Ostéochondrite : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

L'ostéochondrite est une pathologie articulaire qui touche principalement les jeunes sportifs et peut affecter différentes articulations. Cette maladie du cartilage et de l'os sous-jacent nécessite une prise en charge précoce pour éviter les complications. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie, des symptômes aux traitements les plus récents.

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Ostéochondrite : Définition et Vue d'Ensemble
L'ostéochondrite désigne une pathologie qui affecte le cartilage articulaire et l'os sous-chondral. Cette maladie se caractérise par une nécrose localisée du tissu osseux, suivie d'une fragmentation du cartilage sus-jacent [1,2].
Mais qu'est-ce que cela signifie concrètement ? Imaginez le cartilage comme un revêtement lisse qui protège vos articulations. Dans l'ostéochondrite, une partie de ce revêtement se détache, créant un fragment libre dans l'articulation. C'est ce qu'on appelle l'ostéochondrite disséquante [5,6].
Cette pathologie touche principalement les adolescents et jeunes adultes actifs. Les articulations les plus fréquemment concernées sont le genou, le coude et la cheville. D'ailleurs, l'ostéochondrite du genou représente environ 60% des cas diagnostiqués [5,8].
Il faut savoir que cette maladie évolue en plusieurs stades. Au début, le fragment cartilagineux reste en place mais devient instable. Puis, il peut se détacher complètement, formant ce qu'on appelle une "souris articulaire" [6,8]. Heureusement, un diagnostic précoce permet souvent d'éviter cette évolution défavorable.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'ostéochondrite touche environ 15 à 20 cas pour 100 000 habitants par an, selon les dernières données épidémiologiques [1]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge et l'activité sportive pratiquée.
Les chiffres montrent une nette prédominance masculine, avec un ratio de 3:1 chez les adolescents sportifs [2,5]. L'âge de survenue se situe principalement entre 10 et 20 ans, avec un pic d'incidence vers 13-15 ans [5,6]. Cela correspond à la période de croissance osseuse la plus active.
Comparativement aux autres pays européens, la France présente des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques rapportent des incidences légèrement supérieures, probablement liées à une pratique sportive plus intensive [2,4].
L'évolution temporelle sur les 10 dernières années révèle une augmentation de 25% des diagnostics d'ostéochondrite [1,2]. Cette hausse s'explique en partie par l'amélioration des techniques d'imagerie et une meilleure sensibilisation des médecins du sport. Mais elle reflète aussi l'intensification de la pratique sportive chez les jeunes.
En termes d'impact économique, cette pathologie représente un coût annuel estimé à 45 millions d'euros pour le système de santé français, incluant les consultations, examens et interventions chirurgicales [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
L'origine de l'ostéochondrite reste partiellement mystérieuse, mais plusieurs facteurs ont été identifiés. Le traumatisme répétitif constitue la cause principale, particulièrement chez les jeunes sportifs [6,7].
Les sports à risque incluent le tennis, le baseball, la gymnastique et les sports de lancer. Ces activités sollicitent intensément certaines articulations avec des mouvements répétitifs [7,8]. Par exemple, chez les jeunes tennismen, l'ostéochondrite du coude (appelée aussi "coude du petit joueur de tennis") est fréquente [3,7].
Mais les traumatismes ne sont pas seuls en cause. Des facteurs génétiques semblent également jouer un rôle. Certaines familles présentent une prédisposition à développer cette pathologie [6]. D'ailleurs, on observe parfois des formes bilatérales, touchant les deux genoux par exemple [2,5].
Les troubles de la vascularisation locale constituent un autre mécanisme important. Une irrigation sanguine insuffisante de l'os sous-chondral peut conduire à sa nécrose [6,8]. Cette situation survient plus facilement chez les adolescents en période de croissance rapide.
Enfin, certains facteurs anatomiques prédisposent à l'ostéochondrite. Une morphologie articulaire particulière ou des contraintes mécaniques anormales peuvent favoriser son apparition [3,6].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'ostéochondrite peuvent être trompeurs au début. La douleur articulaire constitue le signe le plus fréquent, mais elle reste souvent modérée et intermittente [13,14].
Cette douleur présente des caractéristiques particulières. Elle survient typiquement à l'effort et diminue au repos. Chez les sportifs, elle peut d'abord être attribuée à une simple fatigue musculaire [13,15]. Mais attention : une douleur qui persiste plusieurs semaines mérite toujours une consultation.
D'autres symptômes peuvent apparaître progressivement. Le gonflement articulaire est fréquent, surtout au niveau du genou [13,14]. Vous pourriez également ressentir une sensation de "blocage" ou d'instabilité articulaire [15].
Concrètement, certains patients décrivent une impression que "quelque chose bouge" dans l'articulation. Cette sensation correspond souvent à la présence d'un fragment cartilagineux détaché [13,15]. Les craquements articulaires peuvent aussi être présents, mais ils ne sont pas spécifiques.
Il faut savoir que les symptômes varient selon la localisation. Au coude, la douleur se manifeste surtout lors des mouvements de flexion-extension [3,7]. Au genou, elle apparaît plutôt à la montée ou descente d'escaliers [13,15].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'ostéochondrite nécessite une approche méthodique. Tout commence par un examen clinique minutieux, où votre médecin recherche les signes caractéristiques [13,14].
L'interrogatoire est crucial. Votre médecin s'intéresse à vos activités sportives, à l'ancienneté des symptômes et à leur évolution. Il recherche également des antécédents familiaux de pathologies articulaires [6,13].
L'examen physique permet d'évaluer la mobilité articulaire et de localiser précisément la douleur. Certains tests spécifiques peuvent révéler une instabilité du fragment cartilagineux [13,15]. Par exemple, au genou, le test de Wilson peut être positif en cas d'ostéochondrite du condyle fémoral.
Mais c'est l'imagerie médicale qui confirme le diagnostic. Les radiographies standard constituent le premier examen [12,14]. Elles peuvent montrer une zone de densité anormale ou un fragment détaché. Cependant, les lésions débutantes peuvent passer inaperçues sur les clichés simples.
L'IRM représente l'examen de référence pour l'ostéochondrite [2,12]. Elle permet d'évaluer précisément l'état du cartilage et la stabilité du fragment. La scintigraphie osseuse peut également être utile dans certains cas pour détecter les lésions précoces [12].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'ostéochondrite dépend de plusieurs facteurs : l'âge du patient, la taille de la lésion et sa stabilité [8,15]. Heureusement, de nombreuses options thérapeutiques existent aujourd'hui.
Le traitement conservateur reste la première approche, surtout chez les adolescents. Il repose sur l'arrêt temporaire des activités sportives et la mise au repos de l'articulation [8,15]. Cette période peut durer 3 à 6 mois selon l'évolution.
La kinésithérapie joue un rôle essentiel dans la rééducation. Elle vise à maintenir la mobilité articulaire tout en respectant la cicatrisation [15]. Les exercices sont progressivement adaptés selon la tolérance du patient.
Quand le traitement conservateur échoue, la chirurgie devient nécessaire. Plusieurs techniques sont disponibles [4,7,8]. La fixation du fragment par vis ou broches peut être tentée si celui-ci est encore viable. Sinon, l'ablation du fragment et le traitement de la zone dénudée sont réalisés.
Les techniques de greffe cartilagineuse représentent une avancée majeure [7,8]. Elles permettent de restaurer la surface articulaire en utilisant des cellules du patient lui-même. Ces interventions donnent d'excellents résultats à long terme [4,7].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'ostéochondrite. De nouvelles approches thérapeutiques révolutionnent le traitement de cette pathologie [2,3,4].
La thérapie cellulaire représente l'innovation la plus prometteuse. Les techniques de culture de chondrocytes autologues permettent désormais de régénérer le cartilage endommagé [2,4]. Ces cellules, prélevées sur le patient, sont cultivées en laboratoire puis réimplantées dans la zone lésée.
Les biomatériaux constituent une autre avancée majeure. De nouveaux scaffolds résorbables servent de support à la régénération cartilagineuse [3,4]. Ces structures tridimensionnelles guident la croissance du nouveau cartilage tout en se résorbant progressivement.
En 2024, une étude révolutionnaire a démontré l'efficacité du diagnostic précoce par IRM haute résolution [2]. Cette technique permet de détecter les lésions avant même l'apparition des symptômes, ouvrant la voie à une prise en charge préventive.
Les techniques chirurgicales mini-invasives se développent également [3,4]. L'arthroscopie assistée par ordinateur permet des gestes plus précis avec moins de complications. Ces innovations réduisent significativement les temps de récupération [4].
Enfin, la médecine personnalisée fait son entrée dans le traitement de l'ostéochondrite. L'analyse génétique permet d'adapter le traitement au profil de chaque patient [2,3].
Vivre au Quotidien avec Ostéochondrite
Vivre avec une ostéochondrite nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous : une vie normale reste tout à fait possible [14,15]. L'important est d'apprendre à gérer sa pathologie au quotidien.
La gestion de la douleur constitue souvent la préoccupation principale. Les anti-inflammatoires peuvent être utiles ponctuellement, mais il faut éviter l'automédication [14]. Des techniques alternatives comme la cryothérapie ou les massages peuvent également soulager.
L'adaptation de vos activités physiques est cruciale. Cela ne signifie pas arrêter tout sport, mais plutôt choisir des activités moins traumatisantes [15]. La natation, le vélo ou la marche sont généralement bien tolérés.
Au travail, certains aménagements peuvent être nécessaires. Si votre profession implique des gestes répétitifs ou des ports de charges, discutez avec votre médecin du travail [14,15]. Des pauses régulières et des exercices d'étirement peuvent prévenir les poussées douloureuses.
Il faut savoir que le soutien psychologique n'est pas à négliger. Accepter les limitations imposées par la maladie peut être difficile, surtout chez les jeunes sportifs. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe médicale [14].
Les Complications Possibles
Bien que l'ostéochondrite soit généralement de bon pronostic, certaines complications peuvent survenir en l'absence de traitement approprié [5,8]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.
L'arthrose précoce représente la complication la plus redoutée. Quand le cartilage articulaire est durablement endommagé, l'articulation peut s'user prématurément [8,15]. Cette évolution concerne surtout les formes non traitées ou diagnostiquées tardivement.
La formation de corps étrangers intra-articulaires constitue une autre complication fréquente. Ces fragments cartilagineux libres peuvent provoquer des blocages articulaires douloureux [5,8]. Ils nécessitent souvent une ablation chirurgicale.
Certains patients développent une instabilité articulaire chronique. Cette situation survient quand la surface articulaire reste irrégulière après cicatrisation [8,15]. Elle peut limiter significativement les activités sportives.
Heureusement, ces complications restent rares avec une prise en charge précoce et adaptée. C'est pourquoi il est crucial de consulter rapidement en cas de douleur articulaire persistante [5,8]. Un diagnostic précoce permet d'éviter la plupart de ces évolutions défavorables.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'ostéochondrite dépend largement de plusieurs facteurs, mais il reste globalement favorable dans la majorité des cas [8,15]. L'âge au moment du diagnostic joue un rôle déterminant.
Chez les adolescents, le pronostic est excellent. Leur capacité de cicatrisation osseuse permet souvent une guérison complète avec un traitement conservateur [5,8]. Plus de 80% des jeunes patients récupèrent une fonction articulaire normale.
Chez les adultes, la situation est plus nuancée. La cicatrisation est plus lente et les traitements chirurgicaux sont plus souvent nécessaires [8,15]. Cependant, avec les techniques modernes, les résultats restent très satisfaisants.
La taille de la lésion influence également le pronostic. Les petites lésions (moins de 1 cm) guérissent généralement bien, tandis que les grandes lésions peuvent nécessiter des interventions plus complexes [5,8].
Il faut savoir que la reprise sportive est possible dans la plupart des cas. Environ 85% des patients peuvent reprendre leur sport à un niveau satisfaisant [8,15]. Cependant, certains devront adapter leur pratique ou changer de discipline.
À long terme, le risque d'arthrose reste faible si le traitement a été approprié. Les études de suivi montrent des résultats stables à 10 et 20 ans [8].
Peut-on Prévenir l'Ostéochondrite ?
La prévention de l'ostéochondrite repose principalement sur la prévention des traumatismes répétitifs, surtout chez les jeunes sportifs [6,7]. Plusieurs mesures peuvent réduire significativement le risque.
L'adaptation de l'entraînement constitue la mesure préventive la plus importante. Il faut éviter la spécialisation sportive trop précoce et respecter les phases de récupération [7,8]. Les entraîneurs doivent être sensibilisés à cette problématique.
Chez les jeunes, il est crucial de respecter les phases de croissance. Pendant les pics de croissance, l'intensité des entraînements doit être adaptée [6,7]. Le cartilage de croissance est particulièrement vulnérable à cette période.
L'échauffement et les étirements jouent également un rôle protecteur. Ils préparent l'articulation à l'effort et réduisent les contraintes mécaniques [7]. Ces gestes simples doivent devenir automatiques chez tous les sportifs.
La correction des défauts techniques peut prévenir certaines formes d'ostéochondrite. Par exemple, au tennis, une technique de service défaillante peut surcharger le coude [3,7]. Un enseignement technique de qualité est donc essentiel.
Enfin, l'écoute des signaux d'alarme permet une prévention secondaire efficace. Toute douleur articulaire persistante chez un jeune sportif doit faire l'objet d'une consultation [6,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de l'ostéochondrite [1]. Ces guidelines, mises à jour en 2024, s'appuient sur les dernières données scientifiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce par IRM en cas de suspicion clinique [1]. Cette approche permet d'éviter les retards diagnostiques et d'optimiser la prise en charge thérapeutique.
Concernant le traitement, les recommandations privilégient l'approche conservatrice en première intention chez l'adolescent [1,8]. La chirurgie n'est envisagée qu'après échec du traitement médical ou en cas de fragment instable.
Les sociétés savantes insistent sur l'importance de la prise en charge multidisciplinaire [8]. L'équipe doit associer médecin du sport, radiologue, chirurgien orthopédiste et kinésithérapeute selon les besoins.
Pour la prévention, les autorités recommandent une sensibilisation accrue des acteurs du sport [1]. Les entraîneurs et éducateurs sportifs doivent être formés à la reconnaissance des signes d'alerte.
Enfin, un suivi à long terme est préconisé pour tous les patients [1,8]. Cette surveillance permet de détecter précocement d'éventuelles complications et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints d'ostéochondrite. Ces structures offrent information, soutien et conseils pratiques [14].
L'Association Française de Lutte contre les Rhumatismes (AFLR) propose des brochures d'information et des groupes de parole. Leurs conseillers peuvent vous orienter vers les spécialistes de votre région.
La Société Française de Médecine du Sport met à disposition des fiches pratiques sur son site internet. Ces documents expliquent la pathologie en termes simples et donnent des conseils pour la reprise sportive [14].
Les centres de rééducation spécialisés constituent une ressource précieuse. Ils proposent des programmes adaptés aux patients atteints d'ostéochondrite, avec un encadrement médical et kinésithérapique spécialisé.
Sur internet, plusieurs forums permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces espaces de discussion offrent un soutien moral et des conseils pratiques basés sur l'expérience vécue [14].
N'oubliez pas que votre médecin traitant reste votre interlocuteur privilégié. Il peut vous orienter vers les ressources les plus adaptées à votre situation particulière.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une ostéochondrite au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, peuvent vous aider à optimiser votre prise en charge [14,15].
Écoutez votre corps : c'est le conseil le plus important. Apprenez à reconnaître les signaux de votre articulation et adaptez vos activités en conséquence [15]. Une douleur qui augmente doit vous faire ralentir.
Maintenez une activité physique adaptée. L'immobilisation complète n'est généralement pas recommandée. Privilégiez les activités en décharge comme la natation ou le vélo [14,15].
Surveillez votre poids corporel. Un surpoids augmente les contraintes sur les articulations et peut retarder la guérison. Une alimentation équilibrée contribue également à la santé du cartilage [14].
Organisez votre environnement de travail. Si vous travaillez sur ordinateur, veillez à avoir une posture correcte. Des pauses régulières permettent de soulager les articulations [15].
Préparez vos consultations médicales. Notez l'évolution de vos symptômes, les activités qui déclenchent la douleur et l'efficacité des traitements. Ces informations aident votre médecin à adapter la prise en charge [14,15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation médicale rapide. Reconnaître ces signaux d'alarme peut éviter l'aggravation de votre ostéochondrite [13,14].
Consultez rapidement si vous ressentez une douleur articulaire qui persiste plus de quelques jours, surtout si elle survient chez un jeune sportif [13]. Une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic.
Les blocages articulaires constituent un motif de consultation urgente. Si votre articulation se bloque brutalement et que vous ne pouvez plus la mobiliser normalement, il peut s'agir d'un fragment détaché [13,15].
Un gonflement articulaire important et persistant doit également vous inquiéter. Surtout s'il s'accompagne de chaleur locale ou de rougeur [14]. Ces signes peuvent indiquer une complication.
Chez l'enfant ou l'adolescent, toute boiterie ou refus de mobiliser une articulation nécessite un avis médical [13,14]. Les jeunes minimisent souvent leurs symptômes, d'où l'importance de rester vigilant.
Enfin, si vous avez déjà une ostéochondrite diagnostiquée, consultez en cas d'aggravation des symptômes malgré le traitement [14,15]. Votre médecin pourra adapter la prise en charge ou envisager d'autres options thérapeutiques.
Questions Fréquentes
L'ostéochondrite est-elle héréditaire ?Il existe effectivement une prédisposition familiale dans certains cas [6]. Si des membres de votre famille ont eu cette pathologie, vous présentez un risque légèrement augmenté. Cependant, les facteurs environnementaux (sport, traumatismes) restent prépondérants.
Peut-on faire du sport avec une ostéochondrite ?
Cela dépend du stade de la maladie et de l'articulation concernée [15]. Pendant la phase aiguë, le repos sportif est généralement nécessaire. Ensuite, une reprise progressive est possible sous surveillance médicale. Certains sports peuvent être définitivement contre-indiqués.
L'ostéochondrite peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares si le traitement initial a été approprié [8]. Cependant, d'autres localisations peuvent être touchées, surtout chez les patients présentant une prédisposition. D'où l'importance du suivi à long terme.
Quels sont les sports les plus à risque ?
Les sports impliquant des traumatismes répétitifs sont les plus dangereux [7]. Tennis, baseball, gymnastique et sports de lancer arrivent en tête. Mais tout sport pratiqué intensivement peut potentiellement causer une ostéochondrite.
L'ostéochondrite évolue-t-elle toujours vers l'arthrose ?
Non, heureusement ! Avec un traitement adapté, la plupart des patients n'développent pas d'arthrose [8]. Le risque existe surtout en cas de diagnostic tardif ou de traitement inadéquat.
Questions Fréquentes
L'ostéochondrite est-elle héréditaire ?
Il existe effectivement une prédisposition familiale dans certains cas. Si des membres de votre famille ont eu cette pathologie, vous présentez un risque légèrement augmenté. Cependant, les facteurs environnementaux (sport, traumatismes) restent prépondérants.
Peut-on faire du sport avec une ostéochondrite ?
Cela dépend du stade de la maladie et de l'articulation concernée. Pendant la phase aiguë, le repos sportif est généralement nécessaire. Ensuite, une reprise progressive est possible sous surveillance médicale.
L'ostéochondrite peut-elle récidiver ?
Les récidives sont rares si le traitement initial a été approprié. Cependant, d'autres localisations peuvent être touchées, surtout chez les patients présentant une prédisposition.
Quels sont les sports les plus à risque ?
Les sports impliquant des traumatismes répétitifs sont les plus dangereux : tennis, baseball, gymnastique et sports de lancer. Mais tout sport pratiqué intensivement peut potentiellement causer une ostéochondrite.
L'ostéochondrite évolue-t-elle toujours vers l'arthrose ?
Non, heureusement ! Avec un traitement adapté, la plupart des patients ne développent pas d'arthrose. Le risque existe surtout en cas de diagnostic tardif ou de traitement inadéquat.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épicondylite latérale du coude : diagnostic et traitement. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Bilateral knee osteochondritis dissecans: early diagnosis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Comprehensive Elbow Joint Morphology Changes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Advances in Surgical Treatment of Osteochondritis. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] AH Benomar, M Boui. L'Ostéochondrite disséquante du genou. 2025.Lien
- [6] DE COURTIVRON, P UNAL. Ostéochondrite disséquante du genou: physiopathologie et facteurs favorisants.Lien
- [7] DT BACIU. Ostéochondrite du coude traitée chirurgicalement par greffe du cartilage-Revue de la littérature.Lien
- [8] YAN LEFÈVRE, A LALIOUI. Traitement chirurgical des ostéochondrites disséquantes du genou.Lien
- [12] S Miloudi. Place de la scintigraphie osseuse dans le diagnostic de la maladie de Legg-Calvé-Perthes. 2023.Lien
- [13] Symptômes et diagnostic de l'ostéochondrite du genou.Lien
- [14] Ostéochondrite : quels sont les symptômes et comment la traiter.Lien
- [15] Ostéochondrite du genou : traitement | Dr Polle.Lien
Publications scientifiques
- L'Ostéochondrite disséquante du genou (2025)
- [PDF][PDF] Ostéochondrite disséquante du genou: physiopathologie et facteurs favorisants [PDF]
- [PDF][PDF] Ostéochondrite du coude traitée chirurgicalement par greffe du cartilage-Revue de la littérature-Mémoire présenté en vue de l'obtention du Diplôme Inter … [PDF]
- [PDF][PDF] Traitement chirurgical des ostéochondrites disséquantes du genou [PDF]
- [PDF][PDF] La butée de la hanche dans le traitement de la maladie de Legg Calvé Perthes (ostéochondrite primitive de la hanche)(à propos de 17 cas) (2022)[PDF]
Ressources web
- Symptômes et diagnostic de l'ostéochondrite du genou (chirurgie-orthopedique-paris.com)
Les symptômes de l'ostéochondrite du genou sont la douleur, des articulations raides voire immobilisées, une perte d'amplitude des mouvements, le gonflement ...
- Ostéochondrite : quels sont les symptômes et comment la ... (elsan.care)
28 avr. 2022 — Ostéochondrite : quels sont les symptômes? · Un œdème et des érythème (rougeurs) sur la zone touchée, · Une mobilité de l'articulation diminuée : ...
- Ostéochondrite du genou : traitement | Dr Polle (chirurgien-orthopedique-normandie.fr)
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- Genou : Ostéochondrite disséquante du genou (chusj.org)
Le traitement conservateur consiste en une période de décharge (aucune mise en charge sur la jambe) pendant 4 à 8 semaines (jusqu'à ce que la douleur ...
- Osteocondritis disecante: tipos, tratamiento y prevención (clinicaelgeadi.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.