Myélome Multiple : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le myélome multiple est une maladie du sang qui touche les plasmocytes, ces cellules essentielles de notre système immunitaire. En France, environ 5 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année [1,2]. Cette pathologie, longtemps considérée comme incurable, bénéficie aujourd'hui d'avancées thérapeutiques remarquables qui transforment le pronostic des patients [3,4].

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Myélome Multiple : Définition et Vue d'Ensemble
Le myélome multiple est une maladie cancéreuse qui affecte les plasmocytes, des cellules spécialisées de la moelle osseuse. Ces cellules, normalement chargées de produire des anticorps pour nous défendre contre les infections, deviennent anormales et se multiplient de façon incontrôlée [8].
Concrètement, imaginez votre moelle osseuse comme une usine qui fabrique différents types de cellules sanguines. Dans le myélome multiple, une partie de cette usine se dérègle et produit massivement des cellules défectueuses. Ces cellules malades envahissent progressivement la moelle osseuse et perturbent la production normale des autres cellules du sang [9].
La maladie tire son nom du fait qu'elle touche généralement plusieurs sites osseux simultanément - d'où le terme "multiple". Elle fait partie de ce qu'on appelle les hémopathies malignes, c'est-à-dire les cancers du sang et des organes qui fabriquent le sang [8,11].
Bon à savoir : le myélome multiple représente environ 1% de tous les cancers et 10% des cancers du sang. Il s'agit de la deuxième hémopathie maligne la plus fréquente après les lymphomes [1,2].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le myélome multiple touche environ 5 000 nouvelles personnes chaque année, selon les dernières données du Ministère de la Santé [2]. Cette incidence reste relativement stable, mais on observe une légère augmentation liée au vieillissement de la population [1,2].
L'âge médian au diagnostic est de 70 ans, avec une prédominance masculine légère (55% d'hommes contre 45% de femmes). Fait intéressant : moins de 5% des patients ont moins de 40 ans au moment du diagnostic [11]. La maladie est donc clairement associée au vieillissement, même si des formes précoces existent.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec une incidence de 4 à 6 cas pour 100 000 habitants par an. Les pays nordiques présentent des taux légèrement plus élevés, tandis que les pays méditerranéens affichent des chiffres comparables aux nôtres [2]. Cette variation géographique suggère l'influence de facteurs génétiques et environnementaux encore mal compris.
D'ailleurs, les projections pour les prochaines années indiquent une augmentation du nombre de cas, principalement due au vieillissement démographique. On estime que d'ici 2030, l'incidence pourrait augmenter de 20 à 30% [2]. Cette évolution souligne l'importance cruciale des innovations thérapeutiques actuelles [3,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Soyons honnêtes : on ne connaît pas encore toutes les causes du myélome multiple. Mais la recherche a identifié plusieurs facteurs qui augmentent le risque de développer cette maladie [8,9].
L'âge reste le principal facteur de risque. Comme nous l'avons vu, la maladie touche principalement les personnes de plus de 65 ans. Le risque double pratiquement tous les 10 ans après 50 ans [11]. Certaines études suggèrent également une prédisposition génétique, notamment chez les personnes d'origine africaine qui présentent un risque deux fois plus élevé [9].
Les expositions professionnelles constituent un autre facteur important. Les agriculteurs, les travailleurs de l'industrie chimique ou ceux exposés aux radiations ionisantes présentent un risque légèrement accru [8]. Cependant, il faut relativiser : ces expositions n'expliquent qu'une petite partie des cas.
Enfin, certaines pathologies préexistantes peuvent évoluer vers un myélome multiple. C'est le cas de la gammapathie monoclonale, une maladie bénigne qui précède parfois le myélome. Environ 1% des personnes avec une gammapathie développeront un myélome chaque année [9,11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du myélome multiple peuvent être trompeurs car ils ressemblent souvent à ceux d'autres maladies plus courantes. C'est pourquoi le diagnostic est parfois retardé [10,11].
Les douleurs osseuses constituent le symptôme le plus fréquent, touchant 80% des patients au diagnostic. Ces douleurs, souvent localisées au dos, aux côtes ou au bassin, s'aggravent généralement la nuit et ne s'améliorent pas avec le repos [8,10]. Contrairement à l'arthrose, elles ne diminuent pas avec l'activité.
La fatigue intense représente un autre signe d'alerte majeur. Cette fatigue, différente de la simple lassitude, persiste même après le repos et s'accompagne souvent d'un essoufflement à l'effort [11]. Elle résulte de l'anémie causée par la diminution de production des globules rouges.
D'autres symptômes peuvent apparaître : infections à répétition (due à la baisse des défenses immunitaires), saignements inhabituels (nez, gencives), ou encore des troubles rénaux [10,14]. Certains patients présentent également une hypercalcémie qui se manifeste par des nausées, une soif excessive et une confusion [8].
L'important à retenir : ces symptômes ne sont pas spécifiques au myélome multiple. Mais leur association, surtout chez une personne de plus de 60 ans, doit conduire à consulter rapidement [11].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du myélome multiple nécessite plusieurs examens complémentaires. Votre médecin procédera de manière méthodique pour confirmer ou infirmer ses soupçons [8,11].
Tout commence généralement par une prise de sang qui révèle des anomalies caractéristiques : anémie, augmentation de la vitesse de sédimentation, présence d'une protéine anormale appelée "pic monoclonal" [11]. Cette protéine, visible sur l'électrophorèse des protéines, constitue souvent le premier indice diagnostique.
L'examen clé reste la biopsie de moelle osseuse. Cet examen, réalisé sous anesthésie locale, permet d'analyser directement les cellules de la moelle osseuse et de confirmer la présence de plasmocytes anormaux [8]. Rassurez-vous : bien que désagréable, cet examen est généralement bien toléré.
Les examens d'imagerie complètent le bilan diagnostique. Le scanner corps entier ou l'IRM permettent de détecter les lésions osseuses caractéristiques du myélome [10,11]. Ces examens sont essentiels pour évaluer l'étendue de la maladie et planifier le traitement.
Enfin, des analyses urinaires recherchent la présence de chaînes légères libres, des protéines anormales éliminées par les reins [14]. Ces examens permettent également d'évaluer la fonction rénale, souvent altérée dans cette maladie.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du myélome multiple a considérablement évolué ces dernières années. Aujourd'hui, nous disposons d'un arsenal thérapeutique varié qui permet d'améliorer significativement la qualité de vie et la survie des patients [9,12].
Pour les patients jeunes (généralement moins de 65 ans), le traitement de référence associe une chimiothérapie intensive suivie d'une autogreffe de cellules souches. Cette approche permet d'obtenir des rémissions prolongées chez la majorité des patients [9]. Le protocole comprend généralement une induction par des médicaments comme le lénalidomide, la dexaméthasone et un inhibiteur du protéasome.
Chez les patients plus âgés ou fragiles, on privilégie des traitements moins intensifs mais tout aussi efficaces. Les thérapies ciblées comme le lénalidomide ou le bortézomib ont révolutionné la prise en charge de ces patients [9,14]. Ces médicaments, mieux tolérés que la chimiothérapie classique, permettent de contrôler la maladie sur de longues périodes.
Les soins de support occupent une place centrale dans la prise en charge. Ils incluent le traitement de l'anémie, la prévention des infections, la prise en charge de la douleur et la protection osseuse par les bisphosphonates [12]. Ces traitements améliorent considérablement la qualité de vie des patients.
En cas de rechute, de nouvelles options thérapeutiques sont disponibles, notamment les anticorps monoclonaux et les inhibiteurs de protéasome de nouvelle génération [9]. L'important est d'adapter le traitement à chaque patient selon son âge, son état général et les caractéristiques de sa maladie.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans le traitement du myélome multiple avec l'arrivée de thérapies révolutionnaires. Les dernières données présentées à l'ASCO 2024 montrent des résultats particulièrement encourageants [3,6,7].
La grande innovation de cette année concerne les thérapies cellulaires CAR-T. Santé Canada vient d'autoriser CARVYKTI® (ciltacabtagène autoleucel), une thérapie génique qui reprogramme les propres cellules immunitaires du patient pour qu'elles attaquent spécifiquement les cellules myélomateuses [4]. Cette approche révolutionnaire offre de nouveaux espoirs aux patients en rechute.
Les anticorps bispécifiques représentent une autre avancée majeure de 2024-2025. Ces médicaments, comme le PEPAXTI récemment évalué par la HAS, permettent de "connecter" les cellules immunitaires aux cellules cancéreuses pour les détruire plus efficacement [1]. Leur avantage : ils ne nécessitent pas de manipulation cellulaire complexe.
Quatre essais cliniques de phase III présentés lors des congrès ASCO et EHA 2024 ont démontré l'efficacité de nouvelles combinaisons thérapeutiques [6,7]. Ces études montrent des taux de réponse supérieurs à 90% avec certaines associations, du jamais vu dans cette pathologie.
Cependant, comme le souligne un récent rapport, "la France a besoin de rester dans la course" de l'innovation [5]. L'accès rapide à ces thérapies innovantes reste un enjeu majeur pour nos patients. Les autorités de santé travaillent activement pour accélérer les procédures d'autorisation tout en maintenant les standards de sécurité [1,5].
Vivre au Quotidien avec le Myélome Multiple
Recevoir un diagnostic de myélome multiple bouleverse la vie, mais il est tout à fait possible de maintenir une qualité de vie satisfaisante avec un accompagnement adapté [12].
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans la prise en charge. Contrairement aux idées reçues, l'exercice régulier aide à lutter contre la fatigue et préserve la densité osseuse [12]. Bien sûr, il faut adapter l'intensité selon votre état : marche, natation douce, yoga peuvent être bénéfiques. Votre équipe médicale vous guidera dans le choix des activités les plus appropriées.
La gestion de la fatigue nécessite une approche globale. Planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. N'hésitez pas à faire des siestes courtes et à déléguer certaines tâches. L'important est d'écouter votre corps sans culpabiliser [12].
Sur le plan nutritionnel, aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais une alimentation équilibrée riche en protéines aide à maintenir la masse musculaire. Attention aux infections : évitez les aliments crus ou peu cuits, lavez-vous fréquemment les mains [12]. Votre système immunitaire étant affaibli, ces précautions simples sont essentielles.
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Beaucoup de patients bénéficient d'un accompagnement par un psychologue spécialisé en oncologie. Les groupes de parole permettent également d'échanger avec d'autres personnes vivant la même situation [12].
Les Complications Possibles
Le myélome multiple peut entraîner diverses complications qu'il est important de connaître pour mieux les prévenir et les traiter [10,14,15].
Les complications osseuses sont les plus fréquentes. La maladie fragilise les os et peut provoquer des fractures, même lors d'efforts minimes. Les vertèbres sont particulièrement touchées, pouvant entraîner des tassements vertébraux douloureux [10]. Heureusement, les bisphosphonates permettent de réduire significativement ce risque.
L'insuffisance rénale touche environ 20% des patients au diagnostic [14]. Elle résulte de l'accumulation de protéines anormales qui "bouchent" les filtres rénaux. Cette complication nécessite une prise en charge spécialisée et peut parfois nécessiter une dialyse temporaire. Fait important : elle est souvent réversible avec un traitement adapté.
Les infections représentent un risque majeur car le système immunitaire est affaibli. Les pneumonies, infections urinaires ou zona sont plus fréquents chez les patients myélomateux [12]. La vaccination (grippe, pneumocoque) et les mesures d'hygiène sont donc essentielles.
Plus rarement, on peut observer des complications cardiaques comme la tamponnade cardiaque, récemment décrite dans la littérature médicale [10]. Cette complication, bien qu'exceptionnelle, souligne l'importance d'un suivi médical régulier et attentif.
La polysérite myélomateuse constitue une atteinte extra-osseuse rare mais possible [15]. Elle se manifeste par une inflammation des membranes entourant les organes (plèvre, péricarde) et nécessite un traitement spécifique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du myélome multiple s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux nouvelles thérapies [9,12]. Aujourd'hui, la survie médiane dépasse 8 à 10 ans, contre 3 à 4 ans il y a vingt ans.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic reste déterminant : les patients de moins de 65 ans ont généralement un meilleur pronostic que les patients plus âgés [9]. Cependant, même chez les personnes âgées, les nouveaux traitements permettent d'obtenir des résultats encourageants.
Les caractéristiques biologiques de la maladie jouent également un rôle crucial. Certaines anomalies chromosomiques sont associées à un pronostic plus réservé, tandis que d'autres sont de bon pronostic [11]. Ces analyses, réalisées lors du diagnostic, aident les médecins à adapter le traitement.
L'état général du patient au diagnostic influence aussi l'évolution. Les patients en bon état général, sans complications rénales ou osseuses majeures, ont un meilleur pronostic [9,12]. C'est pourquoi un diagnostic précoce est si important.
Mais attention : ces statistiques restent des moyennes. Chaque patient est unique, et certains vivent bien au-delà des prévisions statistiques. Avec les innovations thérapeutiques actuelles, notamment les CAR-T cells et les anticorps bispécifiques, nous entrons dans une nouvelle ère où le myélome multiple pourrait devenir une maladie chronique [3,4,7].
Peut-on Prévenir le Myélome Multiple ?
Malheureusement, il n'existe pas de moyen de prévention spécifique du myélome multiple. Contrairement à d'autres cancers, les facteurs de risque modifiables sont limés [8,9].
Cependant, certaines mesures de prévention générale peuvent être bénéfiques. Maintenir un mode de vie sain avec une activité physique régulière et une alimentation équilibrée contribue à renforcer le système immunitaire [8]. Éviter les expositions professionnelles à risque, quand c'est possible, peut également réduire légèrement le risque.
Pour les personnes présentant une gammapathie monoclonale, un suivi médical régulier est essentiel. Cette pathologie bénigne évolue vers un myélome multiple dans environ 1% des cas par an [9,11]. Un dépistage précoce permet une prise en charge plus rapide si la transformation survient.
La surveillance des symptômes reste la meilleure approche préventive. Consultez rapidement en cas de douleurs osseuses persistantes, de fatigue inexpliquée ou d'infections à répétition, surtout après 60 ans [11]. Un diagnostic précoce améliore significativement le pronostic.
Enfin, les personnes ayant des antécédents familiaux de myélome multiple ou d'autres cancers du sang peuvent bénéficier d'un conseil génétique, même si les formes héréditaires restent exceptionnelles [9].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge du myélome multiple, intégrant les dernières innovations thérapeutiques [1,2,5].
La Haute Autorité de Santé (HAS) a évalué positivement plusieurs nouvelles thérapies en 2024, notamment PEPAXTI, reconnaissant leur apport thérapeutique dans les formes réfractaires [1]. Cette évaluation ouvre la voie à un remboursement et facilite l'accès des patients à ces innovations.
Le Ministère de la Santé, dans son bilan à mi-parcours de juillet 2024, souligne l'importance de l'accès équitable aux soins innovants sur tout le territoire [2]. Des mesures spécifiques sont prévues pour réduire les inégalités d'accès aux thérapies de pointe, notamment dans les régions moins dotées en centres spécialisés.
Les recommandations actuelles insistent sur la nécessité d'une prise en charge multidisciplinaire associant hématologues, oncologues, néphrologues et spécialistes de la douleur [2]. Cette approche globale améliore significativement la qualité de vie des patients.
Concernant les innovations, les autorités encouragent la participation aux essais cliniques et l'accès précoce aux thérapies prometteuses via les autorisations temporaires d'utilisation [5]. L'objectif : que la France reste "dans la course" de l'innovation thérapeutique mondiale.
Enfin, un effort particulier est porté sur la formation des professionnels de santé aux nouvelles thérapies, notamment les CAR-T cells qui nécessitent une expertise spécifique [1,5].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs proches dans cette épreuve [12].
L'Association Française des Malades du Myélome Multiple (AF3M) constitue la référence en France. Elle propose des groupes de parole, des journées d'information, et met en relation les patients. Son site internet regorge d'informations pratiques et actualisées sur les traitements.
La Ligue contre le Cancer offre un soutien psychologique gratuit et des aides financières pour les patients en difficulté. Ses comités départementaux organisent régulièrement des conférences sur les avancées thérapeutiques et proposent des activités de bien-être adaptées.
Les centres hospitaliers spécialisés disposent généralement d'équipes dédiées incluant psychologues, assistantes sociales et infirmières coordinatrices. Ces professionnels vous accompagnent tout au long de votre parcours de soins [12].
Pour les aspects pratiques, la Sécurité Sociale reconnaît le myélome multiple comme affection de longue durée (ALD), permettant une prise en charge à 100% des soins liés à la maladie. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre caisse d'assurance maladie.
Enfin, de nombreuses ressources en ligne proposent des informations fiables : le site de l'Institut National du Cancer (INCa), celui de la Société Française d'Hématologie, ou encore les plateformes d'information des laboratoires pharmaceutiques.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour mieux vivre avec un myélome multiple au quotidien.
Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de bord avec vos symptômes, vos traitements et vos questions. Préparez vos consultations en notant vos préoccupations. N'hésitez jamais à poser des questions, même si elles vous semblent banales.
Adaptez votre environnement : aménagez votre domicile pour éviter les chutes (tapis antidérapants, barres d'appui). Gardez une trousse de premiers secours à portée de main et ayez toujours sur vous une liste de vos médicaments et les coordonnées de votre équipe médicale.
Gérez votre énergie : planifiez vos activités importantes le matin quand vous êtes le plus en forme. Alternez activité et repos, et n'hésitez pas à déléguer certaines tâches. La sieste de 20-30 minutes peut être très bénéfique.
Maintenez vos liens sociaux : l'isolement aggrave la dépression et l'anxiété. Continuez à voir vos amis, participez aux activités qui vous plaisent dans la mesure de vos possibilités. Les visioconférences peuvent être une alternative quand vous ne pouvez pas vous déplacer.
Surveillez les signes d'alerte : fièvre, essoufflement inhabituel, douleurs nouvelles ou aggravées nécessitent une consultation rapide. Mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d'une complication.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide, que vous soyez déjà diagnostiqué ou non [10,11].
En urgence, consultez immédiatement en cas de : fièvre supérieure à 38°C (surtout si vous êtes sous traitement), essoufflement important au repos, douleurs thoraciques, confusion ou troubles de la conscience, saignements importants ou inhabituels [10,12].
Dans les 48 heures, prenez rendez-vous si vous présentez : aggravation brutale des douleurs osseuses, apparition de nouvelles douleurs, fatigue extrême inhabituelle, infections à répétition, troubles urinaires [11,14].
Pour un premier diagnostic, consultez votre médecin traitant si vous avez plus de 60 ans et présentez : douleurs osseuses persistantes depuis plusieurs semaines, fatigue intense inexpliquée, infections récurrentes, saignements anormaux [8,11]. Ces symptômes ne signifient pas forcément que vous avez un myélome multiple, mais ils méritent une investigation.
Suivi régulier : si vous êtes déjà diagnostiqué, respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi. Même en rémission, une surveillance régulière est indispensable pour détecter précocement une éventuelle rechute [12].
N'oubliez pas : votre équipe médicale est là pour vous accompagner. En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter une fois de trop qu'une fois de moins.
Questions Fréquentes
Le myélome multiple est-il héréditaire ?Non, dans la grande majorité des cas. Moins de 5% des myélomes multiples ont une composante familiale. Avoir un parent atteint augmente très légèrement le risque, mais cela reste exceptionnel [9].
Peut-on guérir du myélome multiple ?
Actuellement, on ne parle pas de guérison mais de rémission prolongée. Avec les nouveaux traitements, beaucoup de patients vivent normalement pendant de nombreuses années. Les innovations 2024-2025 laissent espérer que cette maladie devienne chronique [3,4,7].
Les traitements sont-ils très lourds ?
Cela dépend de votre âge et de votre état général. Les patients jeunes peuvent bénéficier de traitements intensifs, tandis que les personnes âgées reçoivent des thérapies mieux tolérées. Les effets secondaires sont généralement bien contrôlés [9,12].
Puis-je continuer à travailler ?
Beaucoup de patients continuent leurs activités professionnelles, au moins partiellement. Tout dépend de votre métier, de votre état de fatigue et de votre traitement. Un aménagement du poste de travail est souvent possible [12].
Dois-je éviter certains aliments ?
Aucun régime spécifique n'est nécessaire, mais évitez les aliments crus ou peu cuits pour limiter le risque d'infection. Une alimentation équilibrée riche en protéines est recommandée [12].
Les vaccins sont-ils autorisés ?
Oui, certains vaccins sont même recommandés (grippe, pneumocoque). Évitez les vaccins vivants atténués. Parlez-en avec votre hématologue [12].
Questions Fréquentes
Le myélome multiple est-il héréditaire ?
Non, dans la grande majorité des cas. Moins de 5% des myélomes multiples ont une composante familiale. Avoir un parent atteint augmente très légèrement le risque, mais cela reste exceptionnel.
Peut-on guérir du myélome multiple ?
Actuellement, on ne parle pas de guérison mais de rémission prolongée. Avec les nouveaux traitements, beaucoup de patients vivent normalement pendant de nombreuses années. Les innovations 2024-2025 laissent espérer que cette maladie devienne chronique.
Les traitements sont-ils très lourds ?
Cela dépend de votre âge et de votre état général. Les patients jeunes peuvent bénéficier de traitements intensifs, tandis que les personnes âgées reçoivent des thérapies mieux tolérées. Les effets secondaires sont généralement bien contrôlés.
Puis-je continuer à travailler ?
Beaucoup de patients continuent leurs activités professionnelles, au moins partiellement. Tout dépend de votre métier, de votre état de fatigue et de votre traitement. Un aménagement du poste de travail est souvent possible.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] PEPAXTI 20 mg, HAS, 2024-2025Lien
- [2] BILAN À MI-PARCOURS Juillet 2024 - Ministère de la Santé, 2024-2025Lien
- [3] ASCO 2024. Les dernières avancées dans le myélome multiple, 2024-2025Lien
- [4] Santé Canada autorise CARVYKTI® (ciltacabtagène autoleucel), 2024-2025Lien
- [5] Innovations : la France a besoin de rester dans la course, 2024-2025Lien
- [6] 2024 ASCO & EHA Meetings Feature 4 Phase III Clinical Trials, 2024-2025Lien
- [7] Major Advances in Multiple Myeloma: A Recap of the 2024 IMS, 2024-2025Lien
- [8] R Belkhir - Myélome multiple: ce que le rhumatologue doit savoir en 2025, Revue du Rhumatisme, 2025Lien
- [9] T Facon, S Manier - Myélome multiple du sujet âgé: Entre évaluation de la fragilité des patients et progrès de l'Immunothérapie, Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine, 2022Lien
- [10] M Loukhnati, FE Lahlimi - Tamponnade cardiaque: première manifestation du myélome multiple, 2023Lien
- [11] W Lazzem, M Belhédi - Profils clinicobiologiques et pronostiques du myélome multiple: à propos de 60 cas, 2025Lien
- [12] A Weerahandi, S Sinclair - Myélome multiple et approche palliative des soins: étude théorique ancrée dans la pratique, Canadian Oncology Nursing Journal, 2024Lien
- [14] AS Fofana, C Bouaka - Une cause originale d'insuffisance rénale aiguë au cours du myélome multiple: néphrite interstitielle aiguë induite par le lénalidomide, Néphrologie & Thérapeutique, 2022Lien
- [15] M Calixte, L Montes - La polysérite myélomateuse, une atteinte extra osseuse rare du myélome multiple, 2024Lien
Publications scientifiques
- Myélome multiple: ce que le rhumatologue doit savoir en 2025 (2025)[PDF]
- Myélome multiple du sujet âgé: Entre évaluation de la fragilité des patients et progrès de l'Immunothérapie (2022)2 citations
- Tamponnade cardiaque: première manifestation du myélome multiple: à propos d'un cas et revue de la littérature (2023)1 citations
- [HTML][HTML] Profils clinicobiologiques et pronostiques du myélome multiple: à propos de 60 cas (2025)
- [HTML][HTML] Myélome multiple et approche palliative des soins: étude théorique ancrée dans la pratique (2024)

- Consultation remboursable *
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.