Parasitoses Oculaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les parasitoses oculaires représentent un groupe de pathologies infectieuses touchant l'œil, causées par différents parasites. Bien que rares en France, ces infections peuvent avoir des conséquences graves sur la vision si elles ne sont pas diagnostiquées et traitées rapidement. D'ailleurs, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients [2,3]. Comprendre ces maladies permet une prise en charge optimale.

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Parasitoses Oculaires : Définition et Vue d'Ensemble
Les parasitoses oculaires désignent l'ensemble des infections de l'œil causées par des organismes parasites. Ces pathologies peuvent affecter différentes structures oculaires : la cornée, la rétine, le vitré ou les paupières [7,8].
Mais qu'est-ce qu'un parasite exactement ? Il s'agit d'un organisme vivant qui se développe aux dépens d'un autre, appelé hôte. Dans le cas des yeux, plusieurs types de parasites peuvent être responsables d'infections : les protozoaires (comme Toxoplasma gondii), les vers (Toxocara canis) ou encore les amibes libres [15].
L'important à retenir, c'est que ces infections ne sont pas toutes identiques. Certaines touchent principalement les enfants, d'autres les adultes. Et leur gravité varie considérablement selon le parasite en cause et la rapidité du diagnostic [9,10].
Concrètement, vous pourriez développer une parasitose oculaire suite à un contact avec des animaux infectés, une exposition à de l'eau contaminée, ou même par transmission congénitale. Heureusement, la plupart de ces pathologies se soignent bien quand elles sont prises en charge à temps [11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les parasitoses oculaires restent relativement rares, mais leur surveillance épidémiologique s'intensifie. Selon les données récentes, la toxoplasmose oculaire représente la forme la plus fréquente, touchant environ 2 à 3 personnes sur 100 000 habitants par an [1,9].
La répartition géographique n'est pas uniforme sur le territoire. Les régions du Sud-Est, notamment autour de Montpellier et Nice, enregistrent une incidence légèrement supérieure, probablement liée aux maladies climatiques favorables à certains vecteurs [1]. D'ailleurs, cette tendance s'observe également dans d'autres pays méditerranéens.
Concernant la toxocarose oculaire, les études récentes montrent une prévalence d'environ 0,5 cas pour 100 000 habitants, avec une prédominance chez les enfants de 5 à 15 ans [10,11]. Cette pathologie présente des variations saisonnières marquées, avec un pic d'incidence au printemps et en été.
Les données européennes révèlent que la France se situe dans la moyenne continentale pour ces infections. Cependant, l'évolution climatique pourrait modifier cette donne dans les années à venir, avec une extension possible de certains parasites vers le nord [1,2].
Il est intéressant de noter que les innovations diagnostiques 2024-2025 permettent désormais une meilleure détection de ces pathologies, ce qui pourrait révéler une prévalence réelle plus élevée que les estimations actuelles [2,3].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes des parasitoses oculaires, c'est d'abord identifier les différents parasites responsables. La toxoplasmose résulte d'une infection par Toxoplasma gondii, un protozoaire présent chez les félins et dans la viande mal cuite [9].
Pour la toxocarose, le coupable est Toxocara canis ou Toxocara cati, des vers ronds parasites des chiens et chats. L'infection survient par ingestion accidentelle d'œufs présents dans l'environnement contaminé [10,11]. Les enfants sont particulièrement exposés lors de jeux dans les bacs à sable ou jardins publics.
Les kératites amibiennes méritent une attention particulière. Ces infections, causées par des amibes libres comme Acanthamoeba, touchent principalement les porteurs de lentilles de contact [15]. L'utilisation d'eau du robinet pour nettoyer les lentilles constitue le principal facteur de risque.
Certaines situations augmentent votre vulnérabilité. L'immunodépression, qu'elle soit liée à une maladie ou à un traitement, favorise le développement de ces infections. De même, les voyages en zones tropicales exposent à des parasites moins fréquents sous nos latitudes [12,13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des parasitoses oculaires varient considérablement selon le parasite en cause et la localisation de l'infection. Mais certains signes doivent vous alerter et vous pousser à consulter rapidement [7,8].
Dans la toxoplasmose oculaire, vous pourriez ressentir une baisse progressive de la vision, accompagnée de « mouches volantes » ou de taches dans le champ visuel. Ces symptômes s'accompagnent parfois de douleurs oculaires modérées et d'une sensibilité à la lumière [9]. Il est normal de s'inquiéter face à ces manifestations, mais rassurez-vous : un diagnostic précoce permet généralement une bonne récupération.
La toxocarose oculaire se manifeste différemment. Chez l'enfant, on observe souvent un strabisme ou une leucocorie (pupille blanche). L'œil peut paraître rouge et larmoyant [10,11]. Ces signes nécessitent une consultation ophtalmologique urgente.
Concernant les kératites amibiennes, la douleur constitue le symptôme dominant. Cette douleur, souvent décrite comme « un clou dans l'œil », s'accompagne d'une rougeur intense et d'un larmoiement [15]. La vision devient floue et la lumière devient insupportable.
D'autres parasitoses peuvent provoquer des symptômes plus spécifiques. La loase, par exemple, peut causer des démangeaisons périoculaires et parfois la sensation de « quelque chose qui bouge » sous la paupière [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des parasitoses oculaires nécessite une approche méthodique et souvent pluridisciplinaire. Votre ophtalmologiste commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos voyages récents et votre exposition potentielle aux parasites [7,8].
L'examen ophtalmologique constitue la première étape cruciale. Il comprend l'examen du fond d'œil, qui peut révéler des lésions caractéristiques selon le parasite. Pour la toxoplasmose, on observe typiquement des foyers de choriorétinite avec un aspect en « phare dans le brouillard » [9].
Les examens complémentaires dépendent de la suspicion diagnostique. La sérologie reste l'examen de référence pour la toxoplasmose, recherchant les anticorps spécifiques IgG et IgM. Pour la toxocarose, on dose les anticorps anti-Toxocara, souvent associés à une hyperéosinophilie sanguine [10,11].
L'imagerie moderne apporte une aide précieuse. L'OCT (tomographie par cohérence optique) permet d'analyser finement les structures rétiniennes, tandis que l'angiographie à la fluorescéine révèle les anomalies vasculaires [8]. Ces techniques, désormais largement disponibles, améliorent considérablement la précision diagnostique.
Dans certains cas complexes, des prélèvements peuvent s'avérer nécessaires. L'analyse du liquide vitréen ou de biopsies choriorétiniennes permet d'identifier directement le parasite [7]. Heureusement, ces procédures restent exceptionnelles grâce aux progrès des méthodes non invasives.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des parasitoses oculaires a considérablement évolué ces dernières années. Chaque pathologie nécessite une approche thérapeutique spécifique, adaptée au parasite en cause et à la sévérité de l'atteinte [4,7,8].
Pour la toxoplasmose oculaire, le traitement de référence associe sulfadiazine, pyriméthamine et acide folinique. Cette trithérapie, administrée pendant 6 à 8 semaines, permet de contrôler l'infection dans la majorité des cas [9]. Les corticoïdes peuvent être associés pour réduire l'inflammation, mais leur utilisation nécessite une surveillance étroite.
La toxocarose oculaire pose des défis thérapeutiques particuliers. Les anthelminthiques comme l'albendazole ou le mébendazole constituent le traitement de première intention [10,11]. Cependant, leur efficacité sur les larves enkystées dans l'œil reste limitée. C'est pourquoi le traitement symptomatique et la surveillance régulière sont essentiels.
Les kératites amibiennes nécessitent un traitement d'urgence. L'association de plusieurs antiamibes (polyhexaméthylène biguanide, chlorhexidine) appliqués localement constitue le traitement standard [15]. La durée du traitement, souvent prolongée, peut atteindre plusieurs mois.
Il faut savoir que certaines situations nécessitent une approche chirurgicale. La vitrectomie peut être indiquée dans les formes sévères de toxoplasmose avec trouble vitréen important. De même, la kératoplastie peut s'avérer nécessaire dans les kératites amibiennes résistantes [8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des parasitoses oculaires. Les innovations thérapeutiques récentes ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients [2,3,4].
Le programme Breizh CoCoA 2024 a développé de nouveaux protocoles de traitement combinant thérapies conventionnelles et approches innovantes. Ces protocoles, testés dans plusieurs centres français, montrent des résultats prometteurs avec une réduction significative des récidives [2].
Les recherches menées par la faculté de pharmacie de Nancy révèlent l'efficacité de nouvelles molécules antiparasitaires. Ces médicaments, actuellement en phase d'essais cliniques, présentent l'avantage d'une meilleure pénétration oculaire et d'effets secondaires réduits [3].
Le guide clinique et thérapeutique 2024-2025 introduit des recommandations actualisées pour la prise en charge des parasitoses oculaires. Ces nouvelles directives intègrent les données les plus récentes de la recherche internationale [4]. Concrètement, elles proposent des schémas thérapeutiques personnalisés selon le profil du patient.
D'ailleurs, les essais cliniques en cours explorent l'utilisation de la thérapie génique pour certaines formes de parasitoses oculaires. Bien que ces approches restent expérimentales, elles pourraient révolutionner le traitement de ces pathologies dans les années à venir [5,6].
Vivre au Quotidien avec les Parasitoses Oculaires
Vivre avec une parasitose oculaire nécessite des adaptations au quotidien, mais rassurez-vous : la plupart des patients retrouvent une qualité de vie satisfaisante après traitement [7,8].
L'adaptation visuelle constitue souvent le premier défi. Si votre vision a été affectée, vous devrez peut-être réorganiser votre environnement. Un éclairage adapté, l'utilisation de loupes ou d'aides visuelles peuvent considérablement améliorer votre confort [9]. Il est normal de ressentir une certaine appréhension au début, mais l'expérience montre que l'adaptation se fait progressivement.
Le suivi médical régulier reste indispensable. Vos consultations ophtalmologiques permettront de surveiller l'évolution de la pathologie et d'adapter le traitement si nécessaire [10,11]. N'hésitez pas à exprimer vos préoccupations lors de ces rendez-vous : votre médecin est là pour vous accompagner.
Certains patients rapportent des difficultés psychologiques liées à l'impact sur la vision. Il est important de savoir que des solutions existent : groupes de parole, soutien psychologique, associations de patients. Vous n'êtes pas seul face à cette épreuve [12].
L'activité professionnelle peut nécessiter des aménagements temporaires ou permanents. Selon votre métier, des adaptations de poste ou des reconversions peuvent être envisagées. Les services de médecine du travail sont là pour vous accompagner dans ces démarches [13].
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des parasitoses oculaires évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [7,8].
La toxoplasmose oculaire peut entraîner des récidives, particulièrement chez les patients immunodéprimés. Ces récidives touchent environ 20% des patients dans les deux ans suivant le premier épisode [9]. Elles se manifestent généralement par une réactivation des lésions existantes ou l'apparition de nouveaux foyers inflammatoires.
Les complications de la toxocarose oculaire incluent le décollement de rétine et la formation de membranes épirétiniennes. Ces complications, plus fréquentes chez l'enfant, peuvent nécessiter une intervention chirurgicale [10,11]. Heureusement, un diagnostic précoce permet souvent d'éviter ces évolutions défavorables.
Les kératites amibiennes non traitées ou résistantes au traitement peuvent évoluer vers la perforation cornéenne. Cette complication grave nécessite une prise en charge chirurgicale d'urgence, souvent par greffe de cornée [15]. C'est pourquoi un traitement précoce et bien conduit est essentiel.
D'autres complications peuvent survenir : hypertonie oculaire, cataracte secondaire, ou encore atrophie optique dans les formes sévères. Mais rassurez-vous, ces évolutions restent rares avec une prise en charge adaptée [8].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des parasitoses oculaires dépend largement du parasite en cause, de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge [7,8,9].
Pour la toxoplasmose oculaire, le pronostic est généralement favorable quand le traitement est instauré rapidement. Environ 80% des patients conservent une acuité visuelle satisfaisante après traitement [9]. Cependant, les formes touchant la macula (zone centrale de la rétine) peuvent laisser des séquelles visuelles plus importantes.
La toxocarose oculaire présente un pronostic variable selon l'âge et la localisation des lésions. Chez l'enfant, un diagnostic précoce permet souvent de préserver la vision. En revanche, les formes découvertes tardivement peuvent laisser des séquelles définitives [10,11].
Les kératites amibiennes ont longtemps eu un pronostic sombre, mais les progrès thérapeutiques récents ont considérablement amélioré les résultats. Avec un traitement adapté et précoce, plus de 70% des patients conservent une vision fonctionnelle [15].
Il faut savoir que certains facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, son statut immunitaire, la localisation des lésions et la rapidité de la prise en charge. C'est pourquoi un suivi régulier reste indispensable même après guérison apparente [8].
Peut-on Prévenir les Parasitoses Oculaires ?
La prévention des parasitoses oculaires repose sur des mesures simples mais efficaces. Bien sûr, toutes les infections ne sont pas évitables, mais vous pouvez considérablement réduire votre risque d'exposition [1,7,8].
Pour prévenir la toxoplasmose, quelques règles d'hygiène suffisent. Lavez-vous soigneusement les mains après avoir manipulé de la terre ou des animaux. Cuisez bien la viande, particulièrement l'agneau et le porc. Si vous jardinez, portez des gants et lavez bien les légumes [9]. Les femmes enceintes doivent être particulièrement vigilantes car l'infection peut se transmettre au fœtus.
La prévention de la toxocarose passe par le contrôle des populations d'animaux domestiques. Vermifugez régulièrement vos chiens et chats, et ramassez leurs déjections. Enseignez aux enfants à se laver les mains après avoir joué dehors [10,11]. L'entretien des bacs à sable publics constitue également un enjeu de santé publique.
Concernant les kératites amibiennes, la prévention est cruciale pour les porteurs de lentilles. N'utilisez jamais d'eau du robinet pour nettoyer vos lentilles. Respectez scrupuleusement les règles d'hygiène et changez régulièrement votre étui à lentilles [15]. En cas de baignade, retirez vos lentilles ou portez des lunettes étanches.
Les voyageurs en zone tropicale doivent prendre des précautions spécifiques : protection contre les insectes vecteurs, éviter la baignade en eau douce stagnante, et consulter un médecin spécialisé avant le départ [12,13].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des parasitoses oculaires. Ces directives, régulièrement actualisées, s'appuient sur les données scientifiques les plus récentes [1,2,4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique de la toxoplasmose chez les femmes enceintes non immunisées. Cette surveillance mensuelle permet de détecter précocement une séroconversion et de prévenir la transmission fœtale [1]. En cas d'infection maternelle, un suivi ophtalmologique du nouveau-né est indispensable.
Concernant la prise en charge thérapeutique, les recommandations 2024-2025 préconisent une approche multidisciplinaire associant ophtalmologistes, infectiologues et parfois pédiatres [4]. Cette collaboration améliore significativement les résultats thérapeutiques et réduit le risque de complications.
Le guide clinique actualisé insiste sur l'importance du diagnostic différentiel. Les parasitoses oculaires peuvent mimer d'autres pathologies inflammatoires, d'où la nécessité d'examens complémentaires appropriés [4]. Les critères diagnostiques ont été précisés pour éviter les erreurs d'interprétation.
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations officielles. Les nouveaux protocoles de traitement, validés par les essais cliniques récents, offrent de meilleures perspectives aux patients [2,3]. Ces évolutions témoignent de la dynamique de recherche dans ce domaine.
Ressources et Associations de Patients
Face à une parasitose oculaire, vous n'êtes pas seul. De nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins et votre quotidien [7,8].
L'Association Française des Amblyopes et Malvoyants (AFAM) propose un soutien spécialisé aux patients présentant des troubles visuels. Leurs conseillers peuvent vous aider à identifier les aides techniques adaptées à votre situation et vous orienter vers les professionnels compétents.
La Fédération des Aveugles et Amblyopes de France offre des services d'accompagnement personnalisés. Leurs équipes comprennent des instructeurs en locomotion, des ergothérapeutes et des psychologues spécialisés dans le handicap visuel. Ces professionnels peuvent vous aider à maintenir votre autonomie.
Au niveau local, de nombreuses associations proposent des groupes de parole et des activités adaptées. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients et de partager des conseils pratiques. L'entraide entre patients constitue souvent un soutien précieux [9,10].
Les centres de rééducation et de réadaptation fonctionnelle disposent d'équipes spécialisées dans la déficience visuelle. Ils proposent des stages d'apprentissage des techniques de compensation et d'utilisation des aides techniques. Ces formations peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie [11].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une parasitose oculaire et optimiser votre prise en charge [7,8,9].
Tenez un carnet de suivi détaillé. Notez l'évolution de vos symptômes, les effets des traitements et vos questions pour les consultations. Cette démarche facilite le dialogue avec votre équipe médicale et permet un suivi plus précis de votre pathologie.
Organisez votre environnement pour compenser d'éventuelles difficultés visuelles. Un éclairage adapté, des contrastes marqués et l'élimination des obstacles peuvent considérablement améliorer votre confort au quotidien. N'hésitez pas à demander conseil à un ergothérapeute [10,11].
Respectez scrupuleusement votre traitement, même si les effets secondaires sont gênants. L'arrêt prématuré du traitement peut favoriser les récidives ou l'apparition de résistances. En cas de difficultés, parlez-en à votre médecin plutôt que d'interrompre le traitement [9].
Maintenez une activité physique adaptée. L'exercice régulier améliore votre état général et peut avoir des effets bénéfiques sur votre moral. Choisissez des activités compatibles avec votre état visuel : marche, natation, gymnastique douce [12].
Enfin, n'hésitez pas à solliciter de l'aide quand vous en ressentez le besoin. Que ce soit pour les tâches quotidiennes, le soutien psychologique ou l'information médicale, de nombreuses ressources sont à votre disposition [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes doivent vous amener à consulter rapidement un ophtalmologiste. La précocité du diagnostic maladiene souvent l'efficacité du traitement [7,8].
Consultez en urgence si vous présentez une douleur oculaire intense, particulièrement si elle s'accompagne d'une baisse brutale de la vision. Cette association de symptômes peut révéler une kératite amibienne ou une forme sévère de parasitose oculaire [15].
Une baisse progressive de la vision associée à l'apparition de « mouches volantes » ou de taches dans le champ visuel nécessite également une consultation rapide. Ces symptômes peuvent révéler une toxoplasmose oculaire débutante [9].
Chez l'enfant, soyez particulièrement vigilant devant un strabisme d'apparition récente ou une leucocorie (pupille blanche). Ces signes peuvent révéler une toxocarose oculaire et nécessitent une prise en charge spécialisée urgente [10,11].
N'attendez pas non plus si vous présentez des facteurs de risque particuliers : immunodépression, contact avec des animaux infectés, voyage récent en zone tropicale, ou port de lentilles de contact avec symptômes oculaires [12,13]. Dans ces situations, une consultation préventive peut éviter des complications graves.
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter trop tôt que trop tard. Votre ophtalmologiste saura évaluer la gravité de vos symptômes et orienter la prise en charge si nécessaire [8].
Questions Fréquentes
Les parasitoses oculaires sont-elles contagieuses ?La plupart des parasitoses oculaires ne se transmettent pas directement d'une personne à l'autre. La contamination se fait généralement par contact avec des animaux infectés ou des environnements contaminés [7,8].
Peut-on guérir complètement d'une parasitose oculaire ?
Oui, la majorité des parasitoses oculaires guérissent complètement avec un traitement adapté. Cependant, certaines peuvent laisser des séquelles visuelles si le diagnostic est tardif [9,10].
Les lentilles de contact augmentent-elles le risque ?
Les lentilles de contact augmentent effectivement le risque de kératite amibienne, surtout si les règles d'hygiène ne sont pas respectées. L'utilisation d'eau du robinet pour les nettoyer constitue le principal facteur de risque [15].
Faut-il éviter les animaux domestiques ?
Il n'est pas nécessaire d'éviter les animaux domestiques, mais il faut respecter certaines précautions : vermifugation régulière, hygiène des mains après contact, et nettoyage des litières [11,12].
Les parasitoses oculaires peuvent-elles récidiver ?
Certaines parasitoses, comme la toxoplasmose, peuvent effectivement récidiver, particulièrement chez les patients immunodéprimés. Un suivi régulier permet de détecter précocement ces récidives [9].
Questions Fréquentes
Les parasitoses oculaires sont-elles contagieuses ?
La plupart des parasitoses oculaires ne se transmettent pas directement d'une personne à l'autre. La contamination se fait généralement par contact avec des animaux infectés ou des environnements contaminés.
Peut-on guérir complètement d'une parasitose oculaire ?
Oui, la majorité des parasitoses oculaires guérissent complètement avec un traitement adapté. Cependant, certaines peuvent laisser des séquelles visuelles si le diagnostic est tardif.
Les lentilles de contact augmentent-elles le risque ?
Les lentilles de contact augmentent effectivement le risque de kératite amibienne, surtout si les règles d'hygiène ne sont pas respectées. L'utilisation d'eau du robinet pour les nettoyer constitue le principal facteur de risque.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Fièvre du Nil occidental ou infection par le virus West Nile. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [2] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Livret des Etudes 2024-2025 - faculté de pharmacie de nancy. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Guide clinique et thérapeutique. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] MS Fanny, KL Ginevra. Parasitoses oculaires. 2023.Lien
- [8] H Yera, MF Durieux. Parasites, champignons et atteintes oculaires. 2023.Lien
- [9] R Kamelia. ETUDE RÉTROSPECTIVE DE 12 CAS DE TOXOPLASMOSE OCULAIRE. 2022.Lien
- [15] Kératite amibienne (infection oculaire). www.msdmanuals.com.Lien
Publications scientifiques
- Parasitoses oculaires (2023)
- Parasites, champignons et atteintes oculaires (2023)
- [PDF][PDF] ETUDE RÉTROSPECTIVE DE 12 CAS DE TOXOPLASMOSE OCULAIRE (2022)[PDF]
- La toxocarose oculaire atypique de l'adulte: à propos d'un cas (2024)
- [PDF][PDF] Toxocarose oculaire atypique chez un enfant: à propos d'un cas [PDF]
Ressources web
- Kératite amibienne (infection oculaire) (msdmanuals.com)
Pour poser le diagnostic de kératite amibienne, le médecin prélève un échantillon de tissu de la cornée afin de l'examiner au microscope et de le mettre en ...
- Infections oculaires - Causes, Symptômes, Traitement, ... (santecheznous.com)
Diagnostic · une blessure récente à un œil; · des changements du diamètre de la pupille; · une douleur oculaire, des troubles de la vue, un rougissement important ...
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- Parasites, champignons et atteintes oculaires (sciencedirect.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.