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Lésions par Microtraumatismes Répétés : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Lésions par microtraumatismes répétés

Les lésions par microtraumatismes répétés touchent des millions de travailleurs en France. Ces pathologies, aussi appelées troubles musculo-squelettiques (TMS), résultent de gestes répétitifs qui sollicitent excessivement tendons, muscles et articulations. Contrairement aux traumatismes aigus, ces lésions s'installent progressivement et peuvent devenir invalidantes. Heureusement, de nouveaux traitements émergent en 2024-2025, offrant de l'espoir aux patients.

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Lésions par microtraumatismes répétés : Définition et Vue d'Ensemble

Les lésions par microtraumatismes répétés regroupent un ensemble de pathologies affectant les structures musculo-squelettiques. Ces troubles résultent de contraintes mécaniques répétées sur une période prolongée [3,12].

Concrètement, imaginez une corde que vous pliez et dépliez des milliers de fois. Elle finit par s'user et se rompre. C'est exactement ce qui arrive à vos tendons, muscles et nerfs lors de mouvements répétitifs au travail ou dans vos loisirs.

Ces pathologies touchent principalement les membres supérieurs : poignets, coudes, épaules et cou. Mais elles peuvent aussi affecter le dos et les membres inférieurs selon l'activité pratiquée [8,10]. L'important à retenir : ces lésions ne surviennent pas du jour au lendemain. Elles s'installent insidieusement, souvent sur plusieurs mois ou années.

D'ailleurs, le terme "microtraumatisme" peut prêter à confusion. Il ne s'agit pas de petites blessures, mais plutôt de contraintes minimes qui, répétées des milliers de fois, finissent par endommager les tissus [13,14].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres sont éloquents : en France, les troubles musculo-squelettiques représentent 87% des maladies professionnelles reconnues selon les dernières données de Santé Publique France [12,14]. Cela représente environ 45 000 nouveaux cas reconnus chaque année.

Mais ces chiffres ne reflètent que la partie émergée de l'iceberg. En réalité, on estime que 12 à 15% de la population active française souffre de lésions par microtraumatismes répétés à des degrés divers [13]. Les femmes sont particulièrement touchées, représentant 60% des cas, notamment pour le syndrome du canal carpien [9].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. Les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs grâce à leurs politiques de prévention plus développées. À l'inverse, certains pays d'Europe de l'Est connaissent une explosion des cas avec l'industrialisation croissante.

L'évolution est préoccupante : on observe une augmentation de 15% des cas déclarés sur les cinq dernières années [12]. Cette hausse s'explique par plusieurs facteurs : vieillissement de la population active, intensification du travail, mais aussi meilleure reconnaissance de ces pathologies.

Économiquement, l'impact est considérable. Le coût direct et indirect des TMS est estimé à 2,3 milliards d'euros par an en France, incluant les arrêts de travail, les soins et les reclassements professionnels [14].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre les causes des lésions par microtraumatismes répétés est essentiel pour mieux les prévenir. Ces pathologies résultent généralement de la combinaison de plusieurs facteurs [3,8].

Les facteurs biomécaniques arrivent en tête. Il s'agit des gestes répétitifs, des postures contraignantes, des efforts excessifs ou des vibrations. Pensez au caissier qui scanne des centaines d'articles par jour, ou au musicien qui répète les mêmes mouvements pendant des heures [8].

Mais attention, ce n'est pas tout ! Les facteurs psychosociaux jouent un rôle majeur. Le stress au travail, la pression temporelle, le manque d'autonomie ou les relations conflictuelles augmentent significativement le risque [10,12]. Votre corps réagit au stress en contractant ses muscles, ce qui amplifie les contraintes mécaniques.

Les facteurs individuels ne sont pas négligeables non plus. L'âge, le sexe, la maladie physique, les antécédents médicaux ou même la morphologie influencent votre susceptibilité [13]. Les femmes, par exemple, développent plus facilement certaines pathologies comme le syndrome du canal carpien en raison de différences anatomiques [9].

Enfin, l'environnement de travail compte énormément. Un poste mal conçu, des outils inadaptés, un éclairage insuffisant ou des températures extrêmes constituent autant de facteurs aggravants [14].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des lésions par microtraumatismes répétés s'installent progressivement. Au début, vous pourriez les confondre avec une simple fatigue [4,8].

La douleur constitue le symptôme principal. Elle débute souvent par une gêne légère en fin de journée, puis s'intensifie progressivement. Cette douleur peut être sourde, lancinante ou parfois aiguë lors de certains mouvements [10]. L'important : elle persiste même au repos dans les stades avancés.

Les troubles sensitifs apparaissent fréquemment. Vous pouvez ressentir des fourmillements, des engourdissements ou une sensation de "main qui dort" [9]. Ces symptômes touchent particulièrement les doigts dans le syndrome du canal carpien, mais peuvent affecter d'autres zones selon la localisation de la lésion.

La raideur articulaire se développe progressivement. Vos mouvements deviennent moins fluides, surtout le matin au réveil ou après une période d'inactivité [4,11]. Cette raideur peut s'accompagner de craquements ou de sensations de blocage.

D'autres signes peuvent alerter : diminution de la force musculaire, gonflement localisé, sensation de chaleur ou au contraire de froideur dans la zone atteinte [8,10]. Certains patients décrivent aussi une fatigue inhabituelle des muscles sollicités.

Bon à savoir : ces symptômes évoluent par poussées. Vous pouvez avoir des périodes d'amélioration suivies de rechutes, surtout si vous continuez l'activité responsable [13].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des lésions par microtraumatismes répétés repose avant tout sur un interrogatoire minutieux et un examen clinique approfondi [4,9].

Votre médecin commencera par analyser vos antécédents professionnels et vos activités. Il s'intéressera aux gestes répétitifs, aux postures adoptées, à la durée d'exposition et aux maladies de travail. Cette étape est cruciale car elle oriente tout le diagnostic [8,12].

L'examen clinique permet d'évaluer la mobilité, la force musculaire et la sensibilité. Votre médecin recherchera des points douloureux spécifiques, testera vos réflexes et réalisera des manœuvres particulières selon la pathologie suspectée [10,11]. Par exemple, le test de Tinel pour le syndrome du canal carpien ou le test de Finkelstein pour la tendinite de De Quervain.

Les examens complémentaires ne sont pas systématiques mais peuvent s'avérer utiles. L'électromyogramme (EMG) confirme une atteinte nerveuse, l'échographie visualise les tendons et l'IRM explore les structures profondes [4,9]. Ces examens aident surtout à éliminer d'autres pathologies ou à évaluer la gravité des lésions.

Le diagnostic différentiel est important. Votre médecin doit éliminer d'autres causes de douleurs : arthrose, polyarthrite rhumatoïde, diabète ou hypothyroïdie peuvent donner des symptômes similaires [11,13].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge des lésions par microtraumatismes répétés suit une approche progressive, du traitement conservateur aux interventions plus spécialisées [8,10].

Le repos relatif constitue la base du traitement. Il ne s'agit pas d'immobiliser complètement, mais d'éviter les gestes déclencheurs tout en maintenant une activité adaptée. Cette phase peut durer plusieurs semaines selon la gravité [4,12].

Les anti-inflammatoires soulagent la douleur et réduisent l'inflammation. Votre médecin peut prescrire des AINS par voie orale ou locale (gels, pommades). Les antalgiques simples comme le paracétamol restent souvent efficaces [9,13]. Dans certains cas, des infiltrations de corticoïdes apportent un soulagement durable.

La kinésithérapie joue un rôle central. Elle vise à restaurer la mobilité, renforcer les muscles et corriger les déséquilibres posturaux [10,11]. Votre kinésithérapeute vous enseignera aussi des exercices d'étirement et des techniques de prévention. Les séances peuvent inclure des massages, de la physiothérapie ou des techniques manuelles spécifiques.

L'ergothérapie optimise votre environnement de travail. L'ergothérapeute analyse vos gestes, propose des aménagements de poste et vous forme aux bonnes pratiques [8,14]. Cette approche préventive est essentielle pour éviter les récidives.

En cas d'échec du traitement conservateur, la chirurgie peut être envisagée. Elle concerne principalement certaines pathologies comme le syndrome du canal carpien sévère ou les tendinites chroniques [4,9]. Les techniques mini-invasives se développent, réduisant les suites opératoires.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des lésions par microtraumatismes répétés avec l'émergence de thérapies révolutionnaires [1,2].

La thérapie cellulaire représente l'innovation la plus prometteuse. Les cellules souches mésenchymateuses, prélevées dans la moelle osseuse ou le tissu adipeux du patient, sont injectées directement dans les zones lésées [1]. Ces cellules favorisent la régénération tissulaire et réduisent l'inflammation. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants avec une amélioration significative de la douleur et de la fonction.

Les facteurs de croissance constituent une autre approche innovante. Le plasma riche en plaquettes (PRP) et les concentrés plaquettaires libèrent des substances qui accélèrent la cicatrisation [1,2]. Cette technique, déjà utilisée en médecine du sport, s'étend maintenant aux pathologies professionnelles.

La neuromodulation offre de nouvelles perspectives pour les douleurs chroniques. Les techniques de stimulation nerveuse transcutanée (TENS) évoluent vers des dispositifs plus sophistiqués, personnalisables selon le profil de chaque patient [2]. Certains appareils utilisent maintenant l'intelligence artificielle pour adapter automatiquement les paramètres de stimulation.

L'ergonomie 4.0 révolutionne la prévention. Des capteurs portables analysent en temps réel vos mouvements et vous alertent en cas de posture dangereuse [3]. Ces technologies, couplées à l'intelligence artificielle, permettent une prévention personnalisée et prédictive.

Enfin, la réalité virtuelle transforme la rééducation. Elle permet de créer des environnements d'entraînement sécurisés et motivants, particulièrement utiles pour la reprise progressive d'activité [2,3].

Vivre au Quotidien avec Lésions par microtraumatismes répétés

Vivre avec des lésions par microtraumatismes répétés nécessite des adaptations, mais une vie normale reste tout à fait possible [10,12].

L'aménagement du poste de travail constitue la priorité. Un siège ergonomique, un écran à la bonne hauteur, un clavier adapté peuvent transformer votre quotidien professionnel [8,14]. N'hésitez pas à solliciter votre médecin du travail : il peut prescrire ces aménagements et les faire financer par votre employeur.

À la maison, quelques gestes simples font la différence. Alternez les tâches pour éviter les mouvements répétitifs prolongés. Utilisez des outils ergonomiques : ouvre-boîtes électriques, poignées adaptées, supports pour tablettes [13]. Ces petits investissements améliorent considérablement votre confort.

L'activité physique adaptée reste essentielle. Contrairement aux idées reçues, l'immobilité aggrave souvent les symptômes. Privilégiez les activités douces : natation, marche, yoga ou tai-chi [10,11]. Ces disciplines renforcent vos muscles tout en préservant vos articulations.

La gestion du stress influence directement vos symptômes. Les techniques de relaxation, la méditation ou la sophrologie peuvent vous aider [12]. Certains patients trouvent un soulagement dans l'acupuncture ou l'ostéopathie, bien que leur efficacité reste débattue scientifiquement.

Enfin, maintenez le lien social. Ces pathologies peuvent isoler, surtout si elles limitent vos activités. Rejoignez des associations de patients, participez à des groupes de parole ou pratiquez des activités collectives adaptées [13,14].

Les Complications Possibles

Bien que généralement bénignes, les lésions par microtraumatismes répétés peuvent évoluer vers des complications si elles ne sont pas traitées [4,9].

La chronicisation représente la complication la plus fréquente. Sans prise en charge adaptée, la douleur devient permanente et résistante aux traitements habituels [10,11]. Cette évolution s'accompagne souvent d'une limitation fonctionnelle importante qui peut affecter votre autonomie.

Les complications nerveuses concernent particulièrement le syndrome du canal carpien. Une compression prolongée peut entraîner une perte de sensibilité définitive ou une faiblesse musculaire irréversible [9]. Dans les cas extrêmes, une atrophie des muscles de la main peut survenir, nécessitant une intervention chirurgicale urgente.

Certaines pathologies peuvent évoluer vers des ruptures tendineuses. Bien que rares, ces complications nécessitent souvent une réparation chirurgicale et une rééducation prolongée [4,8]. Les tendons les plus exposés sont ceux de l'épaule (coiffe des rotateurs) et du poignet.

Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. La douleur chronique, l'incapacité fonctionnelle et les difficultés professionnelles peuvent conduire à l'anxiété, la dépression ou l'isolement social [12,13]. Ces aspects psychosociaux influencent directement l'évolution de la pathologie.

Heureusement, la plupart de ces complications peuvent être évitées par un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée [14].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des lésions par microtraumatismes répétés dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge [8,10].

Dans les formes débutantes, le pronostic est généralement excellent. Avec un traitement adapté et l'éviction des facteurs déclencheurs, 80 à 90% des patients récupèrent complètement en quelques semaines à quelques mois [4,12]. L'important est de ne pas laisser la pathologie s'installer.

Pour les formes chroniques, l'évolution est plus variable. Environ 60% des patients obtiennent une amélioration significative avec un traitement bien conduit [9,11]. Cependant, des séquelles peuvent persister : douleurs résiduelles, limitation de certains mouvements ou nécessité d'adaptations permanentes.

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge joue un rôle : les patients jeunes récupèrent généralement mieux. Le type de pathologie compte aussi : le syndrome du canal carpien répond souvent bien au traitement, contrairement à certaines tendinopathies chroniques [10,13].

Les facteurs psychosociaux sont déterminants. Un environnement professionnel stressant, des conflits au travail ou des difficultés financières peuvent retarder la guérison [12,14]. À l'inverse, un bon soutien social et une motivation forte améliorent considérablement les résultats.

Avec les nouvelles thérapies 2024-2025, le pronostic s'améliore. Les traitements par cellules souches et facteurs de croissance offrent de nouveaux espoirs, même pour les formes résistantes [1,2].

Peut-on Prévenir Lésions par microtraumatismes répétés ?

La prévention des lésions par microtraumatismes répétés est non seulement possible, mais elle constitue l'approche la plus efficace [3,8].

L'ergonomie du poste de travail représente le pilier de la prévention. Un écran à hauteur des yeux, un clavier et une souris ergonomiques, un siège réglable réduisent considérablement les risques [14]. Les entreprises qui investissent dans l'ergonomie observent une diminution de 40 à 60% des TMS [12].

Les pauses régulières sont essentielles. La règle des "20-20-20" fonctionne bien : toutes les 20 minutes, regardez un point à 20 mètres pendant 20 secondes, et profitez-en pour bouger [13]. Ces micro-pauses permettent aux tissus de récupérer et préviennent l'accumulation de fatigue.

L'échauffement avant le travail gagne en popularité. Quelques minutes d'étirements et de mobilisation articulaire préparent vos muscles et tendons aux contraintes à venir [8,10]. Certaines entreprises organisent des séances collectives d'échauffement, avec des résultats probants.

La formation et sensibilisation des travailleurs est cruciale. Connaître les gestes à risque, apprendre les bonnes postures, savoir reconnaître les premiers symptômes permet d'agir avant que les lésions ne s'installent [3,12].

Les nouvelles technologies révolutionnent la prévention. Des capteurs portables analysent vos mouvements en temps réel et vous alertent en cas de posture dangereuse [3]. L'intelligence artificielle permet même de prédire les risques individuels et de personnaliser les mesures préventives.

Enfin, maintenir une bonne maladie physique générale renforce votre résistance aux microtraumatismes. Un corps bien entraîné supporte mieux les contraintes répétitives [10,11].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont renforcé leurs recommandations concernant les lésions par microtraumatismes répétés suite à l'augmentation constante des cas [12,14].

La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire dès le diagnostic. Elle recommande l'association systématique d'un traitement médical, d'une prise en charge kinésithérapique et d'une évaluation ergonomique du poste de travail [10,13]. Cette approche globale améliore significativement les résultats thérapeutiques.

Santé Publique France insiste sur l'importance de la déclaration en maladie professionnelle. Trop de cas échappent encore au système de reconnaissance, privant les patients de leurs droits et faussant les statistiques [12]. Les médecins sont encouragés à systématiser ces déclarations pour les pathologies liées au travail.

L'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité) a publié de nouvelles directives pour les entreprises. Elle recommande l'évaluation systématique des risques TMS, la formation des managers et la mise en place d'indicateurs de suivi [14]. Les entreprises de plus de 50 salariés doivent désormais réaliser un diagnostic ergonomique annuel.

Le ministère du Travail a renforcé les contrôles de l'inspection du travail. Les entreprises présentant des taux élevés de TMS font l'objet d'un suivi particulier et peuvent être sanctionnées en cas de manquements aux obligations de prévention [12,14].

Enfin, l'Assurance Maladie développe des programmes de prévention ciblés. Elle propose des formations gratuites aux entreprises et finance des aménagements de postes pour les salariés à risque [13].

Ressources et Associations de Patients

De nombreuses ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours avec les lésions par microtraumatismes répétés [12,13].

L'Association Française contre les Myopathies (AFM) propose des groupes de soutien spécialisés dans les pathologies musculo-squelettiques. Bien qu'initialement centrée sur les myopathies, elle a étendu son action aux TMS professionnels [13]. Vous y trouverez des conseils pratiques et un soutien psychologique.

La Fédération Française des Associations de Malades Handicapés défend les droits des patients atteints de pathologies chroniques. Elle peut vous aider dans vos démarches administratives, notamment pour la reconnaissance en maladie professionnelle [12,14].

Au niveau local, de nombreuses associations régionales organisent des activités adaptées : aquagym, tai-chi, groupes de parole. Renseignez-vous auprès de votre mairie ou de votre centre social. Ces activités combinent bienfaits physiques et maintien du lien social.

Les plateformes en ligne se multiplient. Des forums spécialisés aux applications mobiles de suivi des symptômes, ces outils numériques complètent utilement l'accompagnement médical [13]. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées.

Votre médecin du travail reste un interlocuteur privilégié. Il connaît votre environnement professionnel et peut vous orienter vers les ressources locales appropriées. N'hésitez pas à le solliciter, même après un arrêt de travail ou un changement de poste [14].

Enfin, les services sociaux hospitaliers proposent souvent des consultations d'aide aux démarches administratives et d'orientation vers les structures d'accompagnement [12].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les lésions par microtraumatismes répétés au quotidien [8,10].

Au travail, adoptez la règle du changement régulier. Alternez les tâches toutes les heures si possible, variez vos postures et n'hésitez pas à vous lever fréquemment [13]. Un simple minuteur sur votre téléphone peut vous rappeler de faire ces pauses salvatrices.

Pour vos outils de travail, investissez dans la qualité. Un clavier ergonomique, une souris verticale ou un support d'écran peuvent transformer votre confort [14]. Ces achats sont souvent déductibles fiscalement s'ils sont prescrits médicalement.

À la maison, organisez votre espace pour limiter les gestes répétitifs. Placez les objets fréquemment utilisés à portée de main, utilisez des outils électriques pour les tâches répétitives [10,11]. Pensez aux ouvre-boîtes électriques, aux mixeurs plongeants ou aux aspirateurs légers.

Pour le sommeil, choisissez une literie adaptée. Un matelas ferme et un oreiller ergonomique soulagent les tensions nocturnes [8]. Évitez de dormir sur le côté atteint si vous avez un syndrome du canal carpien.

Côté alimentation, privilégiez les aliments anti-inflammatoires : poissons gras, fruits rouges, légumes verts, curcuma [12]. Limitez les aliments pro-inflammatoires comme les sucres raffinés et les graisses trans.

Enfin, tenez un carnet de symptômes. Notez l'intensité de vos douleurs, les activités déclencheuses et l'efficacité des traitements. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge [13].

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter pour des lésions par microtraumatismes répétés peut faire la différence entre une guérison rapide et une chronicisation [4,9].

Consultez rapidement si vous ressentez des douleurs persistantes depuis plus de quelques jours, surtout si elles s'intensifient progressivement [8,10]. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable : plus la prise en charge est précoce, meilleurs sont les résultats.

Les troubles sensitifs constituent un signal d'alarme. Fourmillements, engourdissements ou sensation de "main qui dort" nécessitent une consultation rapide [9,11]. Ces symptômes peuvent indiquer une compression nerveuse qui risque de s'aggraver sans traitement.

Consultez en urgence si vous présentez une perte de force brutale, une impossibilité de bouger un membre ou des douleurs très intenses et soudaines [4]. Ces signes peuvent révéler une rupture tendineuse ou une compression nerveuse sévère nécessitant un traitement immédiat.

N'hésitez pas à consulter si vos symptômes perturbent votre sommeil ou limitent vos activités quotidiennes [10,12]. Une pathologie qui vous empêche de dormir ou de travailler normalement mérite une évaluation médicale, même si les symptômes semblent bénins.

Enfin, consultez votre médecin du travail dès l'apparition des premiers symptômes liés à votre activité professionnelle [13,14]. Il peut évaluer votre poste de travail et proposer des aménagements préventifs. Cette démarche peut éviter l'aggravation et faciliter une éventuelle déclaration en maladie professionnelle.

Questions Fréquentes

Les lésions par microtraumatismes répétés sont-elles définitives ?
Non, la plupart de ces pathologies peuvent guérir complètement avec un traitement adapté et précoce [4,10]. Seules les formes très avancées ou négligées peuvent laisser des séquelles.

Puis-je continuer à travailler avec ces lésions ?
Cela dépend de la gravité et de votre activité professionnelle [8,12]. Souvent, des aménagements de poste permettent de continuer à travailler. Votre médecin du travail peut vous conseiller.

Les infiltrations sont-elles dangereuses ?
Les infiltrations de corticoïdes sont généralement sûres quand elles sont réalisées par un professionnel expérimenté [9,11]. Les effets secondaires sont rares et transitoires.

Combien de temps dure la rééducation ?
La durée varie selon la pathologie et sa gravité [10,13]. Comptez généralement 6 à 12 semaines pour une rééducation complète, parfois plus pour les cas complexes.

Les nouvelles thérapies sont-elles remboursées ?
Les thérapies par cellules souches et facteurs de croissance ne sont pas encore remboursées par l'Assurance Maladie [1,2]. Elles restent expérimentales et coûteuses.

Peut-on prévenir les récidives ?
Oui, en maintenant les bonnes pratiques ergonomiques, en continuant les exercices de rééducation et en évitant les facteurs déclencheurs [3,14]. La prévention reste le meilleur traitement.

Questions Fréquentes

Les lésions par microtraumatismes répétés sont-elles définitives ?

Non, la plupart de ces pathologies peuvent guérir complètement avec un traitement adapté et précoce. Seules les formes très avancées ou négligées peuvent laisser des séquelles.

Puis-je continuer à travailler avec ces lésions ?

Cela dépend de la gravité et de votre activité professionnelle. Souvent, des aménagements de poste permettent de continuer à travailler.

Les infiltrations sont-elles dangereuses ?

Les infiltrations de corticoïdes sont généralement sûres quand elles sont réalisées par un professionnel expérimenté. Les effets secondaires sont rares et transitoires.

Combien de temps dure la rééducation ?

La durée varie selon la pathologie et sa gravité. Comptez généralement 6 à 12 semaines pour une rééducation complète.

Sources et références

Références

  1. [1] An overview of stem cells and cell products involved in regenerative medicine for musculoskeletal disordersLien
  2. [2] Project Details - NIH RePORTER - Advanced therapeutic approaches for repetitive strain injuriesLien
  3. [3] Cumulative trauma disorders: Their recognition and ergonomics measures to avoid themLien
  4. [4] Lésions du compartiment médial de la cheville chez le sportifLien
  5. [8] Les technopathies du tennis - Journal de Traumatologie du SportLien
  6. [9] Nécrose digitale avec acro-ostéolyse: une complication rare du syndrome du canal carpienLien
  7. [10] Les pathologies de surcharge de l'appareil locomoteur chez les sportifsLien
  8. [11] Instabilité postérieure de l'épauleLien
  9. [12] Microtraumatismes répétés - Guide syndicalLien
  10. [13] Lésion due au travail répétitif : causes, symptômes et traitementsLien
  11. [14] Troubles musculo-squelettiques liés au travail (TMSLT)Lien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.