Onychopathies : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les onychopathies regroupent l'ensemble des maladies qui affectent vos ongles. Ces pathologies touchent près de 15% de la population française [1,2]. Qu'il s'agisse d'infections fongiques, de troubles de croissance ou d'inflammations, ces maladies peuvent considérablement impacter votre qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [3].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Onychopathies : Définition et Vue d'Ensemble
Les onychopathies désignent toutes les maladies qui peuvent affecter vos ongles des mains et des pieds. Ces pathologies sont bien plus fréquentes qu'on ne le pense. En fait, elles représentent environ 10% des consultations dermatologiques en France [1,4].
Mais qu'est-ce qui rend vos ongles si vulnérables ? L'ongle est une structure complexe composée de plusieurs parties : la matrice unguéale, le lit de l'ongle, et la tablette unguéale elle-même. Chacune de ces zones peut être touchée par différentes pathologies [5,6].
Les onychomycoses (infections fongiques) représentent la forme la plus courante d'onychopathie. Elles touchent particulièrement les ongles des pieds, créant un environnement chaud et humide propice au développement des champignons [7,8]. D'ailleurs, certaines populations sont plus à risque, notamment les personnes diabétiques chez qui la prévalence peut atteindre 35% [9].
Il existe également des onychopathies inflammatoires, traumatiques, ou liées à des maladies systémiques. La chloronychie, par exemple, est un signe caractéristique d'infection à Pseudomonas qui donne une coloration verte à l'ongle [5]. Concrètement, chaque type d'onychopathie nécessite une approche diagnostique et thérapeutique spécifique.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence des onychopathies estimée entre 12 et 18% de la population générale [1,2]. Cette variation s'explique par les différentes méthodologies d'étude et les populations étudiées.
L'incidence annuelle des onychomycoses seules atteint 2,4 cas pour 1000 habitants, avec une nette augmentation chez les personnes âgées de plus de 65 ans où elle grimpe à 8,7 cas pour 1000 habitants [7,10]. Ces chiffres montrent une progression constante depuis 2019, probablement liée au vieillissement de la population et à l'augmentation des facteurs de risque.
Comparativement, nos voisins européens présentent des taux similaires : l'Allemagne rapporte 14% de prévalence, l'Italie 16%, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs (10-12%) [2,8]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs climatiques et des habitudes de vie.
Concernant la répartition par sexe, les hommes sont plus fréquemment touchés par les onychomycoses des pieds (ratio 2:1), tandis que les femmes présentent plus d'onychopathies des mains, souvent liées à l'exposition professionnelle ou domestique [9,11]. L'âge reste le facteur déterminant : après 70 ans, près d'une personne sur trois présente au moins une onychopathie [7].
Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 25% de la prévalence, principalement due au vieillissement démographique et à l'augmentation des pathologies chroniques comme le diabète [1,9]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 180 millions d'euros annuels, incluant les consultations, traitements et arrêts de travail [2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des onychopathies sont multiples et souvent intriquées. Les infections fongiques représentent la première cause, avec trois types principaux de champignons responsables : les dermatophytes (80% des cas), les levures comme Candida (15%), et les moisissures (5%) [12,13].
Mais pourquoi certaines personnes développent-elles ces infections ? Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. L'âge avancé arrive en tête : après 60 ans, la circulation sanguine diminue et le système immunitaire s'affaiblit, créant un terrain favorable [7,9]. Le diabète multiplie par 3 le risque d'onychomycose, en raison de l'hyperglycémie qui favorise la croissance fongique [9].
Les facteurs environnementaux jouent également un rôle crucial. L'humidité constante, les chaussures fermées, la fréquentation de lieux publics humides (piscines, saunas) augmentent significativement les risques [4,8]. D'ailleurs, certaines professions sont particulièrement exposées : les sportifs, les travailleurs en milieu humide, ou encore les personnes sans domicile fixe qui présentent des taux d'onychopathies particulièrement élevés [4].
Les traumatismes répétés constituent une autre cause importante. Les onychocryptoses (ongles incarnés) résultent souvent d'un mauvais découpage des ongles ou du port de chaussures inadaptées [6]. Les pathologies systémiques comme le psoriasis, l'insuffisance rénale chronique, ou les traitements immunosuppresseurs prédisposent également aux onychopathies [8,9].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les signes d'une onychopathie n'est pas toujours évident. Les symptômes varient considérablement selon le type de pathologie. Pour les onychomycoses, les premiers signes sont souvent subtils : un léger changement de couleur, un épaississement discret de l'ongle [12,13].
Concrètement, voici ce que vous pourriez observer. L'ongle devient progressivement jaunâtre, brunâtre, ou parfois verdâtre dans le cas d'une infection à Pseudomonas [5]. La texture change également : l'ongle s'épaissit, devient friable, et peut se décoller partiellement du lit unguéal. Cette évolution est généralement lente, s'étalant sur plusieurs mois [7,12].
Les onychocryptoses présentent des symptômes différents mais tout aussi gênants. La douleur est le maître-mot : elle apparaît d'abord lors de la marche, puis devient constante. Vous remarquerez un gonflement et une rougeur autour de l'ongle, parfois accompagnés d'un écoulement purulent [6].
D'autres signes doivent vous alerter. Des stries longitudinales ou transversales peuvent indiquer des troubles nutritionnels ou des maladies systémiques. La leuconychie (taches blanches) est souvent bénigne mais peut parfois révéler des carences. Il est important de noter que certains symptômes nécessitent une consultation rapide : douleur intense, écoulement purulent, ou extension rapide des lésions [9,13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des onychopathies suit une démarche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé : antécédents médicaux, traitements en cours, profession, habitudes de vie. Cette anamnèse est cruciale car elle oriente déjà vers certaines causes [12,14].
L'examen clinique constitue la deuxième étape. Le médecin examine attentivement tous vos ongles, pas seulement celui qui vous préoccupe. Il recherche des signes spécifiques : couleur, épaisseur, adhérence au lit unguéal, présence de stries ou de déformations [13,14]. Cet examen peut révéler des atteintes passées inaperçues.
Mais l'œil nu ne suffit pas toujours. Pour confirmer une suspicion d'onychomycose, un prélèvement mycologique est indispensable. Cette technique consiste à gratter délicatement l'ongle atteint pour recueillir des fragments qui seront analysés au laboratoire [7,12]. L'examen direct permet d'identifier rapidement la présence de champignons, tandis que la culture précise l'espèce responsable.
D'autres examens peuvent être nécessaires selon le contexte. La dermoscopie aide à différencier certaines lésions, particulièrement utile chez les patients psoriasiques [9]. Dans certains cas complexes, une biopsie unguéale peut être envisagée. Les innovations 2024-2025 incluent désormais des techniques d'intelligence artificielle pour améliorer la précision diagnostique [11].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des onychopathies a considérablement évolué ces dernières années. Pour les onychomycoses, plusieurs options thérapeutiques s'offrent à vous. Les traitements topiques (vernis, crèmes) constituent souvent la première ligne, particulièrement efficaces pour les atteintes limitées [12,13].
Les antifongiques systémiques restent le gold standard pour les infections étendues. La terbinafine, prise pendant 3 à 6 mois selon la localisation, présente les meilleurs taux de guérison (70-80%) [7,12]. L'itraconazole, administré en cure intermittente, constitue une alternative intéressante avec moins d'effets secondaires.
Mais que faire quand les traitements classiques échouent ? C'est là qu'interviennent les approches innovantes. La thérapie photodynamique, utilisant un photosensibilisant activé par laser, montre des résultats prometteurs [1,3]. Les traitements au laser seul gagnent également en popularité, bien que leur efficacité reste débattue.
Pour les onychocryptoses, l'approche est différente. Les stades précoces peuvent bénéficier de traitements conservateurs : orthèses, rééducation de la pousse unguéale avec bandages [6]. Les techniques de remodelage avec résines acryliques montrent une efficacité comparable aux méthodes traditionnelles [6]. Dans les cas sévères, la chirurgie reste nécessaire : phénolisation de la matrice ou résection partielle de l'ongle.
L'important à retenir : chaque traitement doit être adapté à votre situation. La compliance au traitement est cruciale, particulièrement pour les antifongiques systémiques qui nécessitent une prise prolongée [13,14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des onychopathies. Les innovations thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs, particulièrement pour les cas résistants aux traitements conventionnels [1,2,3].
Les biothérapies représentent l'avancée la plus prometteuse. Ces traitements, initialement développés pour d'autres pathologies inflammatoires, montrent une efficacité remarquable dans les onychopathies inflammatoires associées au psoriasis [2]. Les inhibiteurs de TNF-alpha et les anti-IL17 permettent une amélioration significative de l'aspect unguéal en 3 à 6 mois.
Côté onychomycoses, les nouvelles formulations topiques révolutionnent la prise en charge. Les vernis à libération prolongée, appliqués une seule fois par semaine, améliorent considérablement l'observance [3]. Ces formulations utilisent des nanotechnologies pour une meilleure pénétration dans la tablette unguéale.
L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic. Les algorithmes de reconnaissance d'images permettent désormais d'identifier avec 95% de précision le type d'onychopathie à partir d'une simple photographie [11]. Cette technologie facilite le diagnostic précoce et oriente plus rapidement vers le traitement approprié.
Les thérapies combinées gagnent en popularité. L'association laser + antifongique topique montre des taux de guérison supérieurs à 85%, contre 60% pour chaque traitement seul [1,3]. Cette synergie ouvre de nouvelles perspectives pour les patients en échec thérapeutique.
Vivre au Quotidien avec Onychopathies
Vivre avec des onychopathies peut impacter significativement votre quotidien. Au-delà de l'aspect esthétique, ces pathologies peuvent limiter certaines activités et affecter votre confiance en vous. Heureusement, des stratégies existent pour mieux gérer cette situation [4,8].
L'hygiène quotidienne revêt une importance capitale. Séchez soigneusement vos pieds après chaque douche, particulièrement entre les orteils. Changez de chaussettes quotidiennement, privilégiez les matières naturelles qui laissent respirer la peau. Ces gestes simples réduisent considérablement les risques de récidive [13,14].
Le choix des chaussures mérite une attention particulière. Optez pour des modèles en cuir ou matières respirantes, évitez les chaussures trop serrées qui favorisent les traumatismes. Alternez plusieurs paires pour permettre un séchage complet entre les ports [6,8]. Pour les sportifs, des chaussettes techniques anti-humidité sont recommandées.
Psychologiquement, l'impact peut être important. Beaucoup de patients évitent les activités nécessitant de se déchausser : piscine, plage, sports pieds nus. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou un psychologue si cette gêne devient handicapante [4]. Des groupes de soutien existent également pour partager expériences et conseils.
Les Complications Possibles
Les onychopathies non traitées peuvent entraîner diverses complications, parfois graves. Les onychomycoses, en apparence bénignes, peuvent se compliquer d'infections bactériennes secondaires, particulièrement chez les personnes diabétiques ou immunodéprimées [7,9].
Chez les patients diabétiques, les complications sont particulièrement redoutables. Une simple onychomycose peut évoluer vers un mal perforant plantaire ou une cellulite, nécessitant parfois une hospitalisation [9]. C'est pourquoi un suivi régulier est indispensable dans cette population à risque.
Les onychocryptoses négligées peuvent également se compliquer. L'infection locale peut s'étendre aux tissus environnants, créant un panaris ou une cellulite du pied [6]. Dans les cas extrêmes, une ostéite de la phalange distale peut survenir, nécessitant un traitement antibiotique prolongé.
Il faut également mentionner l'impact fonctionnel. Des ongles déformés ou épaissis peuvent gêner la marche, favoriser les chutes chez les personnes âgées, ou limiter le port de certaines chaussures [4,8]. Ces complications indirectes affectent significativement la qualité de vie.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des onychopathies varie considérablement selon le type de pathologie et la précocité de la prise en charge. Pour les onychomycoses, les taux de guérison avec les traitements actuels atteignent 70 à 85% selon les études [7,12,13].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge du patient joue un rôle crucial : les personnes jeunes guérissent plus facilement grâce à une croissance unguéale plus rapide et un système immunitaire plus efficace [9]. L'étendue de l'atteinte est également déterminante : une infection limitée à moins de 50% de l'ongle a un meilleur pronostic qu'une atteinte totale.
La compliance au traitement reste le facteur pronostique le plus important. Les échecs thérapeutiques sont souvent liés à un arrêt prématuré du traitement [13,14]. C'est pourquoi l'éducation du patient est essentielle : comprendre que la guérison nécessite du temps améliore significativement les résultats.
Concernant les récidives, elles touchent environ 15 à 20% des patients dans les deux ans suivant la guérison [12]. Cependant, les mesures préventives (hygiène, chaussures adaptées) réduisent considérablement ce risque. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 laissent espérer une amélioration de ces statistiques [1,3].
Peut-on Prévenir Onychopathies ?
La prévention des onychopathies repose sur des mesures simples mais efficaces. L'hygiène constitue le pilier de cette prévention. Lavez quotidiennement vos pieds avec un savon doux, séchez-les soigneusement, particulièrement entre les orteils où l'humidité favorise le développement fongique [13,14].
Le choix des chaussures et chaussettes mérite une attention particulière. Privilégiez des matières naturelles (cuir, coton) qui permettent une bonne aération. Évitez de porter les mêmes chaussures plusieurs jours consécutifs : alternez pour permettre un séchage complet [8]. Les chaussettes doivent être changées quotidiennement, voire plusieurs fois par jour en cas de transpiration excessive.
Dans les lieux publics humides, la prudence s'impose. Portez toujours des sandales ou chaussons dans les piscines, saunas, vestiaires collectifs [4,8]. Ces environnements sont propices à la transmission des champignons responsables d'onychomycoses.
Pour les personnes à risque (diabétiques, immunodéprimés, personnes âgées), des mesures spécifiques s'ajoutent. Un examen régulier des pieds, idéalement quotidien, permet de détecter précocement toute anomalie [9]. L'utilisation de poudres antifongiques préventives peut être recommandée dans certains cas. N'hésitez pas à consulter un podologue pour des conseils personnalisés sur l'hygiène et le soin des ongles [6].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge des onychopathies. La Société Française de Dermatologie (SFD) a publié en 2024 des guidelines actualisées sur le diagnostic et le traitement des onychomycoses [14].
Ces recommandations insistent sur l'importance du diagnostic mycologique avant tout traitement systémique. Cette approche évite les prescriptions inappropriées d'antifongiques, réduisant ainsi les risques d'effets secondaires et de résistances [12,14]. La HAS (Haute Autorité de Santé) soutient cette démarche dans ses dernières publications.
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche graduée. Les traitements topiques sont préconisés en première intention pour les atteintes limitées (moins de 50% de l'ongle), les antifongiques systémiques étant réservés aux formes étendues ou résistantes [13,14].
L'Assurance Maladie a également adapté ses critères de remboursement. Depuis 2024, les nouveaux traitements topiques à libération prolongée bénéficient d'un remboursement partiel, reconnaissant leur intérêt dans l'amélioration de l'observance [1,3]. Cette évolution facilite l'accès aux innovations thérapeutiques pour tous les patients.
Les recommandations insistent également sur l'éducation thérapeutique. Les professionnels de santé sont encouragés à expliquer la durée nécessaire des traitements et l'importance de la prévention des récidives [14].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans la gestion des onychopathies. L'Association Française de Lutte contre les Mycoses (AFLM) propose des informations actualisées et des conseils pratiques sur son site internet. Cette association organise également des conférences grand public dans plusieurs villes françaises.
Le réseau de podologues français offre des consultations spécialisées dans la prise en charge des pathologies unguéales. Ces professionnels peuvent vous conseiller sur l'hygiène préventive, les soins locaux, et vous orienter vers un dermatologue si nécessaire [6]. La plupart des mutuelles remboursent partiellement ces consultations.
Pour les patients diabétiques, des programmes d'éducation thérapeutique spécifiques incluent la prévention des onychopathies. Ces programmes, disponibles dans la plupart des centres hospitaliers, combinent information médicale et conseils pratiques [9]. Renseignez-vous auprès de votre diabétologue ou médecin traitant.
Les forums en ligne constituent également une source d'entraide précieuse. Attention cependant à vérifier les informations avec votre médecin : tous les conseils ne sont pas adaptés à votre situation particulière. L'important est de maintenir un dialogue ouvert avec votre équipe soignante [4,8].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer vos onychopathies au quotidien. Premièrement, tenez un carnet de suivi de votre traitement. Notez les prises de médicaments, l'évolution de l'aspect de vos ongles, les éventuels effets secondaires. Cette documentation aidera votre médecin à adapter le traitement si nécessaire [13,14].
Pour améliorer l'efficacité des traitements topiques, quelques astuces simples existent. Limez délicatement la surface de l'ongle avant application pour favoriser la pénétration du produit. Appliquez le traitement sur un ongle propre et sec, de préférence le soir pour éviter le lessivage par la transpiration [12,13].
Côté chaussures, investissez dans des modèles de qualité. Une bonne chaussure doit maintenir le pied sans le comprimer, permettre une aération suffisante, et être adaptée à votre activité. Pour les sportifs, des chaussettes techniques anti-humidité font une réelle différence [8]. Pensez également à désinfecter régulièrement l'intérieur de vos chaussures avec un spray antifongique.
En cas de traitement prolongé, organisez-vous pour ne pas oublier vos prises. Les piluliers hebdomadaires, les rappels sur smartphone, ou l'association avec un geste quotidien (brossage de dents) améliorent l'observance [14]. N'hésitez pas à impliquer votre entourage dans ce suivi : leur soutien est précieux pour maintenir la motivation sur plusieurs mois.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Toute modification importante de l'aspect d'un ongle mérite une évaluation médicale, particulièrement si elle s'accompagne de douleur ou d'inflammation [12,13].
Consultez en urgence si vous présentez des signes d'infection : rougeur extensive, chaleur, écoulement purulent, fièvre. Ces symptômes peuvent indiquer une surinfection bactérienne nécessitant un traitement antibiotique [6,9]. Chez les personnes diabétiques, toute plaie ou infection du pied constitue une urgence médicale.
D'autres situations nécessitent une consultation programmée mais rapide. Un ongle qui se décolle brutalement, des stries noires apparues récemment, ou une déformation importante doivent être évalués [5,13]. Ces signes peuvent révéler des pathologies sous-jacentes nécessitant une prise en charge spécialisée.
N'attendez pas non plus si vos symptômes s'aggravent malgré un traitement bien conduit. Un échec thérapeutique après 3 mois de traitement topique ou l'absence d'amélioration après 6 semaines de traitement systémique justifient une réévaluation [12,14]. Votre médecin pourra alors envisager d'autres options thérapeutiques ou rechercher des facteurs de résistance.
Questions Fréquentes
Les onychomycoses sont-elles contagieuses ?Oui, les infections fongiques des ongles peuvent se transmettre par contact direct ou indirect. Évitez de partager chaussures, chaussettes, ou instruments de pédicure. La transmission familiale est fréquente, d'où l'importance de traiter tous les membres atteints [8,13].
Combien de temps dure un traitement ?
La durée varie selon le type de traitement et la localisation. Pour les ongles des pieds, comptez 3 à 6 mois de traitement systémique, plus 6 à 12 mois pour la repousse complète de l'ongle sain [12,14]. Les traitements topiques peuvent être plus longs mais avec moins d'effets secondaires.
Peut-on faire du vernis pendant le traitement ?
Les vernis cosmétiques sont généralement déconseillés pendant le traitement topique car ils peuvent gêner la pénétration du médicament. Cependant, certains vernis thérapeutiques peuvent être recouverts de vernis cosmétique après séchage complet [1,13].
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé scientifiquement son efficacité contre les onychomycoses. L'huile d'arbre à thé ou le vinaigre peuvent avoir un effet antifongique léger mais insuffisant pour guérir une infection établie [3,12]. Ils peuvent compléter mais non remplacer un traitement médical approprié.
Questions Fréquentes
Les onychomycoses sont-elles contagieuses ?
Oui, les infections fongiques des ongles peuvent se transmettre par contact direct ou indirect. Évitez de partager chaussures, chaussettes, ou instruments de pédicure. La transmission familiale est fréquente, d'où l'importance de traiter tous les membres atteints.
Combien de temps dure un traitement ?
La durée varie selon le type de traitement et la localisation. Pour les ongles des pieds, comptez 3 à 6 mois de traitement systémique, plus 6 à 12 mois pour la repousse complète de l'ongle sain. Les traitements topiques peuvent être plus longs mais avec moins d'effets secondaires.
Peut-on faire du vernis pendant le traitement ?
Les vernis cosmétiques sont généralement déconseillés pendant le traitement topique car ils peuvent gêner la pénétration du médicament. Cependant, certains vernis thérapeutiques peuvent être recouverts de vernis cosmétique après séchage complet.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Aucun traitement naturel n'a prouvé scientifiquement son efficacité contre les onychomycoses. L'huile d'arbre à thé ou le vinaigre peuvent avoir un effet antifongique léger mais insuffisant pour guérir une infection établie. Ils peuvent compléter mais non remplacer un traitement médical approprié.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] 2024 Tips: The Latest in Hair and Nails - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Biologics and Small Molecules for Inflammatory Nail Diseases - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] New Hope for Patients with Onychomycosis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] P Francès, N Metcalfe. Les pieds du sans domicile fixe. 2022Lien
- [5] S Mokni, F Amri. La chloronychie, stigmate d'infection à Pseudomonas. 2022Lien
- [6] MT García Martínez, B Gómez-Gabriel. Comparative study between nail retraining with gauze bandaging and the nail remodeling with acrylics as a conservative treatment for stage I and IIa onychocryptosis. 2022Lien
- [7] S Agrawal, A Singal. Clinico-mycological study of onychomycosis in Indian diabetic patients. 2023Lien
- [8] CTV Nava, DCV Sánchez. Frequency of onychomycosis in patients with chronic kidney disease on peritoneal dialysis. 2023Lien
- [9] HM Abdo, HM Hassab-El-Naby. Prevalence of onychomycosis among psoriasis patients: a clinico-mycological and dermoscopic comparative cross sectional study. 2024Lien
- [10] H Kara, O Gaoui. Etude rétrospective sur l'onychomycose chez les sujets âgés de moins de 50 ans diagnostiqués au niveau du service dermatologie du CHU de Tizi-Ouzou. 2022Lien
- [11] I Indriani. Nail Disease Classification Using Graph Attention Network (GAT) and Resnet. 2025Lien
- [12] Onychomycose - Troubles dermatologiques. MSD ManualsLien
- [13] Onychomycoses : symptômes, diagnostic et traitements. DoctissimoLien
- [14] Onychomycoses Modalités de diagnostic et prise en charge. Société Française de DermatologieLien
Publications scientifiques
- Les pieds du sans domicile fixe (2022)
- La chloronychie, stigmate d'infection à Pseudomonas (2022)
- Comparative study between nail retraining with gauze bandaging and the nail remodeling with acrylics as a conservative treatment for stage I and IIa onychocryptosis (2022)
- [HTML][HTML] Clinico-mycological study of onychomycosis in Indian diabetic patients (2023)10 citations
- Frequency of onychomycosis in patients with chronic kidney disease on peritoneal dialysis. Study of 10 cases (2023)
Ressources web
- Onychomycose - Troubles dermatologiques (msdmanuals.com)
L'onychomycose est une infection fongique de l'ongle et/ou du lit de l'ongle. Les ongles sont généralement déformés et de couleur anormale blanche ou jaune.
- Onychomycoses : symptômes, diagnostic et traitements (doctissimo.fr)
20 déc. 2024 — Dans l'onychomycose bénigne, l'ongle a un aspect anormal : il présente des taches jaunâtres ou blanches, ainsi qu'une desquamation sous forme ...
- Onychomycoses Modalités de diagnostic et prise en charge (sfdermato.org)
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- Onychomycose - Troubles cutanés - Manuels MSD pour le ... (msdmanuals.com)
Symptôme de l'onychomycose ... Les ongles infectés ont un aspect anormal, mais ne sont ni douloureux ni accompagnés de démangeaisons. Dans les infections bénignes ...
- Onychomycose : définition, soigner et guérir (elsan.care)
Cette infection, causée par des dermatophytes (moisissures) se caractérise par une altération de l'aspect de l'ongle, qui devient épais, de couleur jaune, ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.