Myélolipome : Symptômes, Diagnostic et Traitements - Guide Complet 2025

Le myélolipome est une tumeur bénigne rare composée de tissu adipeux et de cellules hématopoïétiques. Cette pathologie, principalement localisée au niveau des glandes surrénales, touche environ 0,08 à 0,2% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [1,2]. Bien que généralement asymptomatique, le myélolipome peut parfois nécessiter une prise en charge spécialisée, notamment lorsque sa taille dépasse 4 centimètres [3].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Myélolipome : Définition et Vue d'Ensemble
Le myélolipome représente une tumeur bénigne particulière qui associe deux types de tissus distincts. D'une part, on retrouve du tissu adipeux mature, et d'autre part, des éléments hématopoïétiques similaires à ceux de la moelle osseuse [1,4].
Cette pathologie fut décrite pour la première fois en 1905 par Gierke. Mais ce n'est qu'en 1929 que Oberling lui donna son nom actuel, combinant les termes "myélo" (moelle) et "lipome" (tumeur graisseuse) [12]. Concrètement, imaginez une masse qui ressemble à un mélange de graisse et de moelle osseuse, nichée le plus souvent dans vos glandes surrénales.
Les glandes surrénales, situées au-dessus de chaque rein, produisent des hormones essentielles comme le cortisol et l'adrénaline. Heureusement, le myélolipome n'interfère généralement pas avec leur fonctionnement normal [2,13]. La plupart du temps, cette tumeur reste silencieuse et ne cause aucun symptôme.
Il faut savoir que le myélolipome peut également se développer dans d'autres localisations, bien que ce soit exceptionnel. On peut le retrouver dans le médiastin, le rétropéritoine, ou même au niveau thoracique [4,7]. Ces formes extra-surrénaliennes représentent moins de 5% de tous les cas diagnostiqués.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la prévalence du myélolipome surrénalien est estimée entre 0,08 et 0,2% de la population générale selon les données de Santé Publique France 2024 [8,10]. Cette pathologie représente environ 6 à 16% de toutes les masses surrénaliennes découvertes fortuitement lors d'examens d'imagerie [1,8].
L'incidence annuelle française s'établit autour de 2 à 3 nouveaux cas pour 100 000 habitants, avec une tendance à l'augmentation de 15% depuis 2019 [10]. Cette progression s'explique principalement par l'amélioration des techniques d'imagerie et la multiplication des examens tomodensitométriques abdominaux.
Au niveau européen, les données montrent des variations intéressantes. L'Allemagne rapporte une prévalence légèrement supérieure (0,25%), tandis que l'Italie présente des chiffres similaires à la France [2,3]. Ces différences pourraient s'expliquer par des facteurs génétiques ou environnementaux encore mal compris.
Concernant la répartition par âge et sexe, le myélolipome touche préférentiellement les adultes entre 40 et 60 ans, avec une légère prédominance féminine (ratio 1,2:1) [8,13]. Chez les personnes de plus de 65 ans, la prévalence atteint 0,4%, suggérant une augmentation avec l'âge. Les projections épidémiologiques pour 2030 estiment une augmentation de 25% des cas diagnostiqués, principalement liée au vieillissement de la population française.
Les Causes et Facteurs de Risque
La véritable origine du myélolipome reste encore partiellement mystérieuse pour la communauté médicale. Cependant, plusieurs théories ont été proposées pour expliquer sa formation [12,13].
La théorie la plus acceptée suggère que le myélolipome résulte d'une métaplasie, c'est-à-dire la transformation d'un tissu en un autre. Dans ce cas, des cellules mésenchymateuses primitives se différencieraient en cellules adipeuses et hématopoïétiques sous l'influence de stimuli encore mal identifiés [1,4].
Certains facteurs de risque ont néanmoins été identifiés. Le stress chronique et l'hyperstimulation des glandes surrénales pourraient jouer un rôle déclencheur [8]. D'ailleurs, on observe parfois une association avec des pathologies endocriniennes comme le syndrome de Cushing ou l'hyperplasie surrénalienne congénitale [10,13].
L'âge constitue également un facteur important. Bien que des cas pédiatriques aient été rapportés, la grande majorité des myélolipomes se développent après 40 ans [8]. Les traumatismes abdominaux répétés et certaines infections chroniques ont aussi été évoqués comme facteurs contributifs, sans preuve formelle à ce jour.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité du myélolipome, c'est qu'il reste le plus souvent totalement silencieux. En effet, plus de 80% des patients ne présentent aucun symptôme au moment du diagnostic [1,13]. Cette absence de signes cliniques explique pourquoi la découverte se fait généralement de manière fortuite.
Cependant, lorsque la tumeur atteint une taille importante (généralement supérieure à 4-5 centimètres), certains symptômes peuvent apparaître [2,5]. Les patients peuvent alors ressentir des douleurs abdominales sourdes, localisées dans la région lombaire ou le flanc. Ces douleurs s'intensifient parfois lors d'efforts physiques ou de changements de position.
Dans de rares cas, le myélolipome peut se compliquer d'une hémorragie spontanée. Cette complication, bien que peu fréquente (moins de 5% des cas), peut provoquer des douleurs abdominales intenses et soudaines [5,11]. Les patients décrivent alors une sensation de "coup de poignard" dans l'abdomen, accompagnée parfois de nausées et de malaise général.
Il est important de noter que le myélolipome n'entraîne jamais de troubles hormonaux. Contrairement à d'autres tumeurs surrénaliennes, il ne perturbe pas la production de cortisol, d'aldostérone ou d'adrénaline [8,12]. Rassurez-vous donc : si vous ressentez des symptômes liés à un excès d'hormones surrénaliennes, il s'agit probablement d'une autre pathologie.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du myélolipome repose principalement sur l'imagerie médicale. Dans la majorité des cas, la découverte se fait lors d'un examen tomodensitométrique (scanner) abdominal réalisé pour une autre indication [1,7].
Le scanner révèle une masse hétérogène présentant des zones de densité graisseuse (valeurs négatives en unités Hounsfield) mélangées à des zones de densité tissulaire [2,12]. Cette apparence caractéristique permet souvent de poser le diagnostic avec une grande certitude. L'IRM peut compléter le bilan en montrant le signal typique de la graisse sur les séquences pondérées en T1 et T2.
Concrètement, votre médecin recherchera plusieurs critères diagnostiques spécifiques. La présence de graisse macroscopique visible à l'imagerie constitue le signe pathognomonique du myélolipome [7,13]. Cette graisse apparaît sous forme de plages hypodenses au scanner et hyperintenses en T1 à l'IRM.
Dans certains cas difficiles, une biopsie percutanée peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic [4,8]. Cet examen, réalisé sous guidage radiologique, permet d'analyser la composition histologique de la tumeur. L'anatomopathologiste recherche alors la coexistence caractéristique de tissu adipeux mature et d'éléments hématopoïétiques.
Il faut savoir que les examens biologiques restent généralement normaux. Les dosages hormonaux surrénaliens (cortisol, aldostérone, catécholamines) ne montrent aucune anomalie, ce qui aide à différencier le myélolipome d'autres tumeurs surrénaliennes fonctionnelles [10,12].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du myélolipome dépend essentiellement de sa taille et de la présence ou non de symptômes. Pour les tumeurs de petite taille (moins de 4 centimètres) et asymptomatiques, la surveillance simple constitue l'approche de référence [1,8].
Cette surveillance, appelée "watchful waiting" en anglais, consiste en un suivi radiologique régulier. Votre médecin vous proposera généralement un scanner de contrôle à 6 mois, puis annuellement si la tumeur reste stable [12,13]. Cette approche conservatrice se justifie par le caractère bénin de la pathologie et l'absence de risque de transformation maligne.
Cependant, la chirurgie devient nécessaire dans certaines situations spécifiques. Les indications opératoires incluent les tumeurs de grande taille (supérieures à 4-5 centimètres), la présence de symptômes invalidants, ou la survenue de complications comme une hémorragie [2,5]. L'intervention de référence est la surrénalectomie, qui peut être réalisée par voie ouverte ou par cœlioscopie.
La cœlioscopie représente aujourd'hui la technique de choix pour la plupart des cas. Cette approche mini-invasive offre plusieurs avantages : récupération plus rapide, douleurs post-opératoires réduites, et résultat esthétique supérieur [8,10]. L'hospitalisation dure généralement 2 à 3 jours, contre 5 à 7 jours pour la chirurgie ouverte.
Dans de rares cas de myélolipomes bilatéraux, une approche chirurgicale conservatrice peut être envisagée. L'objectif est alors de préserver au maximum le tissu surrénalien fonctionnel pour éviter une insuffisance surrénalienne [5,11].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la prise en charge du myélolipome se concentrent principalement sur l'amélioration des techniques diagnostiques et chirurgicales. En 2024, plusieurs innovations marquantes ont émergé [1,2,3].
L'intelligence artificielle fait son entrée dans le diagnostic radiologique du myélolipome. Des algorithmes de deep learning permettent désormais d'analyser automatiquement les images scanner et IRM, améliorant la précision diagnostique de 15% selon les dernières études [1]. Cette technologie aide particulièrement à différencier le myélolipome d'autres masses surrénaliennes complexes.
En matière de chirurgie, la technique NOTES (Natural Orifice Transluminal Endoscopic Surgery) fait l'objet d'essais cliniques prometteurs [2,3]. Cette approche révolutionnaire permet d'accéder à la glande surrénale par voies naturelles, réduisant encore davantage l'invasivité de l'intervention. Les premiers résultats montrent une diminution significative des douleurs post-opératoires et des complications.
La recherche fondamentale progresse également. Des équipes françaises travaillent sur l'identification de biomarqueurs sanguins spécifiques du myélolipome [4,11]. L'objectif est de développer un test sanguin simple permettant de confirmer le diagnostic sans recours systématique à la biopsie.
Enfin, les techniques d'ablation percutanée par radiofréquence ou micro-ondes sont à l'étude pour les patients à haut risque chirurgical [3]. Ces approches mini-invasives pourraient offrir une alternative thérapeutique intéressante pour les myélolipomes symptomatiques chez les patients fragiles.
Vivre au Quotidien avec Myélolipome
Rassurez-vous : avoir un myélolipome ne change généralement rien à votre vie quotidienne. La grande majorité des patients mènent une existence parfaitement normale, sans aucune restriction particulière [8,12].
Si votre myélolipome fait l'objet d'une surveillance simple, quelques précautions de bon sens suffisent. Évitez les traumatismes abdominaux violents, comme certains sports de contact, pour prévenir le risque théorique d'hémorragie [5,13]. Cela dit, vous pouvez pratiquer la plupart des activités physiques sans problème : marche, natation, cyclisme, course à pied modérée.
L'alimentation ne nécessite aucune modification spécifique. Contrairement à d'autres pathologies surrénaliennes, le myélolipome n'interfère pas avec le métabolisme hormonal [10,12]. Vous pouvez donc maintenir vos habitudes alimentaires habituelles, en privilégiant bien sûr une alimentation équilibrée pour votre santé générale.
Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir une certaine anxiété après l'annonce du diagnostic. Beaucoup de patients s'inquiètent du terme "tumeur", même précédé de l'adjectif "bénigne" [8]. N'hésitez pas à exprimer vos craintes à votre médecin, qui pourra vous rassurer et répondre à toutes vos questions.
Le suivi médical régulier constitue le seul véritable changement dans votre routine. Respectez scrupuleusement les rendez-vous de contrôle radiologique programmés par votre médecin [1,13]. Cette surveillance permet de détecter précocement toute évolution de la tumeur et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Les Complications Possibles
Bien que le myélolipome soit une tumeur bénigne, certaines complications peuvent exceptionnellement survenir. La plus redoutable reste l'hémorragie spontanée, qui touche moins de 5% des patients [5,11].
Cette hémorragie peut se produire au sein de la tumeur elle-même (hémorragie intratumorale) ou dans l'espace rétropéritonéal environnant. Les facteurs favorisants incluent la taille importante de la tumeur (généralement supérieure à 4 centimètres), l'hypertension artérielle, et les traumatismes abdominaux [2,5]. Les patients décrivent alors des douleurs abdominales intenses et soudaines, parfois accompagnées de signes de choc hémorragique.
La compression des organes adjacents représente une autre complication possible, particulièrement pour les myélolipomes de très grande taille. Ces tumeurs géantes (supérieures à 10 centimètres) peuvent comprimer le rein, les vaisseaux sanguins, ou les structures digestives [3,7]. Cette compression peut entraîner des troubles fonctionnels variables selon l'organe concerné.
Dans de très rares cas, le myélolipome peut subir une transformation kystique ou développer des calcifications [12,13]. Ces modifications, bien que bénignes, peuvent compliquer le diagnostic différentiel et nécessiter des examens complémentaires approfondis.
Il est important de souligner que le risque de transformation maligne du myélolipome est considéré comme nul. Aucun cas de dégénérescence cancéreuse n'a jamais été rapporté dans la littérature médicale [1,8]. Cette absence de potentiel malin constitue un élément rassurant majeur pour les patients.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du myélolipome est excellent dans l'immense majorité des cas. Cette tumeur bénigne n'altère ni l'espérance de vie ni la qualité de vie des patients [1,12].
Pour les myélolipomes de petite taille (moins de 4 centimètres), l'évolution est généralement stable. Les études de suivi à long terme montrent que plus de 85% de ces tumeurs ne progressent pas en taille sur une période de 10 ans [8,13]. Lorsqu'une croissance est observée, elle reste le plus souvent lente et progressive, de l'ordre de quelques millimètres par an.
Après traitement chirurgical, le pronostic est également excellent. Le taux de récidive est quasi nul, et les patients retrouvent une vie parfaitement normale [2,10]. Les complications post-opératoires restent rares, particulièrement avec les techniques mini-invasives actuelles. La mortalité liée à la chirurgie du myélolipome est inférieure à 0,1%.
Même en cas de complications comme l'hémorragie spontanée, le pronostic reste favorable avec une prise en charge adaptée [5,11]. L'hospitalisation permet généralement de stabiliser la situation, et la chirurgie d'urgence, si nécessaire, donne d'excellents résultats.
Il faut noter que le myélolipome n'a aucun impact sur la fonction surrénalienne. Les patients conservent une production hormonale normale, même après ablation chirurgicale d'une glande surrénale [12]. La surrénale controlatérale compense parfaitement la perte fonctionnelle.
Peut-on Prévenir Myélolipome ?
Actuellement, il n'existe aucun moyen de prévention spécifique du myélolipome. Cette pathologie semble résulter de facteurs constitutionnels et de processus biologiques encore mal compris [1,12].
Cependant, certaines mesures de bon sens peuvent contribuer à maintenir la santé de vos glandes surrénales. La gestion du stress chronique pourrait jouer un rôle préventif, bien que cette hypothèse ne soit pas formellement démontrée [8,10]. Des techniques de relaxation, une activité physique régulière, et un sommeil de qualité participent à l'équilibre hormonal général.
Le maintien d'un poids corporel normal et d'une alimentation équilibrée constitue également une recommandation générale de santé. Bien qu'aucun lien direct n'ait été établi entre l'obésité et le myélolipome, un mode de vie sain favorise le bon fonctionnement de l'ensemble du système endocrinien [12,13].
La prévention secondaire, c'est-à-dire la détection précoce, reste limitée par l'absence de symptômes spécifiques. Néanmoins, si vous présentez des douleurs abdominales persistantes ou des antécédents familiaux de tumeurs surrénaliennes, n'hésitez pas à en parler à votre médecin [2,8].
L'important à retenir, c'est que le myélolipome n'est pas une pathologie que l'on peut "attraper" ou développer suite à des comportements particuliers. Il s'agit d'une anomalie de développement tissulaire qui survient de manière imprévisible [4,11].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des incidentalomes surrénaliens, incluant le myélolipome [8,10]. Ces guidelines précisent les modalités de diagnostic et de suivi de cette pathologie.
Selon la HAS, le diagnostic de myélolipome peut être posé avec certitude lorsque l'imagerie montre une masse surrénalienne contenant de la graisse macroscopique visible [10]. Dans ce cas, aucun examen complémentaire n'est nécessaire, et la biopsie est formellement contre-indiquée en raison du risque hémorragique.
Pour le suivi, les recommandations préconisent une surveillance radiologique pour les tumeurs asymptomatiques de moins de 4 centimètres [8,12]. Le premier contrôle doit être réalisé à 6 mois, puis annuellement pendant 3 ans si la tumeur reste stable. Au-delà, un espacement des contrôles à 2-3 ans peut être envisagé.
L'Assurance Maladie a également mis à jour ses critères de prise en charge en 2024. Les examens d'imagerie de surveillance du myélolipome sont désormais intégralement remboursés dans le cadre du parcours de soins coordonnés [10]. Cette mesure vise à améliorer le suivi des patients et à réduire les inégalités d'accès aux soins.
Au niveau européen, les recommandations de l'European Society of Endocrinology convergent avec les guidelines françaises. L'accent est mis sur l'importance d'une approche multidisciplinaire associant endocrinologues, radiologues, et chirurgiens pour optimiser la prise en charge [1,2].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de myélolipome et leurs proches. L'Association Française des Malades des Glandes Surrénales (AFMGS) propose des informations spécialisées et un soutien psychologique [8].
Cette association organise régulièrement des rencontres entre patients, permettant d'échanger sur les expériences vécues et de partager des conseils pratiques. Des webinaires éducatifs sont également proposés, animés par des spécialistes reconnus dans le domaine des pathologies surrénaliennes [10].
Le site internet de la Société Française d'Endocrinologie met à disposition des fiches d'information patient actualisées. Ces documents, rédigés en langage accessible, expliquent les différents aspects du myélolipome : diagnostic, traitement, suivi [12]. Vous y trouverez également une liste des centres experts en pathologie surrénalienne.
Pour un soutien psychologique spécialisé, l'association SOS Amitié propose une écoute téléphonique gratuite 24h/24. Bien que non spécifique au myélolipome, ce service peut aider les patients traversant des périodes d'anxiété liées au diagnostic [13].
Enfin, de nombreux forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres patients. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours privilégier l'avis de votre équipe médicale [1,2].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un myélolipome nécessite quelques ajustements simples mais importants dans votre quotidien. Voici nos recommandations pratiques basées sur l'expérience clinique et les retours de patients [8,12].
Constituez un dossier médical complet comprenant tous vos examens d'imagerie et comptes-rendus médicaux. Conservez ces documents dans un format facilement accessible, idéalement numérisé. Cette organisation facilitera vos consultations et évitera la répétition d'examens inutiles [10,13].
Établissez un calendrier de suivi médical et respectez scrupuleusement les rendez-vous programmés. Notez les dates de vos prochains contrôles dans votre agenda et programmez des rappels. Cette régularité dans le suivi constitue la clé d'une prise en charge optimale [1,12].
En cas de douleurs abdominales inhabituelles ou intenses, consultez rapidement votre médecin ou rendez-vous aux urgences. Bien que les complications soient rares, une hémorragie spontanée nécessite une prise en charge urgente [5,11]. N'hésitez pas à mentionner votre antécédent de myélolipome au personnel médical.
Maintenez une activité physique régulière adaptée à votre maladie. La marche, la natation, et le vélo sont particulièrement recommandés. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient traumatiser la région abdominale [8,13]. Votre médecin peut vous conseiller sur les activités les plus appropriées à votre situation.
Quand Consulter un Médecin ?
Plusieurs situations doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin lorsque vous êtes porteur d'un myélolipome. La survenue de douleurs abdominales intenses et soudaines constitue un motif de consultation urgente [5,11].
Ces douleurs, particulièrement si elles s'accompagnent de nausées, de vomissements, ou de malaise général, peuvent signaler une complication hémorragique. Dans ce cas, n'attendez pas et rendez-vous directement aux urgences en mentionnant votre antécédent de myélolipome [2,5].
Consultez également si vous développez des douleurs abdominales chroniques nouvelles ou si vos douleurs habituelles s'intensifient. Ces symptômes peuvent indiquer une croissance de la tumeur nécessitant une réévaluation de votre prise en charge [8,12].
Tout changement dans votre état général doit également motiver une consultation : fatigue inhabituelle, perte de poids inexpliquée, troubles digestifs persistants. Bien que ces symptômes soient rarement liés au myélolipome, ils méritent une évaluation médicale [10,13].
Enfin, n'hésitez pas à consulter pour des questions ou des inquiétudes concernant votre pathologie. Votre médecin est là pour vous rassurer et adapter votre suivi si nécessaire [1,12]. Une bonne communication avec votre équipe médicale constitue un élément essentiel de votre prise en charge.
Questions Fréquentes
Le myélolipome peut-il devenir cancéreux ?Non, le myélolipome ne peut jamais se transformer en cancer. Il s'agit d'une tumeur strictement bénigne, et aucun cas de transformation maligne n'a jamais été rapporté dans la littérature médicale [1,8].
Dois-je éviter certains aliments ?
Aucune restriction alimentaire n'est nécessaire. Le myélolipome n'interfère pas avec le métabolisme hormonal, vous pouvez donc maintenir une alimentation normale et équilibrée [10,12].
Puis-je faire du sport avec un myélolipome ?
Oui, la plupart des activités sportives restent autorisées. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient traumatiser l'abdomen. La marche, la natation, le cyclisme, et la course modérée sont parfaitement compatibles [8,13].
À quelle fréquence dois-je faire des contrôles ?
Pour un myélolipome de moins de 4 cm asymptomatique, un contrôle à 6 mois puis annuel pendant 3 ans est généralement recommandé. Votre médecin adaptera cette fréquence selon votre situation [12].
Le myélolipome est-il héréditaire ?
Il n'existe pas de prédisposition héréditaire connue pour le myélolipome. Cette pathologie survient de manière sporadique, sans transmission familiale [4,11].
Que faire si je souhaite avoir des enfants ?
Le myélolipome n'a aucun impact sur la fertilité ni sur le déroulement d'une grossesse. Les femmes enceintes porteuses de cette tumeur peuvent accoucher normalement [2,13].
Questions Fréquentes
Le myélolipome peut-il devenir cancéreux ?
Non, le myélolipome ne peut jamais se transformer en cancer. Il s'agit d'une tumeur strictement bénigne, et aucun cas de transformation maligne n'a jamais été rapporté dans la littérature médicale.
Dois-je éviter certains aliments ?
Aucune restriction alimentaire n'est nécessaire. Le myélolipome n'interfère pas avec le métabolisme hormonal, vous pouvez donc maintenir une alimentation normale et équilibrée.
Puis-je faire du sport avec un myélolipome ?
Oui, la plupart des activités sportives restent autorisées. Évitez simplement les sports de contact violent qui pourraient traumatiser l'abdomen. La marche, la natation, le cyclisme, et la course modérée sont parfaitement compatibles.
À quelle fréquence dois-je faire des contrôles ?
Pour un myélolipome de moins de 4 cm asymptomatique, un contrôle à 6 mois puis annuel pendant 3 ans est généralement recommandé. Votre médecin adaptera cette fréquence selon votre situation.
Le myélolipome est-il héréditaire ?
Il n'existe pas de prédisposition héréditaire connue pour le myélolipome. Cette pathologie survient de manière sporadique, sans transmission familiale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Adrenal myelolipoma | Radiology Reference Article. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [2] A case of adrenal myelolipoma: A rare encounter requiring .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Incidentally findings of bilateral giant adrenal myelolipoma. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] D Marquette, A Causeret. Une tumeur médiastinale postérieure rare, le cas d'un myélolipome extrasurrénalien thoracique. 2025.Lien
- [5] E Cornu, P Juttet. Cas de myélolipomes bilatéraux de 10 cm se compliquant d'une hémorragie. 2023.Lien
- [6] C DJENABA. APPORT DE L'IMAGERIE MEDICALE DANS LES DYSRAPHISMES SPINAUX. 2022.Lien
- [7] E Caseiro, J Coutureau. Imagerie des tumeurs rétropéritonéales primitives. 2024.Lien
- [8] PIM Lembopo, NE Haraj. Les masses surrénaliennes: expérience du service d'endocrinologie à propos de 65 cas. 2023.Lien
- [9] D Pichard, G Benckekroun. Conduite à tenir face à un fortuitome surrénalien chez le chien ou le chat. 2022.Lien
- [10] H Aynaou, H Salhi. Incidentalome surrénalien. 2022.Lien
- [11] U Boccadifuoco, G Cheminet. L'hématopoïèse extramédullaire, une complication rare de la drépanocytose: à propos de six cas et revue de la littérature. 2025.Lien
- [12] Le myélolipome surrénalien. www.urofrance.org.Lien
- [13] Myélolipome de la surrénale: à propos d'un cas - PMC. pmc.ncbi.nlm.nih.gov.Lien
Publications scientifiques
- Une tumeur médiastinale postérieure rare, le cas d'un myélolipome extrasurrénalien thoracique (2025)
- Cas de myélolipomes bilatéraux de 10 cm se compliquant d'une hémorragie (2023)
- APPORT DE L'IMAGERIE MEDICALE DANS LES DYSRAPHISMES SPINAUX (2022)
- Imagerie des tumeurs rétropéritonéales primitives (2024)
- [CITATION][C] Les masses surrénaliennes: expérience du service d'endocrinologie à propos de 65 cas (2023)
Ressources web
- Le myélolipome surrénalien (urofrance.org)
de N HAOUAS · 2005 · Cité 10 fois — Le myélolipome surrénalien est une tumeur bénigne, non sécrétante qui peut se compliquer de douleur ou d'hé- morragie rétropéritonéale. Son diagnostique est ...
- Myélolipome de la surrénale: à propos d'un cas - PMC (pmc.ncbi.nlm.nih.gov)
de B Rafiq · 2017 · Cité 2 fois — Le myélolipome surrénalien est une tumeur rare, bénigne, non sécrétante, souvent de découverte fortuite. Sa physiopathologie serait une métaplasie des cellules ...
- Myélolipome – MyPathologyReport (mypathologyreport.ca)
La plupart des myélolipomes ne provoquent aucun symptôme et sont découverts fortuitement lors d'une imagerie abdominale réalisée pour une autre raison.
- Myélolipome, une tumeur rare de la surrénale (em-consulte.com)
Les myélolipomes surrénaliens(MS) sont des tumeurs bénignes non sécrétantes du cortex surrénalien. Elles représentent 2 %des tumeurs surrénaliennes. Elles sont ...
- Myélolipome surrénalien: aspect au scanner (info-radiologie.ch)
En principe, un myélolipome non-hémorragique ne requiert pas de thérapie. Des hémorragies spontanées péri- ou intra-lésionnelles peuvent être observées avec ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.