Maladies Transmissibles Importées : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies transmissibles importées représentent un défi sanitaire croissant en France. Ces pathologies, contractées lors de voyages ou par migration, nécessitent une prise en charge spécialisée. Avec l'augmentation des déplacements internationaux et le réchauffement climatique, leur surveillance s'intensifie. Découvrez les symptômes, traitements et innovations 2025 pour mieux comprendre ces maladies émergentes.

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Maladies transmissibles importées : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies transmissibles importées désignent des pathologies infectieuses contractées à l'étranger et diagnostiquées en France métropolitaine. Ces infections, souvent absentes de notre territoire, posent des défis diagnostiques particuliers [1,2].
Concrètement, il s'agit de maladies comme la dengue, le chikungunya, le paludisme ou encore la fièvre jaune. Mais aussi de pathologies plus rares comme la fièvre de Lassa ou les fièvres hémorragiques virales [20]. Ces infections peuvent être transmises par des vecteurs (moustiques, tiques), par contact direct ou par voie alimentaire.
L'important à retenir : ces maladies nécessitent une vigilance particulière car elles peuvent se propager localement si les vecteurs sont présents. D'ailleurs, le moustique tigre Aedes albopictus, désormais implanté dans 78 départements français, peut transmettre certaines de ces pathologies [7].
Bon à savoir : toute fièvre survenant dans les 3 mois suivant un retour de voyage doit faire évoquer une maladie d'importation. Cette règle simple peut sauver des vies en permettant un diagnostic précoce [6].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France métropolitaine, la surveillance des arboviroses importées révèle des chiffres préoccupants. En 2024, Santé Publique France a recensé 847 cas de dengue importée, 156 cas de chikungunya et 12 cas de Zika [1,3]. Ces données marquent une augmentation de 23% par rapport à 2023.
Les régions les plus touchées sont l'Île-de-France (34% des cas), Provence-Alpes-Côte d'Azur (18%) et l'Occitanie (12%). Cette répartition s'explique par la présence d'aéroports internationaux et la densité de population [4]. D'ailleurs, l'évaluation des risques lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 a confirmé cette vulnérabilité particulière de l'Île-de-France [12].
Mais les chiffres ne disent pas tout. La rougeole importée représente 78% des cas déclarés en France, avec 2 847 notifications en 2024 [2]. Cette pathologie, pourtant évitable par vaccination, illustre les défis de la médecine des voyages.
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que 1,3 milliard de personnes vivent dans des zones à risque pour les arboviroses. Le réchauffement climatique étend ces zones géographiques, créant de nouveaux défis sanitaires [13]. En fait, certaines régions tempérées deviennent progressivement favorables à la transmission locale.
L'évolution sur 10 ans montre une tendance inquiétante : multiplication par 3 des cas de dengue importée, émergence du virus Zika en 2015-2016, et récente réémergence du virus Oropouche en Amérique du Sud [15]. Ces données soulignent l'importance d'une surveillance épidémiologique renforcée.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les voyages internationaux constituent le principal facteur de risque. Chaque année, plus de 30 millions de Français voyagent à l'étranger, s'exposant potentiellement à des pathogènes absents de notre territoire [6]. Les destinations tropicales et subtropicales concentrent la majorité des risques.
Plusieurs facteurs augmentent la probabilité de contracter une maladie transmissible :
- Durée du séjour supérieure à 4 semaines
- Voyage en zone rurale ou forestière
- Activités de plein air (trekking, safari)
- Hébergement précaire ou camping
- Consommation d'eau ou d'aliments non contrôlés [21]
Mais attention, certaines pathologies peuvent aussi être importées par d'autres voies. Les animaux de compagnie représentent un risque émergent, comme l'illustre le cas de rage chez un chien importé d'Ontario en 2021 [14]. Cette situation rappelle l'importance des contrôles vétérinaires.
Le changement climatique modifie la donne épidémiologique. L'extension de l'aire de répartition des vecteurs crée de nouveaux risques. En 2025, la mobilisation contre le moustique tigre s'intensifie face à cette menace croissante [7]. D'ailleurs, certaines régions françaises deviennent progressivement favorables à la transmission autochtone.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître une maladie transmissible importée nécessite de la vigilance. Le symptôme d'alarme principal reste la fièvre survenant dans les 3 mois suivant un retour de voyage. Cette fièvre peut s'accompagner de signes très variés selon la pathologie [6].
Pour les arboviroses comme la dengue ou le chikungunya, les symptômes typiques incluent :
- Fièvre élevée d'apparition brutale (39-40°C)
- Maux de tête intenses
- Douleurs musculaires et articulaires
- Éruption cutanée (dans 50% des cas)
- Fatigue extrême [1,3]
Mais chaque maladie a ses spécificités. La rougeole importée se manifeste par une fièvre suivie d'une éruption caractéristique débutant au visage [2]. Le paludisme provoque des accès fébriles cycliques avec frissons et sueurs profuses.
Certains signes doivent alerter immédiatement :
- Fièvre avec troubles de la conscience
- Hémorragies cutanées ou muqueuses
- Difficultés respiratoires
- Ictère (jaunisse)
- Diarrhée sanglante [20]
L'important : ne jamais banaliser une fièvre post-voyage. Même des symptômes apparemment bénins peuvent masquer une pathologie grave nécessitant un traitement urgent.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'une maladie transmissible importée suit un protocole rigoureux. Dès l'arrivée aux urgences ou en consultation, le médecin recherche systématiquement la notion de voyage récent. Cette anamnèse détaillée constitue la première étape cruciale [4].
L'interrogatoire médical explore plusieurs aspects :
- Destinations visitées et dates précises
- Activités pratiquées sur place
- Mesures de prévention adoptées
- Vaccinations réalisées
- Traitements préventifs pris [6]
Les examens biologiques orientent ensuite le diagnostic. Une numération formule sanguine révèle souvent des anomalies caractéristiques : thrombopénie dans la dengue, éosinophilie dans certaines parasitoses. Les tests rapides permettent un diagnostic en quelques heures pour le paludisme [21].
Mais le diagnostic peut s'avérer complexe. Certaines pathologies nécessitent des techniques spécialisées comme la PCR ou la sérologie. Les laboratoires de référence, coordonnés par Santé Publique France, assurent la confirmation diagnostique [4]. D'ailleurs, tout cas suspect fait l'objet d'une déclaration obligatoire.
En cas de suspicion d'arbovirose, des prélèvements spécifiques sont réalisés selon un calendrier précis. La virémie étant transitoire, le timing des prélèvements maladiene la réussite du diagnostic [1,3].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des maladies transmissibles importées varie considérablement selon la pathologie. Pour de nombreuses arboviroses comme la dengue ou le chikungunya, aucun traitement spécifique n'existe. La prise en charge reste donc symptomatique [1,3].
Concrètement, le traitement symptomatique comprend :
- Paracétamol pour la fièvre et les douleurs
- Hydratation abondante
- Repos strict
- Surveillance des complications
- Éviction de l'aspirine (risque hémorragique) [20]
Heureusement, certaines pathologies bénéficient de traitements spécifiques efficaces. Le paludisme dispose d'antipaludiques adaptés selon l'espèce parasitaire et la résistance locale. L'artémisinine et ses dérivés constituent le traitement de référence [21].
Pour les infections bactériennes importées, les antibiotiques restent l'arme thérapeutique principale. Mais attention aux résistances : certaines souches de salmonelles ou de shigelles importées résistent aux antibiotiques usuels. L'antibiogramme guide alors le choix thérapeutique.
Les fièvres hémorragiques virales nécessitent une prise en charge en unité spécialisée. Bien qu'aucun traitement spécifique n'existe pour la plupart, les soins de réanimation peuvent sauver des vies. Le ribavirine montre une certaine efficacité dans la fièvre de Lassa [20].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la lutte contre les maladies transmissibles importées. Plusieurs innovations thérapeutiques prometteuses émergent, offrant de nouveaux espoirs aux patients et aux professionnels de santé [9].
La recherche sur le mpox (variole du singe) a considérablement progressé. Le ministère de la Santé a validé de nouveaux protocoles de prise en charge, incluant des antiviraux de nouvelle génération. Ces traitements réduisent significativement la durée des symptômes et le risque de complications [8].
Côté prévention, la mobilisation contre le moustique tigre s'intensifie avec des stratégies innovantes. Les autorités sanitaires déploient des techniques de lutte biologique, incluant des moustiques stérilisés et des pièges à phéromones nouvelle génération [7]. Ces approches écologiques complètent efficacement les méthodes traditionnelles.
Les laboratoires Synermore Biologics développent actuellement des vaccins universels contre plusieurs arboviroses. Ces vaccins multivalents pourraient révolutionner la prévention chez les voyageurs fréquents [10,11]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants.
En parallèle, l'intelligence artificielle transforme le diagnostic. Des algorithmes d'aide au diagnostic, intégrant les données épidémiologiques en temps réel, permettent une orientation diagnostique plus rapide et précise [9]. Cette technologie s'avère particulièrement utile pour les pathologies rares.
Vivre au Quotidien avec une Maladie Transmissible Importée
Vivre avec une maladie transmissible importée bouleverse temporairement le quotidien. La plupart de ces pathologies évoluent favorablement, mais la phase aiguë peut s'avérer éprouvante physiquement et psychologiquement [1,3].
Pendant la phase fébrile, l'isolement devient nécessaire pour certaines maladies. Cette mesure, bien que contraignante, protège l'entourage et limite la propagation. Rassurez-vous, cet isolement reste généralement bref, de quelques jours à deux semaines maximum [4].
La fatigue post-infectieuse constitue souvent le symptôme le plus persistant. Après un chikungunya, par exemple, les douleurs articulaires peuvent persister plusieurs mois. Cette phase de récupération nécessite patience et adaptation du rythme de vie [1].
L'entourage joue un rôle crucial dans la récupération. Le soutien familial et professionnel facilite grandement cette période difficile. D'ailleurs, de nombreux employeurs comprennent désormais mieux ces pathologies liées aux voyages.
Bon à savoir : la plupart des patients récupèrent complètement sans séquelles. Les complications graves restent exceptionnelles avec une prise en charge adaptée. L'important est de respecter les consignes médicales et de ne pas précipiter la reprise d'activité.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des maladies transmissibles importées évoluent favorablement, certaines complications peuvent survenir. Ces complications, heureusement rares, justifient une surveillance médicale attentive [1,3].
Pour la dengue, la complication la plus redoutée reste la dengue hémorragique. Cette forme sévère se caractérise par une chute brutale des plaquettes et des hémorragies. Elle nécessite une hospitalisation immédiate et peut engager le pronostic vital [1]. Heureusement, elle ne concerne que 1 à 2% des cas.
Le chikungunya peut évoluer vers une forme chronique avec des douleurs articulaires persistantes. Ces arthrites post-chikungunya touchent principalement les petites articulations des mains et des pieds. Elles peuvent durer plusieurs années, altérant significativement la qualité de vie [3].
Certaines fièvres hémorragiques présentent un taux de mortalité élevé. La fièvre de Lassa, par exemple, peut atteindre 15% de mortalité en l'absence de traitement précoce. Ces pathologies nécessitent une prise en charge en unité de haute sécurité biologique [20].
Les complications neurologiques, bien que rares, peuvent marquer durablement les patients. Le virus Zika peut provoquer un syndrome de Guillain-Barré chez l'adulte. Chez la femme enceinte, il cause des malformations fœtales graves [3].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies transmissibles importées dépend largement de la pathologie concernée et de la précocité de la prise en charge. Dans l'immense majorité des cas, l'évolution reste favorable avec une guérison complète [1,3].
Pour les arboviroses courantes comme la dengue ou le chikungunya, le taux de guérison avoisine 98%. La mortalité reste exceptionnelle en France grâce à la qualité de notre système de soins. Seules les formes compliquées peuvent poser des problèmes [1,3].
Le paludisme présente un pronostic excellent si le diagnostic est posé rapidement. Avec un traitement adapté, la guérison survient en quelques jours. Cependant, tout retard diagnostique peut s'avérer dramatique, particulièrement pour le paludisme à Plasmodium falciparum [21].
Certaines pathologies laissent des séquelles temporaires. Après un chikungunya, 30% des patients présentent des douleurs articulaires résiduelles pendant 6 à 12 mois. Ces douleurs finissent généralement par disparaître complètement [3].
L'âge et l'état de santé initial influencent le pronostic. Les personnes âgées ou immunodéprimées présentent un risque accru de complications. D'ailleurs, ces patients bénéficient d'une surveillance renforcée pendant toute la durée de la maladie.
Peut-on Prévenir les Maladies Transmissibles Importées ?
La prévention des maladies transmissibles importées repose sur une approche globale associant vaccination, chimioprophylaxie et mesures de protection individuelle. Cette stratégie préventive, bien menée, réduit considérablement les risques [6].
La consultation pré-voyage constitue la pierre angulaire de la prévention. Idéalement programmée 4 à 6 semaines avant le départ, elle permet d'adapter les recommandations à la destination et au profil du voyageur [6]. Cette consultation évalue les risques spécifiques et propose des mesures personnalisées.
Les vaccinations protègent efficacement contre de nombreuses pathologies. La fièvre jaune, obligatoire pour certaines destinations, confère une immunité durable. D'autres vaccins comme celui contre l'hépatite A ou la typhoïde sont fortement recommandés selon les zones visitées [20].
Pour le paludisme, la chimioprophylaxie reste indispensable dans les zones d'endémie. Le choix du médicament dépend de la résistance locale et des contre-indications individuelles. Cette prophylaxie, débutée avant le voyage, doit être poursuivie après le retour [21].
Les mesures de protection anti-vectorielle complètent efficacement cette approche. Répulsifs, moustiquaires imprégnées, vêtements longs constituent autant de barrières contre les vecteurs. En 2025, de nouveaux répulsifs longue durée offrent une protection renforcée [7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant les maladies transmissibles importées. Le ministère de la Santé publie annuellement des recommandations sanitaires aux voyageurs, document de référence pour les professionnels et le grand public [6].
Santé Publique France coordonne la surveillance épidémiologique de ces pathologies. Tout cas suspect fait l'objet d'une déclaration obligatoire permettant le suivi en temps réel des épidémies mondiales. Cette surveillance alimente les recommandations préventives [4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) a émis des recommandations spécifiques pour la prise en charge des arboviroses importées. Ces guidelines précisent les modalités diagnostiques et thérapeutiques, harmonisant les pratiques sur le territoire [1,3].
Face à l'émergence du moustique tigre, les autorités ont lancé un plan national de surveillance et de lutte. Ce plan, renforcé en 2025, associe surveillance entomologique, sensibilisation du public et mesures de lutte ciblées [7]. Chaque région adapte ces mesures à sa situation locale.
L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) évalue régulièrement les risques liés aux cas importés d'arbovirose. Ses avis scientifiques orientent les stratégies de prospection entomologique et les actions de prévention [16]. Cette expertise guide les décisions de santé publique.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes accompagnent les patients atteints de maladies transmissibles importées. Ces structures offrent information, soutien et orientation dans le parcours de soins.
L'Institut Pasteur propose des ressources documentaires complètes sur les maladies tropicales. Son centre médical assure consultations spécialisées et vaccinations internationales. Les fiches maladies, régulièrement mises à jour, constituent une référence fiable [20].
Les centres de médecine des voyages se développent dans toute la France. Ces structures spécialisées offrent consultations pré et post-voyage, vaccinations et conseils personnalisés. Ils constituent le premier recours pour tout voyageur soucieux de sa santé.
Certaines associations de patients se mobilisent autour de pathologies spécifiques. Bien que moins développées que pour d'autres maladies, elles proposent entraide et partage d'expériences. Les réseaux sociaux facilitent ces échanges entre patients.
Les services de maladies infectieuses hospitaliers restent la référence pour les cas complexes. Ces équipes spécialisées assurent diagnostic, traitement et suivi des pathologies rares ou compliquées. Leur expertise s'avère précieuse pour les cas atypiques.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour prévenir et gérer les maladies transmissibles importées. Ces conseils, issus de l'expérience clinique, peuvent vous éviter bien des désagréments.
Avant le voyage :
- Consultez un centre de médecine des voyages 4-6 semaines avant le départ
- Vérifiez vos vaccinations et mettez-les à jour si nécessaire
- Constituez une trousse de voyage adaptée à votre destination
- Souscrivez une assurance voyage incluant le rapatriement sanitaire [6]
Pendant le voyage :
- Respectez scrupuleusement les mesures de protection anti-vectorielle
- Évitez la consommation d'eau et d'aliments douteux
- Portez des vêtements longs aux heures d'activité des moustiques
- Utilisez des répulsifs efficaces et renouvelez l'application [7]
Au retour :
- Surveillez votre état de santé pendant 3 mois
- Consultez immédiatement en cas de fièvre
- Mentionnez systématiquement votre voyage récent
- Conservez vos documents de voyage pour faciliter l'enquête épidémiologique [4]
En cas de symptômes, ne tardez pas à consulter. Un diagnostic précoce améliore considérablement le pronostic et limite les risques de complications.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter peut sauver des vies dans le contexte des maladies transmissibles importées. Certains signes nécessitent une consultation médicale immédiate, d'autres peuvent attendre quelques heures.
Consultation en urgence :
- Fièvre supérieure à 38,5°C dans les 3 mois suivant un voyage
- Troubles de la conscience ou confusion
- Difficultés respiratoires
- Hémorragies cutanées ou saignements anormaux
- Diarrhée sanglante ou vomissements persistants [6,20]
Consultation dans les 24 heures :
- Fièvre modérée avec maux de tête intenses
- Éruption cutanée étendue
- Douleurs abdominales importantes
- Fatigue extrême inexpliquée
- Ictère (jaunisse) [1,3]
Lors de la consultation, mentionnez impérativement :
- Vos destinations de voyage avec dates précises
- Les activités pratiquées sur place
- Les mesures de prévention adoptées
- Vos vaccinations et traitements préventifs [4]
N'hésitez jamais à consulter en cas de doute. Les médecins préfèrent examiner un patient inquiet plutôt que de passer à côté d'une pathologie grave. Votre vigilance peut faire la différence.
Questions Fréquentes
Combien de temps après un voyage peut-on développer une maladie transmissible importée ?
La plupart des maladies transmissibles importées se déclarent dans les 3 mois suivant le retour de voyage. Cependant, certaines pathologies comme le paludisme peuvent se manifester jusqu'à un an après l'exposition. Il est donc crucial de mentionner tout voyage récent lors d'une consultation médicale, même plusieurs mois après le retour.
Les maladies transmissibles importées sont-elles contagieuses en France ?
La plupart des maladies transmissibles importées ne sont pas directement contagieuses de personne à personne. Cependant, certaines peuvent se transmettre localement si les vecteurs (comme le moustique tigre) sont présents. C'est pourquoi une surveillance épidémiologique stricte est maintenue, particulièrement pour les arboviroses comme la dengue ou le chikungunya.
Faut-il s'isoler en cas de maladie transmissible importée ?
L'isolement dépend de la pathologie diagnostiquée. Pour les arboviroses, un isolement anti-vectoriel peut être recommandé pour éviter la transmission par les moustiques locaux. Pour d'autres maladies comme la rougeole ou la tuberculose, un isolement respiratoire peut être nécessaire. Votre médecin vous indiquera les mesures spécifiques à adopter.
Peut-on voyager à nouveau après avoir eu une maladie transmissible importée ?
Dans la plupart des cas, il est possible de voyager à nouveau après guérison complète. Certaines infections comme la dengue confèrent même une immunité partielle. Cependant, il est recommandé d'attendre la guérison complète et de renforcer les mesures préventives lors des voyages ultérieurs. Une consultation en médecine des voyages est conseillée.
Les assurances voyage couvrent-elles les maladies transmissibles importées ?
La plupart des assurances voyage couvrent les maladies transmissibles importées, mais les maladies varient selon les contrats. Il est important de vérifier les exclusions, notamment pour certaines destinations à risque élevé. Certaines assurances peuvent exiger le respect de recommandations préventives spécifiques pour maintenir la couverture.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Chikungunya, dengue et zika - Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024Lien
- [2] Rougeole : fréquence et contagion - Assurance Maladie 2024Lien
- [3] Surveillance des arboviroses importées - Santé Publique France 2024Lien
- [4] Les maladies à déclaration obligatoire en Centre-Val de LoireLien
- [6] Recommandations sanitaires aux voyageurs 2024Lien
- [7] En 2025 : mobilisation renforcée contre le moustique tigreLien
- [8] Mpox : le point sur le virus - Ministère de la SantéLien
- [9] Médicaments & Thérapeutiques - Innovation santé 2024-2025Lien
- [10] Synermore Biologics (Suzhou) Co., Ltd. - Développements vaccinauxLien
- [11] Synermore Biologics Co., Ltd. - Recherche thérapeutiqueLien
- [12] Évaluation des risques associés aux maladies transmises par le moustique Aedes en Île-de-France lors des Jeux Olympiques de Paris 2024Lien
- [13] Maladies infectieuses émergentes et réchauffement climatique (2025)Lien
- [14] Cas de rage chez un chien importé, Ontario, 2021Lien
- [15] Réémergence en Amérique du Sud du virus Oropouche (2025)Lien
- [16] Avis de l'Anses relatif à la priorisation des lieux fréquentés par les cas importés d'arboviroseLien
- [20] Fièvre jaune : symptômes, traitement, prévention - Institut PasteurLien
- [21] Les maladies du voyage et d'importation - HCSPLien
Publications scientifiques
- Évaluation des risques associés aux maladies transmises par le moustique Aedes en Île-de-France lors des Jeux Olympiques de Paris 2024 (2024)
- Maladies infectieuses émergentes et réchauffement climatique (2025)
- [PDF][PDF] Cas de rage chez un chien importé, Ontario, 2021 (2022)1 citations[PDF]
- Réémergence en Amérique du Sud du virus Oropouche dont le principal vecteur est un culicoïde: faut-il s' inquiéter? (2025)
- Avis de l'Anses relatif à la priorisation des lieux fréquentés par les cas importés d'arbovirose pour la réalisation des prospections entomologiques et des actions de … (2024)
Ressources web
- Fièvre jaune : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.