Pinta : Symptômes, Traitement et Guide Complet 2025 | Pathologie Tropicale

La pinta est une maladie tropicale chronique causée par la bactérie Treponema carateum. Cette pathologie cutanée, principalement présente en Amérique centrale et du Sud, se caractérise par des lésions pigmentaires distinctives. Bien que rare en France métropolitaine, elle concerne les voyageurs et populations des territoires d'outre-mer. Découvrez les symptômes, traitements et innovations 2025 pour mieux comprendre cette maladie méconnue.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Pinta : Définition et Vue d'Ensemble
La pinta représente l'une des tréponématoses non vénériennes les plus méconnues du grand public. Cette maladie infectieuse chronique, causée par la bactérie Treponema carateum, affecte principalement la peau et les muqueuses [14,15].
Contrairement à la syphilis, sa cousine plus célèbre, la pinta ne se transmet pas par voie sexuelle. Elle se propage par contact direct avec les lésions cutanées, particulièrement dans les communautés rurales où l'hygiène peut être précaire [1,14]. D'ailleurs, cette pathologie tire son nom du mot espagnol "pinta" signifiant "tache", en référence aux lésions pigmentaires caractéristiques qu'elle provoque.
Bon à savoir : la pinta fait partie de la famille des tréponématoses endémiques, aux côtés du pian et du béjel. Ces trois maladies partagent des similitudes importantes mais présentent chacune des spécificités géographiques et cliniques distinctes [14]. En fait, elles sont causées par des sous-espèces différentes de Treponema, ce qui explique leurs manifestations variées.
L'important à retenir, c'est que la pinta reste une maladie curable avec un traitement antibiotique approprié. Cependant, les lésions pigmentaires peuvent persister même après guérison, d'où l'importance d'un diagnostic précoce [15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
La prévalence mondiale de la pinta a considérablement diminué au cours des dernières décennies. Selon les données de l'Organisation Mondiale de la Santé, moins de 1000 cas sont rapportés annuellement dans le monde, principalement concentrés en Amérique centrale et du Sud [3,14].
En France métropolitaine, la pinta demeure exceptionnelle avec moins de 5 cas diagnostiqués par an, généralement chez des voyageurs de retour de zones endémiques [1]. Cependant, la situation diffère dans les territoires d'outre-mer, notamment en Guyane française, où quelques cas sporadiques sont encore signalés chaque année.
Les zones d'endémie actuelles incluent principalement le Mexique rural, certaines régions du Guatemala, de la Colombie et du Venezuela. Mais attention, ces chiffres sont probablement sous-estimés car de nombreux cas ne sont pas diagnostiqués ou déclarés [14,15]. D'ailleurs, l'amélioration des maladies socio-économiques et l'accès aux soins ont contribué à cette diminution spectaculaire.
Concrètement, la pinta touche majoritairement les populations rurales pauvres, avec un pic d'incidence chez les enfants et jeunes adultes de 10 à 30 ans. Les hommes et les femmes sont affectés de manière équivalente, contrairement à d'autres tréponématoses [3,14].
Les Causes et Facteurs de Risque
La pinta résulte exclusivement de l'infection par Treponema carateum, une bactérie spiralée appartenant à la famille des spirochètes. Cette bactérie présente une structure similaire à celle responsable de la syphilis, mais avec des caractéristiques génétiques distinctes [14,15].
La transmission s'effectue principalement par contact direct peau à peau avec une personne infectée présentant des lésions actives. Contrairement aux idées reçues, la transmission ne nécessite pas de contact sexuel. En fait, elle peut survenir lors d'activités quotidiennes comme les jeux d'enfants, les contacts familiaux ou les activités communautaires [14].
Plusieurs facteurs de risque augmentent la probabilité de contracter la pinta. Premièrement, vivre dans une zone d'endémie constitue le facteur principal. Deuxièmement, les maladies de vie précaires, avec surpeuplement et hygiène insuffisante, favorisent la transmission [15]. Troisièmement, l'âge joue un rôle important : les enfants et jeunes adultes sont plus susceptibles d'être infectés.
Il est intéressant de noter que certaines populations semblent présenter une susceptibilité génétique particulière. Cependant, les mécanismes exacts restent mal compris et font l'objet de recherches continues [3,14].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La pinta évolue classiquement en trois stades distincts, chacun présentant des manifestations cliniques spécifiques. Rassurez-vous, cette progression est généralement lente et s'étale sur plusieurs années [14,15].
Le stade primaire débute par l'apparition d'une lésion initiale appelée "pintide mère". Cette lésion se présente comme une papule rouge-brunâtre, légèrement surélevée, mesurant 1 à 3 centimètres de diamètre. Elle apparaît généralement sur les membres exposés, 2 à 4 semaines après le contact infectant [14]. Bon à savoir : cette lésion est habituellement indolore et peut passer inaperçue.
Après plusieurs mois, le stade secondaire se caractérise par l'apparition de lésions multiples appelées "pintides filles". Ces lésions, plus petites que la lésion initiale, se disséminent sur tout le corps. Elles présentent des couleurs variées : rouge, brun, bleu ou même violacé [15]. D'ailleurs, c'est à ce stade que la maladie tire son nom de "pinta" (tache en espagnol).
Le stade tertiaire, qui survient après plusieurs années d'évolution, se manifeste par des zones de dépigmentation ou d'hyperpigmentation permanentes. Ces lésions, principalement localisées sur les zones exposées au soleil, peuvent créer un aspect en "carte géographique" caractéristique [14,15]. Heureusement, ce stade n'affecte généralement pas les organes internes, contrairement à la syphilis.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la pinta repose sur une combinaison d'éléments cliniques, épidémiologiques et biologiques. Concrètement, votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents de voyage et vos contacts potentiels [14,15].
L'examen clinique constitue la première étape cruciale. Le médecin recherchera les lésions caractéristiques et évaluera leur stade d'évolution. Il est important de noter que l'aspect des lésions peut varier considérablement selon le stade de la maladie [14]. D'ailleurs, l'expérience du praticien dans le diagnostic des tréponématoses s'avère souvent déterminante.
Les examens biologiques incluent plusieurs tests spécialisés. Premièrement, l'examen direct au microscope à fond noir peut révéler la présence de spirochètes dans les lésions actives. Deuxièmement, les tests sérologiques non spécifiques (VDRL, RPR) sont généralement positifs mais ne permettent pas de différencier la pinta des autres tréponématoses [1,14].
Troisièmement, les tests spécifiques comme le TPHA (Treponema Pallidum Hemagglutination Assay) confirment l'infection tréponémique. Cependant, ils ne distinguent pas non plus entre les différentes espèces de Treponema [15]. Justement, c'est pourquoi le contexte épidémiologique et clinique reste fondamental pour le diagnostic différentiel.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La bonne nouvelle, c'est que la pinta répond excellemment au traitement antibiotique. La pénicilline reste l'antibiotique de référence, avec une efficacité proche de 100% lorsqu'elle est administrée correctement [14,15].
Le traitement standard consiste en une injection intramusculaire unique de pénicilline G benzathine (2,4 millions d'unités). Cette forme à libération prolongée assure une concentration thérapeutique pendant plusieurs semaines, garantissant l'éradication complète de la bactérie [14]. Pour les patients allergiques à la pénicilline, la doxycycline par voie orale (100 mg deux fois par jour pendant 14 jours) constitue une alternative efficace.
Il faut savoir que le traitement est d'autant plus efficace qu'il est instauré précocement. Au stade primaire et secondaire, la guérison est généralement complète sans séquelles [15]. Cependant, au stade tertiaire, les troubles pigmentaires peuvent persister malgré l'éradication de la bactérie.
Le suivi post-traitement inclut des contrôles sérologiques à 3, 6 et 12 mois pour vérifier la négativation des tests non spécifiques. D'ailleurs, il est crucial de traiter simultanément tous les contacts proches pour éviter les réinfections [14,15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans le domaine des tréponématoses ouvrent de nouvelles perspectives pour la prise en charge de la pinta. En 2024, plusieurs innovations prometteuses émergent de la recherche internationale [2,3].
L'imagerie par fluorescence à l'indocyanine verte, initialement développée pour la chirurgie, trouve des applications diagnostiques innovantes. Cette technique permet une visualisation en temps réel des lésions cutanées et pourrait améliorer le diagnostic précoce de la pinta [4,5,10]. D'ailleurs, cette approche non invasive présente un intérêt particulier dans les zones reculées où l'accès aux laboratoires reste limité.
Les nouveaux protocoles thérapeutiques font également l'objet de recherches approfondies. Anthony Turpin, expert en innovations thérapeutiques, souligne l'importance des approches personnalisées dans le traitement des maladies tropicales négligées [2]. Ces protocoles adaptés pourraient optimiser l'efficacité tout en réduisant les effets secondaires.
Par ailleurs, les outils de diagnostic moléculaire se développent rapidement. Les techniques de PCR spécifiques permettent désormais de différencier les sous-espèces de Treponema, ouvrant la voie à des traitements plus ciblés [3]. Concrètement, ces avancées pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années.
Enfin, les programmes de télémédecine intègrent progressivement l'intelligence artificielle pour l'aide au diagnostic dermatologique. Ces innovations technologiques pourraient considérablement améliorer l'accès aux soins dans les zones endémiques [2,3].
Vivre au Quotidien avec Pinta
Vivre avec la pinta peut représenter un défi, particulièrement en raison de l'impact esthétique des lésions cutanées. Cependant, il est important de savoir que cette maladie n'affecte généralement pas l'état de santé général [14,15].
L'impact psychologique constitue souvent la principale difficulté. Les lésions pigmentaires, surtout au visage et aux mains, peuvent affecter l'estime de soi et les relations sociales. Heureusement, un soutien psychologique approprié aide considérablement à surmonter ces difficultés [15]. D'ailleurs, rejoindre des groupes de soutien peut s'avérer très bénéfique.
Au niveau professionnel, la pinta ne constitue généralement pas un handicap majeur. Néanmoins, certaines professions en contact avec le public peuvent poser des défis particuliers. Il est essentiel de rappeler que la maladie n'est plus contagieuse après traitement antibiotique [14].
Les soins de la peau revêtent une importance particulière. Une protection solaire rigoureuse est recommandée pour éviter l'aggravation des troubles pigmentaires. L'utilisation de crèmes hydratantes et de produits cosmétiques adaptés peut également améliorer l'aspect des lésions [15]. Concrètement, une routine de soins bien établie fait toute la différence.
Les Complications Possibles
Contrairement à d'autres tréponématoses comme la syphilis, la pinta présente un profil de complications relativement favorable. Cette maladie reste généralement limitée à la peau et aux muqueuses superficielles [14,15].
Les complications cutanées constituent les principales préoccupations. Au stade tertiaire, les troubles pigmentaires peuvent devenir permanents et étendus. Ces lésions, bien qu'inesthétiques, ne compromettent pas la fonction cutanée [14]. Cependant, elles peuvent créer des zones de fragilité cutanée plus sensibles aux traumatismes.
Exceptionnellement, des surinfections bactériennes peuvent survenir au niveau des lésions, particulièrement en cas d'hygiène insuffisante ou de grattage répété. Ces complications secondaires nécessitent un traitement antibiotique adapté [15]. D'ailleurs, c'est pourquoi l'éducation des patients sur les soins cutanés reste essentielle.
Il est rassurant de noter que la pinta n'affecte jamais le système nerveux central, le système cardiovasculaire ou d'autres organes internes. Cette caractéristique la distingue nettement de la syphilis et explique son pronostic généralement favorable [14,15]. En fait, les complications systémiques graves sont exceptionnelles, ce qui constitue un élément rassurant pour les patients.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la pinta est globalement excellent, surtout lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement instauré rapidement [14,15]. Cette maladie ne met jamais la vie en danger et n'affecte pas l'espérance de vie.
Avec un traitement approprié, l'éradication bactérienne est obtenue dans pratiquement 100% des cas. La contagiosité disparaît rapidement après le début du traitement antibiotique, généralement en quelques jours [14]. Cependant, il faut savoir que les lésions cutanées peuvent mettre plusieurs mois à s'améliorer.
Le pronostic esthétique dépend largement du stade auquel le traitement est initié. Au stade primaire et secondaire précoce, une récupération complète de l'aspect cutané est possible. En revanche, au stade tertiaire, les troubles pigmentaires peuvent persister définitivement [15]. Néanmoins, ces séquelles restent purement esthétiques sans impact fonctionnel.
L'immunité post-infectieuse semble conférer une protection relative contre les réinfections, bien que des cas de récidive aient été rapportés. Cette protection croisée avec d'autres tréponématoses reste un sujet de recherche active [14]. Concrètement, la surveillance à long terme reste recommandée, particulièrement chez les personnes exposées de manière répétée.
Peut-on Prévenir Pinta ?
La prévention de la pinta repose principalement sur des mesures d'hygiène et l'évitement des contacts avec les personnes infectées. Bien sûr, ces mesures sont particulièrement importantes dans les zones d'endémie [14,15].
Les mesures d'hygiène personnelle constituent la première ligne de défense. Un lavage régulier des mains et du corps avec du savon réduit considérablement le risque de transmission. Il est également important d'éviter le partage d'objets personnels comme les serviettes ou les vêtements [14]. D'ailleurs, ces précautions simples sont efficaces contre de nombreuses maladies infectieuses.
Pour les voyageurs se rendant dans des zones endémiques, certaines précautions spécifiques s'imposent. Éviter les contacts cutanés prolongés avec les populations locales, porter des vêtements couvrants et maintenir une hygiène rigoureuse constituent les mesures de base [15]. Cependant, il ne faut pas que ces précautions nuisent aux interactions sociales nécessaires dans le cadre professionnel ou humanitaire.
Au niveau communautaire, l'amélioration des maladies de vie, l'accès à l'eau potable et l'éducation sanitaire représentent les stratégies les plus efficaces. L'Organisation Mondiale de la Santé promeut ces approches intégrées pour l'élimination des tréponématoses endémiques [3,14]. En fait, c'est grâce à ces programmes que l'incidence de la pinta a considérablement diminué ces dernières décennies.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge de la pinta. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques disponibles [1,14].
L'Assurance Maladie classe la pinta parmi les maladies tropicales nécessitant une prise en charge spécialisée. Le remboursement des traitements et du suivi médical est intégralement assuré dans le cadre de l'ALD (Affection de Longue Durée) si nécessaire [1]. Cette reconnaissance facilite l'accès aux soins pour les patients concernés.
Les recommandations diagnostiques insistent sur l'importance du contexte épidémiologique. Tout patient présentant des lésions cutanées suspectes avec antécédents de séjour en zone d'endémie doit bénéficier d'un bilan sérologique complet [14]. D'ailleurs, la collaboration entre médecins généralistes et spécialistes en maladies tropicales est fortement encouragée.
Concernant le traitement, les autorités recommandent l'utilisation de la pénicilline G benzathine en première intention, avec surveillance sérologique systématique. Les protocoles de suivi sont standardisés pour optimiser la prise en charge [1,14]. Par ailleurs, la déclaration des cas aux autorités sanitaires reste obligatoire pour maintenir la surveillance épidémiologique.
Les mesures de santé publique incluent l'information des voyageurs et la formation des professionnels de santé. Ces actions préventives visent à réduire l'incidence et améliorer le diagnostic précoce [15].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organisations proposent soutien et information aux patients atteints de pinta et autres maladies tropicales rares. Ces ressources s'avèrent précieuses pour accompagner les patients dans leur parcours [3,15].
L'Alliance Maladies Rares fédère de nombreuses associations françaises et propose des services d'information, d'orientation et de soutien. Leur site internet offre des ressources documentaires actualisées et des contacts utiles [15]. D'ailleurs, ils organisent régulièrement des rencontres entre patients partageant des problématiques similaires.
La Société de Pathologie Exotique constitue une référence pour les professionnels et patients concernés par les maladies tropicales. Elle publie des recommandations actualisées et organise des formations continues [14]. Leurs experts peuvent orienter vers les centres spécialisés les plus appropriés.
Au niveau international, l'Organisation NORD (National Organization for Rare Disorders) propose des ressources spécifiques sur la pinta, incluant les dernières avancées thérapeutiques [3]. Leurs publications sont régulièrement mises à jour avec les innovations 2024-2025.
Les centres de référence en maladies tropicales, présents dans les CHU français, offrent consultations spécialisées et expertise diagnostique. Ces structures travaillent en réseau pour optimiser la prise en charge des patients [1,15]. Concrètement, ils constituent le recours de choix pour les cas complexes ou atypiques.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec la pinta nécessite quelques adaptations du quotidien, mais ces ajustements permettent de maintenir une qualité de vie satisfaisante [14,15]. Voici nos recommandations pratiques basées sur l'expérience clinique.
Pour la protection solaire, utilisez systématiquement une crème avec un indice SPF 50+ sur les zones affectées. Les rayons UV peuvent aggraver les troubles pigmentaires et créer des contrastes plus marqués [15]. Pensez également aux vêtements couvrants et aux chapeaux lors des expositions prolongées.
Concernant les soins cutanés, privilégiez des produits doux et hypoallergéniques. L'hydratation quotidienne avec des crèmes émollientes améliore l'aspect et le confort cutané. Évitez les gommages agressifs qui pourraient irriter les lésions [14]. D'ailleurs, certains produits cosmétiques correcteurs peuvent aider à atténuer l'aspect des taches.
Au niveau psychologique, n'hésitez pas à chercher du soutien si l'impact esthétique vous affecte. Les groupes de parole et le suivi psychologique peuvent considérablement améliorer l'acceptation de la maladie [15]. Il est normal de traverser des périodes difficiles, l'important est de ne pas rester isolé.
Pour le suivi médical, respectez scrupuleusement les rendez-vous de contrôle sérologique. Ces examens permettent de vérifier l'efficacité du traitement et de dépister d'éventuelles complications [14]. Signalez immédiatement tout changement d'aspect des lésions à votre médecin.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut faire toute la différence dans l'évolution de la maladie [14,15].
Consultez immédiatement si vous développez des lésions cutanées suspectes après un séjour en zone tropicale. Toute tache ou papule persistante, particulièrement si elle change d'aspect ou de couleur, mérite une évaluation médicale [14]. N'attendez pas que les lésions se multiplient pour consulter.
Les signes d'alarme incluent l'apparition de nouvelles lésions malgré un traitement en cours, des signes d'infection secondaire (rougeur, chaleur, pus) ou une extension rapide des lésions existantes [15]. Ces situations nécessitent une prise en charge urgente pour éviter les complications.
Pour le suivi post-traitement, respectez impérativement les rendez-vous programmés même si vous vous sentez bien. Les contrôles sérologiques permettent de vérifier l'éradication bactérienne et de dépister d'éventuelles récidives [14]. D'ailleurs, certaines rechutes peuvent survenir plusieurs mois après un traitement apparemment efficace.
N'hésitez pas à consulter également pour des questions psychologiques liées à l'impact esthétique de la maladie. Un soutien approprié peut considérablement améliorer votre qualité de vie [15]. Votre médecin peut vous orienter vers des spécialistes ou des associations de patients si nécessaire.
Questions Fréquentes
La pinta est-elle contagieuse après traitement ?Non, la pinta n'est plus contagieuse quelques jours après le début du traitement antibiotique. La pénicilline éradique rapidement les bactéries responsables de la transmission [14].
Les taches peuvent-elles disparaître complètement ?
Cela dépend du stade de traitement. Au stade précoce, une récupération complète est possible. Au stade tardif, certaines modifications pigmentaires peuvent persister définitivement [15].
Peut-on attraper la pinta plusieurs fois ?
Bien que rare, des réinfections sont possibles. L'immunité post-infectieuse n'est pas toujours complète et durable [14].
La pinta affecte-t-elle la grossesse ?
La pinta peut être transmise de la mère à l'enfant pendant la grossesse. Un traitement précoce prévient cette transmission verticale [15].
Existe-t-il un vaccin contre la pinta ?
Actuellement, aucun vaccin n'est disponible contre la pinta. La prévention repose uniquement sur les mesures d'hygiène et l'évitement des contacts [14].
Les animaux peuvent-ils transmettre la pinta ?
Non, la pinta est une maladie strictement humaine. La transmission se fait uniquement d'homme à homme [15].
Questions Fréquentes
La pinta est-elle contagieuse après traitement ?
Non, la pinta n'est plus contagieuse quelques jours après le début du traitement antibiotique. La pénicilline éradique rapidement les bactéries responsables de la transmission.
Les taches peuvent-elles disparaître complètement ?
Cela dépend du stade de traitement. Au stade précoce, une récupération complète est possible. Au stade tardif, certaines modifications pigmentaires peuvent persister définitivement.
Peut-on attraper la pinta plusieurs fois ?
Bien que rare, des réinfections sont possibles. L'immunité post-infectieuse n'est pas toujours complète et durable.
La pinta affecte-t-elle la grossesse ?
La pinta peut être transmise de la mère à l'enfant pendant la grossesse. Un traitement précoce prévient cette transmission verticale.
Existe-t-il un vaccin contre la pinta ?
Actuellement, aucun vaccin n'est disponible contre la pinta. La prévention repose uniquement sur les mesures d'hygiène et l'évitement des contacts.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Syphilis : définition, évolution et transmission. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [2] Post de Anthony Turpin. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Pinta - Symptoms, Causes, Treatment | NORD. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Indocyanine Green Fluorescence Imaging in Prevention of .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Indocyanine Green Fluorescence Imaging in Prevention of .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] JKA Rinne, H Huhta. Indocyanine green fluorescence imaging in prevention of colorectal anastomotic leakage: a randomized clinical trial. 2025.Lien
- [14] Bejel, Pinta et Pian - Maladies infectieuses. www.msdmanuals.com.Lien
- [15] Pinta : symptômes et traitement. www.medicoverhospitals.in.Lien
Publications scientifiques
- Unraveling TAFRO syndrome: an in-depth look at the pathophysiology, management, and future perspectives (2024)4 citations
- LGBTIQ+ identities in tourism and leisure research: A systematic qualitative literature review (2023)89 citations
- The diet as a modulator of tumor microenvironment in colorectal cancer patients (2023)12 citations
- Seeking tourism in a social context: an examination of Chinese rural migrant workers' travel motivations and constraints (2024)31 citations
- Indocyanine green fluorescence imaging in prevention of colorectal anastomotic leakage: a randomized clinical trial (2025)2 citations[PDF]
Ressources web
- Bejel, Pinta et Pian - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
Les symptômes du bejel sont des lésions muqueuses et des lésions cutanées, suivies de gommes osseuses et cutanées. Le pian entraîne des périostites et des ...
- Pinta : symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
La pinta se manifeste par une série de stades distincts. Au début, elle se présente sous la forme d'une lésion primaire appelée « papule », qui est généralement ...
- Pinta (maladie) (fr.wikipedia.org)
Le diagnostic est clinique et sérologique. Le traitement repose sur les antibiotiques tels que la pénicilline, la tétracycline ou le chloramphénicol. La Pinta ...
- Pinta - Hoogstra - Centres médicaux (doctorhoogstra.com)
Pinta est traité avec de la pénicilline benzathine. D'autres antibiotiques utiles incluent la tétracycline ou l'érythromycine. Les lésions cutanées deviennent ...
- Pian (who.int)
de T de bord COVID — Au départ, le pian se manifeste par un papillome (une tumeur semblable à une verrue) rempli de bactéries, ce qui rend le diagnostic clinique ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
