Carcinome Anaplasique de la Thyroïde : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le carcinome anaplasique de la thyroïde représente la forme la plus agressive des cancers thyroïdiens. Cette pathologie rare touche moins de 2% des cancers de la thyroïde en France, mais sa progression rapide nécessite une prise en charge d'urgence [4,5]. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Carcinome anaplasique de la thyroïde : Définition et Vue d'Ensemble
Le carcinome anaplasique de la thyroïde est une tumeur maligne extrêmement agressive qui se développe dans la glande thyroïde. Contrairement aux autres cancers thyroïdiens, cette pathologie se caractérise par une croissance très rapide et une tendance marquée à envahir les structures voisines [13].
Cette maladie tire son nom du terme "anaplasique", qui signifie "sans forme" en grec. En effet, les cellules cancéreuses perdent complètement leur apparence normale et deviennent totalement indifférenciées [7]. Concrètement, cela signifie qu'elles ne ressemblent plus du tout aux cellules thyroïdiennes saines.
Mais pourquoi cette pathologie est-elle si redoutable ? La réponse réside dans sa capacité exceptionnelle à se propager rapidement. En quelques semaines seulement, la tumeur peut doubler de volume et envahir les muscles du cou, la trachée ou l'œsophage [5]. D'ailleurs, c'est souvent cette croissance fulgurante qui alerte les patients et les amène à consulter en urgence.
Il faut savoir que le carcinome anaplasique peut survenir de deux façons différentes. Soit il apparaît directement dans une thyroïde saine, soit il se développe à partir d'un cancer thyroïdien préexistant qui se "dédifférencie" [4]. Cette transformation maligne reste encore mal comprise par la communauté scientifique.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le carcinome anaplasique représente moins de 2% de tous les cancers thyroïdiens, soit environ 150 à 200 nouveaux cas par an selon les données de Santé Publique France [5,13]. Cette rareté relative ne doit pas masquer la gravité de cette pathologie qui touche principalement les personnes âgées de plus de 60 ans.
L'incidence de cette maladie varie considérablement selon les régions du monde. Les pays occidentaux, dont la France, enregistrent des taux relativement stables depuis une décennie, contrairement à certaines régions d'Asie où l'on observe une légère augmentation [4]. Cela dit, ces variations peuvent s'expliquer par l'amélioration des techniques diagnostiques et une meilleure reconnaissance de la pathologie.
Concernant la répartition par sexe, les femmes sont plus fréquemment touchées que les hommes, avec un ratio de 2:1 environ. Cependant, cette différence est moins marquée que pour les autres types de cancers thyroïdiens [5]. L'âge médian au diagnostic se situe autour de 65 ans, et il est rare de voir cette pathologie avant 50 ans.
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilité de l'incidence en France, mais une amélioration significative du pronostic grâce aux nouvelles thérapies ciblées [1,2]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à environ 15 millions d'euros par an, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes du carcinome anaplasique de la thyroïde restent largement méconnues, mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par la recherche médicale. L'exposition aux radiations ionisantes, notamment pendant l'enfance, constitue le facteur de risque le mieux documenté [13].
Bon à savoir : environ 20 à 30% des carcinomes anaplasiques se développent à partir d'un cancer thyroïdien différencié préexistant, comme le carcinome papillaire ou folliculaire [4,5]. Cette transformation, appelée "dédifférenciation", peut survenir des années après le diagnostic initial. C'est pourquoi le suivi régulier des patients ayant eu un cancer thyroïdien est si important.
D'autres facteurs semblent jouer un rôle, même si leur implication reste débattue. Le goitre de longue durée, certaines mutations génétiques (notamment p53 et RAS), ainsi que l'âge avancé augmentent le risque de développer cette pathologie [7]. Les femmes ménopausées présentent également un risque légèrement supérieur.
Il faut noter que contrairement à d'autres cancers, le mode de vie (tabac, alcool, alimentation) ne semble pas influencer significativement le risque de carcinome anaplasique. Cela rend la prévention primaire particulièrement difficile [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes du carcinome anaplasique apparaissent généralement de façon brutale et évoluent très rapidement. Le signe le plus caractéristique est l'apparition d'une masse cervicale qui grossit de manière spectaculaire en quelques semaines [5,13].
Cette masse présente des caractéristiques particulières : elle est dure, fixée aux structures voisines et souvent douloureuse. Contrairement aux nodules thyroïdiens bénins qui restent mobiles, la tumeur anaplasique adhère rapidement aux muscles du cou et devient immobile [4].
Mais d'autres symptômes peuvent vous alerter. La dysphagie (difficulté à avaler) et la dyspnée (difficulté à respirer) surviennent fréquemment lorsque la tumeur comprime l'œsophage ou la trachée. Certains patients décrivent une sensation d'étouffement, particulièrement en position allongée [5].
L'important à retenir : si vous ressentez une gêne vocale persistante avec enrouement, cela peut signaler une atteinte du nerf récurrent. Ce symptôme, associé à une masse cervicale qui grossit rapidement, doit vous amener à consulter en urgence [13]. D'ailleurs, près de 80% des patients présentent déjà des signes de compression locale au moment du diagnostic.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du carcinome anaplasique nécessite une approche multidisciplinaire rapide et coordonnée. Face à une masse cervicale suspecte, votre médecin vous orientera immédiatement vers un spécialiste, généralement un endocrinologue ou un chirurgien ORL [13].
La première étape consiste en une échographie cervicale qui permet d'évaluer la taille, la forme et les caractéristiques de la tumeur. Cet examen révèle typiquement une masse hétérogène, mal limitée, avec des signes d'envahissement des structures adjacentes [4]. Parallèlement, une prise de sang mesure les hormones thyroïdiennes et la thyroglobuline.
Ensuite, la cytoponction à l'aiguille fine sous guidage échographique permet d'obtenir des cellules pour analyse. Cependant, il faut savoir que ce geste peut parfois être insuffisant pour confirmer le diagnostic, car les cellules anaplasiques sont difficiles à identifier [5]. Dans ce cas, une biopsie chirurgicale devient nécessaire.
Le bilan d'extension comprend systématiquement un scanner thoraco-abdomino-pelvien et souvent une IRM cervicale. Ces examens recherchent des métastases à distance et évaluent précisément l'extension locale [13]. Concrètement, ils permettent aux chirurgiens de planifier l'intervention et d'évaluer la résécabilité de la tumeur.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du carcinome anaplasique repose sur une approche multimodale associant chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Cependant, il faut être honnête : cette pathologie reste l'une des plus difficiles à traiter en oncologie [12,13].
La chirurgie constitue le pilier du traitement lorsqu'elle est techniquement réalisable. L'objectif est d'obtenir une résection complète de la tumeur, ce qui nécessite souvent une thyroïdectomie totale associée à un curage ganglionnaire [4]. Malheureusement, seulement 30 à 40% des patients peuvent bénéficier d'une chirurgie curative au moment du diagnostic.
La radiothérapie externe joue un rôle crucial, soit en complément de la chirurgie, soit comme traitement principal en cas de tumeur inopérable. Les techniques modernes permettent de délivrer des doses élevées tout en préservant les organes sains environnants [5]. Certains centres utilisent désormais la radiothérapie stéréotaxique pour des lésions de petite taille.
Concernant la chimiothérapie, les protocoles classiques montrent une efficacité limitée. Néanmoins, l'association doxorubicine-cisplatine reste le standard de référence pour les formes métastatiques [12]. D'ailleurs, de nouveaux protocoles incluant le paclitaxel ou la gemcitabine sont à l'étude dans plusieurs centres français.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du carcinome anaplasique avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire, notamment la combinaison nivolumab-ipilimumab, montrent des résultats encourageants dans les essais cliniques récents [1].
Une innovation majeure concerne l'utilisation du pemetrexed associé au carboplatine en traitement de rattrapage. Cette combinaison, étudiée dans plusieurs centres européens en 2024, offre de nouveaux espoirs aux patients en échec thérapeutique [2]. Les premiers résultats suggèrent une amélioration significative de la survie sans progression.
Les thérapies ciblées représentent également un axe de recherche majeur. Les inhibiteurs de BRAF (dabrafenib, vemurafenib) et les inhibiteurs de MEK montrent une activité antitumorale intéressante chez les patients porteurs de mutations spécifiques [4]. Ces traitements personnalisés selon le profil génétique de la tumeur constituent l'avenir de la prise en charge.
Bon à savoir : plusieurs essais cliniques français recrutent actuellement des patients pour tester de nouvelles molécules. L'Institut Gustave Roussy et l'Institut Curie sont particulièrement actifs dans ce domaine [3]. Ces études offrent aux patients l'accès à des traitements innovants avant leur commercialisation.
Vivre au Quotidien avec Carcinome anaplasique de la thyroïde
Vivre avec un carcinome anaplasique représente un défi majeur qui bouleverse complètement le quotidien. Cette pathologie impose des adaptations importantes dans tous les aspects de la vie, depuis les activités professionnelles jusqu'aux relations familiales [5].
L'impact physique se manifeste d'abord par une fatigue intense, conséquence des traitements mais aussi de la maladie elle-même. Beaucoup de patients décrivent une sensation d'épuisement permanent qui nécessite de réorganiser complètement leur emploi du temps. Il devient essentiel d'apprendre à économiser son énergie et à accepter ses limites.
Les troubles de la déglutition et de la phonation, fréquents dans cette pathologie, peuvent considérablement affecter la qualité de vie. Certains patients doivent modifier leur alimentation, privilégiant les textures molles ou liquides [13]. D'ailleurs, l'accompagnement par un orthophoniste s'avère souvent précieux pour maintenir une communication efficace.
Sur le plan psychologique, l'annonce du diagnostic provoque généralement un choc important. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse face à cette maladie agressive. Heureusement, un soutien psychologique adapté aide de nombreux patients à traverser cette épreuve et à retrouver un équilibre émotionnel.
Les Complications Possibles
Le carcinome anaplasique peut entraîner diverses complications, tant liées à la progression de la maladie qu'aux traitements administrés. La compression des voies aériennes supérieures constitue l'urgence la plus redoutable, pouvant nécessiter une trachéotomie d'urgence [5,13].
L'envahissement de l'œsophage provoque des troubles de la déglutition progressifs qui peuvent évoluer vers une impossibilité totale d'alimentation par voie orale. Dans ces situations, la pose d'une sonde de gastrostomie devient nécessaire pour maintenir un apport nutritionnel suffisant [4].
Les métastases surviennent malheureusement chez la majorité des patients, principalement au niveau pulmonaire, hépatique et osseux. Ces localisations secondaires peuvent provoquer des douleurs importantes, des fractures pathologiques ou des détresses respiratoires [13]. C'est pourquoi un suivi radiologique régulier est indispensable.
Concernant les complications liées aux traitements, la radiothérapie peut entraîner une fibrose cervicale, des troubles de la déglutition persistants et parfois des lésions des glandes salivaires. La chimiothérapie, quant à elle, expose aux risques classiques : nausées, chute des cheveux, baisse des défenses immunitaires et fatigue intense [12].
Quel est le Pronostic ?
Il faut être transparent : le pronostic du carcinome anaplasique reste sombre, mais les avancées thérapeutiques récentes apportent de nouveaux espoirs. Historiquement, la survie médiane se situait autour de 6 mois, mais les données récentes montrent une amélioration progressive [4,5].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge au diagnostic joue un rôle crucial : les patients de moins de 60 ans ont généralement une évolution plus favorable. La taille de la tumeur au moment du diagnostic et la possibilité de réaliser une chirurgie complète constituent également des éléments pronostiques majeurs [13].
Rassurez-vous, les innovations thérapeutiques 2024-2025 changent progressivement la donne. Les patients traités par immunothérapie ou thérapies ciblées montrent des taux de survie significativement améliorés [1,2]. Certains centres rapportent désormais des survies dépassant 18 mois chez des patients sélectionnés.
L'important à retenir : chaque cas est unique. Votre médecin évaluera votre situation personnelle en tenant compte de nombreux paramètres : votre âge, votre état général, les caractéristiques de votre tumeur et votre réponse aux traitements. Il existe aujourd'hui de vraies raisons d'espérer, même face à cette pathologie agressive [4].
Peut-on Prévenir Carcinome anaplasique de la thyroïde ?
La prévention du carcinome anaplasique reste malheureusement limitée en raison de la méconnaissance de ses causes exactes. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer cette pathologie ou permettre un diagnostic plus précoce [13].
La surveillance régulière des patients ayant des antécédents de cancer thyroïdien constitue la mesure préventive la plus importante. En effet, puisque 20 à 30% des carcinomes anaplasiques résultent de la dédifférenciation d'un cancer préexistant, un suivi rigoureux permet parfois de détecter cette transformation [4,5].
Concernant la prévention primaire, il convient d'éviter les expositions inutiles aux radiations ionisantes, particulièrement chez les enfants. Les examens radiologiques répétés de la région cervicale doivent être justifiés et réalisés avec des techniques limitant l'irradiation [7].
Bon à savoir : si vous présentez un goitre ancien ou des nodules thyroïdiens, un suivi endocrinologique régulier est recommandé. Toute modification rapide de volume ou de consistance doit vous amener à consulter rapidement [13]. Cette vigilance permet parfois de diagnostiquer la maladie à un stade plus précoce, améliorant ainsi les chances de traitement curatif.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du carcinome anaplasique de la thyroïde. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur la nécessité d'une prise en charge multidisciplinaire dans des centres experts [14].
Selon les dernières recommandations 2024, tout patient suspect de carcinome anaplasique doit être orienté dans les 48 heures vers un centre spécialisé disposant d'une équipe complète : endocrinologue, chirurgien ORL, oncologue médical, radiothérapeute et anatomopathologiste [4]. Cette coordination est essentielle pour optimiser les chances de succès thérapeutique.
L'Institut National du Cancer (INCa) recommande également la réalisation systématique d'un bilan moléculaire de la tumeur pour identifier d'éventuelles mutations ciblables. Cette approche de médecine personnalisée devient progressivement le standard de soins [10]. D'ailleurs, certaines mutations (BRAF, RET) ouvrent l'accès à des thérapies ciblées spécifiques.
Concernant le suivi, les recommandations prévoient une surveillance clinique et radiologique rapprochée : tous les 2 mois la première année, puis tous les 3 mois. Cette surveillance permet de détecter précocement une récidive ou une progression métastatique [14]. Les patients doivent également bénéficier d'un accompagnement psychologique et social adapté.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints de carcinome anaplasique de la thyroïde et leurs proches. Ces structures offrent un soutien précieux tant sur le plan informatif qu'émotionnel.
L'Association Française des Malades de la Thyroïde (AFMT) propose des groupes de parole spécialisés et des rencontres régionales. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent parfaitement les difficultés rencontrées et peuvent partager leur expérience [3]. Ils organisent également des conférences avec des spécialistes reconnus.
La Ligue contre le Cancer dispose de comités départementaux qui proposent un accompagnement personnalisé : aide administrative, soutien psychologique, aide financière si nécessaire. Leurs équipes sociales peuvent vous aider dans vos démarches auprès de la Sécurité Sociale et des mutuelles.
Sur internet, plusieurs forums dédiés permettent d'échanger avec d'autres patients. Cependant, il convient de rester prudent avec les informations trouvées en ligne et de toujours valider les conseils avec votre équipe médicale. Les réseaux sociaux spécialisés, modérés par des professionnels de santé, offrent un cadre plus sécurisé pour ces échanges [3].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un carcinome anaplasique nécessite des adaptations concrètes au quotidien. Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer cette pathologie et améliorer votre qualité de vie.
Concernant l'alimentation, privilégiez les textures molles et les aliments riches en protéines pour maintenir votre force. Les compléments nutritionnels peuvent s'avérer utiles, surtout pendant les périodes de traitement intensif. N'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée en oncologie [5].
Pour gérer la fatigue, planifiez vos activités aux moments où vous vous sentez le mieux, généralement le matin. Accordez-vous des siestes courtes (20-30 minutes) sans culpabiliser. L'activité physique adaptée, même légère comme la marche, aide à maintenir votre tonus musculaire et moral.
Organisez votre suivi médical en tenant un carnet de bord : notez vos symptômes, vos questions pour les consultations, vos traitements. Cette organisation vous aidera à communiquer efficacement avec votre équipe soignante. Préparez toujours une liste de questions avant chaque rendez-vous médical.
Enfin, n'isolez pas votre entourage de votre maladie. Expliquez-leur vos besoins, vos limites, mais aussi vos envies. Maintenir des liens sociaux et des activités plaisantes reste essentiel pour votre équilibre psychologique [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, car ils peuvent signaler une progression de votre carcinome anaplasique ou l'apparition de complications graves.
Consultez immédiatement si vous ressentez une gêne respiratoire croissante, surtout en position allongée. Cette difficulté peut signaler une compression de la trachée nécessitant une prise en charge d'urgence [5,13]. De même, toute impossibilité soudaine d'avaler, même votre salive, constitue une urgence médicale.
L'apparition de nouvelles douleurs, particulièrement osseuses, doit également vous alerter. Ces douleurs peuvent révéler des métastases nécessitant un traitement spécifique [4]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour consulter.
Concernant le suivi régulier, respectez scrupuleusement vos rendez-vous programmés même si vous vous sentez bien. Les examens de surveillance permettent de détecter précocement une évolution de la maladie, parfois avant l'apparition de symptômes [14].
Enfin, n'hésitez jamais à contacter votre équipe médicale en cas de doute ou d'inquiétude. Il vaut mieux consulter "pour rien" que de laisser passer un signe important. La plupart des services d'oncologie disposent d'une ligne téléphonique dédiée aux patients pour répondre à leurs questions urgentes.
Questions Fréquentes
Le carcinome anaplasique est-il héréditaire ?Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Seuls de très rares cas familiaux ont été rapportés, souvent associés à des syndromes génétiques complexes [7].
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Bien que le pronostic reste difficile, certains patients traités précocement par chirurgie complète associée aux nouveaux traitements peuvent obtenir une rémission prolongée [1,2]. Chaque cas est unique.
Les traitements sont-ils très douloureux ?
Les traitements peuvent effectivement provoquer des effets secondaires importants, mais des solutions existent pour les gérer. N'hésitez pas à signaler toute douleur à votre équipe médicale [12].
Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général, de votre profession et des traitements reçus. Beaucoup de patients réduisent temporairement leur activité professionnelle. Discutez-en avec votre médecin du travail [5].
Existe-t-il des essais cliniques en France ?
Oui, plusieurs centres français participent à des essais cliniques testant de nouvelles molécules. Votre oncologue peut vous informer sur votre éligibilité à ces études [3,4].
Questions Fréquentes
Le carcinome anaplasique est-il héréditaire ?
Non, cette pathologie n'est généralement pas héréditaire. Seuls de très rares cas familiaux ont été rapportés, souvent associés à des syndromes génétiques complexes.
Peut-on guérir complètement de cette maladie ?
Bien que le pronostic reste difficile, certains patients traités précocement par chirurgie complète associée aux nouveaux traitements peuvent obtenir une rémission prolongée. Chaque cas est unique.
Les traitements sont-ils très douloureux ?
Les traitements peuvent effectivement provoquer des effets secondaires importants, mais des solutions existent pour les gérer. N'hésitez pas à signaler toute douleur à votre équipe médicale.
Puis-je continuer à travailler pendant les traitements ?
Cela dépend de votre état général, de votre profession et des traitements reçus. Beaucoup de patients réduisent temporairement leur activité professionnelle. Discutez-en avec votre médecin du travail.
Existe-t-il des essais cliniques en France ?
Oui, plusieurs centres français participent à des essais cliniques testant de nouvelles molécules. Votre oncologue peut vous informer sur votre éligibilité à ces études.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Dual Immune Checkpoint Inhibition in Patients With... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Pemetrexed-carboplatin salvage therapy in advanced... Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] News - Medullary Thyroid Cancer (MTC). Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Quelles avancées dans la prise en charge du carcinome anaplasique de la thyroïde en 2024?Lien
- [5] Le carcinome anaplasique de la thyroïde: profil clinique, thérapeutique et évolutif d'une tumeur agressiveLien
- [6] Cancer peu différencié de la thyroïde: expérience de 9 cas au service de médecine nucléaire du CHU Hassan II de FèsLien
- [7] Tumeurs de la thyroïde: nouveautés de la classification OMS 2022Lien
- [10] Nouveautés en pathologie thyroïdienne: classification OMS 2022, système Bethesda 2023, biologie moléculaire et testing moléculaireLien
- [12] Traitements du cancer anaplasique de la thyroïdeLien
- [13] Cancers anaplasiques de la thyroïdeLien
- [14] Référence Cancer anaplasique de la thyroïdeLien
Publications scientifiques
- Quelles avancées dans la prise en charge du carcinome anaplasique de la thyroïde en 2024? (2024)
- Le carcinome anaplasique de la thyroïde: profil clinique, thérapeutique et évolutif d'une tumeur agressive (2023)
- Cancer peu différencié de la thyroïde: expérience de 9 cas au service de médecine nucléaire du CHU Hassan II de Fès (2025)
- [PDF][PDF] Tumeurs de la thyroïde: nouveautés de la classification OMS 2022 (2024)
- Passage de la maladie de Basedow à la thyroïdite d'Hashimoto post-infection à la COVID-19 (2023)1 citations[PDF]
Ressources web
- Traitements du cancer anaplasique de la thyroïde (cancer.ca)
On peut traiter le cancer anaplasique de la thyroïde (carcinome anaplasique) par radiothérapie, chimiothérapie, traitement ciblé et chirurgie.
- Cancers anaplasiques de la thyroïde (orpha.net)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.