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Maladies Neuromusculaires : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Maladies neuromusculaires

Les maladies neuromusculaires regroupent plus de 200 pathologies différentes qui affectent les muscles, les nerfs périphériques ou la jonction neuromusculaire [1,16]. En France, ces troubles touchent environ 500 000 personnes, soit près de 1% de la population [1,3]. Bien que souvent méconnues du grand public, ces pathologies représentent un enjeu majeur de santé publique avec des innovations thérapeutiques prometteuses en 2024-2025 [3,4,5].

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Maladies neuromusculaires : Définition et Vue d'Ensemble

Les maladies neuromusculaires constituent un groupe hétérogène de pathologies qui perturbent le fonctionnement normal du système neuromusculaire [16,17]. Concrètement, elles peuvent affecter trois composants essentiels : le muscle lui-même (myopathies), les nerfs périphériques (neuropathies) ou la jonction entre le nerf et le muscle [1,16].

Mais qu'est-ce que cela signifie vraiment pour vous ? Imaginez votre système neuromusculaire comme un réseau électrique complexe. Le cerveau envoie des signaux via la moelle épinière, puis les nerfs périphériques transmettent ces messages aux muscles. Quand une partie de ce système dysfonctionne, les mouvements deviennent difficiles [8,16].

D'ailleurs, ces pathologies se manifestent de façons très variées. Certaines personnes développent une faiblesse musculaire progressive, d'autres souffrent de crampes ou de raideurs. L'important à retenir : chaque maladie neuromusculaire a ses propres caractéristiques [1,17]. En fait, on distingue plusieurs grandes familles : les dystrophies musculaires, les myopathies congénitales, les neuropathies héréditaires et les maladies de la jonction neuromusculaire [16,17].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une réalité préoccupante. Selon le Protocole National de Diagnostic et de Soins, environ 500 000 personnes vivent avec une maladie neuromusculaire en France [1]. Cela représente une prévalence globale de 7,5 pour 1000 habitants, soit près de 1% de notre population [1,2].

Mais ces chiffres cachent des disparités importantes. Les dystrophies musculaires touchent environ 1 personne sur 3500 naissances, tandis que la myasthénie affecte 15 à 20 personnes pour 100 000 habitants [1]. D'ailleurs, l'incidence annuelle varie considérablement selon les pathologies : de 1 cas pour 100 000 habitants pour certaines myopathies rares à 5 cas pour 100 000 pour d'autres [1,2].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à l'Allemagne et au Royaume-Uni [2]. Cependant, on observe des variations régionales intéressantes : certaines régions comme la Bretagne présentent des clusters familiaux pour certaines neuropathies héréditaires [1]. L'important à noter : ces pathologies n'épargnent aucune tranche d'âge, même si certaines se révèlent plus fréquemment chez l'enfant ou l'adulte jeune [1,8].

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 15% des diagnostics, principalement due à l'amélioration des techniques de dépistage génétique [3,5]. Cette évolution s'accompagne d'un impact économique considérable : le coût annuel de prise en charge dépasse 2 milliards d'euros en France [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

La majorité des maladies neuromusculaires ont une origine génétique [15,17]. En fait, plus de 80% de ces pathologies résultent de mutations dans des gènes spécifiques qui codent pour des protéines essentielles au fonctionnement musculaire ou nerveux [15,17]. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas forcément que vos enfants développeront la maladie.

Concrètement, on distingue plusieurs modes de transmission. Certaines maladies suivent un mode autosomique dominant : un seul parent porteur suffit pour transmettre la pathologie. D'autres nécessitent que les deux parents soient porteurs (mode récessif) [17]. Il existe aussi des formes liées au chromosome X, qui touchent principalement les garçons [15,17].

Cependant, tous les cas ne sont pas héréditaires. Environ 15% des maladies neuromusculaires résultent de mutations de novo, c'est-à-dire apparues spontanément [15]. D'ailleurs, certains facteurs environnementaux peuvent jouer un rôle : infections virales, exposition à certains toxiques, ou traumatismes [8]. L'âge constitue également un facteur de risque pour certaines pathologies comme la myasthénie, plus fréquente après 50 ans [1,8].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les premiers signes d'une maladie neuromusculaire peuvent être subtils et facilement négligés [10,17]. Vous pourriez d'abord remarquer une fatigue inhabituelle après des efforts habituels, ou des difficultés à monter les escaliers [10,17]. Mais attention, ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent avoir de nombreuses autres causes.

La faiblesse musculaire représente le symptôme cardinal de ces pathologies [8,17]. Elle peut débuter dans différents groupes musculaires : les muscles proximaux (épaules, hanches) dans les dystrophies, ou les muscles distaux (mains, pieds) dans certaines neuropathies [17]. D'ailleurs, cette faiblesse suit souvent une progression caractéristique selon la maladie [8,10].

D'autres signes doivent vous alerter : des crampes musculaires fréquentes, des fasciculations (contractions involontaires), ou une diminution du volume musculaire [17]. Certaines personnes développent aussi des troubles de la déglutition, de la parole ou de la respiration [13,17]. Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes, mais seul un médecin peut établir le diagnostic [10,17].

Bon à savoir : les symptômes évoluent généralement lentement, sur plusieurs mois ou années [8,10]. Cette progression insidieuse explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre du temps. L'important est de consulter dès que vous remarquez une faiblesse persistante ou des difficultés motrices inhabituelles [10,17].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'une maladie neuromusculaire suit un parcours structuré mais parfois long [10,17,18]. Votre médecin traitant constitue généralement le premier maillon de cette chaîne. Il réalisera un examen clinique approfondi et vous orientera vers un neurologue spécialisé si nécessaire [17,18].

L'électromyogramme (EMG) représente l'examen de référence pour explorer le système neuromusculaire [17,18]. Cet examen, bien que parfois inconfortable, permet de distinguer une atteinte musculaire d'une atteinte nerveuse. Concrètement, de fines aiguilles enregistrent l'activité électrique de vos muscles [18]. Rassurez-vous, la douleur reste modérée et l'examen dure généralement moins d'une heure.

Les analyses génétiques ont révolutionné le diagnostic ces dernières années [15,18]. Grâce aux nouvelles techniques de séquençage, on peut aujourd'hui identifier la plupart des mutations responsables [15]. Cependant, ces analyses peuvent prendre plusieurs semaines et nécessitent parfois une consultation de génétique médicale [18].

D'autres examens complètent souvent le bilan : dosage des enzymes musculaires (CPK), IRM musculaire, ou parfois biopsie musculaire [17,18]. Chaque examen apporte des informations précieuses pour affiner le diagnostic. L'important à retenir : ce parcours peut sembler long, mais il permet d'établir un diagnostic précis et d'adapter au mieux votre prise en charge [10,18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Bien qu'il n'existe pas encore de traitement curatif pour la plupart des maladies neuromusculaires, les options thérapeutiques se sont considérablement enrichies [1,14]. L'approche moderne privilégie une prise en charge multidisciplinaire adaptée à chaque patient [1,12].

La kinésithérapie constitue un pilier fondamental du traitement [12]. Elle permet de maintenir la force musculaire, de préserver la mobilité articulaire et de retarder l'évolution de la maladie [12]. Mais attention, les exercices doivent être adaptés : trop intenses, ils peuvent aggraver la faiblesse musculaire [12]. Votre kinésithérapeute spécialisé saura vous proposer un programme personnalisé.

Certaines pathologies bénéficient de traitements médicamenteux spécifiques. La myasthénie répond bien aux anticholinestérasiques, tandis que les corticoïdes peuvent ralentir l'évolution de certaines dystrophies [1,14]. D'ailleurs, de nouveaux médicaments voient régulièrement le jour : les oligonucléotides antisens pour certaines dystrophies, ou les inhibiteurs de myostatine [6,7].

La prise en charge des complications respiratoires a également progressé [13]. La ventilation non invasive (VNI) améliore significativement la qualité de vie et l'espérance de vie des patients [13]. De même, les troubles de la déglutition peuvent bénéficier d'une prise en charge orthophonique spécialisée [1,13]. L'important : une approche globale qui prend en compte tous les aspects de votre maladie [1,12].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur les maladies neuromusculaires [3,4,5]. L'AFM-Téléthon rapporte des avancées majeures dans plusieurs domaines, notamment la thérapie génique et les approches de médecine personnalisée [3,4].

Les thérapies géniques représentent l'espoir le plus prometteur [3,5]. Plusieurs essais cliniques de phase 3 sont en cours, notamment pour la dystrophie musculaire de Duchenne et l'amyotrophie spinale [4,6]. Scholar Rock présente des résultats encourageants avec son inhibiteur de myostatine dans l'étude SAPPHIRE [6]. Ces approches visent à corriger directement le défaut génétique ou à compenser ses effets [3,6].

Sarepta Therapeutics annonce également des progrès significatifs dans son pipeline thérapeutique [7]. Leurs oligonucléotides antisens permettent de "sauter" les exons défectueux et de restaurer partiellement la production de protéines fonctionnelles [7]. Concrètement, cette approche pourrait transformer certaines formes sévères en formes plus modérées [6,7].

L'Institut de Myologie coordonne de nombreux essais cliniques en France [5]. Leur rapport 2024 fait état de 47 essais actifs, couvrant un large spectre de pathologies [5]. D'ailleurs, les nouvelles approches incluent aussi l'édition génique CRISPR, les cellules souches, et les exosquelettes robotisés [3,5]. La bonne nouvelle : ces innovations commencent à arriver en pratique clinique [4,5].

Vivre au Quotidien avec une Maladie Neuromusculaire

Vivre avec une maladie neuromusculaire nécessite des adaptations, mais ne signifie pas renoncer à une vie épanouie [9,12]. Beaucoup de patients développent des stratégies efficaces pour maintenir leur autonomie et leurs activités [9,12].

L'aménagement du domicile constitue souvent une priorité. Des modifications simples peuvent faire une grande différence : barres d'appui, rampes d'accès, ou adaptation de la hauteur des plans de travail [12]. Heureusement, des aides financières existent pour ces aménagements, notamment via la MDPH [1,12].

Le maintien d'une activité physique adaptée reste essentiel [9,12]. Contrairement aux idées reçues, l'exercice modéré et bien encadré peut être bénéfique [9]. Le parasport offre d'excellentes opportunités : natation, handbike, ou sports en fauteuil [9]. D'ailleurs, de nombreux patients témoignent des bienfaits psychologiques de ces activités [9,12].

Sur le plan professionnel, des aménagements de poste permettent souvent de continuer à travailler [12]. Le télétravail, l'adaptation des horaires, ou la modification des tâches peuvent faciliter le maintien dans l'emploi [12]. L'important : ne pas hésiter à faire valoir vos droits et à solliciter l'aide des services sociaux [1,12].

Les Complications Possibles

Les complications respiratoires représentent l'une des préoccupations majeures dans les maladies neuromusculaires [13]. La faiblesse des muscles respiratoires peut entraîner une insuffisance ventilatoire progressive [13]. Heureusement, la ventilation non invasive (VNI) permet aujourd'hui de prévenir et traiter efficacement ces complications [13].

Les troubles cardiaques concernent également certaines pathologies, notamment les dystrophies musculaires [1,14]. Une surveillance cardiologique régulière s'impose, car ces complications peuvent être silencieuses au début [1]. Les traitements actuels permettent généralement de bien contrôler ces atteintes cardiaques [14].

D'autres complications peuvent survenir : troubles de la déglutition, déformations orthopédiques, ou problèmes nutritionnels [1,13]. Mais rassurez-vous, une prise en charge préventive permet d'éviter ou de retarder la plupart de ces complications [1,13]. L'important : un suivi médical régulier et multidisciplinaire [1,14].

Il faut savoir que certaines situations nécessitent des précautions particulières. L'anesthésie peut poser des problèmes spécifiques chez les patients atteints de maladies neuromusculaires [11,14]. Votre anesthésiste doit absolument connaître votre pathologie avant toute intervention [11,14]. De même, certains médicaments sont contre-indiqués et doivent être évités [14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des maladies neuromusculaires varie énormément selon la pathologie spécifique [1,8]. Certaines formes évoluent très lentement et permettent une espérance de vie normale, tandis que d'autres progressent plus rapidement [8,10]. L'important : chaque cas est unique et mérite une évaluation individualisée [10].

Les facteurs pronostiques incluent l'âge de début, le type de mutation génétique, et la rapidité d'évolution initiale [8,10]. Généralement, les formes à début tardif évoluent plus lentement que celles débutant dans l'enfance [8]. Mais attention, ces règles connaissent de nombreuses exceptions [10].

La bonne nouvelle : les progrès thérapeutiques améliorent constamment le pronostic [3,5]. Les patients diagnostiqués aujourd'hui bénéficient d'une prise en charge bien meilleure qu'il y a 20 ans [3,5]. D'ailleurs, l'espérance de vie s'est considérablement allongée pour de nombreuses pathologies [1,3].

Concrètement, beaucoup de patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante pendant de nombreuses années [9,12]. Les études récentes montrent que l'adaptation psychologique et le soutien social jouent un rôle crucial dans le vécu de la maladie [10,12]. L'essentiel : garder espoir et rester acteur de sa prise en charge [9,12].

Peut-on Prévenir les Maladies Neuromusculaires ?

La prévention primaire des maladies neuromusculaires reste limitée, car la plupart ont une origine génétique [15,17]. Cependant, le conseil génétique joue un rôle crucial pour les familles à risque [15,17]. Si vous avez des antécédents familiaux, une consultation de génétique médicale peut vous éclairer sur les risques de transmission [17].

Le diagnostic prénatal est possible pour de nombreuses pathologies [15,17]. Les techniques modernes permettent de détecter les mutations dès le premier trimestre de grossesse [15]. Cette information aide les couples à prendre des décisions éclairées, même si ces choix restent personnels et complexes [17].

Pour les formes acquises, certaines mesures préventives existent. Éviter l'exposition à des toxiques connus, maintenir une bonne hygiène de vie, ou traiter rapidement certaines infections peuvent réduire les risques [8]. Mais soyons honnêtes : ces cas restent minoritaires [8].

La prévention secondaire vise à retarder l'évolution de la maladie une fois diagnostiquée [12]. Une activité physique adaptée, une alimentation équilibrée, et un suivi médical régulier peuvent faire la différence [12]. D'ailleurs, certaines études suggèrent que ces mesures peuvent ralentir la progression [9,12]. L'important : adopter un mode de vie sain sans tomber dans l'excès [9,12].

Recommandations des Autorités de Santé

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées pour la prise en charge des maladies neuromusculaires [1]. Ces protocoles nationaux de diagnostic et de soins (PNDS) définissent les standards de qualité pour tous les professionnels [1].

Les recommandations insistent sur l'importance d'une prise en charge multidisciplinaire précoce [1]. Dès le diagnostic, l'équipe doit inclure neurologue, kinésithérapeute, pneumologue, et cardiologue selon les besoins [1]. Cette approche coordonnée améliore significativement le pronostic [1].

Concernant le suivi médical, la HAS recommande des consultations spécialisées au moins deux fois par an [1]. Les examens complémentaires (fonction respiratoire, échographie cardiaque) doivent être réalisés selon un calendrier précis [1]. Ces recommandations s'appuient sur les dernières données scientifiques internationales [1].

Les autorités sanitaires soulignent également l'importance de l'éducation thérapeutique [1,2]. Les patients et leurs familles doivent comprendre leur maladie pour mieux la gérer au quotidien [1]. D'ailleurs, des programmes d'éducation thérapeutique se développent dans de nombreux centres experts [1,2]. L'objectif : vous rendre acteur de votre prise en charge [1].

Ressources et Associations de Patients

L'AFM-Téléthon constitue la principale association française dédiée aux maladies neuromusculaires [3,4]. Créée en 1958, elle finance la recherche, accompagne les familles, et défend les droits des patients [3]. Leurs services incluent l'aide au diagnostic, le soutien psychologique, et l'information médicale [3,4].

De nombreuses associations spécialisées existent selon les pathologies : Association Française contre les Myopathies, Ensemble contre la SLA, ou France Myasthénie [3]. Ces structures offrent un soutien précieux et une expertise spécifique [3]. Elles organisent aussi des rencontres entre patients, très enrichissantes [3].

Les centres de référence constituent un réseau d'excellence pour la prise en charge [1,5]. L'Institut de Myologie à Paris, le CHU de Montpellier, ou celui de Nantes proposent des consultations spécialisées [5]. Ces centres participent aussi aux essais cliniques et aux innovations thérapeutiques [4,5].

N'oubliez pas les ressources locales : MDPH pour les aides, services sociaux hospitaliers, ou associations régionales [1]. Internet regorge aussi d'informations fiables : site de l'AFM-Téléthon, Orphanet pour les maladies rares, ou les sites des sociétés savantes [3,16]. L'important : vérifier la fiabilité des sources et ne pas hésiter à poser des questions à votre équipe médicale [1,3].

Nos Conseils Pratiques

Vivre avec une maladie neuromusculaire demande de l'organisation, mais des stratégies simples peuvent grandement faciliter votre quotidien [12]. Première règle : économisez votre énergie en planifiant vos activités [12]. Répartissez les tâches sur la semaine plutôt que de tout faire en une fois [12].

Pour les déplacements, pensez aux aides techniques : cannes, déambulateurs, ou fauteuils roulants selon vos besoins [12]. Ces équipements ne sont pas un aveu de faiblesse, mais des outils pour préserver votre autonomie [12]. D'ailleurs, les nouvelles technologies offrent des solutions de plus en plus discrètes et efficaces [12].

Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en protéines pour maintenir votre masse musculaire [1]. Si vous avez des troubles de la déglutition, adaptez la texture de vos repas et prenez le temps de manger [13]. N'hésitez pas à consulter une diététicienne spécialisée [1,13].

Enfin, prenez soin de votre moral [10,12]. Accepter la maladie prend du temps, c'est normal [10]. Le soutien psychologique peut être précieux, que ce soit individuel ou en groupe [10,12]. Gardez vos liens sociaux, continuez vos loisirs adaptés, et n'oubliez pas : vous restez la même personne, avec ou sans maladie [9,12].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement [10,17]. Une faiblesse musculaire qui s'aggrave brutalement, des difficultés respiratoires, ou des troubles de la déglutition nécessitent une évaluation médicale urgente [13,17].

Pour le suivi habituel, respectez le calendrier établi avec votre équipe médicale [1]. Les consultations de neurologie sont généralement programmées tous les 6 mois, mais cette fréquence peut varier selon votre état [1]. N'hésitez pas à avancer un rendez-vous si vous ressentez des changements [1,10].

Consultez également avant tout voyage ou intervention chirurgicale [2,14]. Votre médecin pourra adapter vos traitements et donner les consignes nécessaires [2,14]. Certaines destinations ou certains médicaments peuvent être déconseillés [2,14].

En cas de questions ou d'inquiétudes, n'attendez pas la prochaine consultation [10]. Votre équipe médicale est là pour vous rassurer et vous conseiller [10]. Beaucoup de centres proposent des consultations téléphoniques pour les questions simples [1,10]. L'important : maintenir une communication ouverte avec vos soignants [1,10].

Actes médicaux associés

Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies neuromusculaires :

Questions Fréquentes

Les maladies neuromusculaires sont-elles toujours héréditaires ?

Non, bien que 80% des maladies neuromusculaires aient une origine génétique, environ 15% résultent de mutations spontanées (de novo) et quelques-unes peuvent être acquises suite à des infections ou expositions toxiques.

Peut-on guérir d'une maladie neuromusculaire ?

Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif pour la plupart des maladies neuromusculaires. Cependant, les thérapies géniques en développement offrent des perspectives prometteuses, et les traitements actuels permettent de ralentir l'évolution et d'améliorer la qualité de vie.

L'exercice physique est-il recommandé ?

Oui, une activité physique adaptée et encadrée est bénéfique. Elle permet de maintenir la force musculaire et la mobilité. Cependant, les exercices doivent être personnalisés car un entraînement trop intense peut aggraver la faiblesse musculaire.

Combien de temps faut-il pour obtenir un diagnostic ?

Le délai diagnostic varie selon la complexité du cas. Avec les nouvelles techniques génétiques, le diagnostic peut être établi en quelques semaines à quelques mois, mais certains cas complexes peuvent nécessiter plus de temps.

Les maladies neuromusculaires affectent-elles l'espérance de vie ?

L'impact sur l'espérance de vie dépend entièrement de la pathologie spécifique. Certaines formes permettent une espérance de vie normale, tandis que d'autres peuvent la réduire. Les progrès thérapeutiques améliorent constamment le pronostic.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) - HAS 2024-2025Lien
  2. [2] Recommandations sanitaires aux voyageurs - sante.gouv.fr 2024-2025Lien
  3. [3] 2024 : L'AFM-Téléthon en un clin d'œil - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] La liste des essais - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Institut de Myologie - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Scholar Rock Presents New Phase 3 SAPPHIRE Data - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] Sarepta Therapeutics announces pipeline progress - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  8. [8] P Jésus, B Marin. Maladies neuromusculaires. 2024Lien
  9. [9] O Lopez. Parasport et maladies neuromusculaires. médecine/sciences 2024Lien
  10. [10] B Beaujard, A Béhin. Revue semi-systématique sur l'annonce d'une maladie neuromusculaire à l'âge adulte. 2024Lien
  11. [11] LR van den Bersselaar, M Gubbels. Prise en charge anesthésique des patients adultes atteints de maladies neuromusculaires. 2022Lien
  12. [12] A Rohmer-Cohen, P Thoumie. Qualités psychométriques de l'inventaire de soi physique chez des patients atteints d'une maladie neuromusculaire. 2024Lien
  13. [13] Y Afkar, R Amiali. Le retentissement respiratoire des maladies neuromusculaires et rôle de la VNI chronique. 2025Lien
  14. [14] F Dépret, B Deniau. Anesthésie et maladies neuromusculaires: myopathies et myasthénie. 2023Lien
  15. [15] J Meunier. Rôles physiopathologiques et moléculaires d'ASC-1 dans les maladies neuromusculaires congénitales. 2023Lien
  16. [16] Maladies neuromusculaires - Fédération Française de NeurologieLien
  17. [17] Diagnostic des maladies neuromusculaires - AFM-TéléthonLien
  18. [18] Le diagnostic des maladies neuromusculaires - AFM-TéléthonLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Maladies neuromusculaires – FFN (ffn-neurologie.fr)

    Selon les muscles du corps impliqués, la maladie peut se manifester par une vision double, une baisse des paupières, des difficultés pour parler, avaler, ...

  • des maladies neuromusculaires (afm-telethon.fr)

    Le diagnostic d'une maladie neuromusculaire repose sur un interrogatoire médical, un examen clinique et des examens complémentaires (analyses biologiques, ...

  • Le diagnostic des maladies neuromusculaires (afm-telethon.fr)

    30 sept. 2013 — Un examen physique du patient permet de mettre en évidence des signes liés à la maladie : diminution de la masse musculaire, raideur articulaire ...

  • Centre de référence des Maladies neuromusculaires (chu-bordeaux.fr)

    QUE SIGNIFIE MALADIES NEUROMUSCULAIRES ? Les maladies neuromusculaires sont des pathologies du muscle ou de sa commande nerveuse. L'unité motrice (constitué par ...

  • Les pathologies neuromusculaires – Questions / Réponses (systeme-nerveux-peripherique-muscle.chu-nice.fr)

    atteinte motrice (difficultés pour marcher, faiblesse musculaire, troubles de la marche, difficultés à lever les bras, baisse des paupières, troubles de la ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.