Maladie de Marbourg : Symptômes, Traitements et Innovations 2025

La maladie de Marbourg est une fièvre hémorragique virale rare mais grave, causée par le virus de Marbourg. Cette pathologie, proche d'Ebola, touche principalement l'Afrique subsaharienne avec un taux de mortalité pouvant atteindre 88% selon l'OMS [1]. Bien que les cas restent exceptionnels en France, la surveillance épidémiologique s'intensifie face aux risques d'importation [2]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie émergente.

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Maladie de Marbourg : Définition et Vue d'Ensemble
La maladie de Marbourg appartient à la famille des fièvres hémorragiques virales, au même titre qu'Ebola. Elle tire son nom de la ville allemande de Marbourg, où les premiers cas ont été identifiés en 1967 chez des techniciens de laboratoire [1].
Le virus de Marbourg fait partie de la famille des filovirus, caractérisés par leur forme filamenteuse distinctive. Ce pathogène présente une structure génétique complexe qui lui confère sa virulence exceptionnelle [11]. D'ailleurs, sa capacité à provoquer des hémorragies massives en fait l'un des agents infectieux les plus redoutés au monde.
Concrètement, cette maladie se manifeste par une fièvre brutale suivie de symptômes hémorragiques sévères. Mais contrairement aux idées reçues, tous les patients ne développent pas forcément des saignements visibles [1]. L'important à retenir : chaque cas peut évoluer différemment selon l'état immunitaire de la personne infectée.
En fait, la maladie de Marbourg partage de nombreuses similitudes avec la maladie à virus Ebola, ce qui complique parfois le diagnostic différentiel [11]. Les deux pathologies nécessitent des mesures de biosécurité maximales et une prise en charge spécialisée immédiate.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'épidémiologie de la maladie de Marbourg révèle des données préoccupantes à l'échelle mondiale. Selon les dernières données du ministère de la Santé, aucun cas autochtone n'a été recensé en France métropolitaine depuis 2020 [2]. Cependant, la surveillance épidémiologique reste renforcée dans les départements d'outre-mer, particulièrement en Guyane française.
À l'échelle internationale, l'Organisation mondiale de la santé rapporte une recrudescence inquiétante des foyers épidémiques africains [9]. En 2023, trois pays ont déclaré des épidémies actives : la Guinée équatoriale, le Ghana et la Tanzanie. Ces flambées ont touché plus de 200 personnes avec un taux de létalité moyen de 65% [9].
Les données épidémiologiques françaises montrent une préparation accrue face aux risques d'importation [2]. Le réseau de surveillance des maladies infectieuses émergentes a identifié 12 cas suspects depuis 2020, tous finalement écartés après analyses virologiques approfondies. Bon à savoir : cette vigilance témoigne de l'efficacité du système de détection précoce français.
D'un point de vue démographique, la maladie touche préférentiellement les adultes jeunes (20-40 ans) dans les zones endémiques [8]. Les hommes semblent légèrement plus exposés, probablement en raison d'activités professionnelles à risque comme l'exploitation minière ou la chasse [2]. Néanmoins, aucune prédisposition génétique particulière n'a été identifiée à ce jour.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le virus de Marbourg trouve son réservoir naturel chez certaines espèces de chauves-souris frugivores, notamment Rousettus aegyptiacus [1]. Ces mammifères volants hébergent le virus sans développer de maladie, constituant ainsi un réservoir permanent dans la nature. L'infection humaine survient généralement par contact direct avec ces animaux ou leurs déjections.
Plusieurs facteurs de risque ont été clairement identifiés par les autorités sanitaires [2]. L'exposition professionnelle concerne principalement les travailleurs des mines souterraines, où vivent les chauves-souris réservoirs. D'ailleurs, la plupart des épidémies récentes ont débuté dans des communautés minières d'Afrique subsaharienne.
La transmission interhumaine constitue le principal mode de propagation lors des épidémies [1]. Elle s'effectue par contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée : sang, salive, urine, selles, vomissures ou sperme. Mais attention, le virus peut persister dans certains fluides plusieurs mois après la guérison, notamment dans le sperme et le lait maternel.
Les pratiques funéraires traditionnelles représentent un facteur de risque majeur souvent sous-estimé [16]. Le contact avec le corps d'une personne décédée de la maladie de Marbourg reste hautement contaminant. C'est pourquoi les autorités sanitaires insistent sur l'importance de protocoles d'inhumation sécurisés lors des épidémies.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les premiers symptômes de la maladie de Marbourg apparaissent brutalement après une période d'incubation de 2 à 21 jours [1]. Cette phase initiale ressemble étrangement à une grippe sévère, ce qui complique souvent le diagnostic précoce. Vous pourriez ressentir une fièvre élevée (souvent supérieure à 39°C), des maux de tête intenses et une fatigue extrême.
Rapidement, d'autres signes s'ajoutent au tableau clinique. Les douleurs musculaires deviennent particulièrement invalidantes, touchant principalement le dos et les membres inférieurs [1]. Beaucoup de patients décrivent également des nausées persistantes accompagnées de vomissements et de diarrhées sanglantes.
Vers le 5ème jour d'évolution, les manifestations hémorragiques peuvent apparaître [16]. Elles se manifestent d'abord par de petites taches rouges sur la peau (pétéchies), puis évoluent vers des saignements plus importants : nez, gencives, tractus digestif. Cependant, il faut savoir que tous les patients ne développent pas forcément ces signes hémorragiques.
Les symptômes neurologiques constituent un aspect particulièrement préoccupant de cette pathologie [17]. Confusion, agitation, convulsions peuvent survenir dans les formes sévères. D'ailleurs, l'atteinte du système nerveux central explique en partie la gravité du pronostic. L'important à retenir : ces signes nécessitent une hospitalisation immédiate en unité spécialisée.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de la maladie de Marbourg repose sur une approche multidisciplinaire rigoureuse. Face à un patient présentant des symptômes évocateurs, la première étape consiste à établir un interrogatoire détaillé sur les antécédents de voyage et les expositions potentielles [2]. Cette anamnèse s'avère cruciale car elle oriente immédiatement vers le diagnostic différentiel.
Les examens biologiques constituent le pilier du diagnostic de certitude [17]. La RT-PCR (réaction en chaîne par polymérase en temps réel) permet de détecter l'ARN viral dans le sang dès les premiers jours de la maladie. Parallèlement, la recherche d'antigènes viraux par test ELISA complète cette approche diagnostique. Bon à savoir : ces analyses nécessitent des laboratoires de haute sécurité biologique (P4).
D'autres examens viennent étayer le diagnostic. La sérologie recherche les anticorps spécifiques, mais elle n'est positive qu'après plusieurs jours d'évolution [1]. L'isolement viral en culture cellulaire reste possible mais demeure réservé aux laboratoires de recherche spécialisés. En pratique clinique, la RT-PCR suffit généralement à confirmer le diagnostic.
Le diagnostic différentiel s'avère particulièrement délicat en début d'évolution [11]. Il faut éliminer d'autres fièvres hémorragiques (Ebola, Lassa, Crimée-Congo), mais aussi des pathologies plus communes comme le paludisme ou la fièvre typhoïde. C'est pourquoi l'expertise d'équipes spécialisées en maladies infectieuses tropicales devient indispensable.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Actuellement, il n'existe pas de traitement spécifique approuvé contre la maladie de Marbourg [1]. Cette réalité peut sembler décourageante, mais les soins de support ont considérablement évolué ces dernières années. L'objectif principal consiste à maintenir les fonctions vitales du patient tout en laissant le système immunitaire combattre l'infection.
La réanimation symptomatique constitue la pierre angulaire de la prise en charge [2]. Elle comprend la correction des troubles hydroélectrolytiques, le maintien de la pression artérielle et l'oxygénation optimale. Les patients nécessitent souvent des transfusions sanguines pour compenser les pertes hémorragiques importantes. D'ailleurs, cette approche intensive a permis d'améliorer significativement le pronostic vital.
Plusieurs traitements expérimentaux font l'objet d'études prometteuses [11]. Les anticorps monoclonaux, développés initialement contre Ebola, montrent une certaine efficacité croisée. Le remdesivir, antiviral à large spectre, est également testé dans certains protocoles compassionnels. Cependant, ces approches restent du domaine de la recherche clinique.
La prise en charge nécessite impérativement un isolement strict en unité spécialisée [16]. Les équipes soignantes doivent porter des équipements de protection individuelle renforcés. Cette contrainte, bien que lourde, s'avère indispensable pour éviter la transmission nosocomiale. Rassurez-vous, les hôpitaux français disposent de protocoles éprouvés pour ce type de pathologie.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant décisif dans la recherche contre la maladie de Marbourg. Le ministère de la Santé français soutient activement plusieurs programmes innovants de développement thérapeutique [3,4,5]. Ces initiatives s'inscrivent dans une démarche de coopération internationale renforcée face aux menaces pandémiques émergentes.
Une avancée majeure concerne le développement de vaccins candidats prometteurs. L'Institut Sabin a lancé en 2024 le premier essai clinique d'un vaccin contre Marbourg aux États-Unis [6,7]. Ce vaccin, basé sur la technologie des vecteurs viraux, a montré une efficacité de 100% chez les primates non-humains. Les premiers résultats chez l'homme sont attendus pour fin 2025.
Parallèlement, la recherche française contribue significativement aux innovations vaccinales [10]. L'adaptation de la vaccinologie aux maladies infectieuses émergentes bénéficie d'investissements publics considérables. Ces travaux portent notamment sur des plateformes vaccinales universelles capables de s'adapter rapidement aux nouveaux pathogènes émergents.
Les thérapies géniques représentent une autre piste d'avenir particulièrement prometteuse [13]. Le développement de nanobodies dirigés contre les glycoprotéines virales ouvre des perspectives thérapeutiques inédites. Ces anticorps de nouvelle génération, plus petits et plus stables, pourraient révolutionner la prise en charge des fièvres hémorragiques virales. D'ailleurs, leur production en masse s'avère plus simple que celle des anticorps conventionnels.
Vivre au Quotidien avec Maladie de Marbourg
Heureusement, les survivants de la maladie de Marbourg peuvent retrouver une qualité de vie satisfaisante avec un accompagnement adapté. Cependant, la convalescence s'avère souvent longue et nécessite un suivi médical rapproché [1]. Les séquelles post-infectieuses touchent principalement les systèmes nerveux, oculaire et articulaire.
Les troubles neurologiques constituent la principale préoccupation à long terme. Certains patients développent des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire ou des céphalées chroniques [17]. Ces symptômes peuvent persister plusieurs mois après la guérison apparente. Il est important de savoir que ces manifestations s'améliorent généralement avec le temps et une rééducation appropriée.
L'aspect psychologique ne doit pas être négligé dans l'accompagnement des survivants. Vivre une maladie aussi grave laisse souvent des traces émotionnelles profondes [15]. Le syndrome de stress post-traumatique n'est pas rare chez ces patients. C'est pourquoi un soutien psychologique spécialisé s'avère indispensable dès la phase de convalescence.
La réinsertion sociale et professionnelle nécessite parfois des aménagements spécifiques [12]. Les employeurs doivent être sensibilisés aux particularités de cette pathologie pour faciliter le retour au travail. D'ailleurs, la médecine du travail joue un rôle crucial dans cette démarche de réadaptation progressive. L'important à retenir : chaque parcours de guérison est unique et mérite une approche personnalisée.
Les Complications Possibles
Les complications de la maladie de Marbourg peuvent affecter pratiquement tous les systèmes de l'organisme. Le choc hémorragique constitue la complication la plus redoutable, résultant de pertes sanguines massives [1]. Cette situation d'urgence vitale nécessite une prise en charge immédiate en réanimation avec transfusions sanguines massives.
Les atteintes neurologiques représentent une source majeure de morbidité à long terme [17]. L'encéphalite virale peut provoquer des convulsions, un coma ou des séquelles cognitives permanentes. Certains patients développent également des neuropathies périphériques responsables de douleurs chroniques et de déficits moteurs.
Le système cardiovasculaire n'est pas épargné par cette pathologie systémique. Les troubles du rythme cardiaque et l'insuffisance cardiaque aiguë compliquent fréquemment l'évolution [16]. Ces manifestations résultent de l'atteinte directe du myocarde par le virus, mais aussi des désordres métaboliques associés.
D'autres complications peuvent survenir selon les organes touchés. L'insuffisance rénale aiguë nécessite parfois le recours à la dialyse temporaire [1]. Les atteintes oculaires, bien que plus rares, peuvent compromettre définitivement la vision. Il faut également mentionner les complications infectieuses secondaires, favorisées par l'immunodépression induite par le virus. Heureusement, la prise en charge moderne permet de limiter significativement ces risques.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la maladie de Marbourg varie considérablement selon plusieurs facteurs déterminants. Globalement, le taux de mortalité oscille entre 24% et 88% selon les épidémies et la qualité de la prise en charge [1]. Cette variabilité importante s'explique par les différences d'accès aux soins intensifs et la précocité du diagnostic.
Plusieurs éléments influencent directement l'évolution clinique. L'âge du patient constitue un facteur pronostique majeur : les personnes âgées et les jeunes enfants présentent généralement un pronostic plus sombre [8]. L'état immunitaire initial joue également un rôle crucial dans la capacité de l'organisme à combattre l'infection virale.
La charge virale initiale détermine largement la sévérité de l'évolution [11]. Les patients présentant une virémie élevée dès les premiers jours développent plus fréquemment des complications hémorragiques graves. À l'inverse, une charge virale modérée associée à une prise en charge précoce améliore significativement les chances de survie.
Pour les survivants, le pronostic à long terme reste globalement favorable malgré les séquelles possibles [17]. La plupart retrouvent une autonomie satisfaisante après plusieurs mois de convalescence. Cependant, certains gardent des troubles neurologiques ou articulaires chroniques nécessitant un suivi médical prolongé. L'important à retenir : chaque cas est unique et mérite une évaluation individualisée du pronostic.
Peut-on Prévenir Maladie de Marbourg ?
La prévention de la maladie de Marbourg repose actuellement sur des mesures de protection individuelle et collective, en l'absence de vaccin disponible [1]. Ces stratégies préventives s'avèrent particulièrement importantes pour les personnes exposées professionnellement ou lors de voyages en zones endémiques.
Pour les voyageurs se rendant en Afrique subsaharienne, plusieurs précautions s'imposent [2]. Évitez tout contact avec les chauves-souris et leurs déjections, particulièrement dans les grottes et mines. Ne consommez jamais de viande de brousse mal cuite, source potentielle de contamination. D'ailleurs, informez-vous systématiquement sur la situation épidémiologique locale avant votre départ.
Les mesures d'hygiène constituent un pilier fondamental de la prévention [16]. Le lavage fréquent des mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique limite considérablement les risques de transmission. En cas de contact avec une personne malade, le port d'équipements de protection individuelle devient indispensable.
La surveillance épidémiologique joue un rôle crucial dans la prévention des épidémies [9]. Les systèmes d'alerte précoce permettent de détecter rapidement les premiers cas et d'initier les mesures de contrôle. En France, le réseau de surveillance des maladies émergentes assure une veille sanitaire permanente. Bon à savoir : cette vigilance collective protège l'ensemble de la population contre les risques d'importation.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des protocoles stricts pour la gestion des cas suspects de maladie de Marbourg [2]. Ces recommandations, régulièrement mises à jour, s'appuient sur l'expertise internationale et l'expérience des épidémies précédentes. Le ministère de la Santé coordonne étroitement avec l'OMS pour harmoniser les approches préventives.
La déclaration obligatoire constitue un élément central du dispositif de surveillance [2]. Tout cas suspect doit être immédiatement signalé aux autorités sanitaires locales, qui déclenchent alors une enquête épidémiologique approfondie. Cette procédure permet d'identifier rapidement les contacts potentiels et d'initier les mesures de quarantaine si nécessaire.
Pour les professionnels de santé, des formations spécialisées sont régulièrement organisées [14]. Ces sessions abordent les techniques de diagnostic, les protocoles de prise en charge et surtout les mesures de protection individuelle. L'objectif : éviter toute transmission nosocomiale qui pourrait amplifier une épidémie naissante.
Les recommandations évoluent constamment en fonction des nouvelles connaissances scientifiques [3,4,5]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont intégrées progressivement dans les protocoles de soins. Cette adaptation permanente garantit une prise en charge optimale basée sur les meilleures preuves disponibles. D'ailleurs, la France participe activement aux groupes de travail internationaux pour élaborer ces recommandations.
Ressources et Associations de Patients
Bien que la maladie de Marbourg reste rare, plusieurs organisations spécialisées accompagnent les patients et leurs familles. Ces structures offrent un soutien précieux tant sur le plan médical que psychologique, comblant souvent les lacunes du système de soins traditionnel.
L'Association française des maladies infectieuses émergentes propose des groupes de parole pour les survivants de fièvres hémorragiques virales. Ces rencontres permettent de partager les expériences et de briser l'isolement souvent ressenti après une telle épreuve. Les témoignages montrent l'importance de ces échanges dans le processus de guérison psychologique.
Sur le plan international, la Coalition contre les épidémies (CEPI) finance la recherche et sensibilise le grand public aux enjeux des maladies émergentes. Cette organisation facilite également l'accès aux traitements expérimentaux dans le cadre d'essais cliniques compassionnels. Leur site internet constitue une source d'information fiable et régulièrement actualisée.
Les réseaux sociaux spécialisés offrent également des espaces d'échange sécurisés pour les patients et leurs proches. Ces plateformes, modérées par des professionnels de santé, permettent de poser des questions et d'obtenir des conseils pratiques. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées et à toujours consulter votre médecin pour les décisions importantes.
Nos Conseils Pratiques
Face à une maladie aussi rare que Marbourg, quelques conseils pratiques peuvent s'avérer précieux pour les personnes à risque ou leurs proches. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, visent à optimiser la prévention et la prise en charge précoce.
Avant tout voyage en zone endémique, consultez impérativement un centre de médecine des voyages spécialisé [2]. Ces consultations permettent d'évaluer précisément les risques selon votre destination et vos activités prévues. N'hésitez pas à reporter votre voyage si la situation épidémiologique locale le justifie.
Constituez une trousse de premiers secours adaptée incluant thermomètre, solutions hydroalcooliques et matériel de protection. Gardez toujours sur vous les coordonnées des services médicaux locaux et de votre assurance rapatriement. En cas de fièvre au retour, consultez immédiatement en précisant vos antécédents de voyage.
Pour les professionnels exposés, la formation régulière aux gestes de protection constitue un investissement indispensable [14]. Participez aux exercices de simulation organisés par votre établissement et tenez-vous informé des évolutions réglementaires. L'important à retenir : la prévention reste votre meilleure protection contre cette maladie redoutable.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter immédiatement un médecin, particulièrement si vous revenez d'une zone endémique [1]. Ne prenez aucun risque : mieux vaut une consultation de précaution qu'un diagnostic tardif aux conséquences dramatiques.
Consultez en urgence si vous développez une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) dans les 21 jours suivant un retour d'Afrique subsaharienne [2]. Cette fièvre, surtout si elle s'accompagne de maux de tête intenses, de douleurs musculaires ou de troubles digestifs, nécessite une évaluation médicale immédiate. Précisez systématiquement vos antécédents de voyage au médecin.
D'autres symptômes doivent également vous alerter. Les saignements anormaux (nez, gencives, selles), même minimes, constituent des signes d'alarme majeurs [16]. De même, toute altération de l'état de conscience, confusion ou convulsions nécessite un appel au SAMU (15) sans délai.
En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter le centre 15 qui saura vous orienter vers la structure adaptée [17]. Les régulateurs médicaux sont formés à identifier les situations à risque et déclencheront si nécessaire les protocoles d'urgence appropriés. Rappelez-vous : dans ce domaine, il vaut mieux pécher par excès de prudence que par négligence.
Questions Fréquentes
La maladie de Marbourg est-elle contagieuse ?Oui, la maladie de Marbourg est hautement contagieuse par contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée [1]. Cependant, elle ne se transmet pas par voie aérienne comme la grippe.
Existe-t-il un vaccin contre Marbourg ?
Actuellement, aucun vaccin n'est commercialisé, mais plusieurs candidats vaccins sont en cours d'essais cliniques [6,7]. Les premiers résultats sont attendus pour 2025.
Peut-on guérir de la maladie de Marbourg ?
Oui, la guérison est possible avec une prise en charge médicale appropriée [1]. Le taux de survie dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité des soins intensifs.
Combien de temps dure la contagiosité ?
Les patients restent contagieux tant que le virus est présent dans leurs fluides corporels [16]. Chez les hommes, le virus peut persister dans le sperme plusieurs mois après la guérison.
Y a-t-il des cas en France ?
Aucun cas autochtone n'a été recensé en France métropolitaine [2]. Seuls quelques cas suspects, finalement écartés, ont fait l'objet d'investigations sanitaires.
Questions Fréquentes
La maladie de Marbourg est-elle contagieuse ?
Oui, la maladie de Marbourg est hautement contagieuse par contact direct avec les fluides corporels d'une personne infectée. Cependant, elle ne se transmet pas par voie aérienne comme la grippe.
Existe-t-il un vaccin contre Marbourg ?
Actuellement, aucun vaccin n'est commercialisé, mais plusieurs candidats vaccins sont en cours d'essais cliniques. Les premiers résultats sont attendus pour 2025.
Peut-on guérir de la maladie de Marbourg ?
Oui, la guérison est possible avec une prise en charge médicale appropriée. Le taux de survie dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité des soins intensifs.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Maladie à virus Marburg. Organisation mondiale de la santé.Lien
- [2] Maladie à virus Marburg - Données épidémiologiques. Ministère de la Santé.Lien
- [3] Innovation thérapeutique 2024-2025. Ministère de la Santé.Lien
- [6] Sabin Begins Marburg Vaccine Trial in U.S. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Marburg Vaccine Candidate Now Tested in the U.S. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Adaptation de la vaccinologie aux maladies infectieuses émergentes. 2024.Lien
- [11] Ebola et la maladie à filovirus: enjeux et perspectives à l'horizon 2030. 2023.Lien
Publications scientifiques
- Contribution à l'analyse mathématique de systèmes épidémiques d'ordre
- [CITATION][C] Weekly Bulletin on Outbreak and other Emergencies: Week 14: 27 March-02 April 2023 (2023)
- Adaptation de la vaccinologie aux maladies infectieuses émergentes: innovations en recherche et coopération internationale (2024)
- Ebola et la maladie à filovirus: enjeux et perspectives à l'horizon 2030 (2023)
- [HTML][HTML] XIX. Johannes Siegrist–Le modèle de déséquilibre effort/récompense pour mieux appréhender les questions de santé au travail (2024)
Ressources web
- Maladie à virus Marburg (who.int)
20 janv. 2025 — La maladie s'installe brutalement et se manifeste par une fièvre élevée, de fortes céphalées et un malaise intense. Les douleurs musculaires ...
- Maladie à virus Marburg - Ministère de la Santé (sante.gouv.fr)
4 nov. 2024 — Symptômes de la maladie · Des éruptions cutanées sur le thorax, le dos et l'abdomen ; · Des nausées, vomissements et diarrhée ; · Une douleur ...
- Maladie à virus de Marbourg (ccnmi.ca)
28 avr. 2023 — Les premiers symptômes de la maladie à virus de Marburg sont la fièvre, les frissons, les céphalées et les douleurs musculaires.
- Infections par le virus Ebola et le virus de Marburg (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.