Lymphome folliculaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Le lymphome folliculaire représente l'une des formes les plus fréquentes de lymphomes non hodgkiniens indolents. Cette pathologie hématologique touche environ 3 000 nouvelles personnes chaque année en France [6,13]. Bien que son évolution soit généralement lente, il nécessite une prise en charge spécialisée et un suivi régulier. Les innovations thérapeutiques récentes, notamment les thérapies ciblées et l'immunothérapie, transforment aujourd'hui le pronostic de cette maladie [1,3,5].

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Lymphome folliculaire : Définition et Vue d'Ensemble
Le lymphome folliculaire est un cancer du système lymphatique qui se développe à partir des lymphocytes B. Ces cellules immunitaires, normalement chargées de nous protéger contre les infections, deviennent anormales et se multiplient de façon incontrôlée [14,15].
Cette pathologie tire son nom de sa structure particulière : les cellules cancéreuses s'organisent en formations arrondies appelées follicules, visibles au microscope lors de l'analyse des ganglions lymphatiques. D'ailleurs, cette caractéristique permet aux pathologistes de distinguer facilement ce type de lymphome des autres formes [6,16].
Contrairement aux lymphomes agressifs, le lymphome folliculaire évolue lentement. On parle de lymphome "indolent", ce qui signifie qu'il peut rester stable pendant des mois, voire des années, sans nécessiter de traitement immédiat. Mais attention, cette évolution lente ne doit pas faire oublier l'importance d'un suivi médical régulier [8,14].
Il faut savoir que cette maladie représente environ 20 à 25% de tous les lymphomes non hodgkiniens chez l'adulte. En fait, c'est le deuxième type de lymphome le plus fréquent après le lymphome diffus à grandes cellules B [13,15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, le lymphome folliculaire touche environ 3 000 nouvelles personnes chaque année, avec une incidence de 4,5 cas pour 100 000 habitants [13,6]. Cette pathologie représente un enjeu de santé publique majeur, d'autant plus que son incidence tend à augmenter légèrement depuis une décennie.
L'âge médian au diagnostic se situe autour de 60 ans, mais la maladie peut survenir à tout âge adulte. Fait intéressant : les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,2 femme pour 1 homme [13,16]. Cette différence reste modeste mais constante dans toutes les études épidémiologiques.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute, avec des taux comparables à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni. Les pays nordiques présentent des incidences légèrement supérieures, probablement liées à des facteurs génétiques et environnementaux spécifiques [1,13].
Concrètement, on estime qu'environ 25 000 personnes vivent actuellement avec un lymphome folliculaire en France. Ce chiffre inclut les patients en rémission, ceux sous traitement actif et ceux en surveillance simple. L'impact économique sur le système de santé français est évalué à plus de 150 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et de suivi [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comme pour beaucoup de cancers, les causes exactes du lymphome folliculaire restent largement méconnues. Cependant, la recherche a identifié plusieurs facteurs qui peuvent augmenter le risque de développer cette pathologie [13,14].
L'âge constitue le principal facteur de risque non modifiable. En effet, l'incidence augmente progressivement après 50 ans, avec un pic vers 60-70 ans. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas que tous les seniors développeront cette maladie [16,13].
Certaines anomalies génétiques jouent un rôle déterminant. La translocation chromosomique t(14;18), présente chez 85% des patients, entraîne une surproduction de la protéine BCL-2. Cette protéine empêche normalement les cellules de mourir, ce qui favorise l'accumulation de lymphocytes anormaux [6,9].
Les facteurs environnementaux suscitent également l'attention des chercheurs. L'exposition à certains pesticides, notamment les organochlorés, pourrait augmenter le risque. De même, certaines infections virales chroniques, comme le virus d'Epstein-Barr, sont suspectées de jouer un rôle dans certains cas [13,14].
Il est important de noter qu'avoir un ou plusieurs facteurs de risque ne signifie pas développer automatiquement la maladie. Beaucoup de personnes exposées à ces facteurs ne développeront jamais de lymphome folliculaire.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le lymphome folliculaire se manifeste souvent de façon très discrète, ce qui peut retarder le diagnostic. Le symptôme le plus fréquent reste l'augmentation de volume des ganglions lymphatiques, particulièrement au niveau du cou, des aisselles ou de l'aine [14,15].
Ces ganglions présentent des caractéristiques particulières : ils sont généralement indolores, mobiles sous la peau et de consistance ferme. Contrairement aux ganglions infectieux, ils ne diminuent pas de taille avec le temps et peuvent même grossir progressivement [16,14].
D'autres symptômes peuvent accompagner cette pathologie, bien qu'ils soient moins spécifiques. La fatigue persistante touche environ 60% des patients au moment du diagnostic. Cette fatigue n'est pas soulagée par le repos et peut considérablement impacter la qualité de vie [6,15].
Les "symptômes B" regroupent trois manifestations importantes : fièvre inexpliquée supérieure à 38°C, sueurs nocturnes abondantes nécessitant de changer de vêtements, et perte de poids involontaire de plus de 10% en six mois. Heureusement, ces symptômes ne concernent qu'environ 20% des patients atteints de lymphome folliculaire [14,16].
Certains patients rapportent également des démangeaisons généralisées, des douleurs abdominales ou une sensation de satiété précoce lors des repas. Ces symptômes peuvent être liés à l'augmentation de volume de la rate ou des ganglions abdominaux [15,6].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du lymphome folliculaire nécessite une approche méthodique et plusieurs examens complémentaires. Tout commence généralement par la consultation de votre médecin traitant, qui procède à un examen clinique minutieux, palpant notamment tous les groupes ganglionnaires accessibles [14,16].
La biopsie ganglionnaire constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cette procédure, réalisée sous anesthésie locale, consiste à prélever un ganglion entier ou un fragment suffisant pour analyse. L'examen anatomopathologique permet d'identifier les cellules caractéristiques et la structure folliculaire typique [6,10].
L'analyse immunohistochimique complète cette première étape. Elle recherche des marqueurs spécifiques comme CD20, CD10 et BCL-2, permettant de différencier le lymphome folliculaire des autres types de lymphomes. Cette technique est devenue indispensable pour un diagnostic précis [10,6].
Le bilan d'extension évalue ensuite la propagation de la maladie dans l'organisme. Il comprend un scanner thoraco-abdomino-pelvien, parfois complété par une TEP-scan (tomographie par émission de positons). Cet examen permet de visualiser l'activité métabolique des cellules cancéreuses et d'identifier toutes les localisations [11,16].
Une biopsie ostéo-médullaire est souvent nécessaire pour rechercher une atteinte de la moelle osseuse, présente chez environ 60% des patients. Bien que cette procédure puisse sembler impressionnante, elle est généralement bien tolérée sous anesthésie locale [14,15].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du lymphome folliculaire a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique dépend de plusieurs facteurs : le stade de la maladie, l'âge du patient, ses antécédents médicaux et la présence de symptômes [15,16].
Pour les formes localisées (stades I et II), la radiothérapie reste souvent le traitement de choix. Cette approche permet d'obtenir des rémissions prolongées chez 80 à 90% des patients, avec un excellent profil de tolérance. Les techniques modernes de radiothérapie conformationnelle limitent l'exposition des tissus sains [14,15].
Dans les formes avancées asymptomatiques, la stratégie "watch and wait" (surveillance active) peut être proposée. Cette approche consiste à surveiller étroitement l'évolution sans traitement immédiat. Environ 20% des patients peuvent ainsi vivre plusieurs années sans nécessiter de traitement [6,16].
Lorsqu'un traitement s'avère nécessaire, l'immunochimiothérapie constitue le standard actuel. Le protocole R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine, prednisone) ou R-CVP (sans doxorubicine) sont les plus utilisés. Ces associations permettent d'obtenir des taux de réponse supérieurs à 90% [15,3].
Le rituximab, anticorps monoclonal dirigé contre les lymphocytes B, a révolutionné le traitement. Administré en perfusion, il peut être utilisé seul ou en association avec la chimiothérapie. Son efficacité et sa bonne tolérance en font un pilier thérapeutique incontournable [3,14].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge du lymphome folliculaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. Les thérapies ciblées occupent désormais une place centrale dans l'arsenal thérapeutique, offrant de nouveaux espoirs aux patients [1,3].
Les inhibiteurs de BTK (Bruton's tyrosine kinase) comme l'ibrutinib montrent des résultats encourageants dans les formes réfractaires. Ces médicaments bloquent spécifiquement les voies de signalisation nécessaires à la survie des cellules lymphomateuses, avec une toxicité généralement acceptable [2,3].
L'immunothérapie connaît également des avancées spectaculaires. Les cellules CAR-T (Chimeric Antigen Receptor T-cells) représentent une révolution thérapeutique majeure. Ces lymphocytes T du patient, génétiquement modifiés pour reconnaître et détruire les cellules cancéreuses, offrent des perspectives inédites pour les formes résistantes [5,8].
Bristol Myers Squibb a récemment présenté des données prometteuses sur sa thérapie cellulaire lors du congrès ASH 2024, montrant des taux de survie à long terme encourageants [5]. Ces résultats confirment le potentiel transformateur de ces approches innovantes.
Les anticorps bispécifiques constituent une autre innovation majeure de 2024-2025. Ces molécules, capables de reconnaître simultanément les cellules cancéreuses et les lymphocytes T, facilitent la destruction des cellules malades par le système immunitaire [1,4]. Plusieurs essais cliniques sont actuellement en cours pour évaluer leur efficacité dans le lymphome folliculaire [4].
Vivre au Quotidien avec un Lymphome folliculaire
Recevoir un diagnostic de lymphome folliculaire bouleverse inévitablement la vie quotidienne. Cependant, il est important de savoir que beaucoup de patients mènent une vie normale ou quasi-normale pendant de nombreuses années [14,15].
La gestion de la fatigue représente souvent le défi principal. Cette fatigue, différente de celle ressentie après un effort, peut persister même au repos. Il est essentiel d'adapter son rythme de vie, de planifier les activités importantes aux moments où vous vous sentez le mieux, et de ne pas hésiter à demander de l'aide [6,16].
L'activité physique adaptée joue un rôle crucial dans le maintien de la qualité de vie. Des études récentes montrent que l'exercice régulier, même modéré, peut réduire la fatigue et améliorer le moral. Une marche quotidienne de 30 minutes ou des séances de natation peuvent faire une réelle différence [15,14].
Sur le plan professionnel, la plupart des patients peuvent continuer à travailler, au moins partiellement. N'hésitez pas à discuter avec votre employeur des aménagements possibles : horaires flexibles, télétravail, ou réduction temporaire du temps de travail. La médecine du travail peut vous accompagner dans ces démarches [16,6].
Le soutien psychologique ne doit pas être négligé. Rejoindre un groupe de parole ou consulter un psycho-oncologue peut vous aider à mieux gérer l'anxiété et les questionnements liés à la maladie. Beaucoup de patients trouvent également du réconfort dans les associations de patients [14,15].
Les Complications Possibles
Bien que le lymphome folliculaire soit généralement considéré comme indolent, certaines complications peuvent survenir au cours de son évolution. La plus redoutée reste la transformation histologique vers un lymphome plus agressif, qui concerne environ 2 à 3% des patients par an [6,12].
Cette transformation, appelée syndrome de Richter, se manifeste par une aggravation rapide des symptômes : croissance accélérée des ganglions, fièvre, sueurs nocturnes et altération de l'état général. Heureusement, les techniques d'imagerie modernes, notamment la TEP-scan, permettent de détecter précocement ces changements [11,12].
Les complications infectieuses représentent un autre enjeu important, particulièrement chez les patients traités par immunochimiothérapie. La déplétion en lymphocytes B induite par le rituximab peut favoriser certaines infections, notamment virales. Un suivi immunologique régulier est donc indispensable [14,15].
L'atteinte de certains organes peut également poser des problèmes spécifiques. L'envahissement de la moelle osseuse, présent chez 60% des patients, peut entraîner une anémie, une diminution des plaquettes ou des globules blancs. Ces complications hématologiques nécessitent parfois un traitement spécifique [16,6].
Enfin, il faut mentionner le risque de seconds cancers, légèrement augmenté chez les patients traités. Ce risque reste néanmoins faible et ne doit pas faire renoncer aux traitements nécessaires. Une surveillance oncologique régulière permet de détecter précocement d'éventuelles nouvelles pathologies [14,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du lymphome folliculaire s'est considérablement amélioré ces dernières décennies grâce aux progrès thérapeutiques. La survie globale à 10 ans dépasse désormais 80% dans la plupart des séries récentes, avec des variations selon le stade et les facteurs pronostiques [6,15].
Plusieurs outils permettent d'évaluer le pronostic individuel. L'index pronostique FLIPI (Follicular Lymphoma International Prognostic Index) prend en compte l'âge, le stade, le taux de LDH, le nombre de sites ganglionnaires atteints et le taux d'hémoglobine. Cet outil aide les médecins à adapter la stratégie thérapeutique [16,6].
Il faut distinguer la survie globale de la survie sans progression. Bien que la maladie puisse récidiver, chaque rechute reste généralement sensible aux traitements. Beaucoup de patients vivent ainsi de nombreuses années en alternant périodes de rémission et traitements [14,15].
Les innovations thérapeutiques récentes, notamment les thérapies ciblées et l'immunothérapie, laissent espérer une amélioration encore plus importante du pronostic. Les données préliminaires des essais cliniques 2024-2025 sont particulièrement encourageantes [1,3,5].
L'important à retenir : le lymphome folliculaire n'est plus considéré comme une maladie fatale. Avec un suivi adapté et les traitements actuels, la plupart des patients peuvent espérer une espérance de vie proche de la normale [15,16].
Peut-on Prévenir le Lymphome folliculaire ?
À l'heure actuelle, il n'existe pas de méthode de prévention primaire établie pour le lymphome folliculaire. Les causes exactes de cette pathologie restant largement méconnues, il est difficile de proposer des mesures préventives spécifiques [13,14].
Cependant, certaines recommandations de bon sens peuvent contribuer à réduire le risque global de cancers hématologiques. Éviter l'exposition aux pesticides et aux solvants industriels, maintenir un système immunitaire fort par une alimentation équilibrée et une activité physique régulière constituent des mesures bénéfiques [14,16].
La prévention secondaire repose sur le dépistage précoce. Bien qu'il n'existe pas de programme de dépistage organisé, il est important de consulter rapidement en cas d'apparition de ganglions persistants, de fatigue inexpliquée ou de symptômes évocateurs [15,16].
Pour les personnes ayant des antécédents familiaux de lymphomes, une surveillance médicale plus attentive peut être justifiée. Cependant, le caractère héréditaire du lymphome folliculaire reste exceptionnel, et la plupart des cas sont sporadiques [13,14].
La recherche continue d'explorer les facteurs de risque modifiables. Des études récentes s'intéressent notamment au rôle du microbiote intestinal et de l'inflammation chronique dans le développement des lymphomes. Ces pistes pourraient ouvrir de nouvelles voies préventives dans les années à venir [9,13].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge du lymphome folliculaire. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant hématologues, oncologues, radiothérapeutes et médecins traitants [14,15].
L'Institut National du Cancer (INCa) recommande que tout diagnostic de lymphome folliculaire soit confirmé par une biopsie ganglionnaire analysée par un anatomopathologiste expérimenté. Cette exigence garantit la fiabilité diagnostique et évite les erreurs thérapeutiques [16,6].
Concernant le suivi, les recommandations prévoient des consultations tous les 3 à 6 mois pendant les deux premières années, puis tous les 6 à 12 mois par la suite. Cette surveillance permet de détecter précocement les signes de progression ou de transformation [14,15].
La Société Française d'Hématologie (SFH) insiste sur l'importance de la concertation pluridisciplinaire pour chaque patient. Cette réunion d'experts permet d'adapter la stratégie thérapeutique aux caractéristiques individuelles et aux dernières innovations [16,8].
Les recommandations européennes, régulièrement mises à jour, intègrent désormais les nouvelles thérapies ciblées et l'immunothérapie. Ces guidelines internationales influencent directement les pratiques françaises et garantissent une prise en charge optimale [3,1].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de lymphome folliculaire en France. France Lymphome Espoir, créée en 2000, constitue la principale association dédiée aux lymphomes. Elle propose information, soutien et défense des droits des patients [14,15].
L'association organise régulièrement des journées d'information où patients, familles et professionnels de santé se rencontrent. Ces événements permettent de s'informer sur les dernières avancées thérapeutiques et d'échanger avec d'autres personnes concernées [16,14].
La Ligue contre le Cancer offre également un soutien précieux à travers ses comités départementaux. Elle propose des services d'aide sociale, de soutien psychologique et d'accompagnement dans les démarches administratives [15,16].
Sur internet, plusieurs forums spécialisés permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces espaces de discussion, modérés par des professionnels, offrent un soutien moral important et des conseils pratiques pour la vie quotidienne [14,15].
Les centres hospitaliers universitaires proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux lymphomes. Ces programmes aident les patients à mieux comprendre leur maladie et à devenir acteurs de leur prise en charge [16,6].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un lymphome folliculaire nécessite quelques adaptations pratiques au quotidien. Première recommandation : tenez un carnet de suivi où vous noterez vos symptômes, vos traitements et vos questions pour les consultations. Cette organisation facilite grandement le dialogue avec votre équipe médicale [14,15].
Concernant l'alimentation, privilégiez une alimentation équilibrée riche en fruits et légumes. Évitez les aliments crus ou peu cuits si vous êtes sous traitement immunosuppresseur. N'hésitez pas à consulter un diététicien spécialisé en oncologie [16,15].
L'activité physique adaptée reste bénéfique même pendant les traitements. Commencez progressivement : 10 minutes de marche par jour peuvent suffire initialement. L'objectif est de maintenir votre forme physique et votre moral [14,6].
Préparez soigneusement vos consultations médicales. Listez vos questions à l'avance, n'hésitez pas à vous faire accompagner, et demandez des explications si quelque chose n'est pas clair. Votre médecin est là pour vous informer [15,16].
Enfin, maintenez vos activités sociales autant que possible. L'isolement peut aggraver l'anxiété et la dépression. Adaptez vos sorties à votre forme du moment, mais ne renoncez pas complètement à votre vie sociale [14,15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alarme doivent vous amener à consulter rapidement votre médecin ou votre hématologue. L'apparition de nouveaux ganglions ou l'augmentation rapide de taille des ganglions existants constituent des motifs de consultation urgente [14,15].
La survenue de fièvre persistante sans cause évidente, de sueurs nocturnes abondantes ou d'une perte de poids involontaire supérieure à 10% nécessite également une évaluation médicale rapide. Ces symptômes peuvent signaler une progression de la maladie [16,14].
Tout essoufflement inhabituel, douleur thoracique ou gonflement du visage doit faire l'objet d'une consultation en urgence. Ces symptômes peuvent indiquer une compression des voies respiratoires ou des vaisseaux sanguins [15,16].
Pendant les traitements, surveillez attentivement les signes d'infection : fièvre, frissons, toux persistante, ou tout autre symptôme inhabituel. Votre système immunitaire étant affaibli, les infections peuvent évoluer rapidement [14,6].
N'attendez jamais pour consulter si vous ressentez une anxiété majeure ou des idées noires. Le soutien psychologique fait partie intégrante de la prise en charge, et des solutions existent pour vous aider à traverser les moments difficiles [15,14].
Questions Fréquentes
Le lymphome folliculaire est-il héréditaire ?Non, dans la grande majorité des cas, le lymphome folliculaire n'est pas héréditaire. Moins de 5% des cas présentent une composante familiale. La plupart des patients n'ont aucun antécédent familial de lymphome [13,14].
Peut-on guérir complètement du lymphome folliculaire ?
Le concept de guérison est complexe pour cette pathologie. Bien que des rémissions très prolongées soient possibles, le lymphome folliculaire est généralement considéré comme une maladie chronique. Cependant, beaucoup de patients vivent normalement pendant des décennies [15,16].
Les traitements rendent-ils stérile ?
Certains traitements peuvent affecter la fertilité, particulièrement chez les patients jeunes. Il est important d'aborder cette question avec votre oncologue avant de débuter les traitements. Des techniques de préservation de la fertilité existent [14,15].
Peut-on voyager avec un lymphome folliculaire ?
Oui, les voyages restent généralement possibles, en dehors des périodes de traitement intensif. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre, notamment concernant les vaccinations et l'assurance voyage [16,14].
Le stress peut-il aggraver la maladie ?
Bien qu'aucune étude ne prouve un lien direct entre stress et progression du lymphome folliculaire, la gestion du stress améliore indéniablement la qualité de vie. Techniques de relaxation, méditation ou soutien psychologique peuvent être bénéfiques [15,6].
Questions Fréquentes
Le lymphome folliculaire est-il héréditaire ?
Non, dans la grande majorité des cas, le lymphome folliculaire n'est pas héréditaire. Moins de 5% des cas présentent une composante familiale.
Peut-on guérir complètement du lymphome folliculaire ?
Le lymphome folliculaire est généralement considéré comme une maladie chronique. Cependant, des rémissions très prolongées sont possibles, et beaucoup de patients vivent normalement pendant des décennies.
Les traitements rendent-ils stérile ?
Certains traitements peuvent affecter la fertilité. Il est important d'aborder cette question avec votre oncologue avant de débuter les traitements. Des techniques de préservation de la fertilité existent.
Peut-on voyager avec un lymphome folliculaire ?
Oui, les voyages restent généralement possibles, en dehors des périodes de traitement intensif. Discutez avec votre médecin des précautions à prendre.
Le stress peut-il aggraver la maladie ?
Bien qu'aucune étude ne prouve un lien direct, la gestion du stress améliore la qualité de vie. Techniques de relaxation et soutien psychologique sont bénéfiques.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Taille du marché du traitement du lymphome, rapport d'innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Oncologie chez Ipsen - Des traitements innovants contre le lymphomeLien
- [3] Thérapies ciblées et immunothérapie : positionnement dans le lymphome folliculaireLien
- [4] Lymphoma & Myeloma Clinical Trials - MD AndersonLien
- [5] Bristol Myers Squibb - Progrès des thérapies cellulaires ASH 2024Lien
- [6] Carras S. Actualités dans le lymphome folliculaire. Hématologie 2024Lien
- [8] Oberic L, Ysebaert L. Cellules T à récepteur antigénique chimérique dans le lymphome folliculaire. Hématologie 2024Lien
- [9] Houmera N. Modélisation de la réponse thérapeutique du lymphome folliculaire grâce à un modèle 3D organoïde. 2023Lien
- [10] Dupont M, Trimoreau F. Difficultés diagnostiques d'une histiocytose maligne secondaire à un lymphome folliculaire. Hématologie 2024Lien
- [11] Carbonnier SD, Camus V. Valeur pronostique de la TEP dans le lymphome folliculaire de stade avancé. 2024Lien
- [12] Linard C, Lasne-Cardon A. Lymphome composite : lymphome folliculaire et lymphome à cellules du manteau. 2022Lien
- [13] Ouahib W. Le lymphome folliculaire : aspects épidémiologiques, physiopathologiques, diagnostiques et thérapeutiques. 2022Lien
- [14] Lymphome folliculaire - Guide patientLien
- [15] Lymphome folliculaire - Société canadienne du cancerLien
- [16] Le lymphome folliculaire - Société Française d'HématologieLien
Publications scientifiques
- Actualités dans le lymphome folliculaire (2024)
- [HTML][HTML] Amylose amyloid light-chain (AL) et lymphome folliculaire: à propos d'un cas (2024)
- Enseignements et actualités des cellules T à récepteur antigénique chimérique: focus sur le lymphome folliculaire et les autres lymphomes indolents (2024)
- Modélisation de la réponse thérapeutique du lymphome folliculaire grâce à un modèle 3D organoïde (2023)[PDF]
- Difficultés diagnostiques d'une histiocytose maligne/sarcome à cellules dendritiques interdigitées secondaire à un lymphome folliculaire méconnu (2024)
Ressources web
- Lymphome folliculaire (deuxiemeavis.fr)
15 avr. 2025 — L'apparition de cette masse est non douloureuse et est localisée généralement dans les aisselles, l'aine ou le cou.
- Lymphome folliculaire (cancer.ca)
Le lymphome folliculaire est un type de lymphome non hodgkinien (LNH). Les traitements comprennent l'observation vigilante, la radiothérapie, le traitement ...
- Le lymphome folliculaire (sfh.hematologie.net)
D'autres symptômes plus généraux et non spécifiques peuvent également se manifester, notamment une fièvre, une perte de poids inexpliquée, des sueurs nocturnes ...
- Lymphome Folliculaire Guide pour les Patients (esmo.org)
Si un diagnostic de lymphome folliculaire est suspecté sur la base de symptômes et de la numération des globules blancs, on effectue une biopsie* de ...
- Le lymphome folliculaire - InfoCancer (arcagy.org)
30 avr. 2023 — Ces lymphomes sont d'emblée disséminés mais sont de faible malignité. Ils se caractérisent par une évolution lente marquée par des phases de ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.