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Ménopause Précoce : Guide Complet 2025 - Symptômes, Causes et Traitements

Ménopause précoce

La ménopause précoce touche environ 1% des femmes françaises avant 40 ans [1,2]. Cette pathologie, caractérisée par l'arrêt définitif des règles, bouleverse la vie des femmes concernées. Contrairement à la ménopause naturelle qui survient vers 51 ans, elle peut apparaître dès la vingtaine. Les conséquences dépassent largement les troubles hormonaux : impact psychologique, risques cardiovasculaires accrus et questions de fertilité. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [5,8].

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* Lorsque le parcours de soins est respecté

Ménopause précoce : Définition et Vue d'Ensemble

La ménopause précoce se définit par l'arrêt définitif des menstruations avant l'âge de 40 ans [18,19]. Elle résulte d'une insuffisance ovarienne prématurée qui épuise la réserve d'ovocytes.

Mais attention, il ne faut pas confondre ménopause précoce et périménopause précoce. La première correspond à un arrêt complet et irréversible des règles depuis au moins 12 mois consécutifs. La seconde désigne la phase de transition qui peut durer plusieurs années.

Cette pathologie touche principalement les femmes entre 20 et 40 ans. D'ailleurs, l'âge moyen de survenue se situe autour de 35 ans selon les données françaises récentes [2,3]. Les ovaires cessent progressivement de produire les hormones féminines : œstrogènes et progestérone.

L'important à retenir : chaque femme vit cette transition différemment. Certaines présentent des symptômes intenses, d'autres des manifestations plus discrètes. Concrètement, le diagnostic repose sur l'absence de règles et des dosages hormonaux spécifiques.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, la ménopause précoce concerne environ 1% des femmes, soit près de 150 000 femmes selon les dernières données du Ministère de la Santé [1,2]. Cette prévalence reste stable depuis une décennie, contrairement à d'autres pays européens où elle tend à augmenter légèrement.

L'incidence annuelle s'établit à 0,1% des femmes en âge de procréer [2,3]. Cela représente environ 3 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année sur le territoire français. Les régions industrialisées du Nord et de l'Est affichent des taux légèrement supérieurs, probablement liés aux facteurs environnementaux [12].

Comparativement, nos voisins européens présentent des chiffres similaires : 0,9% en Allemagne, 1,2% au Royaume-Uni. Mais les États-Unis rapportent une prévalence plus élevée de 1,4%, possiblement due aux différences de mode de vie et d'exposition aux perturbateurs endocriniens.

L'âge de survenue varie selon les populations. En France, 30% des cas surviennent avant 35 ans, 50% entre 35 et 38 ans, et 20% entre 38 et 40 ans [2]. Ces données récentes de 2024-2025 montrent une tendance préoccupante : l'âge moyen de survenue diminue légèrement, passant de 36,2 ans en 2015 à 35,8 ans aujourd'hui.

L'impact économique sur notre système de santé représente environ 45 millions d'euros annuels [3]. Ce coût inclut les consultations spécialisées, les traitements hormonaux substitutifs et la prise en charge des complications cardiovasculaires et osseuses.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes de la ménopause précoce sont multiples et souvent intriquées. Dans 90% des cas, aucune cause précise n'est identifiée : on parle alors d'insuffisance ovarienne prématurée idiopathique [18,19].

Les facteurs génétiques jouent un rôle majeur. Environ 20% des femmes concernées ont des antécédents familiaux de ménopause précoce [19]. Certaines anomalies chromosomiques, comme le syndrome de Turner ou les mutations du gène FMR1, prédisposent à cette pathologie.

Les traitements médicaux représentent une cause importante. La chimiothérapie et la radiothérapie pelvienne peuvent endommager irréversiblement les ovaires. D'ailleurs, 15 à 20% des femmes traitées pour un cancer avant 35 ans développent une ménopause précoce [6,7].

Mais d'autres facteurs environnementaux émergent. Le tabagisme avance l'âge de la ménopause de 1 à 2 ans en moyenne [15]. Les perturbateurs endocriniens, présents dans certains plastiques et pesticides, sont également suspectés. Une étude française récente de 2024 montre que l'exposition professionnelle aux solvants industriels multiplie par 1,8 le risque de ménopause précoce [12].

Certaines maladies auto-immunes peuvent aussi être en cause. La thyroïdite de Hashimoto, la maladie d'Addison ou le diabète de type 1 s'associent parfois à une insuffisance ovarienne prématurée. L'important : identifier ces facteurs permet parfois une prise en charge préventive.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de la ménopause précoce ressemblent à ceux de la ménopause naturelle, mais surviennent plus tôt et peuvent être plus intenses. Le premier signe : l'irrégularité puis l'arrêt des règles [18,19].

Les bouffées de chaleur touchent 80% des femmes concernées. Elles se manifestent par une sensation soudaine de chaleur intense, accompagnée de rougeurs et de transpiration. Ces épisodes durent généralement 2 à 4 minutes et peuvent survenir plusieurs fois par jour, perturbant le sommeil nocturne.

Les troubles de l'humeur sont fréquents et parfois déroutants. Irritabilité, anxiété, épisodes dépressifs : ces manifestations résultent de la chute brutale des œstrogènes. D'ailleurs, 60% des femmes rapportent des difficultés de concentration et des troubles de la mémoire [19].

Mais d'autres symptômes peuvent passer inaperçus. La sécheresse vaginale apparaît progressivement, rendant les rapports sexuels inconfortables. La peau devient plus fine et moins élastique. Les cheveux peuvent s'affiner et tomber davantage.

Concrètement, ces symptômes impactent significativement la qualité de vie. Une étude française de 2024 révèle que 70% des femmes en ménopause précoce déclarent une altération de leur bien-être général [11]. Heureusement, des solutions existent pour atténuer ces manifestations.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de ménopause précoce nécessite une démarche méthodique. Première étape : l'interrogatoire médical détaillé. Votre médecin s'intéresse à vos antécédents familiaux, vos traitements en cours et l'évolution de vos cycles menstruels [18,19].

Les dosages hormonaux constituent l'examen clé. Trois hormones sont particulièrement importantes : la FSH (hormone folliculo-stimulante), l'œstradiol et l'AMH (hormone anti-müllérienne). En cas de ménopause précoce, la FSH s'élève au-dessus de 40 UI/L tandis que l'œstradiol chute en dessous de 30 pg/mL [19].

Ces analyses doivent être répétées à 4-6 semaines d'intervalle pour confirmer le diagnostic. En effet, certaines fluctuations hormonales temporaires peuvent fausser l'interprétation. L'AMH, marqueur de la réserve ovarienne, aide à évaluer le potentiel reproductif résiduel.

D'autres examens peuvent s'avérer nécessaires. L'échographie pelvienne visualise les ovaires et l'utérus. Elle permet d'éliminer d'autres causes d'aménorrhée comme les kystes ovariens ou les malformations utérines. Parfois, un caryotype (analyse des chromosomes) est proposé, surtout chez les femmes très jeunes.

Le bilan peut inclure la recherche d'anticorps anti-ovaires en cas de suspicion de maladie auto-immune. Bon à savoir : ce parcours diagnostic prend généralement 2 à 3 mois, le temps de réaliser tous les examens nécessaires.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement hormonal substitutif (THS) représente la pierre angulaire de la prise en charge. Il compense la carence en œstrogènes et progestérone, soulageant efficacement les symptômes [1,2]. Contrairement aux idées reçues, le THS est recommandé chez les femmes en ménopause précoce jusqu'à l'âge naturel de la ménopause.

Plusieurs formes galéniques existent : comprimés, patchs, gels ou sprays. Les œstrogènes transdermiques (patchs ou gels) sont souvent privilégiés car ils présentent moins de risques thromboemboliques. La progestérone naturelle micronisée complète le traitement pour protéger l'endomètre.

Mais le THS ne convient pas à toutes les femmes. Les contre-indications incluent les antécédents de cancer du sein, les thromboses veineuses ou les maladies hépatiques sévères. Dans ces situations, des alternatives existent : phytoœstrogènes, traitements symptomatiques des bouffées de chaleur, ou thérapies non hormonales [19].

La prise en charge dépasse le simple traitement hormonal. Un suivi gynécologique régulier s'impose, avec mammographie annuelle et frottis cervical. La densitométrie osseuse évalue le risque d'ostéoporose, complication fréquente de la carence œstrogénique [14,16,17].

L'accompagnement psychologique trouve souvent sa place. Cette pathologie survenant à un âge où les projets de maternité sont encore d'actualité, elle génère souvent une détresse importante. Des consultations spécialisées en psycho-oncologie ou en médecine de la reproduction peuvent être proposées.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses. L'Institut Curie développe actuellement des thérapies cellulaires visant à restaurer la fonction ovarienne [6]. Ces approches expérimentales utilisent des cellules souches pour régénérer le tissu ovarien endommagé.

Gustave Roussy explore quant à lui les traitements préventifs chez les femmes à haut risque [7]. Leur programme de recherche 2025 évalue l'efficacy de nouvelles molécules protectrices administrées avant les traitements anticancéreux. L'objectif : préserver la fertilité et retarder la survenue de la ménopause précoce.

Une méta-analyse internationale récente, portant sur 279 948 femmes, révèle l'intérêt des modulateurs sélectifs des récepteurs aux œstrogènes (SERM) de nouvelle génération [9]. Ces molécules offrent les bénéfices des œstrogènes sur l'os et le système cardiovasculaire, sans stimuler le tissu mammaire ou utérin.

Mais l'innovation ne se limite pas aux médicaments. Les applications de santé connectée se développent pour améliorer le suivi des patientes. Des capteurs portables mesurent en temps réel les bouffées de chaleur et adaptent automatiquement les traitements [8].

En France, le Ministère de la Santé finance depuis 2024 un programme national de recherche sur la ménopause précoce [5]. Ce projet ambitieux vise à mieux comprendre les mécanismes physiopathologiques et développer des thérapies personnalisées. Les premiers résultats sont attendus fin 2025.

Vivre au Quotidien avec Ménopause précoce

Vivre avec une ménopause précoce nécessite des adaptations au quotidien, mais une vie épanouie reste tout à fait possible. L'important : accepter cette nouvelle réalité et mettre en place des stratégies d'adaptation personnalisées.

L'activité physique régulière constitue un pilier essentiel. Elle aide à maintenir la densité osseuse, améliore l'humeur et réduit l'intensité des bouffées de chaleur. Trente minutes de marche rapide quotidienne ou deux séances de musculation hebdomadaires suffisent souvent à observer des bénéfices significatifs.

L'alimentation joue également un rôle crucial. Une alimentation riche en calcium (1200 mg/jour) et en vitamine D prévient l'ostéoporose. Les phytoœstrogènes présents dans le soja, les graines de lin ou les légumineuses peuvent atténuer certains symptômes, bien que leur efficacité reste modeste.

Mais les aspects psychologiques ne doivent pas être négligés. Rejoindre des groupes de parole ou des associations de patientes aide à rompre l'isolement. Beaucoup de femmes témoignent que partager leur expérience avec d'autres personnes vivant la même situation les a considérablement aidées.

Concrètement, certains aménagements pratiques facilitent le quotidien. Porter des vêtements en couches superposables permet de s'adapter rapidement aux bouffées de chaleur. Utiliser des lubrifiants à base d'eau améliore le confort intime. Maintenir une température fraîche dans la chambre favorise un sommeil réparateur.

Les Complications Possibles

La ménopause précoce expose à plusieurs complications à long terme, principalement liées à la carence œstrogénique prolongée. L'ostéoporose représente le risque le plus préoccupant [14,16,17].

L'ostéoporose se développe plus rapidement et plus sévèrement qu'en cas de ménopause naturelle. Les œstrogènes protègent normalement le tissu osseux en freinant sa destruction. Leur absence prématurée accélère la perte de densité osseuse, multipliant par 2 à 3 le risque de fractures [14,17].

Les complications cardiovasculaires constituent l'autre préoccupation majeure. Le risque d'accident vasculaire cérébral ischémique augmente significativement, comme le démontre une étude tunisienne récente [10]. Les œstrogènes exercent normalement un effet protecteur sur les vaisseaux sanguins.

Mais d'autres complications peuvent survenir. La sécheresse vaginale persistante peut évoluer vers une atrophie vulvo-vaginale, rendant les rapports sexuels douloureux. Les troubles cognitifs, bien que généralement réversibles sous traitement, peuvent impacter la qualité de vie professionnelle.

Heureusement, la plupart de ces complications sont évitables ou traitables. Le traitement hormonal substitutif, débuté précocement et poursuivi jusqu'à l'âge naturel de la ménopause, prévient efficacement l'ostéoporose et réduit le risque cardiovasculaire. Un suivi médical régulier permet de dépister et traiter rapidement ces complications.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de la ménopause précoce dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement adapté, l'espérance de vie n'est pas significativement réduite par rapport à la population générale [11].

La fertilité représente souvent la préoccupation principale des femmes concernées. Malheureusement, les chances de grossesse spontanée restent très faibles, de l'ordre de 5 à 10% selon les études [19]. Cependant, les techniques d'assistance médicale à la procréation offrent des alternatives, notamment le don d'ovocytes.

Concernant les symptômes, le traitement hormonal substitutif permet un contrôle efficace dans 80 à 90% des cas. Les bouffées de chaleur disparaissent généralement en quelques semaines, et l'amélioration de l'humeur suit rapidement. La qualité de vie peut ainsi être restaurée à un niveau satisfaisant [11].

Mais le pronostic à long terme nécessite une surveillance attentive. Le risque d'ostéoporose impose un suivi densitométrique régulier et parfois des traitements spécifiques. Les complications cardiovasculaires, bien que prévenables, justifient un contrôle strict des facteurs de risque associés.

L'important à retenir : une prise en charge précoce et multidisciplinaire améliore considérablement le pronostic. Les femmes diagnostiquées et traitées rapidement conservent une qualité de vie proche de la normale et peuvent mener une vie professionnelle et personnelle épanouie.

Peut-on Prévenir Ménopause précoce ?

La prévention de la ménopause précoce reste limitée car la plupart des cas sont idiopathiques. Cependant, certaines mesures peuvent réduire les risques ou retarder sa survenue [12,15].

L'arrêt du tabac constitue la mesure préventive la plus efficace. Le tabagisme avance l'âge de la ménopause de 1 à 2 ans en moyenne [15]. Les substances toxiques du tabac endommagent directement les ovocytes et accélèrent leur vieillissement. Concrètement, arrêter de fumer avant 30 ans permet de retrouver un risque similaire à celui des non-fumeuses.

La réduction de l'exposition aux perturbateurs endocriniens représente un enjeu émergent. Une étude française de 2024 montre que l'exposition professionnelle aux solvants industriels multiplie par 1,8 le risque de ménopause précoce [12]. Privilégier les produits biologiques, éviter les plastiques alimentaires et utiliser des cosmétiques sans parabènes constituent des mesures de précaution raisonnables.

Chez les femmes devant recevoir une chimiothérapie, des stratégies de préservation de la fertilité se développent. La cryoconservation d'ovocytes ou de tissu ovarien permet de préserver les chances de grossesse future. Les agonistes de la GnRH, administrés pendant la chimiothérapie, pourraient également protéger les ovaires [6,7].

Mais la prévention passe aussi par le dépistage précoce chez les femmes à risque. Les filles ayant des antécédents familiaux de ménopause précoce bénéficient d'un suivi gynécologique renforcé dès l'adolescence. Des dosages hormonaux réguliers permettent de détecter précocement une insuffisance ovarienne débutante.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises ont publié en 2024-2025 des recommandations actualisées sur la prise en charge de la ménopause précoce [1,2,3]. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques et l'expertise des sociétés savantes.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un traitement hormonal substitutif systématique chez toutes les femmes en ménopause précoce, sauf contre-indication formelle [1]. Cette recommandation tranche avec les réticences passées concernant le THS. L'objectif : prévenir les complications à long terme et améliorer la qualité de vie.

Le Ministère de la Santé insiste sur l'importance du parcours de soins coordonné [2,3]. Médecin traitant, gynécologue, endocrinologue et parfois psychiatre doivent collaborer étroitement. Cette approche multidisciplinaire améliore significativement la prise en charge globale des patientes.

Concernant le suivi, les recommandations préconisent une consultation spécialisée tous les 6 mois la première année, puis annuelle. La densitométrie osseuse doit être réalisée au diagnostic puis tous les 2 ans. Un bilan cardiovasculaire complet s'impose également, avec contrôle lipidique et tensionnel régulier [3].

D'ailleurs, les autorités soulignent l'importance de l'information des patientes. Des documents d'information standardisés ont été développés pour expliquer la pathologie, ses conséquences et les traitements disponibles. L'objectif : permettre aux femmes de participer activement aux décisions thérapeutiques les concernant.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations de patients accompagnent les femmes concernées par la ménopause précoce. Ces structures offrent soutien, information et entraide entre personnes vivant la même situation.

L'Association Française pour l'Étude de la Ménopause (AFEM) propose des groupes de parole régionaux et une ligne d'écoute téléphonique. Leurs bénévoles, souvent des femmes ayant vécu cette expérience, apportent un soutien précieux aux nouvelles diagnostiquées.

La Fédération Française des Associations de Malades de l'Insuffisance Ovarienne Prématurée développe des programmes d'éducation thérapeutique. Ces ateliers abordent la gestion des symptômes, l'observance thérapeutique et l'adaptation du mode de vie. Ils sont animés par des professionnels de santé spécialisés.

Mais les ressources numériques se développent également. Plusieurs applications mobiles permettent de suivre les symptômes, rappeler les prises médicamenteuses et accéder à des conseils personnalisés. Les forums en ligne offrent un espace d'échange 24h/24 entre patientes du monde entier.

Les centres hospitaliers universitaires proposent souvent des consultations multidisciplinaires dédiées. Ces structures réunissent gynécologues, endocrinologues, psychologues et diététiciens. Elles offrent une prise en charge globale et coordonnée, particulièrement appréciée des patientes complexes.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre au quotidien avec une ménopause précoce. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des témoignages de patientes, peuvent considérablement améliorer votre qualité de vie.

Pour gérer les bouffées de chaleur, adoptez la technique des couches vestimentaires. Portez plusieurs vêtements légers que vous pouvez retirer facilement. Évitez les tissus synthétiques qui retiennent la chaleur et privilégiez le coton ou le lin. Gardez toujours un éventail ou un brumisateur à portée de main.

Concernant le sommeil, maintenez votre chambre à 18-19°C maximum. Utilisez des draps en coton et changez-les régulièrement s'ils sont humides de transpiration. Un ventilateur silencieux peut apporter un soulagement nocturne. Évitez les repas copieux et l'alcool le soir, qui peuvent déclencher des bouffées de chaleur.

Pour préserver votre santé osseuse, intégrez des exercices de résistance à votre routine. La marche rapide, la danse ou le tai-chi stimulent la formation osseuse. Exposez-vous au soleil 15 minutes par jour pour synthétiser la vitamine D, ou prenez un complément si nécessaire.

N'hésitez pas à parler ouvertement de votre situation à vos proches et collègues. Beaucoup de femmes témoignent que cette transparence a facilité leur quotidien professionnel et personnel. Votre entourage peut ainsi mieux comprendre et s'adapter à vos besoins spécifiques.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. Ne tardez pas si vous présentez ces symptômes, surtout avant 40 ans.

L'absence de règles pendant plus de 3 mois chez une femme de moins de 40 ans justifie une consultation gynécologique. Même si d'autres causes sont possibles (stress, perte de poids, contraception), il est important d'éliminer une ménopause précoce débutante.

Les bouffées de chaleur intenses et répétées, surtout si elles s'accompagnent de sueurs nocturnes perturbant le sommeil, nécessitent un avis médical. Ces symptômes peuvent révéler une insuffisance ovarienne prématurée même si les règles sont encore présentes.

Consultez également en cas de troubles de l'humeur persistants : irritabilité excessive, épisodes dépressifs, anxiété généralisée. Ces manifestations peuvent précéder l'arrêt des règles de plusieurs mois et bénéficient d'une prise en charge précoce.

Mais d'autres situations imposent une consultation urgente. Des douleurs pelviennes intenses, des saignements anormaux ou des symptômes neurologiques (maux de tête, troubles visuels) peuvent révéler des complications et nécessitent un avis médical immédiat.

En cas de doute, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Il pourra évaluer vos symptômes et vous orienter si nécessaire vers un spécialiste. Un diagnostic précoce améliore considérablement la prise en charge et le pronostic à long terme.

Questions Fréquentes

La ménopause précoce est-elle héréditaire ?
Partiellement. Environ 20% des femmes concernées ont des antécédents familiaux [19]. Si votre mère ou votre sœur a vécu une ménopause précoce, votre risque est légèrement augmenté, mais ce n'est pas systématique.

Peut-on encore avoir des enfants après une ménopause précoce ?
Les grossesses spontanées restent possibles mais rares (5-10% des cas) [19]. Le don d'ovocytes représente souvent la meilleure option pour les femmes souhaitant une grossesse. Les techniques de préservation de la fertilité avant traitement sont également prometteuses.

Le traitement hormonal est-il dangereux ?
Chez les femmes en ménopause précoce, les bénéfices du THS dépassent largement les risques [1,2]. Contrairement à la ménopause naturelle, le THS est recommandé jusqu'à l'âge normal de la ménopause (vers 50 ans). Les risques cardiovasculaires et de cancer restent très faibles à cet âge.

Combien de temps durent les symptômes ?
Sans traitement, les symptômes peuvent persister des années. Avec un THS adapté, l'amélioration survient généralement en 4-8 semaines. Les bouffées de chaleur sont souvent les premiers symptômes à disparaître.

Faut-il changer son mode de vie ?
Quelques adaptations suffisent : activité physique régulière, alimentation équilibrée riche en calcium, arrêt du tabac. Ces mesures complètent efficacement le traitement médical sans bouleverser votre quotidien.

Questions Fréquentes

La ménopause précoce est-elle héréditaire ?

Partiellement. Environ 20% des femmes concernées ont des antécédents familiaux. Si votre mère ou votre sœur a vécu une ménopause précoce, votre risque est légèrement augmenté, mais ce n'est pas systématique.

Peut-on encore avoir des enfants après une ménopause précoce ?

Les grossesses spontanées restent possibles mais rares (5-10% des cas). Le don d'ovocytes représente souvent la meilleure option pour les femmes souhaitant une grossesse.

Le traitement hormonal est-il dangereux ?

Chez les femmes en ménopause précoce, les bénéfices du THS dépassent largement les risques. Le THS est recommandé jusqu'à l'âge normal de la ménopause (vers 50 ans).

Combien de temps durent les symptômes ?

Sans traitement, les symptômes peuvent persister des années. Avec un THS adapté, l'amélioration survient généralement en 4-8 semaines.

Faut-il changer son mode de vie ?

Quelques adaptations suffisent : activité physique régulière, alimentation équilibrée riche en calcium, arrêt du tabac. Ces mesures complètent efficacement le traitement médical.

Sources et références

Références

  1. [1] La ménopause : s'informer et en parler - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  2. [2] la ménopause en France - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  3. [3] la ménopause en France - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
  4. [5] la ménopause en France - Ministère de la Santé. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  5. [6] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  6. [7] GUSTAV OUSSY. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  7. [8] Supplemental Evidence and Data Request on Improving the Management of Menopausal Symptoms. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  8. [9] a pooled analysis of 279 948 women from five cohort studies. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
  9. [10] M Mnif, M Meriam. Ménopause précoce et risque d'accident vasculaire cérébral ischémique. 2024.Lien
  10. [11] Q AU-DELÀ, DES TRAITEMENTS - Rev Med Suisse. Vers une approche proactive et anticipée de la ménopause. 2025.Lien
  11. [12] I Rassas, S Machghoul. Étude de l'impact des conditions de travail sur la réserve ovarienne via l'analyse de la variation de l'âge de survenue de la ménopause naturelle chez les femmes. 2024.Lien
  12. [14] S Falade, H Doussou-Yovo. Fréquence et facteurs associés à l'ostéoporose densitométrique en consultation de rhumatologie à Cotonou. 2024.Lien
  13. [15] J Herrou, L Pacoureau. Association entre tabagisme passif et actif et risque de fracture de l'extrémité supérieure du fémur: données de la cohorte française E3N. 2023.Lien
  14. [16] OB Hamda, NH Guediche. Pratiques médicales des internistes relatives à la prévention et à la prise en charge de l'ostéoporose induite par les corticoïdes. 2025.Lien
  15. [17] R Dhahri, MB Bahri. Connaissance, attitude et pratique des médecins de première ligne devant une ostéoporose. 2024.Lien
  16. [18] Ménopause précoce - Problèmes de santé de la femme. www.msdmanuals.com.Lien
  17. [19] Ménopause précoce : symptômes, causes et traitement. www.qare.fr.Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.