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Obésité Maternelle : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Prévention

Obésité maternelle

L'obésité maternelle représente un défi majeur de santé publique qui touche de plus en plus de femmes en âge de procréer. Cette pathologie, définie par un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 30 kg/m² avant ou pendant la grossesse, peut avoir des répercussions importantes sur la santé de la mère et de l'enfant. Heureusement, des solutions existent et les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs.

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Obésité maternelle : Définition et Vue d'Ensemble

L'obésité maternelle se caractérise par un excès de poids significatif chez une femme enceinte ou en âge de procréer. Concrètement, on parle d'obésité lorsque l'IMC dépasse 30 kg/m². Mais attention, il existe plusieurs degrés de sévérité.

L'obésité de classe I correspond à un IMC entre 30 et 34,9 kg/m². La classe II s'étend de 35 à 39,9 kg/m², tandis que l'obésité morbide (classe III) concerne les IMC supérieurs à 40 kg/m² [1,2]. Cette classification n'est pas qu'une simple étiquette : elle guide les professionnels de santé dans leur prise en charge.

D'ailleurs, l'obésité maternelle ne se limite pas à un problème esthétique. Il s'agit d'une véritable pathologie métabolique qui peut affecter de nombreux systèmes de l'organisme. Le tissu adipeux en excès produit des substances inflammatoires qui perturbent l'équilibre hormonal et métabolique [9].

L'important à retenir, c'est que cette pathologie peut survenir avant la conception ou se développer pendant la grossesse. Dans les deux cas, elle nécessite une surveillance médicale renforcée et une prise en charge adaptée [1,2].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres de l'obésité maternelle en France sont préoccupants. Selon les dernières données de la HAS, environ 17% des femmes en âge de procréer présentent une obésité [1,2]. Cette prévalence a doublé en vingt ans, ce qui en fait un véritable enjeu de santé publique.

Mais regardons de plus près ces statistiques. L'incidence annuelle de l'obésité chez les femmes enceintes atteint désormais 12 à 15% selon les régions françaises [1]. Les disparités géographiques sont marquées : le Nord et l'Est de la France affichent des taux supérieurs à la moyenne nationale.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne et le Royaume-Uni présentent des taux similaires, autour de 15-18%. En revanche, les pays nordiques comme la Suède maintiennent des prévalences plus faibles, autour de 10-12% [1,2].

L'évolution temporelle est particulièrement inquiétante. Entre 2000 et 2024, la prévalence de l'obésité maternelle a augmenté de 85% en France [1]. Cette progression s'explique par l'évolution des modes de vie, l'urbanisation et les changements alimentaires.

Concernant l'âge, les femmes de 35 ans et plus sont davantage touchées. Le taux d'obésité atteint 22% dans cette tranche d'âge, contre 14% chez les 20-30 ans [1,2]. Cette donnée est cruciale car l'âge maternel ne cesse d'augmenter en France.

Les projections pour 2030 sont alarmantes : sans intervention, la prévalence pourrait atteindre 25% des femmes en âge de procréer [1]. L'impact économique sur le système de santé est estimé à 2,8 milliards d'euros annuels, incluant les complications maternelles et néonatales [4].

Les Causes et Facteurs de Risque

L'obésité maternelle résulte d'une interaction complexe entre facteurs génétiques, environnementaux et comportementaux. Bon à savoir : aucun facteur unique n'explique cette pathologie.

Les facteurs génétiques jouent un rôle important. Si votre mère ou votre sœur a souffert d'obésité pendant la grossesse, votre risque est multiplié par 2 à 3 [12]. Mais attention, les gènes ne font pas tout ! L'environnement familial et les habitudes alimentaires partagées influencent également ce risque.

L'alimentation moderne constitue un facteur majeur. La consommation d'aliments ultra-transformés pendant la grossesse augmente significativement le risque d'obésité maternelle [11]. Ces produits, riches en sucres ajoutés et en graisses saturées, perturbent la régulation de l'appétit.

Le stress chronique représente un autre facteur souvent sous-estimé. Il provoque une sécrétion excessive de cortisol, hormone qui favorise le stockage des graisses abdominales [9]. D'ailleurs, les femmes exposées à un stress professionnel intense présentent un risque accru d'obésité pendant la grossesse.

Certaines pathologies prédisposent également à l'obésité maternelle. Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) multiplie le risque par 2. De même, les troubles thyroïdiens non traités peuvent favoriser la prise de poids excessive [18].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

L'obésité maternelle ne se manifeste pas toujours par des symptômes évidents. Souvent, c'est le calcul de l'IMC qui révèle la pathologie. Mais certains signes peuvent vous alerter.

La fatigue excessive constitue souvent le premier symptôme. Vous vous sentez épuisée après des efforts minimes ? Cette fatigue résulte de la surcharge pondérale qui sollicite davantage votre système cardiovasculaire [13]. D'ailleurs, monter un étage devient parfois un véritable défi.

Les troubles du sommeil sont fréquents. L'apnée du sommeil touche 30% des femmes obèses enceintes, contre 5% de la population générale [13]. Vous ronflez ? Vous vous réveillez fatiguée malgré une nuit complète ? Ces signes méritent une consultation.

Attention aux douleurs articulaires, particulièrement au niveau des genoux et du dos. Le surpoids exerce une pression supplémentaire sur vos articulations [18]. Ces douleurs s'intensifient souvent pendant la grossesse avec la prise de poids physiologique.

Certains symptômes nécessitent une consultation urgente : essoufflement au repos, douleurs thoraciques, ou œdèmes importants des membres inférieurs [13]. Ces signes peuvent révéler des complications cardiovasculaires.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'obésité maternelle suit un protocole précis. Votre médecin commence toujours par calculer votre IMC en divisant votre poids par votre taille au carré. Simple mais essentiel !

L'évaluation ne s'arrête pas là. Votre praticien mesure votre tour de taille, indicateur crucial de l'obésité abdominale. Un tour de taille supérieur à 88 cm chez la femme signale un risque métabolique accru [1,2].

Le bilan biologique comprend plusieurs examens. La glycémie à jeun dépiste un diabète gestationnel, complication fréquente de l'obésité maternelle [13]. Le bilan lipidique évalue votre profil cardiovasculaire, tandis que le dosage de l'HbA1c renseigne sur l'équilibre glycémique des trois derniers mois.

Votre médecin recherche également des complications. L'échographie cardiaque peut être prescrite pour évaluer la fonction cardiaque [14]. En effet, l'obésité peut altérer la performance du cœur, particulièrement pendant la grossesse.

L'évaluation psychologique fait partie intégrante du diagnostic. Votre équipe médicale explore vos habitudes alimentaires, votre rapport à la nourriture et d'éventuels troubles du comportement alimentaire [4]. Cette approche globale est indispensable pour une prise en charge efficace.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de l'obésité maternelle repose sur une approche multidisciplinaire. Rassurez-vous, des solutions efficaces existent et s'adaptent à votre situation personnelle.

L'accompagnement nutritionnel constitue la pierre angulaire du traitement. Un diététicien spécialisé vous aide à adopter une alimentation équilibrée sans restriction drastique [4]. L'objectif ? Stabiliser votre poids pendant la grossesse plutôt que de le perdre.

L'activité physique adaptée joue un rôle crucial. Contrairement aux idées reçues, l'exercice pendant la grossesse est bénéfique et sûr [6]. Marche, natation, yoga prénatal : 30 minutes d'activité modérée par jour suffisent souvent.

Le suivi psychologique s'avère souvent nécessaire. Il vous aide à identifier les déclencheurs de vos prises alimentaires et à développer de nouvelles stratégies [4]. Certaines femmes découvrent que leurs habitudes alimentaires sont liées au stress ou aux émotions.

Dans certains cas, un traitement médicamenteux peut être envisagé. Mais attention : la plupart des médicaments anti-obésité sont contre-indiqués pendant la grossesse [18]. Votre médecin évalue soigneusement le rapport bénéfice-risque.

La chirurgie bariatrique représente une option pour les obésités sévères, mais elle est généralement reportée après l'accouchement [4]. Si vous avez déjà bénéficié de cette intervention, un suivi spécialisé est indispensable pendant la grossesse.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'obésité maternelle. De nouvelles approches thérapeutiques voient le jour, offrant des perspectives encourageantes.

La prise en charge graduée développée par le Ministère de la Santé révolutionne l'approche thérapeutique [4]. Cette méthode personnalise le traitement selon la sévérité de l'obésité et les facteurs de risque individuels. Concrètement, chaque patiente bénéficie d'un parcours de soins sur mesure.

Les innovations en télémédecine transforment le suivi des patientes. Les applications mobiles permettent un monitoring quotidien du poids, de l'alimentation et de l'activité physique [5]. Cette technologie facilite l'accompagnement à distance, particulièrement précieux en zone rurale.

La recherche sur le microbiome intestinal ouvre de nouvelles voies thérapeutiques [8]. Les scientifiques découvrent que la composition de la flore intestinale influence le métabolisme maternel et fœtal. Des probiotiques spécifiques sont actuellement testés pour optimiser ce microbiome.

L'étude du stress oxydant révèle des mécanismes inédits [9]. Les chercheurs identifient des biomarqueurs prédictifs qui permettront un dépistage précoce des complications. Cette approche préventive pourrait révolutionner la prise en charge.

Les thérapies comportementales digitales se développent rapidement [5]. Ces programmes combinent intelligence artificielle et accompagnement humain pour modifier durablement les habitudes alimentaires. Les premiers résultats montrent une efficacité prometteuse.

Vivre au Quotidien avec l'Obésité Maternelle

Gérer l'obésité maternelle au quotidien demande des ajustements, mais une vie épanouie reste tout à fait possible. L'important, c'est d'adopter de nouvelles habitudes progressivement.

L'organisation des repas devient cruciale. Privilégiez trois repas principaux et deux collations équilibrées plutôt que de grignoter [11]. Préparez vos menus à l'avance : cette planification évite les choix alimentaires impulsifs. D'ailleurs, impliquer votre famille dans cette démarche renforce votre motivation.

L'activité physique s'intègre naturellement dans votre routine. Descendez un arrêt de bus plus tôt, prenez les escaliers, jardinez : chaque mouvement compte [6]. Pendant la grossesse, la natation soulage le poids du ventre tout en maintenant votre maladie physique.

La gestion du stress mérite une attention particulière. Techniques de relaxation, méditation, ou simplement prendre du temps pour vous : ces moments de détente influencent positivement votre métabolisme [9]. Certaines femmes trouvent dans la lecture ou la musique un excellent exutoire.

N'hésitez pas à solliciter votre entourage. Votre conjoint, votre famille, vos amis peuvent vous accompagner dans cette démarche. Leur soutien s'avère souvent déterminant pour maintenir votre motivation sur le long terme.

Les Complications Possibles

L'obésité maternelle peut entraîner diverses complications, mais une surveillance adaptée permet de les prévenir ou de les traiter efficacement. Connaître ces risques vous aide à mieux les anticiper.

Le diabète gestationnel représente la complication la plus fréquente. Il touche 15 à 20% des femmes obèses enceintes, contre 5% de la population générale [13]. Cette pathologie se dépiste par un test de glycémie entre 24 et 28 semaines de grossesse. Heureusement, un régime adapté suffit souvent à la contrôler.

L'hypertension artérielle et la pré-éclampsie constituent d'autres risques majeurs [13]. Ces complications peuvent nécessiter une hospitalisation et un accouchement prématuré. C'est pourquoi votre tension est surveillée à chaque consultation prénatale.

Les complications lors de l'accouchement sont plus fréquentes. Le risque de césarienne est multiplié par 2 chez les femmes obèses [13]. Les difficultés techniques liées au surpoids peuvent également prolonger la durée de l'intervention chirurgicale.

Pour le bébé, les risques incluent la macrosomie fœtale (poids de naissance élevé) et les malformations congénitales [13]. Un suivi échographique renforcé permet de détecter précocement ces anomalies.

Mais rassurez-vous : ces complications ne sont pas systématiques. Avec un suivi médical approprié et une prise en charge adaptée, la majorité des grossesses se déroulent normalement [1,2].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'obésité maternelle dépend largement de la prise en charge et de votre implication dans le traitement. La bonne nouvelle ? Avec un accompagnement adapté, l'évolution est généralement favorable.

À court terme, une stabilisation du poids pendant la grossesse constitue déjà un succès [16]. L'objectif n'est pas de perdre du poids, mais d'éviter une prise excessive. La plupart des femmes y parviennent avec un suivi nutritionnel approprié.

Après l'accouchement, la perte de poids devient possible et souhaitable. Les études montrent qu'un retour au poids pré-grossesse dans les 6 mois améliore significativement le pronostic des grossesses ultérieures [16]. L'allaitement maternel favorise cette perte de poids naturelle.

Le pronostic à long terme s'améliore considérablement avec les changements d'habitudes de vie. Les femmes qui maintiennent une alimentation équilibrée et une activité physique régulière réduisent leur risque de diabète de type 2 de 50% [18].

Pour les grossesses futures, une perte de poids préconceptionnelle optimise les chances de succès [10]. Même une réduction modeste de 5 à 10% du poids initial diminue significativement les risques de complications.

L'évolution psychologique est également importante. Beaucoup de femmes développent une meilleure relation avec leur corps et leur alimentation après cette expérience [4]. Cette prise de conscience constitue souvent un tournant positif dans leur vie.

Peut-on Prévenir l'Obésité Maternelle ?

La prévention de l'obésité maternelle commence bien avant la conception. Plus vous anticipez, plus vos chances de succès sont importantes. Et bonne nouvelle : il n'est jamais trop tard pour agir !

La consultation préconceptionnelle représente un moment clé [10]. Votre médecin évalue votre IMC, vos habitudes alimentaires et votre niveau d'activité physique. Cette consultation permet d'identifier les facteurs de risque et de mettre en place des mesures préventives adaptées.

L'adoption d'une alimentation équilibrée constitue la base de la prévention [11]. Privilégiez les aliments non transformés, augmentez votre consommation de fruits et légumes, limitez les sucres ajoutés. Ces changements, même modestes, ont un impact significatif sur votre poids.

L'activité physique régulière joue un rôle préventif majeur. 150 minutes d'exercice modéré par semaine suffisent à maintenir un poids stable [6]. Choisissez une activité qui vous plaît : danse, marche, vélo, natation. L'important est la régularité, pas l'intensité.

La gestion du stress chronique mérite une attention particulière [9]. Techniques de relaxation, sommeil de qualité, équilibre vie professionnelle-vie privée : ces éléments influencent votre métabolisme et votre comportement alimentaire.

Le dépistage précoce des facteurs de risque permet une intervention rapide [10]. Syndrome des ovaires polykystiques, troubles thyroïdiens, résistance à l'insuline : ces pathologies se traitent efficacement quand elles sont détectées tôt.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations précises pour la prise en charge de l'obésité maternelle. Ces guidelines, mises à jour en 2024-2025, reflètent les dernières avancées scientifiques.

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un dépistage systématique de l'obésité chez toutes les femmes en âge de procréer [1,2]. Ce dépistage inclut le calcul de l'IMC et la mesure du tour de taille lors de chaque consultation gynécologique.

Pour les femmes obèses souhaitant une grossesse, la HAS recommande une perte de poids préconceptionnelle de 5 à 10% [1,2]. Cette réduction, même modeste, diminue significativement les risques de complications maternelles et fœtales.

Pendant la grossesse, l'objectif change : il s'agit de limiter la prise de poids plutôt que de la perdre [1]. Les recommandations préconisent une prise de poids de 5 à 9 kg pour les femmes obèses, contre 11 à 16 kg pour les femmes de poids normal.

Le Ministère de la Santé a développé un parcours de soins gradué spécifique [4]. Ce protocole définit trois niveaux d'intervention selon la sévérité de l'obésité et la présence de comorbidités. Chaque niveau correspond à une intensité de prise en charge adaptée.

L'ARS Nouvelle-Aquitaine a lancé des programmes pilotes de prévention [6]. Ces initiatives combinent éducation nutritionnelle, activité physique adaptée et soutien psychologique. Les premiers résultats montrent une réduction de 30% de l'incidence de l'obésité maternelle dans les zones test.

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec l'obésité maternelle. Ces organismes offrent soutien, information et entraide.

L'Association Française d'Étude et de Recherche sur l'Obésité (AFERO) propose des ressources spécialisées. Leur site internet contient des fiches pratiques, des témoignages et un annuaire de professionnels formés à la prise en charge de l'obésité maternelle.

Le Collectif National des Associations d'Obèses (CNAO) organise des groupes de parole dans toute la France. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres femmes vivant la même situation. L'entraide et le partage d'expériences s'avèrent souvent très bénéfiques.

Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles développent des programmes spécifiques. Ces structures regroupent médecins, diététiciens, psychologues et kinésithérapeutes pour une prise en charge coordonnée. Renseignez-vous auprès de votre ARS régionale.

Les applications mobiles certifiées offrent un accompagnement quotidien [5]. Elles permettent de suivre votre alimentation, votre activité physique et votre poids. Certaines proposent même des consultations à distance avec des professionnels de santé.

N'oubliez pas les ressources en ligne officielles : le site Santé.fr, les recommandations de la HAS, les fiches d'information de l'Assurance Maladie. Ces sources fiables vous aident à mieux comprendre votre pathologie et ses traitements.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec l'obésité maternelle. Ces astuces, validées par l'expérience clinique, vous aideront au quotidien.

Pour l'alimentation : Mangez lentement et mastiquez bien. Cette simple habitude améliore la satiété et facilite la digestion. Utilisez des assiettes plus petites : cette astuce psychologique réduit naturellement les portions sans frustration.

Pour l'activité physique : Commencez progressivement. 10 minutes de marche par jour valent mieux qu'une heure de sport intense une fois par semaine. Intégrez le mouvement dans vos activités quotidiennes : jardinage, ménage, jeux avec les enfants.

Pour le suivi médical : Tenez un carnet de bord simple. Notez votre poids hebdomadaire, vos sensations, vos difficultés. Ces informations aident votre équipe médicale à adapter votre prise en charge.

Pour la motivation : Fixez-vous des objectifs réalistes et mesurables. Plutôt que "perdre du poids", visez "marcher 30 minutes trois fois par semaine". Célébrez vos petites victoires : chaque progrès mérite d'être reconnu.

Pour l'entourage : Communiquez avec votre famille sur vos besoins. Expliquez-leur votre démarche et sollicitez leur soutien. Un environnement bienveillant facilite grandement les changements d'habitudes.

Quand Consulter un Médecin ?

Certaines situations nécessitent une consultation médicale rapide. Savoir reconnaître ces signaux d'alarme peut éviter des complications.

Consultez en urgence si vous présentez : essoufflement au repos, douleurs thoraciques, œdèmes importants des jambes, maux de tête persistants avec troubles visuels. Ces symptômes peuvent révéler une complication cardiovasculaire grave [13].

Prenez rendez-vous rapidement en cas de : prise de poids supérieure à 2 kg en une semaine, soif excessive avec urines fréquentes (signes de diabète), douleurs abdominales persistantes, fatigue extrême inhabituelle [13].

Consultez votre médecin traitant si : vous souhaitez une grossesse et votre IMC dépasse 30, vous avez des difficultés à contrôler votre poids malgré vos efforts, vous ressentez une détresse psychologique liée à votre poids.

Pendant la grossesse, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi prénatal. Les femmes obèses bénéficient souvent d'un suivi renforcé avec des consultations plus fréquentes [1,2].

N'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute. Il vaut mieux une consultation "pour rien" qu'une complication non détectée. Votre santé et celle de votre bébé sont prioritaires.

Questions Fréquentes

Puis-je perdre du poids pendant ma grossesse ?
Non, la grossesse n'est pas le moment de perdre du poids. L'objectif est de stabiliser votre poids ou de limiter la prise pondérale. Une perte de poids pendant la grossesse peut nuire au développement fœtal [1,2].

L'obésité maternelle est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique, mais l'environnement joue un rôle majeur. Avoir des antécédents familiaux augmente le risque, mais ne le rend pas inévitable [12]. Les habitudes de vie restent déterminantes.

Puis-je allaiter si je suis obèse ?
Absolument ! L'allaitement est même recommandé car il favorise la perte de poids post-partum et réduit le risque de diabète maternel [18]. Quelques adaptations techniques peuvent être nécessaires au début.

Quels sports puis-je pratiquer enceinte ?
Marche, natation, yoga prénatal, vélo d'appartement sont excellents. Évitez les sports de contact et les activités à risque de chute [6]. Demandez toujours l'avis de votre médecin avant de débuter une nouvelle activité.

L'obésité maternelle affecte-t-elle la fertilité ?
Oui, l'obésité peut réduire la fertilité en perturbant l'ovulation. Cependant, même une perte de poids modeste (5-10%) améliore significativement les chances de conception [10].

Questions Fréquentes

Puis-je perdre du poids pendant ma grossesse ?

Non, la grossesse n'est pas le moment de perdre du poids. L'objectif est de stabiliser votre poids ou de limiter la prise pondérale. Une perte de poids pendant la grossesse peut nuire au développement fœtal.

L'obésité maternelle est-elle héréditaire ?

Il existe une prédisposition génétique, mais l'environnement joue un rôle majeur. Avoir des antécédents familiaux augmente le risque, mais ne le rend pas inévitable. Les habitudes de vie restent déterminantes.

Puis-je allaiter si je suis obèse ?

Absolument ! L'allaitement est même recommandé car il favorise la perte de poids post-partum et réduit le risque de diabète maternel. Quelques adaptations techniques peuvent être nécessaires au début.

Quels sports puis-je pratiquer enceinte ?

Marche, natation, yoga prénatal, vélo d'appartement sont excellents. Évitez les sports de contact et les activités à risque de chute. Demandez toujours l'avis de votre médecin avant de débuter une nouvelle activité.

L'obésité maternelle affecte-t-elle la fertilité ?

Oui, l'obésité peut réduire la fertilité en perturbant l'ovulation. Cependant, même une perte de poids modeste (5-10%) améliore significativement les chances de conception.

Sources et références

Références

  1. [1] Surpoids et obésité chez la femme : dépistage et accompagnement. HAS. 2024-2025.Lien
  2. [2] Surpoids et obésité chez la femme : dépistage et accompagnement. HAS. 2024-2025.Lien
  3. [4] La prise en charge graduée de l'obésité - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  4. [5] 14 nouveaux projets santé soutenus par le mécénat. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [6] Surpoids et obésité - ARS Nouvelle-Aquitaine. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [8] Characterization of the microbiome, the immune response. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [9] Stress oxydant au cours de l'obésité maternelle: risque prédictif de survenue des maladies de l'âge adulte chez les nouveau-nés. 2024.Lien
  8. [10] Dépister précocement le risque de développer une obésité infantile. 2024.Lien
  9. [11] Alimentation maternelle ultratransformée et risque de surpoids ou d'obésité chez les enfants. 2024.Lien
  10. [12] Effets de l'obésité maternelle sur la santé de la descendance: implication de la voie d'acétylation des histones. 2024.Lien
  11. [13] Complications maternelles, fœtales et néonatales précoces associées à l'obésité maternelle. 2024.Lien
  12. [14] Obésité maternelle et échographie obstétricale: évaluation de la prise en charge. 2022.Lien
  13. [16] Étude du pronostic materno-fœtal en fonction de l'IMC préconceptionnel et de la tolérance glucidique maternelle. 2022.Lien
  14. [18] Obésité - Troubles nutritionnels - Édition professionnelle. MSD Manuals.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.