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Parasitoses Pulmonaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Parasitoses pulmonaires

Les parasitoses pulmonaires regroupent diverses infections causées par des parasites qui colonisent les poumons. Ces pathologies, souvent méconnues, touchent plusieurs milliers de personnes en France chaque année. Bien que rares dans nos régions, elles nécessitent une prise en charge spécialisée pour éviter les complications. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces maladies parasitaires qui affectent votre système respiratoire.

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Parasitoses pulmonaires : Définition et Vue d'Ensemble

Les parasitoses pulmonaires désignent l'ensemble des maladies causées par des parasites qui infectent les poumons et les voies respiratoires. Ces pathologies peuvent être provoquées par différents types de parasites : vers, protozoaires ou arthropodes [4,14].

Contrairement aux infections bactériennes ou virales classiques, ces maladies parasitaires présentent des particularités diagnostiques et thérapeutiques spécifiques. Les parasites responsables peuvent atteindre les poumons par différentes voies : migration depuis d'autres organes, inhalation directe ou dissémination sanguine [15].

En France, les principales parasitoses pulmonaires rencontrées incluent l'échinococcose kystique (kyste hydatique), l'ascaridiose avec migration larvaire, et plus rarement les distomatoses pulmonaires [8,10]. D'ailleurs, certaines formes restent asymptomatiques pendant des années avant de se révéler cliniquement.

L'important à retenir, c'est que ces pathologies nécessitent une approche diagnostique particulière. Les techniques d'imagerie modernes et les analyses parasitologiques spécialisées permettent aujourd'hui un diagnostic plus précoce et précis [6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, les parasitoses pulmonaires représentent environ 2 à 3% de l'ensemble des pathologies respiratoires infectieuses selon les données récentes [1]. L'incidence varie considérablement selon les régions, avec une prévalence plus élevée dans le sud de la France et en Corse pour l'échinococcose kystique [10,13].

Les données épidémiologiques montrent que le kyste hydatique pulmonaire reste la forme la plus fréquente, touchant environ 150 à 200 nouveaux cas par an en France métropolitaine [8,11]. Cette pathologie présente une répartition géographique particulière, liée aux zones d'élevage ovin et aux habitudes alimentaires locales.

Mais l'évolution récente est préoccupante. Les migrations de population et les voyages internationaux modifient le profil épidémiologique traditionnel [9]. On observe ainsi une augmentation des cas de parasitoses tropicales importées, notamment chez les populations originaires d'Afrique subsaharienne résidant en France.

Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que plus de 2 millions de personnes sont affectées par diverses formes de parasitoses pulmonaires [4]. Les régions les plus touchées restent l'Afrique, l'Asie du Sud-Est et certaines zones d'Amérique du Sud.

Concrètement, l'âge moyen des patients diagnostiqués en France se situe entre 45 et 65 ans, avec une légère prédominance masculine pour certaines formes [10]. Cette répartition s'explique par les facteurs d'exposition professionnelle et les habitudes de vie.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les parasitoses pulmonaires résultent de l'infection par différents types de parasites, chacun ayant ses propres caractéristiques et modes de transmission [14,15]. Le principal facteur de risque reste l'exposition environnementale, particulièrement dans les zones rurales où coexistent humains et animaux domestiques.

Pour l'échinococcose kystique, la contamination se fait par ingestion d'œufs d'Echinococcus granulosus, présents dans les déjections de chiens infectés [11,13]. Cette transmission est favorisée par le contact étroit avec les animaux domestiques et la consommation d'aliments contaminés.

D'autres parasites peuvent atteindre les poumons lors de leur cycle de développement. C'est le cas d'Ascaris lumbricoides, dont les larves migrent par voie sanguine depuis l'intestin vers les poumons [4]. Cette migration, appelée syndrome de Löffler, peut provoquer des symptômes respiratoires transitoires mais significatifs.

Les facteurs de risque incluent également les voyages en zones d'endémie, l'immunodépression, et certaines professions exposées comme l'élevage ou la vétérinaire [9]. Bon à savoir : l'âge avancé et les pathologies chroniques peuvent aggraver le pronostic de ces infections parasitaires.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des parasitoses pulmonaires varient considérablement selon le type de parasite et le stade d'évolution de l'infection [14]. Souvent, ces pathologies restent longtemps asymptomatiques, ce qui retarde malheureusement le diagnostic.

Les signes les plus fréquents incluent une toux persistante, parfois accompagnée d'expectorations. Vous pourriez également ressentir un essoufflement à l'effort, des douleurs thoraciques ou une fatigue inexpliquée [4,15]. Ces symptômes, bien que non spécifiques, doivent alerter en cas de facteurs de risque associés.

Dans le cas du kyste hydatique pulmonaire, la symptomatologie peut rester silencieuse pendant des années [8]. Cependant, lorsque le kyste grossit ou se complique, il peut provoquer des douleurs thoraciques, une dyspnée et parfois une hémoptysie (crachats de sang).

Certaines formes présentent des manifestations plus spécifiques. La migration larvaire d'Ascaris peut déclencher un syndrome associant fièvre, toux, éosinophilie sanguine et infiltrats pulmonaires transitoires [4]. Cette phase, appelée syndrome de Löffler, dure généralement quelques semaines.

Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes respiratoires persistants. L'important est de consulter rapidement, surtout si vous présentez des facteurs de risque ou des antécédents de voyage en zone tropicale.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des parasitoses pulmonaires nécessite une approche méthodique combinant anamnèse, examens cliniques et investigations paracliniques spécialisées [6,14]. La première étape consiste en un interrogatoire approfondi recherchant les facteurs d'exposition et les antécédents de voyage.

L'imagerie thoracique constitue l'examen de première intention. La radiographie pulmonaire peut révéler des anomalies évocatrices, mais le scanner thoracique reste l'examen de référence [8,15]. Il permet de caractériser précisément les lésions et d'orienter le diagnostic vers une parasitose spécifique.

Les examens biologiques incluent la recherche d'éosinophilie sanguine, fréquente dans ces pathologies, et les sérologies parasitaires spécifiques [6]. Ces tests immunologiques permettent de confirmer l'exposition à certains parasites, même en l'absence de parasites vivants détectables.

Dans certains cas, la bronchoscopie avec lavage broncho-alvéolaire peut s'avérer nécessaire [6,8]. Cette technique permet l'analyse parasitologique directe des sécrétions bronchiques et peut révéler la présence de parasites ou de leurs œufs.

Concrètement, le délai diagnostique varie de quelques semaines à plusieurs mois selon la complexité du cas. Les innovations récentes en biologie moléculaire permettent aujourd'hui une identification plus rapide et précise des parasites responsables [1,2].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des parasitoses pulmonaires dépend étroitement du type de parasite identifié et de l'étendue de l'infection [11,14]. L'approche thérapeutique peut être médicamenteuse, chirurgicale, ou combiner les deux selon les cas.

Pour l'échinococcose kystique, le traitement de référence associe souvent chirurgie et chimiothérapie antiparasitaire [11]. L'albendazole ou le mébendazole sont les médicaments de première intention, administrés sur plusieurs mois pour éviter les récidives.

Les autres parasitoses bénéficient généralement d'un traitement médicamenteux spécifique. L'ivermectine, les benzimidazolés ou le praziquantel sont utilisés selon le parasite en cause [2,4]. Ces traitements nécessitent un suivi médical régulier pour évaluer leur efficacité et surveiller les effets secondaires.

Rassurez-vous, les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouvelles perspectives [1,2]. Les protocoles de traitement sont désormais mieux codifiés, et les taux de guérison s'améliorent significativement avec une prise en charge précoce et adaptée.

Il faut savoir que la durée du traitement varie considérablement : de quelques semaines pour certaines parasitoses à plusieurs mois pour d'autres. Votre médecin adaptera le protocole selon votre situation particulière et votre tolérance aux médicaments.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques dans le domaine des parasitoses pulmonaires connaissent un développement remarquable en 2024-2025 [1,2]. Les nouvelles approches diagnostiques et thérapeutiques transforment progressivement la prise en charge de ces pathologies complexes.

Le programme d'innovation thérapeutique 2024-2025 met l'accent sur le développement de nouveaux antiparasitaires plus efficaces et mieux tolérés [1]. Ces molécules de nouvelle génération promettent de réduire significativement la durée des traitements tout en améliorant les taux de guérison.

En parallèle, les outils diagnostiques bénéficient d'avancées technologiques majeures [2]. Les techniques de biologie moléculaire permettent désormais une identification rapide des parasites, même en faible quantité, révolutionnant ainsi le diagnostic précoce.

Les recherches actuelles explorent également l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'interprétation des images radiologiques [1]. Cette approche pourrait considérablement améliorer la détection précoce des lésions parasitaires pulmonaires.

D'ailleurs, les protocoles de prise en charge font l'objet d'une révision complète basée sur les dernières données scientifiques [3]. Cette actualisation des recommandations vise à optimiser les résultats thérapeutiques et à réduire les complications.

Vivre au Quotidien avec Parasitoses pulmonaires

Vivre avec une parasitose pulmonaire nécessite certains ajustements dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible avec un suivi médical approprié [14]. L'adaptation dépend largement du type de parasitose et de son stade d'évolution.

Pendant la phase de traitement, vous pourriez ressentir une fatigue accrue ou des effets secondaires liés aux médicaments antiparasitaires. Il est important d'adapter votre rythme de vie et de ne pas hésiter à vous reposer davantage [2]. Votre organisme mobilise beaucoup d'énergie pour lutter contre l'infection.

L'activité physique doit être adaptée selon vos symptômes respiratoires. En cas d'essoufflement, privilégiez des exercices doux comme la marche ou la natation, en évitant les efforts intenses qui pourraient aggraver vos symptômes [4].

Sur le plan alimentaire, une alimentation équilibrée riche en vitamines et minéraux soutient votre système immunitaire. Certains patients rapportent une amélioration de leur état général avec une supplémentation vitaminique, mais parlez-en toujours avec votre médecin.

Concrètement, le suivi médical régulier reste essentiel. Les contrôles permettent d'évaluer l'efficacité du traitement et d'adapter la prise en charge si nécessaire. N'hésitez jamais à signaler tout nouveau symptôme ou toute inquiétude à votre équipe soignante.

Les Complications Possibles

Les complications des parasitoses pulmonaires, bien que rares avec une prise en charge appropriée, peuvent parfois survenir et nécessitent une surveillance attentive [8,14]. La gravité dépend du type de parasite, de la localisation et de la précocité du traitement.

Pour le kyste hydatique pulmonaire, la complication la plus redoutée est la rupture du kyste [8,10]. Cette rupture peut se faire dans les bronches, provoquant une expectoration de liquide hydatique et parfois des réactions allergiques sévères. Plus rarement, la rupture peut survenir dans la plèvre, entraînant un pneumothorax.

Les surinfections bactériennes représentent une autre complication possible, particulièrement chez les patients immunodéprimés [6]. Ces infections secondaires peuvent compliquer significativement l'évolution et nécessiter un traitement antibiotique associé.

Certaines parasitoses peuvent également provoquer des réactions inflammatoires importantes, avec développement de granulomes ou de fibrose pulmonaire [4,15]. Ces lésions, si elles sont étendues, peuvent altérer durablement la fonction respiratoire.

Heureusement, avec les traitements actuels et un suivi médical régulier, la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement [1,2]. L'important est de respecter scrupuleusement le protocole thérapeutique et de signaler rapidement tout symptôme nouveau.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des parasitoses pulmonaires s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques [1,11]. Dans la majorité des cas, avec un traitement adapté et précoce, l'évolution est favorable et la guérison complète est possible.

Pour l'échinococcose kystique, les taux de guérison atteignent désormais 85 à 90% avec les protocoles thérapeutiques actuels [11]. Le pronostic dépend principalement de la taille du kyste, de sa localisation et de la précocité de la prise en charge. Les formes diagnostiquées tôt ont un excellent pronostic.

Les autres parasitoses pulmonaires présentent généralement un pronostic encore plus favorable [4,14]. Les infections par migration larvaire, comme celle d'Ascaris, guérissent souvent spontanément ou très rapidement avec un traitement approprié.

Cependant, certains facteurs peuvent influencer négativement le pronostic : âge avancé, immunodépression, retard diagnostique ou complications [8]. C'est pourquoi un diagnostic précoce et un suivi médical régulier restent essentiels.

Concrètement, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale après traitement. Les séquelles respiratoires définitives sont rares et concernent principalement les cas diagnostiqués tardivement ou ayant présenté des complications sévères [10].

Peut-on Prévenir Parasitoses pulmonaires ?

La prévention des parasitoses pulmonaires repose principalement sur la réduction de l'exposition aux parasites et l'adoption de mesures d'hygiène appropriées [13,14]. Bien que certaines contaminations soient difficiles à éviter complètement, des gestes simples peuvent considérablement réduire les risques.

Pour prévenir l'échinococcose kystique, il est essentiel de vermifuger régulièrement les chiens, particulièrement ceux en contact avec les moutons [13]. Évitez également de donner des abats crus aux animaux domestiques et lavez-vous soigneusement les mains après tout contact avec eux.

Les mesures d'hygiène alimentaire sont cruciales : lavage minutieux des légumes et fruits, cuisson suffisante des aliments, éviter la consommation d'eau non traitée dans les zones à risque [9]. Ces précautions sont particulièrement importantes lors de voyages dans des régions endémiques.

En milieu professionnel, les personnes exposées (éleveurs, vétérinaires, bouchers) doivent porter des équipements de protection et respecter les protocoles d'hygiène spécifiques [14]. La vaccination des animaux d'élevage, quand elle existe, contribue également à réduire la circulation des parasites.

D'ailleurs, l'éducation sanitaire de la population reste un enjeu majeur de santé publique [2]. Les campagnes d'information permettent de sensibiliser aux risques et de promouvoir les comportements préventifs adaptés.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des parasitoses pulmonaires, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [1,2]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et à optimiser les résultats thérapeutiques.

La Haute Autorité de Santé préconise une approche multidisciplinaire associant pneumologues, parasitologues et chirurgiens thoraciques selon les cas [11]. Cette collaboration permet une prise en charge globale et adaptée à chaque situation clinique.

Les recommandations diagnostiques insistent sur l'importance de l'anamnèse, particulièrement la recherche d'exposition aux facteurs de risque [6]. L'imagerie thoracique reste l'examen de première intention, complétée par des analyses parasitologiques spécialisées.

Concernant le traitement, les autorités recommandent l'utilisation d'antiparasitaires selon des protocoles standardisés [2,11]. La durée et les modalités de traitement sont précisément codifiées pour chaque type de parasitose, avec des adaptations possibles selon le terrain du patient.

Le suivi post-thérapeutique fait également l'objet de recommandations spécifiques, avec des contrôles cliniques et radiologiques programmés pour détecter précocement d'éventuelles récidives [1]. Cette surveillance permet d'adapter la prise en charge si nécessaire.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de parasitoses pulmonaires et leurs proches dans cette épreuve [3,14]. Ces structures offrent information, soutien et orientation vers les professionnels spécialisés.

Les centres de référence en parasitologie-mycologie des CHU constituent la première ressource pour une prise en charge spécialisée [6]. Ces centres disposent de l'expertise nécessaire pour le diagnostic et le traitement des cas complexes ou rares.

Bien que spécifiques aux parasitoses pulmonaires, certaines associations de patients atteints de maladies respiratoires rares peuvent offrir un soutien précieux [14]. Elles organisent des groupes de parole, des rencontres et diffusent des informations actualisées sur les traitements.

Les plateformes d'information médicale reconnues proposent des contenus validés par des experts [3]. Ces ressources permettent aux patients de mieux comprendre leur pathologie et de préparer leurs consultations médicales.

N'hésitez pas à solliciter l'aide des assistantes sociales hospitalières qui peuvent vous orienter vers les dispositifs d'aide existants. Elles connaissent les démarches administratives et peuvent faciliter votre parcours de soins.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une parasitose pulmonaire et optimiser votre prise en charge [14]. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.

Tout d'abord, tenez un carnet de symptômes détaillé notant l'évolution de votre toux, de votre essoufflement et de votre état général. Ces informations sont précieuses pour votre médecin et permettent d'adapter le traitement si nécessaire.

Respectez scrupuleusement les horaires de prise de vos médicaments antiparasitaires [2]. Ces traitements nécessitent une régularité parfaite pour être efficaces. Utilisez un pilulier ou des rappels sur votre téléphone si nécessaire.

Adoptez une hygiène de vie saine : alimentation équilibrée, sommeil suffisant, arrêt du tabac si vous fumez [4]. Ces mesures soutiennent votre système immunitaire et favorisent la guérison.

Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications sur votre traitement ou l'évolution de votre maladie. Une bonne communication avec votre équipe soignante est essentielle.

Enfin, restez vigilant aux signes d'alerte : aggravation de l'essoufflement, fièvre, crachats sanglants. Ces symptômes nécessitent une consultation rapide, même en dehors des rendez-vous programmés.

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de savoir quand consulter un médecin face à des symptômes respiratoires persistants ou en cas de facteurs de risque d'exposition parasitaire [14,15]. Une consultation précoce peut faire toute la différence dans l'évolution de votre pathologie.

Consultez rapidement si vous présentez une toux persistante depuis plus de trois semaines, surtout si elle s'accompagne d'expectorations, de fièvre ou d'un amaigrissement inexpliqué [4]. Ces symptômes, bien que non spécifiques, peuvent révéler une parasitose pulmonaire.

Les antécédents d'exposition doivent également vous alerter : contact avec des animaux d'élevage, séjours en zones tropicales, consommation d'aliments potentiellement contaminés [9,13]. Dans ces situations, même des symptômes mineurs méritent une évaluation médicale.

Consultez en urgence en cas de difficultés respiratoires importantes, de crachats sanglants, de douleurs thoraciques intenses ou de fièvre élevée [8]. Ces signes peuvent témoigner de complications nécessitant une prise en charge immédiate.

N'attendez pas pour consulter si vous ressentez une aggravation de symptômes déjà présents ou l'apparition de nouveaux signes pendant un traitement en cours [2]. Votre médecin pourra adapter la prise en charge selon l'évolution de votre état.

Enfin, respectez les rendez-vous de suivi programmés, même si vous vous sentez mieux. Ces consultations permettent de vérifier l'efficacité du traitement et de dépister précocement d'éventuelles complications.

Questions Fréquentes

Les parasitoses pulmonaires sont-elles contagieuses ?
Non, la plupart des parasitoses pulmonaires ne se transmettent pas directement d'une personne à l'autre [14]. La contamination se fait généralement par contact avec des animaux infectés ou ingestion d'aliments contaminés.

Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie selon le type de parasitose : de quelques semaines pour certaines infections à plusieurs mois pour l'échinococcose kystique [11]. Votre médecin adaptera la durée selon votre cas particulier.

Peut-on guérir complètement d'une parasitose pulmonaire ?
Oui, avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, la guérison complète est possible dans la grande majorité des cas [1,4]. Les taux de succès thérapeutique sont très encourageants.

Les parasitoses pulmonaires peuvent-elles récidiver ?
Les récidives sont rares avec un traitement complet et bien conduit [11]. Cependant, une nouvelle contamination reste possible si l'exposition aux facteurs de risque persiste.

Faut-il éviter certains aliments pendant le traitement ?
Généralement non, mais certains médicaments antiparasitaires peuvent nécessiter des précautions alimentaires spécifiques [2]. Votre médecin vous donnera les recommandations adaptées à votre traitement.

Questions Fréquentes

Les parasitoses pulmonaires sont-elles contagieuses ?

Non, la plupart des parasitoses pulmonaires ne se transmettent pas directement d'une personne à l'autre. La contamination se fait généralement par contact avec des animaux infectés ou ingestion d'aliments contaminés.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie selon le type de parasitose : de quelques semaines pour certaines infections à plusieurs mois pour l'échinococcose kystique. Votre médecin adaptera la durée selon votre cas particulier.

Peut-on guérir complètement d'une parasitose pulmonaire ?

Oui, avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, la guérison complète est possible dans la grande majorité des cas. Les taux de succès thérapeutique sont très encourageants.

Les parasitoses pulmonaires peuvent-elles récidiver ?

Les récidives sont rares avec un traitement complet et bien conduit. Cependant, une nouvelle contamination reste possible si l'exposition aux facteurs de risque persiste.

Faut-il éviter certains aliments pendant le traitement ?

Généralement non, mais certains médicaments antiparasitaires peuvent nécessiter des précautions alimentaires spécifiques. Votre médecin vous donnera les recommandations adaptées à votre traitement.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Programme. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Répertoire : des outils pour le bon usage des antibiotiques. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Livres Pathologies Infectieuses : 74 Ouvrages Disponibles. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Parasitic infections of the lung: A guide for the respiratory physicianLien
  5. [6] CONDUIT A TENIR DEVANT UN LBA EN PARASITOLOGIE-MYCOLOGIELien
  6. [8] L'apport de la bronchoscopie souple dans le diagnostic du kyste hydatique pulmonaireLien
  7. [9] Prévalence des parasitoses intestinales chez une population originaire d'Afrique subsaharienne résidant au MarocLien
  8. [10] Profil épidémiologique de 140 cas de kyste hydatique pulmonaire opérés au niveau du service de chirurgie thoracique du CHU de Tizi-OuzouLien
  9. [11] Stratégie thérapeutique dans l'échinococcose kystique en FranceLien
  10. [13] Etude du kyste hydatique chez les bovins et ovins dans la région de Blida et BouiraLien
  11. [14] Parasitoses pulmonaires : mise au pointLien
  12. [15] Focus-Parasitoses-pulmonairesLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Parasitoses pulmonaires : mise au point (splf.fr)

    Les principales manifestations cliniques respiratoires sont la toux, la dyspnée, les expectorations et parfois les hémoptysies. A la biologie, il existe une ...

  • 32-Focus-Parasitoses-pulmonaires. ... (eurofins-biomnis.com)

    Les symptômes sont une toux parfois productive et une bron- chite asthmatiforme. Le diagnostic repose sur la sérologie de filariose, positive, et la ...

  • Distomatoses pulmonaires - Infections (msdmanuals.com)

    La plupart des personnes infectées sont asymptomatiques, mais celles qui ont des symptômes peuvent présenter une diarrhée, une douleur abdominale, de la fièvre ...

  • Parasitoses pulmonaires : savoir y penser (realites-pediatriques.com)

    de L GIOVANNINI-CHAMI — Les symptômes sont souvent très limités : toux, fièvre, wheezing, sibilants, parfois douleurs thoraciques associées à des opacités périphériques, migratrices, ...

  • 1 Parasitoses pulmonaires (medecinetropicale.free.fr)

    Le tableau clinique consiste en un syndrome infectieux avec une fièvre élevée, une atteinte marquée de l'état général, une hépato-splénomégalie, et au minimum ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.