Maladies Cardiovasculaires : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les maladies cardiovasculaires représentent la première cause de mortalité dans le monde et touchent plus de 7 millions de Français [1,2]. Ces pathologies du cœur et des vaisseaux sanguins regroupent l'infarctus du myocarde, l'insuffisance cardiaque, les accidents vasculaires cérébraux et bien d'autres troubles. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs [7,8]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir pour comprendre, prévenir et vivre avec ces maladies.

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Maladies cardiovasculaires : Définition et Vue d'Ensemble
Les maladies cardiovasculaires regroupent l'ensemble des pathologies qui affectent le cœur et les vaisseaux sanguins. Mais concrètement, qu'est-ce que cela signifie pour vous ?
Ces maladies touchent soit le muscle cardiaque lui-même, soit les artères et veines qui transportent le sang dans tout votre organisme. On y retrouve notamment l'infarctus du myocarde, l'insuffisance cardiaque, l'hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), ou encore les maladies des valves cardiaques [5,6].
L'important à retenir, c'est que votre système cardiovasculaire fonctionne comme une pompe sophistiquée. Votre cœur bat environ 100 000 fois par jour, propulsant près de 7 000 litres de sang à travers un réseau de vaisseaux long de 100 000 kilomètres ! Quand ce système rencontre des difficultés, les conséquences peuvent être graves.
D'ailleurs, ces pathologies ne surviennent pas du jour au lendemain. Elles se développent souvent silencieusement pendant des années, d'où l'importance d'une surveillance régulière [20]. Certaines personnes peuvent vivre avec une maladie coronarienne sans le savoir, jusqu'à ce qu'un événement aigu comme un infarctus révèle le problème.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres sont impressionnants et méritent qu'on s'y attarde. En France, les maladies cardiovasculaires touchent plus de 7 millions de personnes et causent environ 140 000 décès chaque année [1,2,3]. Cela représente près de 25% de l'ensemble des décès dans notre pays.
Mais regardons de plus près ces données récentes de Santé Publique France. L'incidence des infarctus du myocarde est d'environ 120 000 cas par an, avec une prédominance masculine marquée : les hommes sont touchés 3 fois plus souvent que les femmes avant 65 ans [1,2]. Cependant, après la ménopause, cet écart se réduit considérablement.
Géographiquement, on observe des disparités importantes. Le Nord et l'Est de la France présentent des taux de mortalité cardiovasculaire supérieurs à la moyenne nationale, avec des différences pouvant atteindre 30% selon les régions [18]. Ces inégalités reflètent souvent des différences socio-économiques et de mode de vie.
Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé estime que 17,9 millions de personnes meurent chaque année de maladies cardiovasculaires. En Europe, la France se situe dans la moyenne, avec des taux légèrement inférieurs à ceux de l'Allemagne ou du Royaume-Uni.
L'évolution temporelle est encourageante : depuis 2000, la mortalité cardiovasculaire a diminué de 35% en France [5,6]. Cette amélioration s'explique par de meilleurs traitements, une prévention renforcée et une prise en charge plus précoce. Néanmoins, le vieillissement de la population fait que le nombre absolu de patients continue d'augmenter.
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre pourquoi les maladies cardiovasculaires surviennent, c'est déjà faire un pas vers la prévention. Les causes sont multiples et souvent intriquées.
Les facteurs de risque non modifiables incluent l'âge, le sexe et l'hérédité. Si vous avez des antécédents familiaux de maladie cardiaque, votre risque est effectivement plus élevé. Mais rassurez-vous, ce n'est pas une fatalité ! Les facteurs génétiques ne représentent qu'une partie de l'équation [15].
Les facteurs modifiables sont heureusement nombreux. L'hypertension artérielle, présente chez 17 millions de Français, multiplie par 3 le risque d'accident cardiovasculaire [18]. Le diabète, le tabagisme, l'excès de cholestérol et l'obésité constituent les autres grands coupables. D'ailleurs, le tabac est particulièrement redoutable : il multiplie par 2 à 4 le risque d'infarctus selon la consommation.
Mais il y a aussi des facteurs moins connus. La parodontite, cette inflammation des gencives, augmente significativement le risque cardiovasculaire [13,19]. Les bactéries de la bouche peuvent en effet passer dans la circulation sanguine et favoriser l'inflammation des artères. Qui aurait pensé que se brosser les dents protège aussi le cœur ?
Le stress chronique et la dépression jouent également un rôle important [17]. Votre état psychologique influence directement votre santé cardiaque, d'où l'importance de prendre soin de votre bien-être mental.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Savoir reconnaître les signaux d'alarme peut littéralement vous sauver la vie. Mais attention, les symptômes cardiovasculaires sont parfois trompeurs et peuvent varier d'une personne à l'autre [4,20].
La douleur thoracique reste le symptôme le plus classique. Elle se manifeste souvent comme une sensation d'oppression, de serrement ou de brûlure au centre de la poitrine. Cette douleur peut irradier vers le bras gauche, la mâchoire, le cou ou le dos. Cependant, chez les femmes et les personnes diabétiques, les symptômes peuvent être plus subtils [4].
L'essoufflement est un autre signal important, surtout s'il apparaît à l'effort ou s'aggrave progressivement. Vous pourriez avoir du mal à monter les escaliers alors que cela ne vous posait aucun problème auparavant. Parfois, cet essoufflement s'accompagne de fatigue inhabituelle ou de palpitations [4,20].
Certains symptômes sont plus insidieux. Les œdèmes des chevilles et des jambes, surtout en fin de journée, peuvent révéler une insuffisance cardiaque débutante. De même, une toux persistante, particulièrement nocturne, doit alerter.
Bon à savoir : les femmes présentent souvent des symptômes atypiques comme des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales ou une fatigue extrême. Ces manifestations sont malheureusement trop souvent négligées, retardant le diagnostic et la prise en charge.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des maladies cardiovasculaires suit un parcours bien structuré, mais chaque étape a son importance [21]. Votre médecin commence toujours par un interrogatoire approfondi et un examen clinique minutieux.
L'électrocardiogramme (ECG) constitue l'examen de première intention. Cet examen simple et indolore enregistre l'activité électrique de votre cœur et peut révéler de nombreuses anomalies. Il se réalise en quelques minutes au cabinet médical ou aux urgences [21].
Les analyses sanguines recherchent des marqueurs spécifiques. Les troponines, par exemple, s'élèvent en cas de souffrance du muscle cardiaque. Le dosage du cholestérol, de la glycémie et des marqueurs inflammatoires complète le bilan. Ces examens permettent d'évaluer votre risque cardiovasculaire global [21].
Selon les résultats, des examens plus poussés peuvent être nécessaires. L'échocardiographie utilise les ultrasons pour visualiser votre cœur en mouvement. Cet examen non invasif évalue la fonction de pompage cardiaque et détecte d'éventuelles anomalies des valves.
Dans certains cas, une coronarographie s'impose. Cet examen invasif consiste à injecter un produit de contraste dans les artères coronaires pour visualiser d'éventuels rétrécissements. Bien que plus contraignant, il reste l'examen de référence pour explorer les artères du cœur [21].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des maladies cardiovasculaires a considérablement évolué ces dernières années. Aujourd'hui, nous disposons d'un arsenal thérapeutique varié et efficace [15,16].
Les médicaments constituent souvent la base du traitement. Les antiagrégants plaquettaires comme l'aspirine réduisent le risque de formation de caillots. Les statines diminuent le cholestérol et stabilisent les plaques d'athérome. Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) protègent le cœur et les vaisseaux [15].
Mais les traitements ne se limitent pas aux médicaments. La revascularisation peut être nécessaire en cas d'obstruction artérielle. L'angioplastie avec pose de stent permet de rouvrir une artère bouchée, tandis que le pontage coronarien contourne les zones obstruées par des greffons.
L'approche moderne privilégie une prise en charge globale. La réadaptation cardiaque combine exercice physique adapté, éducation thérapeutique et soutien psychologique. Ces programmes, remboursés par l'Assurance Maladie, améliorent significativement le pronostic [15].
La prévention secondaire joue un rôle crucial. Après un événement cardiovasculaire, l'objectif est d'éviter la récidive en contrôlant tous les facteurs de risque [15,16]. Cela passe par l'optimisation du traitement médicamenteux, mais aussi par des modifications du mode de vie.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge cardiovasculaire avec des innovations prometteuses [7,8,9,10,11]. Les laboratoires pharmaceutiques investissent massivement dans de nouvelles approches thérapeutiques.
Boehringer Ingelheim a notamment élargi son portefeuille de traitements cardiovasculaires en 2024, avec de nouveaux médicaments ciblant l'insuffisance cardiaque et les troubles du rythme [7]. Ces innovations permettent de traiter davantage de patients avec une efficacité renforcée.
La thérapeutique du complément représente une approche révolutionnaire [9]. Cette nouvelle génération de traitements cible les mécanismes inflammatoires impliqués dans l'athérosclérose. Les premiers résultats sont encourageants, avec une réduction significative des événements cardiovasculaires.
En gériatrie, les défis sont particuliers [8]. Les personnes âgées cumulent souvent plusieurs pathologies cardiovasculaires, nécessitant des approches thérapeutiques adaptées. Les nouvelles recommandations 2024-2025 insistent sur la personnalisation des traitements selon l'âge et les comorbidités.
Les essais cliniques récents explorent également le rôle de la colchicine dans la prévention cardiovasculaire [14]. Ce médicament anti-inflammatoire, traditionnellement utilisé pour la goutte, montre des effets protecteurs sur le système cardiovasculaire en réduisant l'inflammation chronique.
NewAmsterdam Pharma a présenté ses réalisations 2024 avec des molécules innovantes en développement [10]. Ces nouveaux traitements ciblent des voies métaboliques spécifiques pour une approche plus précise et personnalisée.
Vivre au Quotidien avec les Maladies Cardiovasculaires
Recevoir un diagnostic de maladie cardiovasculaire bouleverse souvent la vie quotidienne. Mais rassurez-vous, il est tout à fait possible de mener une vie épanouie avec ces pathologies.
L'activité physique reste votre meilleure alliée, contrairement aux idées reçues. Bien sûr, elle doit être adaptée à votre état de santé. Votre cardiologue vous prescrira probablement un test d'effort pour déterminer vos capacités. Ensuite, une activité régulière et progressive améliore votre maladie physique et votre moral.
Côté alimentation, adoptez le régime méditerranéen qui a fait ses preuves [16]. Privilégiez les fruits, légumes, poissons gras, huile d'olive et noix. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres raffinés. Cette approche nutritionnelle réduit significativement le risque de récidive cardiovasculaire.
La gestion du stress devient primordiale. Techniques de relaxation, méditation, yoga ou simplement promenades en nature peuvent vous aider. N'hésitez pas à parler de vos inquiétudes avec vos proches ou un professionnel de santé.
Au travail, des aménagements peuvent être nécessaires. Votre médecin du travail peut vous accompagner pour adapter votre poste ou vos horaires. Beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle normale après un événement cardiovasculaire.
Enfin, respectez scrupuleusement votre traitement. L'observance thérapeutique est cruciale pour prévenir les complications. Organisez-vous avec un pilulier et n'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre pharmacien.
Les Complications Possibles
Connaître les complications potentielles des maladies cardiovasculaires permet de mieux les prévenir et les détecter précocement [4,12].
L'insuffisance cardiaque représente l'une des complications les plus fréquentes. Votre cœur peine alors à pomper efficacement le sang, entraînant essoufflement, fatigue et œdèmes. Cette pathologie touche environ 1,5 million de Français et nécessite une prise en charge spécialisée [4].
Les troubles du rythme constituent une autre complication redoutable. La fibrillation auriculaire, par exemple, multiplie par 5 le risque d'accident vasculaire cérébral. Ces arythmies peuvent être asymptomatiques ou se manifester par des palpitations, des malaises ou des douleurs thoraciques.
Chez les femmes enceintes, les maladies cardiovasculaires représentent un défi particulier [12]. La grossesse modifie profondément le système cardiovasculaire, pouvant révéler ou aggraver une pathologie cardiaque préexistante. Un suivi spécialisé est alors indispensable.
L'embolie pulmonaire peut compliquer certaines pathologies cardiovasculaires, notamment en cas de fibrillation auriculaire ou d'insuffisance cardiaque sévère. Cette obstruction d'une artère pulmonaire par un caillot sanguin constitue une urgence vitale.
Enfin, les complications rénales sont fréquentes. Le cœur et les reins fonctionnent en étroite collaboration, et l'atteinte de l'un retentit souvent sur l'autre [18]. Cette interaction cœur-rein nécessite une surveillance particulière de la fonction rénale.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des maladies cardiovasculaires s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques [5,6,15]. Mais il varie énormément selon le type de pathologie et la précocité de la prise en charge.
Après un infarctus du myocarde, le pronostic dépend largement de la rapidité d'intervention. Si vous bénéficiez d'une revascularisation dans les premières heures, vos chances de récupération complète sont excellentes. La mortalité hospitalière est aujourd'hui inférieure à 5% dans les centres spécialisés.
Pour l'insuffisance cardiaque, les perspectives se sont nettement améliorées [4]. Les nouveaux traitements permettent de stabiliser la maladie et d'améliorer la qualité de vie. Avec une prise en charge optimale, de nombreux patients vivent des années sans limitation majeure.
L'important, c'est votre implication dans le traitement. Les patients qui respectent leurs médicaments, adoptent un mode de vie sain et participent à la réadaptation cardiaque ont un pronostic significativement meilleur [15]. Votre attitude face à la maladie influence directement son évolution.
Les facteurs pronostiques incluent votre âge, la fonction cardiaque résiduelle, la présence d'autres maladies et votre capacité à modifier vos habitudes de vie. Votre cardiologue évaluera régulièrement ces éléments pour adapter votre traitement.
Rassurez-vous, la majorité des patients cardiovasculaires mènent une vie normale ou quasi-normale. Les statistiques montrent une amélioration continue de la survie et de la qualité de vie [5,6].
Peut-on Prévenir les Maladies Cardiovasculaires ?
La prévention cardiovasculaire est non seulement possible, mais elle constitue votre arme la plus efficace [15,16,18]. Les études montrent qu'on peut prévenir jusqu'à 80% des maladies cardiovasculaires prématurées !
Le contrôle de l'hypertension artérielle représente la priorité absolue. Cette pathologie silencieuse touche 17 millions de Français et multiplie les risques [18]. Une pression artérielle bien contrôlée réduit de 40% le risque d'AVC et de 25% celui d'infarctus.
L'arrêt du tabac apporte des bénéfices immédiats. Dès la première année, votre risque cardiovasculaire diminue de moitié. Après 5 ans sans tabac, il rejoint quasiment celui d'un non-fumeur. N'hésitez pas à vous faire aider par un tabacologue.
L'activité physique régulière constitue un véritable médicament naturel. 30 minutes de marche rapide 5 fois par semaine suffisent à réduire significativement votre risque. L'exercice améliore la fonction cardiaque, diminue la pression artérielle et aide à contrôler le poids.
Côté alimentation, le régime méditerranéen a démontré son efficacité [16]. Cette approche nutritionnelle réduit de 30% le risque d'événements cardiovasculaires majeurs. Privilégiez les aliments non transformés, riches en oméga-3 et antioxydants.
N'oubliez pas la prévention de la parodontite [13,19]. Une hygiène bucco-dentaire rigoureuse et des détartrages réguliers protègent aussi votre cœur. Cette mesure simple est trop souvent négligée.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations actualisées pour optimiser la prise en charge cardiovasculaire [5,6,8]. Ces guidelines s'appuient sur les dernières données scientifiques et l'expérience clinique.
La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du dépistage précoce. Elle recommande un bilan cardiovasculaire dès 40 ans chez les hommes et 50 ans chez les femmes, ou plus tôt en cas de facteurs de risque. Ce dépistage inclut la mesure de la pression artérielle, le dosage du cholestérol et l'évaluation du risque global.
Le Ministère de la Santé a lancé plusieurs programmes de prévention [5,6]. L'objectif est de réduire la mortalité cardiovasculaire de 20% d'ici 2030. Ces initiatives ciblent particulièrement les populations à risque et les zones géographiques les plus touchées.
Pour les personnes âgées, les recommandations 2024-2025 prônent une approche personnalisée [8]. L'âge seul ne doit pas limiter l'accès aux traitements, mais les bénéfices et risques doivent être soigneusement évalués. La qualité de vie devient un critère majeur dans les décisions thérapeutiques.
Santé Publique France coordonne la surveillance épidémiologique et évalue l'efficacité des politiques de santé [1,2,3]. Ses données orientent les stratégies de prévention et permettent d'adapter les ressources aux besoins territoriaux.
Les recommandations insistent également sur la formation des professionnels de santé et l'éducation thérapeutique des patients. Cette approche globale vise à améliorer la qualité des soins et l'autonomie des patients.
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients cardiovasculaires et leurs familles. Ces structures offrent soutien, information et entraide.
La Fédération Française de Cardiologie constitue la référence nationale. Elle propose des brochures d'information, organise des conférences et finance la recherche. Ses 27 associations régionales offrent un accompagnement de proximité avec des groupes de parole et des activités physiques adaptées.
L'Association de Cardiologie du Nord-Pas de Calais développe des programmes innovants de réadaptation cardiaque. Elle propose notamment des ateliers cuisine, des séances d'éducation thérapeutique et un soutien psychologique.
Pour les patients jeunes, l'association "Cœur et Santé" organise des rencontres spécifiques. Vivre avec une maladie cardiaque à 20 ou 30 ans pose des défis particuliers : vie professionnelle, projet de famille, activités sportives.
Les maisons de santé pluriprofessionnelles se développent sur tout le territoire. Ces structures regroupent médecins, infirmiers, diététiciens et kinésithérapeutes pour une prise en charge coordonnée. Elles proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique remboursés.
N'oubliez pas les ressources numériques. L'application "Mon Coach Cœur" vous aide à suivre vos paramètres vitaux et vos médicaments. Le site ameli.fr propose des fiches pratiques détaillées sur chaque pathologie cardiovasculaire.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations concrètes pour optimiser votre prise en charge cardiovasculaire au quotidien.
Organisez votre suivi médical : Tenez un carnet de santé avec vos résultats d'examens, la liste de vos médicaments et les coordonnées de vos médecins. Programmez vos rendez-vous à l'avance et n'hésitez pas à poser toutes vos questions.
Surveillez vos paramètres : Si vous avez un tensiomètre à domicile, mesurez votre pression artérielle régulièrement, toujours dans les mêmes maladies. Notez les valeurs dans un carnet pour les montrer à votre médecin.
Adaptez votre alimentation progressivement : Ne bouleversez pas tout d'un coup ! Commencez par remplacer le beurre par l'huile d'olive, augmentez les légumes et diminuez le sel. Votre palais s'adaptera progressivement à ces nouvelles saveurs.
Bougez selon vos capacités : Commencez par 10 minutes de marche par jour si vous êtes sédentaire. Augmentez progressivement la durée et l'intensité. L'important, c'est la régularité, pas la performance !
Gérez votre stress : Identifiez vos sources de stress et développez des stratégies d'adaptation. La respiration profonde, la méditation ou simplement écouter de la musique peuvent vous aider.
Préparez vos urgences : Ayez toujours sur vous une liste de vos médicaments et les coordonnées de votre cardiologue. En cas de douleur thoracique, appelez le 15 sans hésiter.
Quand Consulter un Médecin ?
Savoir quand consulter peut faire la différence entre une prise en charge optimale et des complications évitables [4,20].
Consultez en urgence si vous ressentez une douleur thoracique intense, un essoufflement soudain au repos, des palpitations avec malaise, ou une perte de connaissance. Ces symptômes peuvent révéler un infarctus, une embolie pulmonaire ou un trouble du rythme grave [20].
Prenez rendez-vous rapidement en cas d'essoufflement progressif, de fatigue inhabituelle persistante, d'œdèmes des chevilles, ou de douleurs thoraciques à l'effort. Ces signes peuvent indiquer une insuffisance cardiaque débutante ou une maladie coronarienne [4].
Consultez votre médecin traitant si vous découvrez des facteurs de risque (hypertension, diabète, cholestérol élevé), si vous avez des antécédents familiaux de maladie cardiaque précoce, ou si vous souhaitez reprendre le sport après 40 ans.
N'attendez jamais en pensant que "ça va passer". En cardiologie, le temps c'est du muscle cardiaque ! Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic.
Cas particuliers : Les femmes enceintes avec des antécédents cardiovasculaires doivent bénéficier d'un suivi spécialisé dès le début de grossesse [12]. Les diabétiques doivent faire contrôler leur cœur régulièrement, même sans symptôme.
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec une maladie cardiovasculaire ?Absolument ! L'activité physique adaptée est même recommandée. Votre cardiologue vous prescrira un test d'effort pour déterminer vos capacités et vous orienter vers les activités les plus appropriées.
Les maladies cardiovasculaires sont-elles héréditaires ?
Il existe effectivement une composante génétique, mais elle ne représente qu'une partie du risque. Vos habitudes de vie influencent beaucoup plus votre santé cardiovasculaire que vos gènes [15].
Dois-je éviter certains aliments ?
Plutôt que d'interdire, privilégiez une alimentation équilibrée. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres raffinés. Le régime méditerranéen reste la référence [16].
Mes médicaments ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les traitements cardiovasculaires peuvent avoir des effets indésirables. Mais leurs bénéfices dépassent largement les risques. Parlez-en avec votre médecin si vous ressentez des gênes.
Puis-je voyager avec une maladie cardiaque ?
Les voyages sont généralement possibles avec quelques précautions. Emportez vos médicaments en quantité suffisante, gardez une ordonnance récente et souscrivez une assurance voyage adaptée.
Le stress peut-il déclencher un infarctus ?
Le stress aigu peut effectivement précipiter un événement cardiovasculaire chez une personne prédisposée. D'où l'importance d'apprendre à gérer son stress [17].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Maladies cardiovasculaires :
Questions Fréquentes
Puis-je faire du sport avec une maladie cardiovasculaire ?
Absolument ! L'activité physique adaptée est même recommandée. Votre cardiologue vous prescrira un test d'effort pour déterminer vos capacités.
Les maladies cardiovasculaires sont-elles héréditaires ?
Il existe une composante génétique, mais vos habitudes de vie influencent beaucoup plus votre santé cardiovasculaire que vos gènes.
Le stress peut-il déclencher un infarctus ?
Le stress aigu peut effectivement précipiter un événement cardiovasculaire chez une personne prédisposée.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Les maladies cardiovasculaires touchent plus de 7 millions de Français selon Santé Publique FranceLien
- [2] Données épidémiologiques actualisées sur l'incidence des maladies cardiovasculairesLien
- [3] Impact majeur des maladies cardiovasculaires avec 140 000 décès annuelsLien
- [4] Symptômes et évolution de l'insuffisance cardiaqueLien
- [5] Recommandations officielles du Ministère de la Santé sur les maladies cardiovasculairesLien
- [7] Innovations thérapeutiques 2024 de Boehringer IngelheimLien
- [8] Défis de la prévention cardiovasculaire en gériatrieLien
- [13] Lien entre parodontite et risque cardiovasculaireLien
- [15] Prévention secondaire des maladies cardiovasculairesLien
- [16] Efficacité du régime méditerranéen en prévention cardiovasculaireLien
Publications scientifiques
- Mortalité maternelle de causes indirectes (hors AVC, maladies cardiovasculaires et infections) en France 2016–2018 (2024)3 citations
- La parodontite: un risque sous-estimé des maladies cardiovasculaires (2024)2 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Diabète, inflammation et maladies cardiovasculaires: avancées thérapeutiques et rôle clé de la colchicine (2025)
- Prévention secondaire des maladies cardiovasculaires: cibler l'ensemble des facteurs de risque. (2024)1 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Prévention secondaire des maladies cardiovasculaires au moyen d'un régime méditerranéen par comparaison avec un régime pauvre en lipides. (2023)2 citations
Ressources web
- Présentation des symptômes des maladies cardiovasculaires (msdmanuals.com)
Présentation des symptômes des maladies cardiovasculaires · Certains types de douleur (par exemple, douleur thoracique) · Essoufflement · Fatigue · Palpitations ( ...
- Maladies cardiovasculaires : le diagnostic en 5 étapes (deuxiemeavis.fr)
14 sept. 2020 — Cet interrogatoire va tenter de préciser les facteurs de risques comportementaux (tabagisme, sédentarité, alimentation, stress…) sur lesquels il ...
- Symptômes, diagnostic et évolution de l'insuffisance ... (ameli.fr)
En présence de symptômes évocateurs (fatigue, essoufflement, œdèmes...), un bilan est nécessaire. Il permet de poser le diagnostic d'insuffisance cardiaque, ...
- Maladies cardiovasculaires (who.int)
11 juin 2021 — La cardiopathie rhumatismale peut se manifester par différents symptômes : essoufflement, fatigue, arythmie cardiaque, douleur thoracique et ...
- Symptômes, diagnostic et évolution des troubles du rythme ... (ameli.fr)
Le diagnostic du trouble du rythme cardiaque ou de la conduction est fait grâce à l'électrocardiogramme. En l'absence de prise en charge thérapeutique, ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.