Neuropathie du Nerf Sciatique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

La neuropathie du nerf sciatique touche le plus long nerf de votre corps, s'étendant de la colonne lombaire jusqu'aux orteils. Cette pathologie neurologique peut transformer votre quotidien en véritable parcours du combattant. Mais rassurez-vous, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs. Comprendre cette maladie, c'est déjà faire un pas vers la guérison.

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Neuropathie du nerf sciatique : Définition et Vue d'Ensemble
La neuropathie du nerf sciatique désigne une atteinte du nerf sciatique, ce géant de votre système nerveux périphérique. Long de près d'un mètre, ce nerf contrôle la motricité et la sensibilité de votre jambe [6].
Contrairement à la sciatique classique causée par une compression discale, la neuropathie sciatique implique une lésion directe du nerf lui-même. Cette distinction est cruciale car elle influence totalement votre prise en charge [14].
Le nerf sciatique naît de la fusion de plusieurs racines nerveuses (L4 à S3) au niveau du plexus lombo-sacré. Il traverse ensuite votre bassin, descend le long de votre cuisse et se divise en deux branches principales : le nerf fibulaire et le nerf tibial [15].
Quand ce nerf souffre, c'est tout votre membre inférieur qui peut être affecté. Les conséquences vont bien au-delà de la simple douleur : faiblesse musculaire, troubles sensitifs, difficultés de marche peuvent s'installer [6,14].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la neuropathie sciatique représente environ 2 à 3% de toutes les neuropathies périphériques, soit près de 15 000 nouveaux cas par an selon les données de Santé Publique France [16]. Cette pathologie touche préférentiellement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une légère prédominance masculine (55% des cas) [6].
L'incidence varie considérablement selon les régions françaises. Les départements industriels du Nord et de l'Est affichent des taux supérieurs de 20% à la moyenne nationale, probablement liés aux expositions professionnelles [16]. À l'inverse, les régions méditerranéennes présentent des chiffres plus bas.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec 23 cas pour 100 000 habitants par an. L'Allemagne et les Pays-Bas rapportent des chiffres similaires, tandis que les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs [4]. Cette différence pourrait s'expliquer par des facteurs génétiques et environnementaux.
D'ailleurs, les projections pour 2025-2030 sont préoccupantes. Le vieillissement de la population et l'augmentation du diabète laissent présager une hausse de 15% des cas de neuropathies périphériques, incluant les atteintes sciatiques [4,16].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de neuropathie sciatique sont multiples et parfois intriquées. Les traumatismes représentent la première cause, notamment les fractures du bassin, les luxations de hanche ou les interventions chirurgicales pelviennes [6,14].
Le diabète constitue un facteur de risque majeur. Cette maladie métabolique peut endommager progressivement les fibres nerveuses par un mécanisme de glycation des protéines nerveuses [12,16]. Les patients diabétiques présentent un risque multiplié par 3 de développer une neuropathie sciatique.
Mais d'autres causes méritent votre attention. Les infections virales (zona, cytomégalovirus), les maladies auto-immunes comme le syndrome de Sjögren [7,9], ou encore certaines chimiothérapies peuvent léser le nerf sciatique [12]. Les compressions tumorales, bien que rares, restent une cause à ne pas négliger.
Certains facteurs professionnels augmentent aussi le risque. Les métiers impliquant des positions prolongées accroupies, des vibrations ou des mouvements répétitifs de flexion-extension de la hanche exposent davantage à cette pathologie [6]. L'obésité et la sédentarité constituent également des facteurs de risque modifiables.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la neuropathie sciatique peuvent être trompeurs au début. Contrairement à la sciatique classique, la douleur n'est pas toujours le symptôme principal [15].
Vous pourriez d'abord ressentir des paresthésies : fourmillements, picotements ou sensations de "peau cartonnée" le long de votre jambe. Ces troubles sensitifs débutent souvent au niveau du pied et remontent progressivement [6,14]. Certains patients décrivent une sensation de "chaussette invisible" ou de "gant" au niveau du pied.
La faiblesse musculaire s'installe ensuite. Vous pourriez avoir des difficultés à vous mettre sur la pointe des pieds (atteinte du nerf tibial) ou à relever le pied (atteinte du nerf fibulaire) [15]. Cette faiblesse peut provoquer une steppage : vous levez exagérément le genou pour éviter que votre pied traîne au sol.
La douleur, quand elle est présente, diffère de la sciatique discale. Elle est souvent décrite comme une brûlure profonde, continue, parfois lancinante [3]. Elle peut s'accompagner d'une hypersensibilité cutanée : le simple contact des vêtements devient insupportable.
Bon à savoir : les symptômes peuvent être asymétriques et évoluer par poussées. Certains patients présentent uniquement des troubles sensitifs, d'autres uniquement moteurs [6,14].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de neuropathie sciatique nécessite une approche méthodique. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos symptômes et leur évolution [6].
L'examen clinique est fondamental. Il évalue la force musculaire de chaque groupe musculaire innervé par le nerf sciatique, teste les réflexes (notamment le réflexe achilléen) et explore la sensibilité [14,15]. Le test de Lasègue, classique pour la sciatique discale, peut être négatif dans la neuropathie sciatique vraie.
L'électromyogramme (EMG) constitue l'examen de référence. Il mesure la conduction nerveuse et détecte les signes de dénervation musculaire [6]. Cet examen, bien qu'un peu désagréable, permet de localiser précisément la lésion et d'évaluer sa sévérité. Les résultats guident directement votre prise en charge.
L'imagerie complète le bilan. L'IRM du bassin et de la cuisse peut révéler une cause compressive (tumeur, hématome) ou des signes d'atrophie musculaire [14]. Dans certains cas, une échographie haute résolution du nerf peut être proposée.
Des examens complémentaires sont parfois nécessaires : bilan biologique à la recherche d'un diabète, d'une carence vitaminique ou d'une maladie auto-immune [7,9]. La ponction lombaire reste exceptionnelle, réservée aux formes inflammatoires suspectes.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la neuropathie sciatique doit être personnalisé selon la cause et la sévérité de votre atteinte [6,14]. L'approche est souvent multimodale, combinant plusieurs stratégies thérapeutiques.
Les médicaments de première ligne incluent les antiépileptiques comme la gabapentine ou la prégabaline, particulièrement efficaces sur les douleurs neuropathiques [3,16]. Les antidépresseurs tricycliques (amitriptyline) ou les inhibiteurs de recapture (duloxétine) constituent une alternative intéressante.
La kinésithérapie joue un rôle central dans votre rééducation. Elle vise à maintenir la force musculaire, prévenir les rétractions et améliorer votre équilibre [15]. Des exercices spécifiques de renforcement des muscles non atteints compensent les déficits. L'électrostimulation peut aider à maintenir le trophisme musculaire.
Dans certains cas, des infiltrations de corticoïdes peuvent être proposées, notamment si une composante inflammatoire est suspectée [6]. Les blocs nerveux anesthésiques permettent parfois de soulager temporairement la douleur et de guider le traitement.
La chirurgie reste exceptionnelle, réservée aux compressions tumorales ou aux traumatismes avec section nerveuse [14]. Les techniques de neurolyse ou de greffe nerveuse peuvent alors être envisagées dans des centres spécialisés.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des neuropathies périphériques. Le plasma riche en plaquettes (PRP) fait l'objet de recherches prometteuses financées par l'ANR [1]. Cette approche utilise vos propres facteurs de croissance pour stimuler la régénération nerveuse.
La thérapie génique ouvre des perspectives révolutionnaires. Des essais récents chez la souris montrent une efficacité remarquable pour certaines neuropathies héréditaires [2]. Bien que ces traitements ne soient pas encore disponibles pour la neuropathie sciatique acquise, ils laissent entrevoir l'avenir de la médecine régénérative.
Les nouvelles approches de la douleur neuropathique évoluent rapidement [3,4]. Des dispositifs de neurostimulation miniaturisés, des patchs transdermiques innovants et des thérapies ciblées sur les canaux ioniques sont en développement. Le marché mondial des traitements de la douleur neuropathique devrait doubler d'ici 2032 [4].
En France, plusieurs centres hospitaliers testent des protocoles de rééducation assistée par réalité virtuelle. Cette technologie permet une rééducation plus ludique et potentiellement plus efficace [3]. Les premiers résultats sont encourageants, notamment pour la récupération de l'équilibre et de la marche.
La recherche fondamentale progresse aussi. De nouveaux modèles expérimentaux permettent de mieux comprendre les mécanismes de régénération nerveuse [5]. Ces avancées ouvrent la voie à des traitements plus ciblés et personnalisés.
Vivre au Quotidien avec une Neuropathie du Nerf Sciatique
Vivre avec une neuropathie sciatique demande des adaptations, mais ne signifie pas renoncer à vos projets. L'important est d'apprendre à composer avec vos symptômes tout en préservant votre qualité de vie [3].
Au niveau professionnel, des aménagements peuvent être nécessaires. Si votre travail implique la station debout prolongée, demandez un siège ergonomique ou des pauses régulières. Les métiers physiques peuvent nécessiter une reconversion ou un reclassement [16]. N'hésitez pas à solliciter la médecine du travail.
À domicile, quelques modifications simples améliorent votre confort. Évitez les tapis glissants qui augmentent le risque de chute en cas de faiblesse du pied. Installez des barres d'appui dans la salle de bain. Un chausse-pied à long manche vous évitera de vous pencher [3].
La conduite automobile peut poser des défis. Si votre pied droit est atteint, des adaptations du véhicule (commandes au volant) peuvent être envisagées. Votre médecin peut vous orienter vers un centre d'évaluation de la conduite.
Côté activité physique, ne tombez pas dans l'inactivité ! La natation, le vélo d'appartement ou la marche adaptée maintiennent votre maladie physique [15]. Votre kinésithérapeute vous guidera vers les activités les plus appropriées. L'essentiel est de rester actif dans la limite de vos possibilités.
Les Complications Possibles
La neuropathie sciatique peut évoluer vers différentes complications qu'il faut connaître pour mieux les prévenir [6,14]. La plus fréquente est l'atrophie musculaire progressive, particulièrement visible au niveau du mollet et du pied.
Les troubles de la marche constituent une complication majeure. Le steppage (marche en levant exagérément le genou) peut s'installer définitivement si la rééducation n'est pas précoce [15]. Cette démarche particulière augmente le risque de chutes, surtout chez les personnes âgées.
Les déformations du pied représentent une complication redoutable. L'atteinte des muscles intrinsèques peut provoquer des griffes d'orteils ou un pied creux [14]. Ces déformations, une fois installées, nécessitent parfois une correction chirurgicale.
La douleur chronique neuropathique peut devenir invalidante. Elle résiste souvent aux antalgiques classiques et nécessite une prise en charge spécialisée [3,16]. Cette douleur peut altérer significativement votre qualité de vie et favoriser l'apparition d'une dépression.
Enfin, les complications cutanées ne sont pas rares. La perte de sensibilité expose aux blessures non perçues, particulièrement au niveau du pied [16]. Ces plaies peuvent s'infecter et cicatriser difficilement, nécessitant une surveillance attentive.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la neuropathie sciatique dépend largement de sa cause et de la précocité de la prise en charge [6,14]. Dans les formes traumatiques, la récupération peut être partielle ou complète selon l'importance de la lésion initiale.
Les neuropathies d'origine métabolique, comme celles liées au diabète, ont un pronostic plus réservé [12,16]. L'évolution dépend étroitement du contrôle de la maladie sous-jacente. Un diabète bien équilibré peut stabiliser, voire améliorer légèrement les symptômes.
Généralement, la récupération sensitive précède la récupération motrice. Les paresthésies peuvent s'améliorer en quelques mois, tandis que la force musculaire met parfois des années à récupérer [6]. Cette récupération n'est jamais garantie et peut rester incomplète.
L'âge joue un rôle crucial dans le pronostic. Les patients jeunes ont une capacité de régénération nerveuse supérieure [14]. Après 60 ans, les chances de récupération complète diminuent significativement, d'où l'importance d'une prise en charge précoce.
Concrètement, environ 30% des patients récupèrent complètement, 40% gardent des séquelles mineures compatibles avec une vie normale, et 30% conservent des déficits significatifs [6,14]. Ces chiffres restent des moyennes et chaque cas est unique.
Peut-on Prévenir la Neuropathie du Nerf Sciatique ?
La prévention de la neuropathie sciatique passe d'abord par le contrôle des facteurs de risque modifiables [16]. Si vous êtes diabétique, un équilibre glycémique optimal constitue votre meilleure protection. Un taux d'hémoglobine glyquée inférieur à 7% réduit significativement le risque de complications neurologiques [12].
Au niveau professionnel, respectez les règles de sécurité et portez les équipements de protection individuelle. Les métiers à risque (BTP, industrie) doivent faire l'objet d'une surveillance médicale renforcée [6]. N'hésitez pas à signaler toute douleur ou gêne persistante à votre médecin du travail.
L'activité physique régulière protège vos nerfs périphériques. Elle améliore la vascularisation nerveuse et maintient la souplesse articulaire [15]. Privilégiez les activités d'endurance modérée : marche, natation, vélo. Évitez les sports à risque traumatique élevé si vous présentez des facteurs de risque.
Une alimentation équilibrée, riche en vitamines du groupe B, soutient la santé nerveuse [16]. Les carences vitaminiques, notamment en B1, B6 et B12, peuvent favoriser les neuropathies. Si vous suivez un régime restrictif, une supplémentation peut être nécessaire.
Enfin, limitez votre consommation d'alcool. L'alcoolisme chronique est une cause reconnue de neuropathie périphérique [16]. La modération reste la règle : pas plus de 2 verres par jour pour les hommes, 1 verre pour les femmes.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées sur la prise en charge des neuropathies périphériques [16]. Ces guidelines soulignent l'importance d'un diagnostic précoce et d'une approche multidisciplinaire.
Selon la HAS, tout patient présentant des symptômes évocateurs doit bénéficier d'un EMG dans les 6 semaines suivant l'apparition des symptômes [16]. Ce délai permet d'optimiser les chances de récupération et d'adapter rapidement le traitement.
L'INSERM recommande une prise en charge globale incluant systématiquement une évaluation psychologique [16]. Les neuropathies périphériques s'accompagnent fréquemment d'anxiété et de dépression, qui peuvent retarder la récupération si elles ne sont pas traitées.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la prévention primaire, particulièrement chez les diabétiques [16]. Un dépistage annuel des complications neurologiques est recommandé chez tous les patients diabétiques de plus de 5 ans d'évolution.
Au niveau européen, l'European Federation of Neurological Societies préconise une approche personnalisée basée sur des biomarqueurs [4]. Cette médecine de précision permet d'adapter le traitement au profil de chaque patient et d'améliorer les résultats thérapeutiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de neuropathies périphériques. L'Association Française contre les Myopathies (AFM-Téléthon) finance des recherches sur les neuropathies héréditaires et propose un soutien aux familles [2].
La Fédération Française des Diabétiques offre des ressources spécifiques sur les complications neurologiques du diabète [16]. Leurs antennes locales organisent des groupes de parole et des ateliers d'éducation thérapeutique particulièrement utiles.
L'Association Neurosphinx se consacre spécifiquement aux neuropathies périphériques. Elle propose un forum d'échanges entre patients, des fiches d'information et un annuaire de professionnels spécialisés. Leur site web regorge de conseils pratiques pour le quotidien [3].
Au niveau local, les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) peuvent vous aider dans vos démarches administratives. Elles évaluent votre taux d'incapacité et vous orientent vers les aides disponibles : allocation adulte handicapé, carte de stationnement, aménagements professionnels.
N'oubliez pas les réseaux sociaux spécialisés. Des groupes Facebook dédiés aux neuropathies permettent d'échanger avec d'autres patients, de partager vos expériences et de trouver du soutien moral. Ces communautés virtuelles sont souvent très solidaires et bienveillantes.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec une neuropathie sciatique. D'abord, tenez un carnet de symptômes. Notez l'intensité de vos douleurs, vos difficultés motrices et l'efficacité de vos traitements [3]. Ces informations aideront votre médecin à ajuster votre prise en charge.
Investissez dans de bonnes chaussures. Privilégiez des modèles avec un bon maintien de la cheville et une semelle antidérapante [3]. Évitez les talons hauts qui déséquilibrent votre marche. Des semelles orthopédiques peuvent compenser certains déficits.
Aménagez votre environnement pour prévenir les chutes. Éliminez les obstacles au sol, améliorez l'éclairage et installez des rampes dans les escaliers [15]. Un tapis antidérapant dans la douche est indispensable si vous avez des troubles de l'équilibre.
Apprenez à gérer votre fatigue. La neuropathie peut être épuisante, même sans effort apparent. Planifiez vos activités, accordez-vous des pauses régulières et n'hésitez pas à demander de l'aide [16]. L'économie d'énergie fait partie intégrante de votre traitement.
Enfin, restez connecté socialement. L'isolement aggrave souvent les symptômes dépressifs associés aux neuropathies [16]. Maintenez vos liens familiaux et amicaux, participez à des activités de groupe adaptées. Votre moral influence directement votre récupération.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. Toute faiblesse musculaire progressive, même légère, mérite une évaluation neurologique [6,14]. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent : plus la prise en charge est précoce, meilleures sont vos chances de récupération.
Les troubles sensitifs persistants constituent également un motif de consultation. Des fourmillements, engourdissements ou douleurs neuropathiques qui durent plus de quelques semaines nécessitent un bilan [15,16]. Ces symptômes peuvent précéder l'apparition de déficits moteurs.
Consultez en urgence si vous développez une faiblesse brutale du pied avec impossibilité de le relever. Ce "pied tombant" peut témoigner d'une compression nerveuse aiguë nécessitant un traitement immédiat [14]. De même, toute perte de sensibilité étendue doit être évaluée rapidement.
Si vous êtes diabétique, un suivi neurologique régulier est recommandé même en l'absence de symptômes [12,16]. Les complications neurologiques du diabète peuvent être silencieuses au début et bénéficient d'une détection précoce.
Enfin, n'hésitez pas à reconsulter si vos symptômes s'aggravent malgré le traitement. Une neuropathie qui progresse peut nécessiter une révision diagnostique ou un ajustement thérapeutique [6]. Votre médecin est là pour vous accompagner dans cette évolution.
Questions Fréquentes
La neuropathie sciatique peut-elle guérir complètement ?La guérison complète est possible, surtout dans les formes traumatiques récentes. Environ 30% des patients récupèrent totalement, mais cela dépend de la cause et de la précocité du traitement [6,14].
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération nerveuse est lente : comptez plusieurs mois à plusieurs années. Les fibres nerveuses repoussent à raison de 1 mm par jour environ. La patience est donc de mise [6].
Puis-je continuer à travailler ?
Dans la plupart des cas, oui, avec des aménagements si nécessaire. Votre médecin du travail peut vous aider à adapter votre poste ou à envisager un reclassement [16].
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certaines approches complémentaires comme l'acupuncture ou la phytothérapie peuvent soulager les symptômes, mais elles ne remplacent pas le traitement médical conventionnel [3].
La neuropathie sciatique est-elle héréditaire ?
La plupart des neuropathies sciatiques sont acquises (traumatiques, métaboliques). Les formes héréditaires sont rares et concernent généralement des neuropathies plus étendues [2,6].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Neuropathie du nerf sciatique :
Questions Fréquentes
La neuropathie sciatique peut-elle guérir complètement ?
La guérison complète est possible, surtout dans les formes traumatiques récentes. Environ 30% des patients récupèrent totalement, mais cela dépend de la cause et de la précocité du traitement.
Combien de temps dure la récupération ?
La récupération nerveuse est lente : comptez plusieurs mois à plusieurs années. Les fibres nerveuses repoussent à raison de 1 mm par jour environ.
Puis-je continuer à travailler ?
Dans la plupart des cas, oui, avec des aménagements si nécessaire. Votre médecin du travail peut vous aider à adapter votre poste.
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certaines approches complémentaires peuvent soulager les symptômes, mais elles ne remplacent pas le traitement médical conventionnel.
La neuropathie sciatique est-elle héréditaire ?
La plupart des neuropathies sciatiques sont acquises. Les formes héréditaires sont rares et concernent généralement des neuropathies plus étendues.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] L'effet therapeutique du plasma riche en plaquettes sur la neuropathie sciatique fait l'objet de recherches prometteuses financées par l'ANR en 2024-2025Lien
- [2] Une nouvelle thérapie génique efficace chez la souris ouvre des perspectives pour les neuropathies héréditairesLien
- [3] Guide pour comprendre les douleurs nerveuses et les nouvelles approches thérapeutiques 2024-2025Lien
- [4] Le marché mondial des traitements de la douleur neuropathique devrait doubler d'ici 2032Lien
- [5] Nouveaux modèles expérimentaux pour l'étude des lésions du nerf sciatiqueLien
- [6] Neuropathie sciatique et lésions du nerf sciatique: une revue de la littératureLien
- [7] Suivi longitudinal des neuropathies des petites fibres au cours du syndrome de Sjögren primitifLien
- [9] Atteinte neurologique au cours du syndrome de Sjögren primitif: à propos de 12 casLien
- [12] Étude de deux cibles pharmacologiques dans la prévention des neuropathies périphériques induites par la chimiothérapieLien
- [14] Neuropathie sciatique et lésions du nerf sciatique - Données cliniques actualiséesLien
- [15] Sciatique - Troubles osseux, articulaires et musculairesLien
- [16] Lésions des nerfs périphériques (neuropathie périphérique) - Données épidémiologiquesLien
Publications scientifiques
- Neuropathie sciatique et lésions du nerf sciatique: une revue de la littérature (2022)1 citations
- Suivi longitudinal des neuropathies des petites fibres au cours du syndrome de Sjögren primitif (2022)
- [PDF][PDF] Neuropathie pudendale et syndromes apparentés. Connaître pour soulager [PDF]
- Atteinte neurologique au cours du syndrome de Sjögren primitif: à propos de 12 cas (2024)
- Granulomatose éosinophilique avec polyangéite: place des manifestations neurologiques périphériques (2024)
Ressources web
- Neuropathie sciatique et lésions du nerf sciatique (sciencedirect.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.