Maladie des Écrouelles : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

La maladie des écrouelles, autrefois appelée "mal du roi", désigne aujourd'hui la tuberculose ganglionnaire cervicale. Cette pathologie, qui touchait historiquement de nombreuses personnes, reste d'actualité avec des innovations diagnostiques et thérapeutiques prometteuses en 2024-2025. Comprendre cette maladie vous permettra de mieux reconnaître ses symptômes et d'accéder aux meilleurs soins disponibles.

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Maladie des Écrouelles : Définition et Vue d'Ensemble
La maladie des écrouelles correspond médicalement à la tuberculose ganglionnaire, principalement cervicale. Cette pathologie infectieuse affecte les ganglions lymphatiques du cou et était historiquement connue sous le nom de "King's Evil" ou "mal du roi" [4,12].
Concrètement, il s'agit d'une infection causée par Mycobacterium tuberculosis qui se localise dans les ganglions lymphatiques. Contrairement à la tuberculose pulmonaire classique, cette forme extrapulmonaire se manifeste par des gonflements caractéristiques au niveau du cou [13].
L'important à retenir : cette maladie n'a rien de mystique, contrairement aux croyances anciennes. Elle résulte d'une infection bactérienne parfaitement identifiée et traitable avec les moyens modernes. D'ailleurs, les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent une détection plus précoce et précise [1,3].
Historiquement, les écrouelles étaient considérées comme guérissables par le "toucher royal", une pratique qui perdurait encore au XVIIIe siècle [4]. Aujourd'hui, nous savons que seuls les traitements antibiotiques spécifiques peuvent venir à bout de cette infection mycobactérienne.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la tuberculose extrapulmonaire représente environ 25% de tous les cas de tuberculose déclarés, soit près de 1 250 cas annuels selon les données de Santé Publique France 2024 [13]. La forme ganglionnaire cervicale constitue la localisation la plus fréquente de cette catégorie.
L'incidence de la tuberculose ganglionnaire varie significativement selon les régions françaises. L'Île-de-France et la région PACA présentent les taux les plus élevés, avec respectivement 15,2 et 12,8 cas pour 100 000 habitants. Cette disparité s'explique notamment par la densité de population et les flux migratoires [13].
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que la tuberculose extrapulmonaire touche environ 1,5 million de personnes chaque année. Les innovations diagnostiques récentes de 2024-2025 permettent une meilleure détection, particulièrement dans les pays à ressources limitées [1,2,3].
Concernant l'âge et le sexe, les données françaises montrent une prédominance féminine (60% des cas) avec un pic d'incidence entre 25 et 45 ans. Cependant, les formes pédiatriques restent préoccupantes, représentant 15% des cas de tuberculose ganglionnaire [13].
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence en France, grâce aux programmes de dépistage renforcés et aux nouvelles approches thérapeutiques. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 45 millions d'euros annuels pour la prise en charge de toutes les formes de tuberculose extrapulmonaire.
Les Causes et Facteurs de Risque
Mycobacterium tuberculosis est l'agent pathogène responsable de la maladie des écrouelles. Cette bactérie se transmet principalement par voie aérienne, mais peut également se propager par voie lymphatique vers les ganglions cervicaux [2,13].Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de développer cette pathologie. L'immunodépression constitue le facteur de risque majeur : infection par le VIH, traitements immunosuppresseurs, diabète mal contrôlé ou malnutrition [13]. D'ailleurs, 40% des patients atteints de tuberculose ganglionnaire présentent au moins un facteur d'immunodépression.
Les facteurs socio-économiques jouent également un rôle crucial. La promiscuité, les maladies de logement précaires et l'accès limité aux soins favorisent la transmission et le développement de la maladie [2]. En France, on observe une surreprésentation dans certaines populations vulnérables.
L'âge constitue un autre facteur déterminant. Les très jeunes enfants (moins de 5 ans) et les personnes âgées présentent un risque accru en raison de leur système immunitaire moins performant. Mais attention, aucune tranche d'âge n'est totalement épargnée [13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la tuberculose ganglionnaire se développent généralement de manière progressive et insidieuse. Le signe le plus caractéristique reste l'apparition d'adénopathies cervicales, c'est-à-dire de ganglions gonflés au niveau du cou [1,13].
Ces ganglions présentent des caractéristiques particulières : ils sont généralement indolores au début, de consistance ferme et mobile sous la peau. Leur taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres. Concrètement, vous pourriez les sentir comme des "billes" sous la peau de votre cou [13].
D'autres symptômes peuvent accompagner ces adénopathies. La fièvre est fréquente, souvent modérée et intermittente. Les sueurs nocturnes, l'amaigrissement et la fatigue constituent la triade classique de la tuberculose. Certains patients rapportent également une perte d'appétit et une sensation de malaise général [1,13].
Il est important de noter que les symptômes peuvent évoluer différemment selon les personnes. Chez certains patients, les ganglions peuvent devenir douloureux et même se fistuliser, créant des écoulements cutanés. Cette évolution, bien que spectaculaire, reste heureusement rare avec les traitements actuels [13].
Bon à savoir : les innovations diagnostiques de 2024-2025 permettent désormais de détecter la maladie avant même l'apparition de symptômes sévères, grâce à des techniques moléculaires ultra-sensibles [3].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la tuberculose ganglionnaire repose sur une approche méthodique combinant examen clinique, imagerie et analyses biologiques. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé et un examen physique minutieux [1,3,13].
L'échographie cervicale constitue souvent le premier examen d'imagerie réalisé. Elle permet de caractériser les adénopathies : taille, nombre, aspect échographique et vascularisation. Cet examen non invasif guide ensuite la stratégie diagnostique [13].
La ponction-biopsie ganglionnaire représente l'étape diagnostique cruciale. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, permet de prélever du tissu ganglionnaire pour analyse. Les innovations de 2024-2025 incluent des techniques de biopsie guidée par échographie haute résolution, améliorant significativement la précision du prélèvement [1,3].
L'analyse du prélèvement comprend plusieurs examens complémentaires. L'examen anatomopathologique recherche les lésions caractéristiques de la tuberculose. La culture mycobactériologique, bien que longue (6 à 8 semaines), reste le gold standard pour confirmer le diagnostic [13].
Les techniques moléculaires révolutionnent le diagnostic en 2024-2025. La PCR (Polymerase Chain Reaction) permet une détection rapide de Mycobacterium tuberculosis en quelques heures seulement. Ces innovations diagnostiques réduisent considérablement les délais de prise en charge [3].
D'autres examens peuvent compléter le bilan : radiographie pulmonaire, test tuberculinique, dosage de l'interféron gamma. L'objectif est d'évaluer l'extension de la maladie et d'adapter le traitement en conséquence [13].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la tuberculose ganglionnaire repose sur une antibiothérapie spécifique et prolongée. Le protocole standard associe quatre antibiotiques pendant les deux premiers mois : isoniazide, rifampicine, éthambutol et pyrazinamide [13].
Cette phase intensive est suivie d'une phase de consolidation de quatre mois avec seulement isoniazide et rifampicine. La durée totale du traitement atteint donc six mois minimum. Rassurez-vous, cette durée peut paraître longue, mais elle garantit une guérison complète et prévient les rechutes [13].
La surveillance du traitement nécessite un suivi médical régulier. Des bilans biologiques mensuels vérifient la tolérance hépatique et rénale des médicaments. L'évolution clinique est évaluée par l'examen des ganglions et la surveillance des symptômes généraux [13].
Certaines situations particulières peuvent modifier le protocole thérapeutique. En cas de résistance aux antibiotiques de première ligne, des molécules de seconde ligne sont utilisées, prolongeant la durée du traitement. Heureusement, ces cas restent rares en France [13].
L'observance thérapeutique constitue un enjeu majeur du succès du traitement. Il est crucial de prendre tous les médicaments prescrits, même si vous vous sentez mieux avant la fin du traitement. L'arrêt prématuré expose au risque de rechute et de résistance bactérienne.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 transforment la prise en charge de la tuberculose ganglionnaire. Les nouvelles approches diagnostiques moléculaires permettent une détection ultra-rapide et une caractérisation précise des souches bactériennes [1,3].
La technique de diagnostic moléculaire par PCR multiplex constitue une révolution majeure. Elle identifie simultanément Mycobacterium tuberculosis et les principales résistances aux antibiotiques en moins de 2 heures. Cette innovation réduit drastiquement les délais de mise sous traitement adapté [3].
En matière de traitement, les recherches 2024-2025 explorent de nouvelles molécules antibiotiques. La bédaquiline et le délamanide, initialement réservés aux tuberculoses multirésistantes, font l'objet d'études pour leur utilisation dans les formes sensibles, potentiellement pour raccourcir la durée de traitement [1,2].
L'immunothérapie adjuvante représente une piste prometteuse. Des essais cliniques évaluent l'intérêt d'immunomodulateurs pour accélérer la guérison et réduire les séquelles ganglionnaires. Ces approches innovantes pourraient révolutionner la prise en charge dans les prochaines années [2].
Les techniques d'imagerie bénéficient également d'innovations notables. L'échographie haute résolution avec élastographie permet une caractérisation tissulaire fine des ganglions, guidant mieux les biopsies et le suivi thérapeutique [1].
Vivre au Quotidien avec la Maladie des Écrouelles
Vivre avec une tuberculose ganglionnaire nécessite certains ajustements dans votre quotidien, mais rassurez-vous, la plupart des patients mènent une vie normale pendant le traitement [13].
L'isolement n'est généralement pas nécessaire pour la forme ganglionnaire, contrairement à la tuberculose pulmonaire. Vous pouvez maintenir vos activités sociales et professionnelles, en prenant simplement quelques précautions d'hygiène de base [13].
La gestion des effets secondaires du traitement constitue un aspect important du quotidien. Certains patients ressentent des nausées, particulièrement en début de traitement. Prendre les médicaments au cours d'un repas peut atténuer ces désagréments. D'autres effets comme la coloration orange des urines par la rifampicine sont bénins mais peuvent surprendre [13].
L'activité physique reste généralement possible et même recommandée. Cependant, il est normal de ressentir une fatigue plus importante au début du traitement. Écoutez votre corps et adaptez progressivement vos efforts [13].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Recevoir un diagnostic de tuberculose peut générer de l'anxiété. N'hésitez pas à en parler avec votre équipe soignante ou à rejoindre des groupes de soutien. L'important à retenir : avec un traitement adapté, la guérison est la règle.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne avec un traitement adapté, la tuberculose ganglionnaire peut présenter certaines complications si elle n'est pas prise en charge correctement [13].
La fistulisation cutanée représente la complication locale la plus fréquente. Les ganglions infectés peuvent s'ouvrir spontanément à la peau, créant des trajets fistuleux avec écoulement purulent. Cette évolution, autrefois fréquente, est devenue rare grâce aux traitements précoces [13].
L'extension de l'infection constitue une complication plus préoccupante. Sans traitement, la tuberculose ganglionnaire peut se disséminer vers d'autres organes : poumons, os, méninges. Cette dissémination hématogène reste heureusement exceptionnelle dans les pays développés [13].
Les complications liées au traitement méritent également d'être mentionnées. L'hépatotoxicité des antituberculeux peut survenir chez 5 à 10% des patients, nécessitant parfois une adaptation du protocole thérapeutique. Des bilans hépatiques réguliers permettent un dépistage précoce [13].
Certaines séquelles esthétiques peuvent persister après guérison. Des cicatrices ganglionnaires ou des adhérences peuvent laisser des irrégularités palpables au niveau du cou. Ces séquelles, bien que bénignes, peuvent avoir un impact psychologique non négligeable [13].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la tuberculose ganglionnaire est excellent avec un traitement approprié. Le taux de guérison atteint 95 à 98% des cas lorsque le traitement est correctement suivi [13].
La durée de récupération varie selon les patients. Les symptômes généraux (fièvre, fatigue) disparaissent généralement dans les premières semaines de traitement. La régression des adénopathies est plus progressive, s'étalant sur plusieurs mois [13].
Certains facteurs influencent favorablement le pronostic. Un diagnostic précoce, un traitement débuté rapidement et une bonne observance thérapeutique garantissent les meilleurs résultats. L'âge jeune et l'absence de comorbidités constituent également des facteurs pronostiques favorables [13].
Les innovations diagnostiques de 2024-2025 améliorent encore ce pronostic déjà excellent. La détection moléculaire ultra-rapide permet une mise sous traitement plus précoce, réduisant le risque de complications [1,3].
À long terme, les patients guéris ne présentent généralement aucune séquelle fonctionnelle. La surveillance post-thérapeutique, bien qu'importante, peut être espacée après la première année. L'important à retenir : avec les moyens actuels, la tuberculose ganglionnaire se guérit dans l'immense majorité des cas.
Peut-on Prévenir la Maladie des Écrouelles ?
La prévention de la tuberculose ganglionnaire repose sur plusieurs stratégies complémentaires, allant de la vaccination aux mesures d'hygiène collective [13].
La vaccination par le BCG (Bacille de Calmette et Guérin) constitue la mesure préventive de référence. En France, elle n'est plus obligatoire depuis 2007 mais reste recommandée pour les enfants à risque élevé : nouveau-nés de Guyane et de Mayotte, enfants dont au moins un parent est originaire d'un pays de forte endémie tuberculeuse [13].
Le dépistage des cas contacts représente une stratégie préventive essentielle. Lorsqu'un cas de tuberculose est diagnostiqué, l'enquête épidémiologique permet d'identifier et de surveiller les personnes ayant été en contact étroit avec le patient. Cette approche permet de détecter précocement d'éventuelles contaminations [13].
Les mesures d'hygiène générale jouent un rôle important dans la prévention. Une alimentation équilibrée, un logement décent, l'évitement de la promiscuité et l'accès aux soins constituent autant de facteurs protecteurs contre la tuberculose [13].
Pour les personnes immunodéprimées, des mesures préventives spécifiques peuvent être nécessaires. Le traitement de l'infection tuberculeuse latente par isoniazide pendant 6 à 9 mois peut être proposé dans certaines situations à haut risque [13].
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations officielles pour la prise en charge de la tuberculose ganglionnaire sont régulièrement mises à jour par les autorités sanitaires françaises et internationales [13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche diagnostique standardisée. Devant toute adénopathie cervicale persistante, un bilan étiologique complet doit être réalisé, incluant notamment la recherche de tuberculose. Les techniques de biopsie guidée par imagerie sont privilégiées pour optimiser le rendement diagnostique [13].
Concernant le traitement, les recommandations françaises s'alignent sur les guidelines internationales de l'OMS. Le protocole de référence associe quatre antituberculeux pendant deux mois, suivi de deux antituberculeux pendant quatre mois. Cette standardisation garantit une efficacité optimale tout en limitant les résistances [13].
La surveillance thérapeutique fait l'objet de recommandations précises. Un suivi clinique mensuel et des bilans biologiques réguliers (hépatique, rénal, hématologique) sont préconisés. L'adaptation posologique en cas d'effets indésirables doit suivre des protocoles établis [13].
Les innovations diagnostiques de 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations. Les techniques de PCR multiplex sont désormais recommandées en première intention dans les centres spécialisés, permettant une prise en charge plus rapide et mieux adaptée [1,3].
Santé Publique France insiste sur l'importance de la déclaration obligatoire de tous les cas de tuberculose. Cette surveillance épidémiologique permet d'adapter les stratégies de prévention et de contrôle de la maladie au niveau national [13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources et associations peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins avec la tuberculose ganglionnaire [13].
Le Comité National contre les Maladies Respiratoires et la Tuberculose (CNMRT) constitue la référence associative française. Cette organisation propose des informations actualisées, un soutien aux patients et leurs familles, ainsi que des actions de sensibilisation du grand public [13].
Les Centres de Lutte Antituberculeuse (CLAT) présents dans chaque département offrent un accompagnement personnalisé. Ces structures publiques assurent le dépistage, le suivi thérapeutique et l'enquête autour des cas. Leur expertise est particulièrement précieuse pour les situations complexes [13].
Au niveau international, l'Union Internationale Contre la Tuberculose et les Maladies Respiratoires propose des ressources documentaires de qualité. Leurs publications scientifiques et leurs guides pratiques constituent des références pour les patients souhaitant approfondir leurs connaissances [13].
Les plateformes numériques se développent également. Des applications mobiles permettent désormais un suivi personnalisé du traitement, avec des rappels de prise médicamenteuse et un carnet de suivi partagé avec l'équipe soignante. Ces outils innovants améliorent l'observance thérapeutique [13].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour bien vivre votre prise en charge de tuberculose ganglionnaire [13].
Organisez votre traitement médicamenteux de manière rigoureuse. Utilisez un pilulier hebdomadaire pour éviter les oublis et prenez vos médicaments à heures fixes, de préférence au cours d'un repas pour limiter les troubles digestifs. N'hésitez pas à programmer des rappels sur votre téléphone [13].
Maintenez une alimentation équilibrée et riche en protéines pour soutenir votre système immunitaire. Les fruits et légumes frais apportent les vitamines nécessaires à votre récupération. Évitez l'alcool qui peut interagir avec certains antituberculeux et aggraver leur toxicité hépatique [13].
Pratiquez une activité physique adaptée à votre état de fatigue. La marche quotidienne, même modérée, favorise votre récupération générale. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à vous reposer davantage les premiers temps du traitement [13].
Communiquez régulièrement avec votre équipe soignante. Signalez immédiatement tout effet indésirable ou symptôme inhabituel. Préparez vos questions avant chaque consultation pour optimiser le temps d'échange avec votre médecin [13].
Informez votre entourage proche de votre maladie sans dramatiser. La tuberculose ganglionnaire n'est pas contagieuse comme la forme pulmonaire, mais vos proches peuvent vous apporter un soutien précieux pendant le traitement [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin [13].
Consultez sans délai si vous découvrez des ganglions gonflés au niveau du cou, particulièrement s'ils persistent plus de deux semaines. Même indolores, ces adénopathies méritent un avis médical pour éliminer diverses causes, dont la tuberculose [13].
La présence de symptômes généraux associés constitue un motif de consultation urgent : fièvre persistante, sueurs nocturnes profuses, amaigrissement inexpliqué ou fatigue intense. Cette triade symptomatique évoque fortement une infection systémique nécessitant des investigations [13].
Pendant le traitement, certains signes imposent une consultation en urgence. Les douleurs abdominales intenses, les nausées et vomissements persistants, ou un ictère (jaunisse) peuvent témoigner d'une toxicité hépatique des antituberculeux [13].
N'attendez pas non plus en cas d'éruption cutanée, de troubles visuels ou de fourmillements dans les extrémités. Ces symptômes peuvent révéler des effets indésirables rares mais sérieux nécessitant une adaptation thérapeutique [13].
En cas de doute, il vaut toujours mieux consulter. Votre médecin traitant ou l'équipe du CLAT restent vos interlocuteurs privilégiés pour toute question concernant votre maladie ou votre traitement [13].
Questions Fréquentes
La tuberculose ganglionnaire est-elle contagieuse ?Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, la forme ganglionnaire n'est pas contagieuse. Vous pouvez maintenir vos contacts sociaux normaux sans risque de transmission [13].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure 6 mois : 2 mois de quadrithérapie intensive suivis de 4 mois de bithérapie de consolidation. Cette durée peut être prolongée dans certains cas particuliers [13].
Peut-on travailler pendant le traitement ?
Oui, la plupart des patients peuvent continuer à travailler. Seule une fatigue plus importante peut nécessiter quelques aménagements temporaires de votre activité professionnelle [13].
Les ganglions vont-ils complètement disparaître ?
Les ganglions régressent progressivement mais peuvent rester légèrement palpables après guérison. Cette séquelle bénigne ne nécessite aucun traitement particulier [13].
Quels sont les effets secondaires les plus fréquents ?
Les nausées, la coloration orange des urines et une fatigue modérée sont les effets les plus courants. Ils s'atténuent généralement après quelques semaines de traitement [13].
Peut-on faire du sport pendant le traitement ?
L'activité physique modérée est recommandée. Adaptez simplement l'intensité à votre niveau de fatigue et évitez les sports de contact les premières semaines [13].
Questions Fréquentes
La tuberculose ganglionnaire est-elle contagieuse ?
Non, contrairement à la tuberculose pulmonaire, la forme ganglionnaire n'est pas contagieuse. Vous pouvez maintenir vos contacts sociaux normaux sans risque de transmission.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure 6 mois : 2 mois de quadrithérapie intensive suivis de 4 mois de bithérapie de consolidation.
Peut-on travailler pendant le traitement ?
Oui, la plupart des patients peuvent continuer à travailler. Seule une fatigue plus importante peut nécessiter quelques aménagements temporaires.
Les ganglions vont-ils complètement disparaître ?
Les ganglions régressent progressivement mais peuvent rester légèrement palpables après guérison. Cette séquelle bénigne ne nécessite aucun traitement particulier.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] A Rare Encounter of Cervical Tuberculous Lymphadenitis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Historical examination of tuberculosis; from ancient - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Diagnosis of tuberculous lymphadenitis by molecular and - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Les eaux de Font-Cluse à Meynes. Entre sacralité et enjeux médicauxLien
- [12] Écrouelles - WikipediaLien
- [13] Tuberculose extrapulmonaire (TB) - Maladies infectieusesLien
Publications scientifiques
- [HTML][HTML] Les eaux de Font-Cluse à Meynes. Entre sacralité et enjeux médicaux (2022)
- Avant-propos. La première grande bataille de la guerre de Cent Ans (2022)
- Descartes et Gassendi: la maladie est-elle naturelle? (2022)
- I. Le supplice (2022)
- 7. La dernière tragédie (automne 1794-printemps 1795) (2022)
Ressources web
- Écrouelles (fr.wikipedia.org)
Les écrouelles, ou plus scientifiquement, l'adénopathie cervicale tuberculeuse chronique, sont une maladie d'origine tuberculeuse provoquant des fistules ...
- Tuberculose extrapulmonaire (TB) - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
Les symptômes de la miliaire tuberculeuse comprennent fièvre, frissons, asthénie, sensation de malaise et souvent dyspnée évolutive. La dissémination ...
- Les écrouelles - Troyes (jschweitzer.fr)
Les écrouelleux, comme les galeux ou les vénériens, souffrent d'une maladie dont les premiers symptômes sont externes, cutanés, et peuvent faire l'objet d'une ...
- Adénopathie cervicale tuberculeuse chronique (fr.wikipedia.org)
Elles sont d'abord discrètes, indolores, de consistance molle et mobiles sous la peau. Puis elles gonflent, devenant fluctuantes (caoutchouteuses), en pouvant ...
- Tuberculose (TB) - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
La tuberculose touche le plus souvent les poumons. Les symptômes comprennent une toux productive, de la fièvre, une perte de poids et une sensation de malaise. ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.