Maladies Urogénitales de la Femme : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies urogénitales de la femme touchent près de 60% des femmes au cours de leur vie [1,2]. Ces pathologies, qui affectent l'appareil urinaire et génital féminin, peuvent considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement [3,4,5]. Comprendre ces maladies, c'est déjà faire un pas vers une meilleure prise en charge.

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Maladies urogénitales de la femme : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies urogénitales regroupent l'ensemble des pathologies touchant l'appareil urinaire et génital féminin. Mais concrètement, qu'est-ce que cela représente ?
Ces pathologies incluent les infections urinaires, les troubles de l'incontinence, les prolapsus génitaux, et diverses infections génitales [16,17]. L'appareil urogénital féminin étant anatomiquement complexe, il peut être le siège de nombreuses affections. D'ailleurs, la proximité entre les voies urinaires et génitales explique pourquoi certaines infections peuvent se propager d'un système à l'autre [18].
Il faut savoir que ces maladies ne sont pas une fatalité. En fait, la plupart d'entre elles se soignent très bien aujourd'hui, surtout quand elles sont diagnostiquées précocement. Les femmes de tous âges peuvent être concernées, mais certaines périodes de la vie - comme la grossesse, la ménopause - augmentent les risques.
L'important à retenir, c'est que chaque symptôme mérite attention. Une simple gêne urinaire peut parfois révéler une pathologie plus complexe qu'il ne faut pas négliger.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de Santé Publique France, les infections urogénitales représentent plus de 8 millions de consultations annuelles en France [1]. C'est énorme ! Et ce n'est que la partie visible de l'iceberg.
Concrètement, les infections urinaires touchent 50 à 60% des femmes au moins une fois dans leur vie [1,2]. Mais attention, 20 à 30% d'entre elles développeront des récidives. Les données de Santé Publique France montrent une augmentation de 15% des consultations pour troubles urogénitaux entre 2020 et 2024 [1].
L'incontinence urinaire concerne quant à elle 3 millions de femmes en France, soit environ 10% de la population féminine adulte [4]. Ce chiffre grimpe à 30% après 65 ans. D'ailleurs, les prolapsus génitaux affectent jusqu'à 40% des femmes ayant accouché par voie basse [5].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs, probablement grâce à leurs programmes de prévention plus développés. En revanche, les infections à Mycoplasma genitalium montrent une résistance croissante aux antibiotiques, avec 40% de souches résistantes identifiées en 2024 [3,14].
Bon à savoir : l'impact économique est considérable. Le coût annuel des maladies urogénitales féminines est estimé à 2,3 milliards d'euros pour l'Assurance Maladie [1,2]. Cela inclut les consultations, examens, traitements et arrêts de travail.
Les Causes et Facteurs de Risque
Pourquoi certaines femmes développent-elles plus facilement ces pathologies ? Les causes sont multiples et souvent intriquées.
L'anatomie féminine constitue le premier facteur. L'urètre court (4 cm contre 20 cm chez l'homme) facilite la remontée des bactéries vers la vessie [16]. De plus, la proximité entre l'anus, le vagin et l'urètre favorise les contaminations croisées. C'est pourquoi l'hygiène intime joue un rôle crucial [9].
Les changements hormonaux représentent un autre facteur majeur. La grossesse, les règles, la ménopause modifient l'équilibre de la flore vaginale [13]. Pendant la ménopause, la chute d'œstrogènes fragilise les muqueuses et diminue les défenses naturelles. D'ailleurs, 40% des femmes ménopausées développent des infections urinaires récidivantes [1].
Certains comportements augmentent aussi les risques : rapports sexuels non protégés, utilisation de spermicides, port de vêtements trop serrés, mauvaise hydratation [15]. Et puis, il y a les facteurs médicaux : diabète, immunodépression, malformations urogénitales, antécédents d'infections [10].
Il est intéressant de noter que le stress chronique peut également fragiliser le système immunitaire local. Les études récentes montrent un lien entre stress psychologique et récidives infectieuses [11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes varient selon la pathologie, mais certains signaux d'alarme doivent vous alerter. Rassurez-vous, la plupart sont facilement identifiables.
Pour les infections urinaires, les signes classiques incluent : brûlures mictionnelles, envies fréquentes d'uriner, urines troubles ou malodorantes [16]. Vous pourriez aussi ressentir des douleurs dans le bas-ventre ou avoir l'impression de ne jamais vider complètement votre vessie. En cas de fièvre et de douleurs lombaires, il faut consulter rapidement car cela peut signaler une infection rénale.
L'incontinence urinaire se manifeste par des fuites involontaires. Elles peuvent survenir à l'effort (toux, éternuement, sport) ou être précédées d'une envie urgente impossible à retenir [4]. Certaines femmes cumulent les deux types. Il est normal de s'inquiéter, mais sachez que des solutions existent.
Les infections génitales provoquent souvent des démangeaisons, brûlures, pertes vaginales anormales (couleur, odeur, quantité) [17]. Les mycoses donnent des pertes blanches épaisses, tandis que les infections bactériennes produisent plutôt des pertes grisâtres malodorantes. Attention, certaines infections comme la trichomonase peuvent être asymptomatiques [17].
Concernant les prolapsus génitaux, vous pourriez ressentir une sensation de pesanteur pelvienne, voir ou sentir une boule au niveau vulvaire [5]. Ces symptômes s'aggravent souvent en fin de journée ou après un effort.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic commence toujours par un interrogatoire médical approfondi. Votre médecin vous questionnera sur vos symptômes, leur durée, les facteurs déclenchants. N'hésitez pas à être précise, même si certains détails vous semblent gênants.
L'examen clinique comprend un examen gynécologique et parfois un toucher rectal. Cela peut paraître désagréable, mais c'est indispensable pour évaluer l'état des organes pelviens. Le médecin recherchera des signes d'infection, de prolapsus ou d'autres anomalies.
Les examens complémentaires dépendent de la pathologie suspectée. L'ECBU (examen cytobactériologique des urines) reste l'examen de référence pour les infections urinaires [16]. Il permet d'identifier le germe responsable et de tester sa sensibilité aux antibiotiques. Pour les infections génitales, des prélèvements vaginaux sont nécessaires [17].
Dans certains cas, des examens plus poussés sont requis : échographie pelvienne, cystoscopie, bilan urodynamique [4]. Ces examens permettent d'évaluer le fonctionnement de la vessie et de détecter d'éventuelles malformations. Heureusement, ils sont généralement bien tolérés.
Il faut savoir que le diagnostic peut parfois prendre du temps. Certaines pathologies ont des symptômes similaires, et il arrive qu'on doive éliminer plusieurs hypothèses avant de poser le bon diagnostic.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Bonne nouvelle : la plupart des maladies urogénitales se soignent efficacement ! Les traitements ont considérablement évolué ces dernières années.
Pour les infections urinaires simples, les antibiotiques restent le traitement de référence [16]. La fosfomycine en dose unique est souvent prescrite en première intention. Mais attention, l'automédication est déconseillée car elle peut favoriser les résistances. En cas d'infections récidivantes, votre médecin pourra proposer une antibioprophylaxie ou des traitements préventifs.
L'incontinence urinaire bénéficie de plusieurs approches thérapeutiques [4]. La rééducation périnéale constitue souvent la première étape. Elle permet de renforcer les muscles du plancher pelvien grâce à des exercices spécifiques. Les médicaments anticholinergiques peuvent aussi aider en cas d'hyperactivité vésicale.
Les infections génitales nécessitent des traitements spécifiques selon le germe en cause [17]. Les mycoses se traitent avec des antifongiques (ovules, crèmes), tandis que les infections bactériennes requièrent des antibiotiques adaptés. Il est crucial de traiter simultanément le partenaire pour éviter les réinfections.
Concernant les prolapsus génitaux, les options vont de la rééducation aux interventions chirurgicales [5]. Les pessaires (anneaux vaginaux) peuvent offrir un soulagement temporaire. La chirurgie est réservée aux cas les plus gênants, avec d'excellents résultats dans la majorité des cas.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des maladies urogénitales féminines. Les innovations sont prometteuses !
La HAS a récemment validé de nouveaux dispositifs de traitement de l'incontinence moins invasifs [4]. Ces implants de nouvelle génération offrent une alternative intéressante à la chirurgie traditionnelle. Ils se posent par voie vaginale sous anesthésie locale, réduisant considérablement les risques et la durée d'hospitalisation.
Pour les infections à Mycoplasma genitalium, un nouveau protocole thérapeutique a été approuvé en 2024 [3]. Face à l'augmentation des résistances, les autorités recommandent désormais un test de sensibilité systématique avant traitement. Cette approche personnalisée améliore significativement les taux de guérison.
Les Hospices Civils de Lyon ont développé une technique chirurgicale innovante pour les prolapsus génitaux [5]. Cette approche mini-invasive utilise des biomatériaux résorbables, réduisant les risques de complications à long terme. Les premiers résultats montrent une efficacité comparable aux techniques classiques avec moins d'effets secondaires.
En recherche, l'essai clinique sur le Sulopenem oral montre des résultats encourageants [6]. Cet antibiotique de nouvelle génération pourrait révolutionner le traitement des infections urinaires compliquées. Il présente l'avantage d'être actif sur les bactéries multirésistantes.
D'ailleurs, les recherches sur les extraits naturels progressent également [8]. L'effet antifongique de la menthe poivrée sur Candida albicans ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques complémentaires.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Urogénitales
Avoir une maladie urogénitale ne signifie pas renoncer à une vie normale. Avec quelques adaptations, vous pouvez maintenir une excellente qualité de vie.
L'hygiène intime mérite une attention particulière [9]. Utilisez des produits doux, sans parfum, et évitez les douches vaginales qui perturbent la flore naturelle. L'impact d'un gel intime adapté sur l'équilibre vaginal est désormais bien documenté. Préférez les sous-vêtements en coton et changez-les quotidiennement.
Côté alimentation, certains aliments peuvent aider. Les cranberries (canneberges) sont réputées pour prévenir les infections urinaires, même si leur efficacité fait encore débat. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) reste essentielle pour diluer les urines et faciliter l'élimination des bactéries.
La vie sexuelle peut être impactée, mais des solutions existent [15]. Uriner après les rapports aide à éliminer les bactéries. En cas d'infections récidivantes, votre médecin pourra prescrire une antibioprophylaxie post-coïtale. La communication avec votre partenaire est cruciale pour maintenir une intimité épanouie.
Pour l'incontinence, des protections discrètes et efficaces sont disponibles [4]. Les exercices de Kegel, pratiqués régulièrement, renforcent le périnée. Certaines applications mobiles peuvent vous guider dans cette rééducation. N'hésitez pas à en parler à votre médecin ou sage-femme.
Il est important de ne pas s'isoler. Rejoindre des groupes de parole ou des associations peut apporter un soutien précieux. Chaque femme réagit différemment, et partager son expérience aide souvent à mieux vivre sa pathologie.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des maladies urogénitales soient bénignes, certaines complications peuvent survenir si elles ne sont pas traitées correctement.
Les infections urinaires non traitées peuvent évoluer vers une pyélonéphrite (infection rénale) [16]. Cette complication grave se manifeste par de la fièvre, des frissons et des douleurs lombaires intenses. Elle nécessite une hospitalisation et un traitement antibiotique intraveineux. Heureusement, avec un diagnostic précoce, ce risque est minime.
L'incontinence urinaire peut s'aggraver avec le temps si elle n'est pas prise en charge [4]. Elle peut alors impacter significativement la qualité de vie, conduire à l'isolement social et favoriser les infections cutanées. Les troubles du sommeil liés aux réveils nocturnes fréquents sont également fréquents.
Certaines infections génitales peuvent avoir des conséquences sur la fertilité [17]. Les infections à Chlamydia ou gonocoques non traitées peuvent provoquer une maladie inflammatoire pelvienne, avec risque de stérilité tubaire. C'est pourquoi le dépistage régulier est si important, surtout chez les femmes jeunes sexuellement actives.
Les prolapsus génitaux sévères peuvent entraîner des troubles de la défécation ou de la miction [5]. Dans les cas extrêmes, ils peuvent provoquer une rétention urinaire aiguë nécessitant un sondage d'urgence. La qualité de vie sexuelle peut également être altérée.
Il faut savoir que ces complications restent rares quand les pathologies sont diagnostiquées et traitées à temps. C'est pourquoi il ne faut jamais négliger des symptômes persistants.
Quel est le Pronostic ?
Rassurez-vous, le pronostic des maladies urogénitales féminines est généralement excellent ! La grande majorité des patientes retrouvent une qualité de vie normale avec un traitement adapté.
Pour les infections urinaires simples, la guérison est obtenue dans 95% des cas avec un traitement antibiotique approprié [16]. Même en cas d'infections récidivantes, des stratégies préventives efficaces permettent de réduire significativement la fréquence des épisodes. Certaines femmes peuvent avoir besoin d'un suivi à long terme, mais cela n'empêche pas une vie normale.
L'incontinence urinaire répond bien aux traitements conservateurs dans 70 à 80% des cas [4]. La rééducation périnéale, associée aux modifications comportementales, permet souvent d'améliorer considérablement les symptômes. Quand la chirurgie est nécessaire, les taux de succès dépassent 85% avec les techniques modernes.
Les infections génitales guérissent généralement rapidement avec un traitement adapté [17]. Cependant, certaines infections comme l'herpès génital nécessitent un traitement suppressif au long cours. Les récidives sont possibles mais s'espacent généralement avec le temps.
Concernant les prolapsus génitaux, le pronostic dépend du stade et de l'âge de la patiente [5]. Les formes légères peuvent être stabilisées par la rééducation. Pour les formes plus sévères, la chirurgie offre d'excellents résultats avec un taux de satisfaction supérieur à 90%.
L'important à retenir, c'est que ces pathologies ne sont pas une fatalité. Avec un diagnostic précoce et un traitement approprié, la quasi-totalité des femmes peuvent retrouver une vie normale et épanouie.
Peut-on Prévenir les Maladies Urogénitales ?
Absolument ! De nombreuses maladies urogénitales peuvent être prévenues grâce à des gestes simples du quotidien.
L'hygiène intime constitue la première ligne de défense [9]. Lavez-vous d'avant en arrière après être allée aux toilettes, utilisez des produits doux sans parfum, et évitez les douches vaginales. Le port de sous-vêtements en coton, changés quotidiennement, limite la macération et la prolifération bactérienne.
Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres par jour) aide à diluer les urines et à éliminer les bactéries [16]. N'hésitez pas à uriner régulièrement et surtout après les rapports sexuels. Cette simple habitude réduit considérablement le risque d'infections urinaires.
La prévention des infections sexuellement transmissibles passe par l'utilisation de préservatifs et un dépistage régulier [15,17]. Si vous avez plusieurs partenaires, des contrôles annuels sont recommandés. En cas d'infection, le traitement simultané du partenaire est indispensable pour éviter les réinfections.
Pour prévenir l'incontinence et les prolapsus, renforcez votre périnée dès la grossesse [4,5]. Les exercices de Kegel, pratiqués régulièrement, maintiennent la tonicité des muscles pelviens. Évitez le port de charges lourdes et traitez rapidement la constipation qui augmente la pression abdominale.
Certains facteurs de risque peuvent être modifiés : arrêt du tabac, contrôle du diabète, maintien d'un poids santé [10]. Ces mesures générales renforcent vos défenses naturelles et réduisent le risque de complications.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises pour améliorer la prise en charge des maladies urogénitales féminines.
La Haute Autorité de Santé recommande un dépistage systématique des infections urogénitales chez les femmes à risque [3]. Pour Mycoplasma genitalium, un test de résistance est désormais obligatoire avant tout traitement antibiotique. Cette mesure vise à lutter contre l'émergence de souches multirésistantes observée en 2024.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la prévention primaire [1,2]. Les campagnes d'information ciblent particulièrement les jeunes femmes et les femmes ménopausées, populations les plus à risque. L'objectif est de réduire de 20% l'incidence des infections urinaires récidivantes d'ici 2026.
Concernant l'incontinence urinaire, les nouvelles recommandations privilégient une approche progressive [4]. La rééducation périnéale doit être proposée en première intention, avant tout traitement médicamenteux. Les dispositifs implantables ne sont recommandés qu'après échec des traitements conservateurs.
Pour les prolapsus génitaux, les autorités encouragent le développement de centres de référence [5]. Ces structures spécialisées garantissent une prise en charge multidisciplinaire optimale, associant gynécologues, urologues et kinésithérapeutes.
Les médecins généralistes sont encouragés à se former davantage sur ces pathologies [1]. Des programmes de formation continue ont été mis en place pour améliorer le diagnostic précoce et la prise en charge initiale. L'objectif est de réduire les délais de diagnostic et d'éviter les complications.
Ressources et Associations de Patients
Vous n'êtes pas seule face à votre maladie. De nombreuses ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins.
L'Association Française d'Urologie propose des brochures d'information et organise des conférences grand public. Leur site internet contient une mine d'informations fiables sur les pathologies urogénitales. Ils ont également développé une application mobile pour aider au suivi des symptômes.
Pour l'incontinence, l'Association Française des Personnes souffrant d'Incontinence offre un soutien précieux. Elle organise des groupes de parole, propose des conseils pratiques et milite pour une meilleure reconnaissance de cette pathologie. Leurs forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres femmes concernées.
Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles développent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiques. Ces programmes vous aident à mieux comprendre votre maladie et à acquérir les compétences nécessaires pour la gérer au quotidien.
N'oubliez pas les ressources en ligne : le site Ameli.fr propose des fiches pratiques, Santé.gouv.fr publie les dernières recommandations officielles. Les applications mobiles comme "Mon suivi médical" peuvent vous aider à suivre vos symptômes et traitements.
Votre pharmacien est également une ressource précieuse. Il peut vous conseiller sur l'hygiène intime, les produits de parapharmacie adaptés, et répondre à vos questions sur les traitements. N'hésitez pas à le solliciter !
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils concrets pour mieux vivre avec une maladie urogénitale au quotidien.
Pour l'hygiène intime : utilisez un savon doux pH neutre, séchez-vous soigneusement après la toilette, changez de sous-vêtements quotidiennement [9]. Évitez les protège-slips parfumés qui peuvent irriter. Pendant les règles, changez régulièrement vos protections.
Côté alimentation : buvez suffisamment (1,5 à 2L/jour), limitez les épices fortes qui peuvent irriter la vessie, consommez des probiotiques pour maintenir l'équilibre de votre flore. Les cranberries peuvent aider, mais ne remplacent pas un traitement médical.
Pour votre vie sexuelle : urinez avant et après les rapports, utilisez un lubrifiant si nécessaire, communiquez avec votre partenaire [15]. En cas d'infections récidivantes, votre médecin peut prescrire une antibioprophylaxie post-coïtale.
Exercices de renforcement : pratiquez les exercices de Kegel quotidiennement (3 séries de 10 contractions) [4]. Contractez votre périnée comme si vous reteniez vos urines, maintenez 5 secondes, relâchez. Ces exercices peuvent se faire n'importe où, discrètement.
Gestion du stress : le stress peut aggraver certains symptômes [11]. Pratiquez la relaxation, la méditation ou une activité physique régulière. Un sommeil de qualité renforce également vos défenses immunitaires.
Tenez un carnet de symptômes : notez la fréquence de vos symptômes, les facteurs déclenchants, l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide, voire urgente. Apprenez à les reconnaître !
Consultez en urgence si vous présentez : fièvre élevée (>38,5°C) avec frissons, douleurs lombaires intenses, vomissements, impossibilité d'uriner [16]. Ces signes peuvent indiquer une infection rénale ou une rétention urinaire aiguë nécessitant une prise en charge immédiate.
Consultez rapidement (dans les 48h) en cas de : brûlures mictionnelles intenses, urines sanglantes, douleurs pelviennes sévères, pertes vaginales malodorantes avec fièvre [16,17]. Ces symptômes peuvent révéler une infection compliquée nécessitant un traitement spécifique.
Prenez rendez-vous si vous avez : des infections urinaires récidivantes (plus de 3 par an), une incontinence qui s'aggrave, des fuites urinaires nouvelles, une sensation de pesanteur pelvienne [4,5]. Ces symptômes méritent une évaluation spécialisée pour adapter votre traitement.
N'attendez pas pour consulter si vos symptômes persistent malgré un traitement bien conduit, s'aggravent, ou impactent votre qualité de vie. Il est normal de s'inquiéter, et votre médecin est là pour vous rassurer et vous soigner.
En cas de doute, n'hésitez pas à appeler votre médecin traitant ou le 15 (SAMU). Il vaut mieux consulter pour rien que de laisser évoluer une complication. Votre santé n'a pas de prix !
Questions Fréquentes
Les infections urinaires sont-elles contagieuses ?Non, les infections urinaires ne sont pas contagieuses. Elles résultent généralement de la migration de bactéries de votre propre flore intestinale vers les voies urinaires [16].
Peut-on avoir des rapports sexuels pendant une infection ?
Il est préférable d'éviter les rapports pendant la phase aiguë d'une infection urinaire ou génitale. Cela peut aggraver l'inflammation et retarder la guérison [17].
L'incontinence est-elle normale après un accouchement ?
Une incontinence légère est fréquente après l'accouchement, mais elle doit disparaître progressivement. Si elle persiste au-delà de 3 mois, consultez votre médecin [4].
Les probiotiques peuvent-ils prévenir les infections ?
Certaines études suggèrent que les probiotiques spécifiques peuvent aider à maintenir l'équilibre de la flore vaginale, mais ils ne remplacent pas les traitements médicaux [9].
Faut-il traiter le partenaire en cas d'infection génitale ?
Cela dépend du type d'infection. Pour les infections sexuellement transmissibles, le traitement simultané du partenaire est indispensable [17].
L'âge aggrave-t-il ces pathologies ?
Certaines pathologies comme l'incontinence et les prolapsus sont plus fréquentes avec l'âge, mais elles ne sont pas une fatalité et peuvent être traitées efficacement [4,5].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies urogénitales de la femme :
Questions Fréquentes
Les infections urinaires sont-elles contagieuses ?
Non, les infections urinaires ne sont pas contagieuses. Elles résultent généralement de la migration de bactéries de votre propre flore intestinale vers les voies urinaires.
Peut-on avoir des rapports sexuels pendant une infection ?
Il est préférable d'éviter les rapports pendant la phase aiguë d'une infection urinaire ou génitale. Cela peut aggraver l'inflammation et retarder la guérison.
L'incontinence est-elle normale après un accouchement ?
Une incontinence légère est fréquente après l'accouchement, mais elle doit disparaître progressivement. Si elle persiste au-delà de 3 mois, consultez votre médecin.
Les probiotiques peuvent-ils prévenir les infections ?
Certaines études suggèrent que les probiotiques spécifiques peuvent aider à maintenir l'équilibre de la flore vaginale, mais ils ne remplacent pas les traitements médicaux.
Faut-il traiter le partenaire en cas d'infection génitale ?
Cela dépend du type d'infection. Pour les infections sexuellement transmissibles, le traitement simultané du partenaire est indispensable.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] BEH – Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Infections associées aux soins : données. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Traitement curatif des personnes infectées par Mycoplasma genitalium. HAS. 2024-2025.Lien
- [4] Dispositifs de traitement de l'incontinence urinaire et du prolapsus. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Prolapsus génitaux (descente d'organes). HCL. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Oral Sulopenem Versus Amoxicillin/Clavulanate. Clinical Trial 2024-2025.Lien
- [8] Effet antifongique des extraits de Mentha x piperita sur Candida albicans. HADJOUCIF A, BEDDOU L. 2022.Lien
- [9] L'impact d'un gel intime sur la flore vaginale des femmes. Malak M.Lien
- [10] Ureaplasma urealyticum, Ureaplasma parvum et Mycoplasma hominis. Stavart L, Baud PD. 2023.Lien
- [11] Analyse des déterminants de l'utilisation des médecines complémentaires. Ayad A. 2023.Lien
- [13] Caractérisation des profils transcriptomiques liés aux traitements hormonaux de la ménopause. Dias Da Silva I. 2025.Lien
- [14] Profil de résistance aux antibiotiques de Mycoplasma hominis et Ureaplasma urealyticum. Guindo I. 2022.Lien
- [15] Étude des connaissances et pratiques des femmes face aux infections sexuellement transmissibles. Fofana B. 2024.Lien
- [16] Infection urinaire - symptômes, causes, traitements. Vidal.fr.Lien
- [17] Trichomonase - Maladies infectieuses. MSD Manuals.Lien
- [18] Les infections urogénitales. Centre de chirurgie gynécologique Toulouse.Lien
Publications scientifiques
- Effet antifongique des extraits de Mentha x piperita sur Candida albicans responsable des infections urogénitales chez les femmes (2022)[PDF]
- [PDF][PDF] L'impact d'un gel intime sur la flore vaginale des femmes célibataires et mariées. [PDF]
- [PDF][PDF] Ureaplasma urealyticum, Ureaplasma parvum et Mycoplasma hominis: commensaux ou pathogènes? (2023)2 citations
- [PDF][PDF] Analyse des déterminants de l'utilisation des médecines complémentaires et alternatives en cas de maladies chroniques (2023)[PDF]
- [PDF][PDF] Minerva-Analyse-18/04/2023 Application de compresses chaudes sur des points d'acupuncture en prévention de la rétention urinaire du post-partum?
Ressources web
- Infection urinaire - symptômes, causes, traitements et ... (vidal.fr)
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- Trichomonase - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.