothyroxine, tandis que l'hyperthyroïdie peut nécessiter des antithyroïdiens de synthèse [13]. Le dosage doit être ajusté régulièrement selon les contrôles biologiques.

La candidose chronique du syndrome APECED requiert des antifongiques au long cours. Le fluconazole reste le traitement de première intention, mais des résistances peuvent apparaître nécessitant des alternatives thérapeutiques [14].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives pour les polyendocrinopathies auto-immunes. Les immunothérapies ciblées représentent l'avancée la plus prometteuse selon les programmes de formation spécialisés [1,2]. Ces traitements visent à moduler spécifiquement la réponse auto-immune sans compromettre l'immunité générale.

Le rituximab, anticorps monoclonal anti-CD20, fait l'objet d'essais cliniques encourageants. Cette molécule pourrait préserver la fonction des glandes encore partiellement fonctionnelles [1,5]. Les premiers résultats montrent une stabilisation de la fonction pancréatique chez certains patients diabétiques récemment diagnostiqués.

La thérapie cellulaire constitue une autre voie d'avenir. Les cellules souches mésenchymateuses montrent des propriétés immunomodulatrices intéressantes [2,3]. Plusieurs centres français participent actuellement à des protocoles de recherche évaluant cette approche innovante.

Les biomarqueurs prédictifs révolutionnent également la prise en charge. De nouveaux auto-anticorps permettent désormais de prédire l'évolution de la maladie plusieurs années avant l'apparition des symptômes [4,1]. Cette avancée ouvre la voie à des traitements préventifs ciblés.

Enfin, l'intelligence artificielle transforme le diagnostic précoce. Des algorithmes analysent maintenant les profils biologiques complexes pour identifier les patients à risque [2,3]. Ces outils d'aide au diagnostic seront probablement disponibles en routine d'ici 2026.

Vivre au Quotidien avec Polyendocrinopathies auto-immunes

Vivre avec des polyendocrinopathies auto-immunes demande une adaptation de votre mode de vie. Mais rassurez-vous, de nombreux patients mènent une vie normale avec un traitement bien équilibré [8,9]. L'important est d'apprendre à gérer votre maladie au quotidien.

La gestion du stress revêt une importance particulière. Le stress peut déséquilibrer vos hormones et aggraver certains symptômes [7,12]. Des techniques de relaxation, une activité physique adaptée et un sommeil régulier contribuent à votre bien-être général.

Votre alimentation joue également un rôle crucial. Si vous souffrez de diabète associé, vous devrez adapter vos repas et surveiller votre glycémie [10]. En cas de maladie cœliaque concomitante, un régime sans gluten strict s'impose [11]. Un nutritionniste peut vous accompagner dans ces adaptations alimentaires.

La surveillance médicale régulière reste indispensable. Vos dosages hormonaux doivent être contrôlés périodiquement pour ajuster les traitements [15,8]. N'hésitez pas à tenir un carnet de suivi avec vos symptômes et vos prises médicamenteuses.

Il est normal de ressentir parfois de l'anxiété face à cette maladie chronique. Un soutien psychologique peut s'avérer bénéfique, particulièrement dans les premiers mois suivant le diagnostic [9,12]. De nombreuses associations de patients proposent également un accompagnement précieux.

Les Complications Possibles

Les complications des polyendocrinopathies auto-immunes peuvent être graves si la maladie n'est pas correctement traitée. La crise surrénalienne constitue l'urgence la plus redoutable [15,8]. Elle survient lorsque vos glandes surrénales ne produisent plus assez de cortisol face à un stress important.

Cette crise se manifeste par des vomissements, une déshydratation sévère et une chute de tension artérielle. Sans traitement immédiat par injection d'hydrocortisone, elle peut engager le pronostic vital [8,9]. C'est pourquoi vous devez toujours avoir sur vous une trousse d'urgence si vous souffrez d'insuffisance surrénalienne.

Les complications du diabète de type 1 associé suivent les mêmes règles que le diabète isolé. Un mauvais contrôle glycémique peut conduire à des complications vasculaires, rénales ou oculaires [10]. Heureusement, les nouvelles technologies de surveillance facilitent grandement le suivi.

Certaines complications spécifiques au syndrome APECED méritent attention. L'hépatite auto-immune peut se développer chez 20% des patients [14]. Elle nécessite une surveillance hépatique régulière et parfois un traitement immunosuppresseur spécifique.

Les troubles de l'absorption intestinale représentent une autre complication possible. Ils résultent de l'atteinte auto-immune de la muqueuse digestive et peuvent nécessiter des supplémentations vitaminiques [11,7]. Un suivi nutritionnel régulier permet de prévenir les carences.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des polyendocrinopathies auto-immunes s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Avec un traitement adapté, votre espérance de vie peut être proche de la normale [8,9]. L'essentiel réside dans un diagnostic précoce et une prise en charge multidisciplinaire optimale.

Pour les formes de type 2, le pronostic dépend largement du contrôle des différentes atteintes glandulaires. Un diabète bien équilibré et une substitution hormonale adaptée permettent une qualité de vie satisfaisante [10,13]. La plupart des patients conservent une activité professionnelle normale.

Le syndrome APECED présente un pronostic plus variable. Certains patients développent de multiples complications auto-immunes au fil des années [14]. Cependant, les nouveaux traitements antifongiques et la meilleure compréhension de la maladie améliorent progressivement les perspectives.

L'évolution vers de nouvelles atteintes glandulaires reste possible même après le diagnostic initial. C'est pourquoi une surveillance régulière s'impose tout au long de votre vie [6,12]. Votre médecin recherchera périodiquement l'apparition de nouveaux auto-anticorps ou symptômes.

Il est encourageant de noter que les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer une stabilisation, voire une amélioration du pronostic [1,2]. Les traitements immunomodulateurs en développement pourraient prévenir l'extension de la maladie à de nouvelles glandes.

Peut-on Prévenir Polyendocrinopathies auto-immunes ?

La prévention primaire des polyendocrinopathies auto-immunes reste actuellement impossible. Ces maladies résultent d'une prédisposition génétique que nous ne pouvons pas modifier [6,13]. Cependant, certaines mesures peuvent retarder ou atténuer leur développement.

Si vous avez des antécédents familiaux, un dépistage génétique peut être envisagé. Cette démarche permet d'identifier les porteurs de mutations à risque et d'organiser une surveillance précoce [14,12]. Bien que nous ne puissions pas empêcher la maladie, nous pouvons la détecter plus tôt.

La prévention secondaire prend tout son sens une fois le diagnostic posé. Elle vise à prévenir l'extension de la maladie à de nouvelles glandes [8,9]. Un suivi régulier avec dosage des auto-anticorps permet de détecter précocement de nouvelles atteintes.

Certains facteurs environnementaux pourraient influencer le déclenchement de la maladie. Éviter les infections virales répétées, gérer le stress chronique et maintenir un mode de vie sain constituent des mesures de bon sens [7,11]. Même si leur efficacité préventive n'est pas prouvée, ces habitudes contribuent à votre bien-être général.

Les recherches actuelles explorent la possibilité d'une prévention ciblée chez les personnes à haut risque. Des essais cliniques testent l'efficacité d'immunomodulateurs chez les porteurs d'auto-anticorps sans symptômes [1,4]. Ces approches préventives pourraient révolutionner la prise en charge dans les années à venir.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des polyendocrinopathies auto-immunes. La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire associant endocrinologue, interniste et médecin traitant [6,12]. Cette coordination optimise le suivi et prévient les complications.

Le dépistage familial fait l'objet de recommandations spécifiques. Les apparentés au premier degré d'un patient atteint doivent bénéficier d'une surveillance biologique régulière [13,14]. Cette surveillance comprend le dosage des auto-anticorps spécifiques et des hormones glandulaires.

Concernant le suivi thérapeutique, les recommandations insistent sur la nécessité d'ajustements réguliers des traitements substitutifs [15,8]. Les dosages hormonaux doivent être contrôlés tous les 3 à 6 mois selon la stabilité clinique. Cette surveillance permet d'optimiser l'équilibre hormonal.

Les programmes de formation médicale continue intègrent désormais les innovations diagnostiques et thérapeutiques 2024-2025 [1,2]. Ces formations visent à améliorer la reconnaissance précoce de ces pathologies rares par les médecins de première ligne.

La prise en charge en ALD (Affection de Longue Durée) est systématiquement accordée pour ces pathologies. Cette reconnaissance permet une prise en charge à 100% des soins liés à la maladie [9]. Les patients bénéficient ainsi d'un accès facilité aux traitements et au suivi spécialisé.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de polyendocrinopathies auto-immunes. L'Association Française des Diabétiques propose un soutien spécifique aux patients présentant un diabète de type 1 dans le cadre d'une polyendocrinopathie [10]. Leurs programmes d'éducation thérapeutique sont particulièrement adaptés.

L'association Surrénales se consacre spécifiquement aux patients souffrant d'insuffisance surrénalienne. Elle organise des rencontres régionales et propose des formations sur la gestion des situations d'urgence [8,9]. Leur site internet regorge d'informations pratiques pour le quotidien.

Pour les familles touchées par le syndrome APECED, des réseaux européens facilitent les échanges d'expériences. Ces réseaux permettent de bénéficier des dernières avancées thérapeutiques et de participer à des protocoles de recherche [14].

Les centres de référence maladies rares constituent des ressources essentielles. Ils coordonnent la prise en charge complexe et facilitent l'accès aux innovations thérapeutiques [1,2]. Ces centres participent activement aux programmes de recherche internationaux.

N'oubliez pas les ressources numériques. De nombreuses applications mobiles aident au suivi quotidien des traitements et des symptômes [12]. Ces outils facilitent également la communication avec votre équipe médicale lors des consultations.

Nos Conseils Pratiques

Gérer au quotidien des polyendocrinopathies auto-immunes nécessite une organisation rigoureuse. Tenez un carnet de suivi détaillé avec vos prises médicamenteuses, vos symptômes et vos résultats d'analyses [8,9]. Cette documentation facilite grandement les consultations médicales.

Constituez une trousse d'urgence si vous souffrez d'insuffisance surrénalienne. Elle doit contenir une ampoule d'hydrocortisone injectable, une seringue et une notice d'utilisation [15]. Informez votre entourage de son existence et de son utilisation en cas d'urgence.

Adaptez votre alimentation selon vos atteintes spécifiques. En cas de diabète associé, privilégiez les aliments à index glycémique bas et fractionnez vos repas [10]. Si vous présentez une maladie cœliaque, respectez scrupuleusement le régime sans gluten [11].

Planifiez vos voyages avec attention. Emportez suffisamment de médicaments pour toute la durée du séjour plus une réserve de sécurité. Conservez une ordonnance récente et une lettre de votre médecin expliquant votre pathologie [12,8].

Maintenez une activité physique régulière adaptée à votre état. L'exercice améliore l'équilibre hormonal et contribue à votre bien-être général [7,9]. Évitez cependant les efforts intenses qui pourraient déséquilibrer vos traitements substitutifs.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin. Une fatigue intense et persistante, surtout si elle s'accompagne de nausées ou de perte de poids, nécessite un avis médical [8,9]. Ces symptômes peuvent révéler une insuffisance surrénalienne débutante.

Les troubles digestifs récurrents associés à des infections à répétition doivent également alerter. Ils peuvent signaler l'apparition de nouvelles atteintes auto-immunes [11,7]. N'hésitez pas à consulter même si ces symptômes vous paraissent bénins.

En cas de polyendocrinopathie déjà diagnostiquée, surveillez l'apparition de nouveaux symptômes. Toute modification de votre état habituel peut révéler l'extension de la maladie à de nouvelles glandes [6,12]. Votre médecin adaptera alors la surveillance et les traitements.

Les situations d'urgence nécessitent une prise en charge immédiate. Vomissements persistants, déshydratation sévère ou malaise avec chute de tension doivent vous conduire aux urgences [15,8]. Ces signes peuvent révéler une crise surrénalienne mettant en jeu le pronostic vital.

N'oubliez pas vos consultations de suivi régulières. Même en l'absence de symptômes, ces rendez-vous permettent d'ajuster vos traitements et de dépister précocement d'éventuelles complications [9,13]. La régularité du suivi maladiene largement votre pronostic à long terme.

Questions Fréquentes

Les polyendocrinopathies auto-immunes sont-elles héréditaires ?
Oui, ces pathologies présentent une composante génétique importante. Le syndrome APECED se transmet selon un mode autosomique récessif, tandis que les formes de type 2 impliquent plusieurs gènes [13,14]. Cependant, avoir des gènes de prédisposition ne signifie pas développer automatiquement la maladie.

Peut-on guérir des polyendocrinopathies auto-immunes ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Les traitements substitutifs permettent de compenser les déficits hormonaux et d'assurer une qualité de vie normale [8,15]. Les recherches sur les immunothérapies laissent espérer de futures possibilités de guérison [1,2].

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?
Oui, la grossesse reste possible avec un suivi médical adapté. Vos traitements hormonaux devront être ajustés pendant la grossesse [9,12]. Un conseil génétique peut être proposé pour évaluer le risque de transmission à votre descendance.

Dois-je suivre un régime alimentaire particulier ?
Cela dépend de vos atteintes spécifiques. En cas de diabète associé, vous devrez adapter votre alimentation. Si vous présentez une maladie cœliaque, un régime sans gluten strict s'impose [10,11]. Votre médecin vous orientera selon votre situation.

Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Les traitements substitutifs hormonaux sont généralement bien tolérés aux doses physiologiques. Le principal risque concerne le surdosage ou le sous-dosage [15,8]. C'est pourquoi une surveillance biologique régulière reste indispensable.

Questions Fréquentes

Les polyendocrinopathies auto-immunes sont-elles héréditaires ?

Oui, ces pathologies présentent une composante génétique importante. Le syndrome APECED se transmet selon un mode autosomique récessif, tandis que les formes de type 2 impliquent plusieurs gènes. Cependant, avoir des gènes de prédisposition ne signifie pas développer automatiquement la maladie.

Peut-on guérir des polyendocrinopathies auto-immunes ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Les traitements substitutifs permettent de compenser les déficits hormonaux et d'assurer une qualité de vie normale. Les recherches sur les immunothérapies laissent espérer de futures possibilités de guérison.

Puis-je avoir des enfants avec cette maladie ?

Oui, la grossesse reste possible avec un suivi médical adapté. Vos traitements hormonaux devront être ajustés pendant la grossesse. Un conseil génétique peut être proposé pour évaluer le risque de transmission à votre descendance.

Dois-je suivre un régime alimentaire particulier ?

Cela dépend de vos atteintes spécifiques. En cas de diabète associé, vous devrez adapter votre alimentation. Si vous présentez une maladie cœliaque, un régime sans gluten strict s'impose. Votre médecin vous orientera selon votre situation.

Sources et références

Références

  1. [1] DIU IMMUNOPATHOLOGIE 2024-2025. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] DIU IMMUNOPATHOLOGIE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Export RDF. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Delayed diagnosis of the full triad autoimmune. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Kevan Herold, MD - Yale School of Medicine. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] HG Valdes-Socin - Les polyendocrinopathies auto-immunes: quoi de neuf pour le clinicien (et le biologiste)? 2023Lien
  7. [7] HG Valdes Socin - Equilibre Acide-Base cellulaire et polyendocrinopathies auto-immunes. 2023Lien
  8. [8] R Ait Amran, K Daoudi. Polyendocrinopathie auto-immune type 2 associée à une RCH et une vascularite. 2023Lien
  9. [9] MA Ndour, D Diedhiou. Profil des polyendocrinopathies auto-immunes en médecine interne. 2022Lien
  10. [10] S Habibi, Y Lammini. Les poly-endocrinopathies auto-immunes chez les diabétiques type 1. 2023Lien
  11. [11] L Echchad. Maladie coeliaque et endocrinopathies auto-immunes (à propos de 18 cas). 2023Lien
  12. [12] C Le Goff - Les polyendocrinopathies auto-immunes: quoi de neuf pour le clinicien et le biologiste? 2023Lien
  13. [13] HV Socin, C Oriol. Le syndrome thyro-gastrique auto-immun familial: études cliniques et génétiques. 2022Lien
  14. [14] Polyendocrinopathie auto-immune type 1. OrphanetLien
  15. [15] Syndromes déficitaires polyendocriniens. MSD ManualsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.