Maladies Sexuellement Transmissibles Virales : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies sexuellement transmissibles virales représentent un enjeu majeur de santé publique en France. En 2023, Santé Publique France recense plus de 200 000 nouvelles infections par an [1,2]. Ces pathologies, causées par des virus comme le VIH, l'herpès ou les papillomavirus, touchent toutes les tranches d'âge. Heureusement, les avancées thérapeutiques de 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [7,8,9]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour comprendre, prévenir et traiter ces infections.

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Maladies sexuellement transmissibles virales : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies sexuellement transmissibles virales sont des infections causées par des virus qui se transmettent principalement lors de rapports sexuels. Contrairement aux IST bactériennes, ces pathologies ne peuvent pas être guéries par des antibiotiques [6,20].
Les principaux virus responsables incluent le VIH (virus de l'immunodéficience humaine), les virus de l'herpès (HSV-1 et HSV-2), les papillomavirus humains (HPV), le virus de l'hépatite B, et le cytomégalovirus. Chacun présente des caractéristiques spécifiques et des modes de transmission légèrement différents [2,4].
Mais attention, ces virus peuvent aussi se transmettre par d'autres voies. Le contact avec du sang contaminé, la transmission de la mère à l'enfant pendant la grossesse ou l'accouchement, et parfois même les baisers peuvent être des modes de contamination selon le virus concerné [12,20].
L'important à retenir : ces infections sont souvent silencieuses au début. Beaucoup de personnes infectées ne présentent aucun symptôme pendant des mois, voire des années, tout en restant contagieuses [6,21].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de 2023 révèlent une réalité préoccupante en France. Selon Santé Publique France, on dénombre environ 6 000 nouvelles infections par le VIH chaque année, avec une stabilisation depuis 2018 [1,3]. Mais ce n'est que la partie émergée de l'iceberg.
Pour les infections à papillomavirus, les données sont impressionnantes : près de 80% de la population sexuellement active sera infectée au cours de sa vie [2,5]. Heureusement, la plupart de ces infections guérissent spontanément. L'herpès génital touche quant à lui environ 12% des adultes français, avec une prévalence plus élevée chez les femmes [4,5].
D'ailleurs, l'étude PrévIST 2022-2023 montre des disparités importantes selon les régions. L'Île-de-France et la région PACA concentrent 40% des nouvelles infections VIH, principalement chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les personnes nées à l'étranger [5].
Comparé à nos voisins européens, la France se situe dans la moyenne pour le VIH, mais présente des taux plus élevés d'infections à HPV. L'Allemagne et les Pays-Bas affichent de meilleurs résultats grâce à leurs programmes de dépistage systématique [12].
Concrètement, les projections pour 2025-2030 suggèrent une possible augmentation des IST virales de 15% si les efforts de prévention ne sont pas renforcés [8,9]. Cette tendance s'explique notamment par l'évolution des comportements sexuels et la diminution de l'utilisation du préservatif chez les jeunes adultes.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les rapports sexuels non protégés constituent le principal facteur de risque. Mais il faut savoir que certains virus sont plus contagieux que d'autres. Le virus de l'hépatite B est 100 fois plus infectieux que le VIH lors d'un rapport non protégé [16,20].
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque d'infection. La multiplicité des partenaires sexuels, l'âge précoce des premiers rapports, et la présence d'autres IST créent un terrain favorable [2,6]. En effet, avoir une IST augmente de 3 à 5 fois le risque de contracter le VIH [1,4].
Les comportements à risque incluent aussi l'usage de drogues injectables avec partage de matériel, les rapports sexuels sous l'influence de substances psychoactives, et les pratiques sexuelles traumatisantes [5,12]. D'un autre côté, certaines populations sont particulièrement vulnérables : les jeunes de 15-25 ans, les HSH, les travailleurs du sexe, et les personnes en situation de précarité [13].
Il est important de noter que l'âge joue un rôle crucial. Les adolescents et jeunes adultes présentent une vulnérabilité biologique accrue, notamment chez les jeunes femmes dont le col de l'utérus n'est pas encore mature [19,21].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître les symptômes des IST virales n'est pas toujours évident. Beaucoup d'infections restent asymptomatiques pendant des mois, voire des années [6,21]. Cependant, certains signes doivent vous alerter.
Pour l'herpès génital, les premiers symptômes apparaissent généralement 2 à 12 jours après la contamination. Vous pourriez ressentir des picotements, des brûlures, puis voir apparaître de petites vésicules douloureuses sur les organes génitaux [20,21]. Ces lésions évoluent en ulcérations avant de cicatriser en 7 à 10 jours.
Le VIH peut provoquer un syndrome pseudo-grippal 2 à 4 semaines après l'infection : fièvre, fatigue intense, ganglions gonflés, éruption cutanée [1,6]. Mais attention, ces symptômes disparaissent spontanément, laissant place à une phase asymptomatique qui peut durer des années.
Les infections à HPV se manifestent parfois par des verrues génitales (condylomes), mais la plupart du temps, elles passent inaperçues [2,19]. C'est pourquoi le dépistage régulier est si important, surtout chez les femmes pour prévenir le cancer du col de l'utérus.
Bon à savoir : des symptômes généraux comme une fatigue persistante, des douleurs articulaires, ou des troubles digestifs peuvent aussi être des signaux d'alarme [18,20].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des IST virales repose sur plusieurs examens complémentaires. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents, vos pratiques sexuelles et vos symptômes [6,20].
Les tests sanguins constituent l'examen de référence pour la plupart des IST virales. Pour le VIH, le test ELISA de 4ème génération détecte à la fois les anticorps et l'antigène p24, permettant un diagnostic précoce dès 15 jours après la contamination [1,17]. En cas de doute, un test de confirmation par Western Blot sera réalisé.
Pour l'herpès, le diagnostic peut se faire par prélèvement direct sur les lésions (PCR) ou par sérologie pour détecter les anticorps [18,20]. La PCR est plus fiable, surtout lors du premier épisode. Concernant les HPV, le frottis cervico-vaginal chez la femme permet de détecter les types oncogènes [2,19].
Rassurez-vous, ces examens sont généralement remboursés par l'Assurance Maladie. Les Centres Gratuits d'Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) proposent des dépistages anonymes et gratuits [4,5]. Il faut compter 24 à 48 heures pour la plupart des résultats, parfois une semaine pour certains tests spécialisés.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Contrairement aux IST bactériennes, les infections virales ne se guérissent pas complètement. Cependant, les traitements actuels permettent de contrôler efficacement ces pathologies [6,20].
Pour le VIH, les trithérapies modernes ont révolutionné le pronostic. Les patients sous traitement antirétroviral efficace ont une espérance de vie quasi-normale [1,7]. Les nouvelles molécules comme les inhibiteurs d'intégrase présentent moins d'effets secondaires et une meilleure tolérance. Certains traitements se prennent désormais en une seule prise quotidienne.
L'herpès génital se traite par des antiviraux comme l'aciclovir, le valaciclovir ou le famciclovir [18,20]. En traitement épisodique, ils réduisent la durée et l'intensité des poussées. En traitement suppressif, ils diminuent la fréquence des récidives et le risque de transmission.
Pour les infections à HPV, il n'existe pas de traitement antiviral spécifique [2,19]. Les verrues génitales peuvent être traitées par cryothérapie, laser, ou crèmes immunomodulatrices. L'important est la surveillance régulière pour dépister précocement d'éventuelles lésions précancéreuses.
Bon à savoir : l'observance thérapeutique est cruciale. Un traitement mal suivi peut conduire à des résistances virales et compromettre l'efficacité future [12,20].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des IST virales. Les dernières avancées présentées lors de la conférence CROI 2025 ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques [7,8].
Pour le VIH, les traitements longue durée d'action représentent une révolution. Le cabotégravir et la rilpivirine en injection intramusculaire tous les deux mois montrent une efficacité équivalente aux traitements oraux quotidiens [7,9]. Cette approche améliore considérablement la qualité de vie des patients et l'observance thérapeutique.
Les recherches sur la guérison fonctionnelle du VIH progressent également. Les stratégies de "shock and kill" et les thérapies géniques font l'objet d'essais cliniques prometteurs [8,9,11]. Bien qu'encore expérimentales, ces approches pourraient permettre une rémission prolongée sans traitement.
Concernant l'herpès, de nouveaux vaccins thérapeutiques sont en développement. Contrairement aux vaccins préventifs, ils visent à réduire la fréquence des récidives chez les personnes déjà infectées [10,11]. Les premiers résultats d'essais de phase II sont encourageants.
Les journées scientifiques 2025 de l'ANRS MIE ont aussi mis en lumière les avancées dans la prévention [8]. Les nouveaux microbicides vaginaux et rectaux, ainsi que les anneaux vaginaux à libération prolongée d'antirétroviraux, offrent des options préventives innovantes pour les populations à risque.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Sexuellement Transmissibles Virales
Recevoir un diagnostic d'IST virale bouleverse souvent la vie quotidienne. Il est normal de ressentir de l'anxiété, de la colère ou de la tristesse [12,20]. Ces émotions font partie du processus d'acceptation de la maladie.
La vie sexuelle peut continuer, mais elle nécessite des adaptations. L'utilisation systématique du préservatif protège le partenaire et évite les réinfections [2,4]. Pour les couples sérodifférents (un partenaire infecté, l'autre non), la prophylaxie pré-exposition (PrEP) peut être proposée au partenaire non infecté [5,13].
Au niveau professionnel, ces infections n'entraînent généralement aucune restriction d'activité. Seules certaines professions médicales peuvent nécessiter des précautions particulières pour l'hépatite B [16]. Votre employeur n'a pas à connaître votre statut sérologique, sauf obligation légale spécifique.
L'important à retenir : une bonne hygiène de vie renforce le système immunitaire. Une alimentation équilibrée, un sommeil suffisant, la pratique d'une activité physique régulière et la gestion du stress contribuent à maintenir un bon état de santé général [12,20].
D'ailleurs, le soutien psychologique ne doit pas être négligé. De nombreuses associations proposent des groupes de parole et un accompagnement personnalisé pour vous aider à mieux vivre avec votre pathologie [14].
Les Complications Possibles
Sans prise en charge appropriée, les IST virales peuvent entraîner des complications graves. Il est crucial de connaître ces risques pour comprendre l'importance du suivi médical [6,18].
Le VIH non traité évolue vers le SIDA, caractérisé par un effondrement du système immunitaire. Les infections opportunistes et certains cancers deviennent alors potentiellement mortels [1,12]. Heureusement, avec les traitements actuels, cette évolution peut être complètement évitée.
Les infections à HPV peuvent provoquer des cancers génitaux, notamment du col de l'utérus chez la femme [2,19]. En France, ce cancer touche environ 3 000 femmes par an et cause près de 1 000 décès. Les types 16 et 18 du HPV sont responsables de 70% de ces cancers. Chez l'homme, le HPV peut causer des cancers du pénis, de l'anus ou de la gorge.
L'herpès génital peut se compliquer d'infections bactériennes secondaires des lésions [18,20]. Chez la femme enceinte, il existe un risque de transmission au nouveau-né lors de l'accouchement, pouvant provoquer un herpès néonatal grave. C'est pourquoi une césarienne est parfois recommandée.
L'hépatite B chronique peut évoluer vers une cirrhose ou un cancer du foie [16]. Cette évolution concerne environ 20% des personnes infectées chroniquement. D'où l'importance de la vaccination préventive et du suivi régulier des personnes infectées.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des IST virales s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Avec une prise en charge adaptée, la plupart des patients peuvent mener une vie normale [1,7,12].
Pour le VIH, les données sont particulièrement encourageantes. Une personne diagnostiquée aujourd'hui à 25 ans et correctement traitée a une espérance de vie quasi-identique à celle de la population générale [1,9]. La charge virale devient indétectable chez 95% des patients sous traitement, rendant la transmission impossible (concept U=U : indétectable = intransmissible).
L'herpès génital présente un pronostic généralement favorable. Après la primo-infection, la fréquence des récidives diminue progressivement avec le temps [18,20]. Environ 40% des personnes n'auront plus de poussées après 5 ans. Les traitements suppressifs réduisent de 70 à 80% le risque de récidive.
Concernant les infections à HPV, 80% guérissent spontanément en 2 ans grâce au système immunitaire [2,19]. Seules les infections persistantes par des types oncogènes nécessitent une surveillance renforcée. Avec le dépistage régulier, les lésions précancéreuses sont détectées et traitées avant l'évolution vers le cancer.
L'important à retenir : un diagnostic précoce et un suivi médical régulier sont les clés d'un bon pronostic. Les avancées thérapeutiques de 2024-2025 ne font qu'améliorer ces perspectives [7,8,9].
Peut-on Prévenir les Maladies Sexuellement Transmissibles Virales ?
La prévention reste le meilleur moyen de lutter contre les IST virales. Plusieurs stratégies complémentaires permettent de réduire significativement les risques [2,4,5].
Le préservatif masculin ou féminin constitue la protection de référence. Utilisé correctement et systématiquement, il réduit de 80 à 95% le risque de transmission selon le virus [4,20]. Attention cependant, certains virus comme le HPV peuvent se transmettre par contact cutané non protégé par le préservatif.
La vaccination représente une avancée majeure. Le vaccin contre l'hépatite B est obligatoire depuis 2018 pour tous les nourrissons [16]. Le vaccin anti-HPV, recommandé pour les filles et garçons de 11-14 ans, prévient 90% des cancers du col de l'utérus [2,19]. Malheureusement, la couverture vaccinale reste insuffisante en France : seulement 35% des jeunes filles sont complètement vaccinées.
Pour les personnes à haut risque, la prophylaxie pré-exposition (PrEP) contre le VIH est disponible depuis 2016 [5,13]. Ce traitement préventif réduit de plus de 95% le risque d'infection chez les personnes exposées. Les nouvelles formulations longue durée d'action facilitent l'observance [7,8].
Le dépistage régulier fait aussi partie de la prévention. Il permet de détecter précocement les infections asymptomatiques et d'éviter leur transmission [4,5]. Les recommandations préconisent un dépistage annuel pour les personnes sexuellement actives avec plusieurs partenaires.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations précises pour la prise en charge des IST virales. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques [1,2,4].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique du VIH au moins une fois dans la vie pour toute personne de 15 à 70 ans [1]. Pour les populations à risque, ce dépistage doit être répété tous les 3 à 6 mois. Concernant l'herpès, le dépistage n'est recommandé qu'en cas de symptômes ou de partenaire infecté.
Santé Publique France insiste sur l'importance de la déclaration obligatoire des nouveaux cas de VIH et d'hépatite B [1,3]. Cette surveillance épidémiologique permet d'adapter les politiques de santé publique. Les données anonymisées contribuent à améliorer la connaissance de ces pathologies.
Les stratégies mondiales de l'OMS pour 2022-2030 visent à éliminer les IST comme problème de santé publique [12]. L'objectif est de réduire de 90% l'incidence des nouvelles infections et de 65% la mortalité associée. La France s'est engagée à atteindre ces objectifs ambitieux.
Concrètement, les recommandations actuelles privilégient une approche globale : prévention combinée, dépistage ciblé, traitement précoce et suivi personnalisé [4,5]. Cette stratégie intégrée a déjà montré son efficacité dans plusieurs pays européens.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les personnes touchées par les IST virales. Ces structures proposent information, soutien et défense des droits des patients [14].
AIDES est la principale association française de lutte contre le VIH/SIDA. Elle propose des actions de prévention, d'accompagnement et de plaidoyer [7]. Ses 70 délégations locales offrent un soutien de proximité : groupes de parole, aide aux démarches administratives, accompagnement psychologique.
L'Association Française des Hémophiles (AFH) accompagne les personnes co-infectées VIH/hépatites, souvent par transfusion dans les années 1980. Elle propose des services juridiques et sociaux spécialisés [14].
Pour les femmes, Femmes Positives offre un espace d'échange spécifique sur les problématiques féminines : grossesse, contraception, ménopause. Cette association organise des week-ends de formation et des rencontres régionales [14].
Les Centres Gratuits d'Information, de Dépistage et de Diagnostic (CeGIDD) constituent un réseau public de 300 centres en France [4,5]. Ils proposent dépistage gratuit, consultation médicale et orientation vers les structures de soins. Certains sont ouverts en soirée et le week-end.
Bon à savoir : la plupart de ces associations proposent des lignes d'écoute téléphonique anonyme et gratuite. N'hésitez pas à les contacter, même pour de simples questions [14].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une IST virale nécessite quelques adaptations pratiques. Voici nos conseils pour mieux gérer votre quotidien [12,20].
Organisez votre suivi médical : tenez un carnet de santé avec vos résultats d'examens, vos traitements et les coordonnées de vos médecins. Programmez vos rendez-vous de suivi à l'avance. N'hésitez pas à poser toutes vos questions lors des consultations [6,20].
Pour la prise de médicaments, utilisez un pilulier hebdomadaire si vous avez plusieurs traitements. Programmez des rappels sur votre téléphone. En cas d'oubli, suivez les consignes données par votre médecin selon le type de traitement [1,7].
Adoptez une hygiène de vie saine : alimentation équilibrée riche en fruits et légumes, activité physique régulière adaptée à vos capacités, sommeil suffisant (7-8h par nuit). Évitez le tabac et limitez l'alcool qui affaiblissent le système immunitaire [12,20].
Concernant la vie sexuelle, la communication avec votre partenaire est essentielle. Choisissez le bon moment pour aborder le sujet, dans un climat de confiance. Expliquez votre pathologie et les moyens de protection disponibles [2,4]. Rassurez-vous, de nombreux couples vivent harmonieusement malgré une IST virale.
Enfin, restez informé des avancées thérapeutiques. Suivez les sites officiels comme celui de Santé Publique France, participez aux réunions d'information organisées par les associations [7,8,14].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement un professionnel de santé. Ne tardez pas si vous présentez ces symptômes [6,18,20].
Consultez en urgence si vous développez une fièvre élevée (>38,5°C) avec des lésions génitales, des difficultés à uriner, ou des douleurs pelviennes intenses. Ces signes peuvent indiquer une complication nécessitant un traitement immédiat [18,21].
Pour un rendez-vous dans les 48h, contactez votre médecin en cas d'apparition de nouvelles lésions génitales, de brûlures urinaires persistantes, d'écoulements anormaux, ou de ganglions gonflés [6,20]. Ces symptômes peuvent révéler une primo-infection ou une récidive nécessitant un ajustement thérapeutique.
Un suivi médical régulier est indispensable même en l'absence de symptômes. Pour le VIH, les consultations ont lieu tous les 3 à 6 mois avec bilan biologique [1,7]. Pour l'herpès, une consultation annuelle suffit généralement, sauf en cas de récidives fréquentes [18].
N'oubliez pas les consultations spécialisées : gynécologue pour le suivi cervical chez les femmes porteuses d'HPV, dermatologue pour les lésions cutanées récidivantes, infectiologue pour les cas complexes [2,19]. Ces spécialistes travaillent en coordination avec votre médecin traitant.
Enfin, consultez aussi pour des questions sur la contraception, la grossesse, ou simplement pour être rassuré. Votre médecin est là pour vous accompagner [20,21].
Questions Fréquentes
Peut-on guérir complètement d'une IST virale ?
Non, les IST virales ne se guérissent pas complètement contrairement aux IST bactériennes. Cependant, les traitements actuels permettent de contrôler efficacement ces infections et de mener une vie normale. Pour le VIH par exemple, les traitements antirétroviraux rendent la charge virale indétectable, empêchant la transmission.
Combien de temps après un rapport à risque peut-on faire un test de dépistage ?
Cela dépend du virus et du type de test. Pour le VIH, les tests de 4ème génération détectent l'infection dès 15 jours après la contamination. Pour l'herpès, il faut attendre 3 mois pour que les anticorps soient détectables. En cas de doute, consultez rapidement un médecin qui vous orientera.
Les IST virales se transmettent-elles uniquement par voie sexuelle ?
Non, bien que la transmission sexuelle soit la plus fréquente, d'autres modes existent. Le VIH et l'hépatite B peuvent se transmettre par le sang (partage de seringues, transfusion). L'herpès peut se transmettre par simple contact cutané ou par les baisers. La transmission mère-enfant est aussi possible pour certains virus.
Peut-on avoir des enfants quand on a une IST virale ?
Oui, c'est tout à fait possible avec un suivi médical adapté. Pour le VIH, les traitements antirétroviraux réduisent le risque de transmission mère-enfant à moins de 1%. Pour l'herpès, une césarienne peut être recommandée en cas de poussée au moment de l'accouchement. Un suivi spécialisé est indispensable.
Les vaccins contre les IST virales sont-ils efficaces ?
Oui, très efficaces. Le vaccin contre l'hépatite B protège à plus de 95%. Le vaccin anti-HPV prévient 90% des cancers du col de l'utérus causés par ces virus. Il n'existe pas encore de vaccin préventif contre le VIH ou l'herpès, mais la recherche progresse activement dans ce domaine.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] VIH et IST bactériennes en France. Bilan 2023. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Infections sexuellement transmissibles. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [7] L'Actu vue par Remaides : « Croi 2025 : VIH, Prep, quels .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [12] Stratégies mondiales du secteur de la santé contre, respectivement, le VIH, l'hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles pour la période 2022-2030. OMS. 2022.Lien
Publications scientifiques
- [LIVRE][B] Stratégies mondiales du secteur de la santé contre, respectivement, le VIH, l'hépatite virale et les infections sexuellement transmissibles pour la période 2022 … (2022)2 citations
- ANRS 12381 PRINCESSE: PrEP, infections sexuellement transmissibles, contraception, hépatite virale B, santé sexuelle pour les travailleuses du sexe en Côte d' … (2022)1 citations[PDF]
- Conjonctivites virales et chlamydiennes (2024)
- Analyse de données par les méthodes factorielles: Application aux maladies sexuellement transmissibles à la Division Provinciale de la Santé (DPS) du Kasai Central (2025)
- Prévalence des hépatites virales B et C dans le service de médecine de l'hôpital du Mali. (2024)[PDF]
Ressources web
- Symptômes, diagnostic et évolution des IST (ameli.fr)
26 févr. 2025 — Symptômes d'alerte d'une infection sexuellement transmissible · un écoulement par le pénis ; · des pertes vaginales (vaginite) d'une couleur ou d' ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.
