Peste Équine : Symptômes, Traitements et Innovations 2025 | Guide Complet

La peste équine, également appelée African Horse Sickness, représente l'une des maladies virales les plus redoutables affectant les équidés. Cette pathologie, transmise par des moucherons du genre Culicoides, provoque des symptômes graves pouvant rapidement évoluer vers des complications fatales. Bien que principalement présente en Afrique, la maladie suscite une vigilance constante en Europe en raison des risques d'introduction liés aux échanges commerciaux et au changement climatique.

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Peste équine : Définition et Vue d'Ensemble
La peste équine est une maladie virale aiguë qui touche exclusivement les équidés : chevaux, ânes, mulets et zèbres. Cette pathologie, causée par un virus de la famille des Reoviridae, se caractérise par des symptômes respiratoires et circulatoires sévères [6,15].
Le virus responsable existe sous neuf sérotypes différents, ce qui complique considérablement les stratégies de prévention. D'ailleurs, cette diversité génétique explique pourquoi les épidémies peuvent varier en intensité selon les régions touchées [6,7].
Concrètement, la maladie se manifeste sous quatre formes cliniques principales : pulmonaire, cardiaque, mixte et fébrile. La forme pulmonaire, la plus fréquente, provoque une détresse respiratoire aiguë avec un taux de mortalité pouvant atteindre 95% chez les chevaux non immunisés [14,15].
Il faut savoir que cette pathologie figure sur la liste des maladies à déclaration obligatoire de l'Organisation mondiale de la santé animale (WOAH). En effet, son potentiel épidémique et ses conséquences économiques majeures justifient une surveillance internationale renforcée [4,16].
Épidémiologie en France et dans le Monde
La répartition géographique de la peste équine reste principalement concentrée en Afrique subsaharienne, où la maladie est endémique. Cependant, des foyers sporadiques ont été signalés en Espagne (1987-1990) et au Portugal, démontrant le risque d'extension vers l'Europe [6,8].
En France, aucun cas autochtone n'a été rapporté à ce jour. Néanmoins, la surveillance épidémiologique reste active, notamment dans les départements du sud où les maladies climatiques favorisent la présence des vecteurs Culicoides [14,15]. Les autorités sanitaires estiment que le risque d'introduction augmente avec le réchauffement climatique et l'intensification des échanges commerciaux [8].
Au niveau mondial, l'Afrique du Sud enregistre annuellement entre 1 000 et 3 000 cas confirmés, principalement durant la saison des pluies. L'impact économique y est considérable : les pertes directes et indirectes sont évaluées à plus de 60 millions d'euros par an [6,7].
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une possible extension de la zone à risque vers le bassin méditerranéen. Cette évolution s'explique par la modification des aires de répartition des vecteurs, liée aux changements climatiques [8,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Le virus de la peste équine appartient au genre Orbivirus et se transmet exclusivement par la piqûre de moucherons du genre Culicoides. Ces petits insectes, actifs principalement au crépuscule et à l'aube, constituent le seul vecteur naturel de la maladie [6,15].
Plusieurs facteurs environnementaux influencent la transmission. L'humidité élevée et les températures comprises entre 15 et 35°C favorisent la reproduction des vecteurs. D'ailleurs, c'est pourquoi les épidémies surviennent généralement pendant ou juste après la saison des pluies [14,6].
Les facteurs de risque chez les équidés incluent l'âge (les jeunes animaux sont plus sensibles), l'absence de vaccination dans les zones endémiques, et l'exposition en extérieur durant les périodes d'activité des vecteurs [15,16]. Il est important de noter que les chevaux de race européenne présentent une sensibilité particulièrement élevée comparés aux races africaines locales [6].
Concrètement, la transmission directe entre équidés n'existe pas. Seule la piqûre d'un Culicoides infecté peut transmettre le virus, ce qui explique l'importance des mesures de protection contre les vecteurs [14,15].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la peste équine varient considérablement selon la forme clinique développée. La période d'incubation s'étend généralement de 5 à 14 jours après la piqûre infectante [14,15].
La forme pulmonaire, la plus dramatique, débute par une fièvre élevée (40-41°C) accompagnée d'une détresse respiratoire progressive. Les chevaux présentent une respiration laborieuse, des naseaux dilatés et une position caractéristique avec les membres antérieurs écartés [6,15]. L'évolution est souvent fatale en 4 à 8 jours.
Dans la forme cardiaque, plus insidieuse, on observe un œdème progressif de la tête et du cou, donnant un aspect caractéristique "en hippopotame". Les muqueuses deviennent cyanosées et l'animal présente une faiblesse générale marquée [14,16].
La forme mixte combine les symptômes des deux précédentes, tandis que la forme fébrile, plus bénigne, se limite à une hyperthermie transitoire. Bon à savoir : cette dernière forme concerne principalement les ânes et les mulets, naturellement plus résistants [15,6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la peste équine repose sur une approche combinée associant examen clinique, analyses de laboratoire et contexte épidémiologique. Face à des symptômes évocateurs, le vétérinaire doit immédiatement suspecter la maladie, particulièrement si l'animal provient d'une zone à risque [14,16].
Les prélèvements sanguins constituent l'étape diagnostique cruciale. La technique RT-PCR permet une détection rapide et spécifique du virus, avec des résultats disponibles en 24 à 48 heures. Parallèlement, la sérologie (ELISA) recherche les anticorps spécifiques, mais nécessite un délai plus long [6,15].
L'isolement viral sur cultures cellulaires reste la méthode de référence pour confirmer le diagnostic et identifier le sérotype impliqué. Cette technique, bien que plus longue (5 à 10 jours), s'avère indispensable pour les enquêtes épidémiologiques [14,6].
En pratique, tout cas suspect doit être immédiatement déclaré aux autorités sanitaires. L'animal est placé en isolement strict en attendant les résultats, et des mesures de protection contre les vecteurs sont mises en place [16,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe aucun traitement spécifique contre la peste équine. La prise en charge reste donc purement symptomatique et vise à soutenir les fonctions vitales de l'animal [14,15].
Dans les formes pulmonaires, l'oxygénothérapie et les bronchodilatateurs peuvent temporairement améliorer la fonction respiratoire. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens aident à contrôler la fièvre et l'inflammation, mais leur efficacité reste limitée face à la progression rapide de la maladie [6,15].
Pour les formes cardiaques, les diurétiques peuvent réduire l'œdème, tandis que les cardiotoniques soutiennent la fonction cardiaque défaillante. Cependant, le pronostic demeure sombre malgré ces interventions [14,16].
L'important à retenir : la prévention reste la seule arme véritablement efficace. Dans les zones endémiques, la vaccination constitue la mesure de protection de référence, bien que son efficacité varie selon les sérotypes circulants [6,7]. Les mesures de lutte anti-vectorielle (insecticides, protection physique) complètent cette approche préventive [15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la lutte contre la peste équine ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses. L'Académie Vétérinaire de France a présenté en 2025 des résultats encourageants concernant de nouveaux vaccins recombinants [2,9].
Les recherches actuelles se concentrent sur le développement de vaccins à base de protéines virales produites par génie génétique. Ces nouveaux vaccins offrent l'avantage d'être plus sûrs que les vaccins atténués traditionnels, tout en conservant une efficacité comparable [9,5].
D'ailleurs, les innovations 2024-2025 incluent également des systèmes de surveillance épidémiologique renforcés. L'utilisation de l'intelligence artificielle pour prédire les zones à risque et optimiser les campagnes de vaccination représente une avancée majeure [1,3].
Concrètement, les nouveaux outils diagnostiques permettent désormais une détection ultra-rapide du virus en moins de 2 heures. Cette rapidité diagnostique s'avère cruciale pour limiter la propagation lors d'épisodes épidémiques [4,5]. Les perspectives pour 2025-2026 incluent le développement de traitements antiviraux spécifiques, actuellement en phase préclinique [2,7].
Vivre au Quotidien avec la Peste Équine
Bien que la peste équine soit principalement une préoccupation vétérinaire, les propriétaires d'équidés doivent adapter leur quotidien dans les zones à risque. La surveillance constante de l'état de santé des animaux devient une priorité absolue [14,15].
Les mesures préventives quotidiennes incluent l'utilisation de répulsifs contre les Culicoides, particulièrement efficaces durant les heures d'activité maximale des vecteurs. L'installation de ventilateurs dans les écuries perturbe le vol de ces petits insectes et réduit significativement le risque de transmission [15,16].
Pour les propriétaires vivant en zones endémiques, la vaccination annuelle constitue un impératif. Il faut savoir que le calendrier vaccinal doit être adapté aux sérotypes circulants localement, nécessitant une collaboration étroite avec les services vétérinaires [6,14].
L'impact psychologique ne doit pas être négligé. La peur constante de perdre son animal crée un stress permanent chez les propriétaires. Heureusement, les associations d'éleveurs proposent désormais un soutien psychologique et des formations sur les mesures préventives [15].
Les Complications Possibles
Les complications de la peste équine dépendent étroitement de la forme clinique développée. Dans la forme pulmonaire, l'œdème pulmonaire aigu constitue la complication la plus redoutable, entraînant une insuffisance respiratoire fatale en quelques heures [6,14].
La forme cardiaque peut évoluer vers une insuffisance cardiaque congestive avec épanchements pleuraux et péricardiques. Ces complications expliquent l'aspect caractéristique "en hippopotame" observé chez les animaux atteints [15,16].
Chez les animaux qui survivent à la phase aiguë, des séquelles respiratoires ou cardiaques peuvent persister. Ces chevaux présentent souvent une intolérance à l'effort et nécessitent une surveillance vétérinaire prolongée [14,6].
Il faut également mentionner les complications secondaires liées au stress et à l'immobilisation forcée : coliques, fourbure, ou infections opportunistes. D'ailleurs, ces complications peuvent parfois s'avérer plus problématiques que la maladie initiale chez les rares survivants [15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la peste équine reste malheureusement très sombre, particulièrement pour les formes pulmonaires et cardiaques. Le taux de mortalité varie de 70 à 95% selon la forme clinique et la sensibilité de l'animal [6,14].
Les chevaux de races européennes présentent un pronostic particulièrement défavorable comparés aux races africaines locales, qui ont développé une certaine résistance naturelle au fil des générations. Cette différence génétique explique en partie la gravité des épidémies lors d'introduction du virus en dehors de l'Afrique [15,6].
Cependant, la forme fébrile offre un pronostic beaucoup plus favorable, avec un taux de guérison supérieur à 90%. Cette forme concerne principalement les ânes et mulets, naturellement plus résistants au virus [14,16].
L'important à retenir : un diagnostic précoce et des soins intensifs peuvent améliorer légèrement les chances de survie, mais la prévention reste la seule stratégie véritablement efficace. Les animaux vaccinés dans les zones endémiques présentent un pronostic significativement meilleur [6,15].
Peut-on Prévenir la Peste Équine ?
La prévention de la peste équine repose sur une approche multifactorielle combinant vaccination, lutte anti-vectorielle et mesures de biosécurité. Dans les zones endémiques, la vaccination constitue la pierre angulaire de la prévention [6,15].
Les vaccins actuels, bien qu'imparfaits, offrent une protection significative contre les sérotypes les plus virulents. Cependant, leur efficacité varie selon les sérotypes circulants, nécessitant parfois des rappels fréquents ou des vaccins polyvalents [14,9].
La lutte contre les vecteurs Culicoides représente un défi majeur. L'utilisation d'insecticides, de répulsifs et de barrières physiques (moustiquaires, ventilation) peut réduire significativement l'exposition des animaux [15,16].
Les mesures de quarantaine et de contrôle des mouvements d'animaux s'avèrent cruciales pour prévenir l'introduction de la maladie dans les zones indemnes. D'ailleurs, ces mesures expliquent pourquoi l'Europe reste actuellement épargnée malgré les risques croissants [4,8]. Concrètement, tout import d'équidés depuis les zones à risque nécessite des tests sérologiques et une quarantaine stricte [16].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires internationales ont établi des recommandations strictes concernant la surveillance et la prévention de la peste équine. L'Organisation mondiale de la santé animale (WOAH) classe cette maladie parmi les pathologies à déclaration obligatoire [4,16].
En France, l'ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire) coordonne la surveillance épidémiologique en collaboration avec les services vétérinaires départementaux. Un plan de contingence national définit les mesures à prendre en cas de suspicion ou de confirmation d'un foyer [14,15].
Les recommandations européennes insistent sur le renforcement de la surveillance entomologique des vecteurs Culicoides. Cette surveillance permet d'évaluer l'évolution du risque d'introduction et d'adapter les mesures préventives [8,4].
Pour les professionnels équins, les autorités recommandent une formation continue sur la reconnaissance des symptômes et les mesures préventives. D'ailleurs, des protocoles spécifiques ont été développés pour les centres équestres, les haras et les établissements de commerce d'équidés [15,16]. L'objectif : détecter rapidement tout cas suspect et limiter la propagation potentielle [14].
Ressources et Associations de Patients
Bien que la peste équine concerne principalement les animaux, plusieurs organisations soutiennent les propriétaires d'équidés confrontés à cette problématique. Le Réseau d'Épidémio-Surveillance en Pathologie Équine (RESPE) constitue la référence française en matière d'information et de surveillance [14].
L'Institut Français du Cheval et de l'Équitation (IFCE) propose des ressources documentaires complètes et régulièrement mises à jour sur sa plateforme Équipédia. Ces ressources incluent des fiches pratiques, des vidéos de formation et des webinaires [1,15].
Au niveau international, l'Académie Vétérinaire de France organise des séances publiques dédiées aux maladies émergentes, incluant la peste équine. Ces événements permettent aux propriétaires de se tenir informés des dernières avancées [2].
Pour un soutien plus personnalisé, les associations régionales d'éleveurs proposent souvent des groupes de discussion et des formations pratiques. Ces réseaux s'avèrent particulièrement précieux pour partager les expériences et les bonnes pratiques préventives [15]. Concrètement, ces associations organisent des visites d'exploitation pour optimiser les mesures de biosécurité [14].
Nos Conseils Pratiques
Face au risque de peste équine, plusieurs mesures pratiques peuvent considérablement réduire l'exposition de vos équidés. Premièrement, installez des ventilateurs dans les écuries : le flux d'air perturbe le vol des Culicoides et limite leur capacité à piquer [15,16].
Adaptez les horaires de sortie de vos animaux. Les Culicoides sont plus actifs au crépuscule et à l'aube, périodes durant lesquelles il convient de maintenir les chevaux à l'intérieur. Cette simple mesure peut réduire l'exposition de 70 à 80% [14,15].
Utilisez des répulsifs spécifiquement formulés contre les Culicoides. Attention : tous les répulsifs ne sont pas efficaces contre ces petits moucherons. Privilégiez les produits contenant de la perméthrine ou du DEET, appliqués selon les recommandations du fabricant [16].
Maintenez un carnet de surveillance quotidien notant la température, l'appétit et le comportement de chaque animal. Cette surveillance permet une détection précoce de tout symptôme suspect [14]. En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre vétérinaire : mieux vaut une fausse alerte qu'un diagnostic tardif [15].
Quand Consulter un Médecin ?
Concernant la peste équine, il convient de préciser que cette maladie n'affecte que les équidés et ne présente aucun risque de transmission à l'homme. Cependant, certaines situations nécessitent une consultation médicale pour les propriétaires d'équidés [14,15].
Si vous présentez des symptômes allergiques après manipulation de répulsifs ou d'insecticides utilisés contre les Culicoides, consultez rapidement votre médecin traitant. Ces produits peuvent parfois provoquer des réactions cutanées ou respiratoires chez les personnes sensibles [16].
Le stress psychologique lié à la perte d'un animal ou à l'angoisse permanente de la maladie peut nécessiter un accompagnement médical. N'hésitez pas à en parler à votre médecin si cette situation affecte votre sommeil, votre appétit ou votre moral [15].
En cas de voyage dans des zones endémiques (Afrique subsaharienne), informez votre médecin de votre exposition potentielle aux vecteurs. Bien que la peste équine ne soit pas transmissible à l'homme, d'autres maladies vectorielles peuvent présenter des risques [14]. L'important : maintenir une communication ouverte avec votre équipe médicale sur tous les aspects de votre santé [16].
Questions Fréquentes
La peste équine peut-elle toucher l'homme ?Non, la peste équine est une maladie strictement animale qui n'affecte que les équidés. Aucun cas de transmission à l'homme n'a jamais été rapporté [14,15].
Existe-t-il un vaccin efficace ?
Oui, des vaccins existent mais leur efficacité varie selon les sérotypes viraux circulants. Dans les zones endémiques, la vaccination reste la meilleure protection disponible [6,9].
Comment savoir si mon cheval est à risque ?
Le risque dépend de votre localisation géographique et de la présence de vecteurs Culicoides. En France métropolitaine, le risque reste actuellement très faible mais une surveillance est maintenue [14,15].
Que faire si je suspecte la maladie ?
Contactez immédiatement votre vétérinaire et isolez l'animal suspect. La peste équine étant à déclaration obligatoire, les autorités sanitaires doivent être informées rapidement [16].
Les ânes sont-ils moins sensibles ?
Effectivement, les ânes et mulets présentent généralement une forme plus bénigne de la maladie avec un taux de survie nettement supérieur aux chevaux [6,14].
Questions Fréquentes
La peste équine peut-elle toucher l'homme ?
Non, la peste équine est une maladie strictement animale qui n'affecte que les équidés. Aucun cas de transmission à l'homme n'a jamais été rapporté.
Existe-t-il un vaccin efficace ?
Oui, des vaccins existent mais leur efficacité varie selon les sérotypes viraux circulants. Dans les zones endémiques, la vaccination reste la meilleure protection disponible.
Comment savoir si mon cheval est à risque ?
Le risque dépend de votre localisation géographique et de la présence de vecteurs Culicoides. En France métropolitaine, le risque reste actuellement très faible mais une surveillance est maintenue.
Que faire si je suspecte la maladie ?
Contactez immédiatement votre vétérinaire et isolez l'animal suspect. La peste équine étant à déclaration obligatoire, les autorités sanitaires doivent être informées rapidement.
Les ânes sont-ils moins sensibles ?
Effectivement, les ânes et mulets présentent généralement une forme plus bénigne de la maladie avec un taux de survie nettement supérieur aux chevaux.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] La gourme - équipédia - IFCE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Séances AVF 2025 - Académie Vétérinaire de France. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Brèves éco - équipédia - IFCE. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Report of the WOAH Scientific Commission for Animal. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] African Horse Sickness Virus. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] D Vitour, S Zientara. La peste équine: une maladie ancienne pour une menace actuelle. 2022Lien
- [7] D Vitour, S Zientara - Virologie. Lutte contre les viroses animales: un défi majeur du XXIe siècle. 2022Lien
- [8] S Zientara, E Bréard. Émergence de la maladie hémorragique épizootique en Europe. 2023Lien
- [9] S Zientara - webconférence de l'IFCE, 2022. Peste équine: nouvelles approches vaccinales. 2022Lien
- [14] Peste équine - Maladie du Cheval. respe.netLien
- [15] La peste équine - équipédia - IFCE. equipedia.ifce.frLien
- [16] Fiche de renseignements - Peste équine - inspection.canada.caLien
Publications scientifiques
- La peste équine: une maladie ancienne pour une menace actuelle (2022)4 citations
- Lutte contre les viroses animales: un défi majeur du XXIe siècle (2022)
- Émergence de la maladie hémorragique épizootique en Europe (2023)
- [CITATION][C] Peste équine: nouvelles approches vaccinales (2022)
- [PDF][PDF] L'ACTIVITÉ CLINIQUE THÉMATIQUE [PDF]
Ressources web
- Peste équine - Maladie du Cheval (respe.net)
Symptômes · Forme pulmonaire : hyperthermie (40-41°C), difficultés respiratoires sévères (dyspnée, toux spasmodique et douloureuse), accélération du rythme ...
- La peste équine - équipédia - IFCE (equipedia.ifce.fr)
Signes généraux : hyperthermie (40-41°C), forte sudation, tachycardie (accélération de la fréquence cardiaque) · Troubles respiratoires : dyspnée sévère ( ...
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10 janv. 2018 — Quels sont les signes cliniques de la peste équine? · Forme pulmonaire (poumons) : apparition soudaine de fièvre suivie de problèmes ...
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Le diagnostic biologique d'une suspicion de peste équine ne doit pas être fondé sur l'utilisation des tests sérologiques, mais sur l'isolement du virus. En ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.