Kystes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Les kystes sont des formations bénignes très courantes qui touchent près de 30% de la population française [1]. Ces petites poches remplies de liquide peuvent apparaître sur différents organes et inquiètent souvent les patients. Heureusement, la plupart des kystes sont sans gravité et bénéficient aujourd'hui de traitements innovants développés en 2024-2025 [2,4]. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie fréquente.

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Kystes : Définition et Vue d'Ensemble
Un kyste est une cavité anormale fermée, délimitée par une paroi et contenant un liquide, du gaz ou des matières semi-solides [7]. Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas d'une tumeur maligne mais d'une formation bénigne dans l'immense majorité des cas.
Les kystes peuvent se développer dans pratiquement tous les organes du corps humain. On distingue plusieurs types principaux : les kystes ovariens chez la femme, les kystes rénaux, les kystes hépatiques, les kystes cutanés et les kystes osseux [8,10]. Chaque type présente des caractéristiques spécifiques en termes de formation, d'évolution et de traitement.
La classification moderne des kystes, mise à jour en 2025, permet une meilleure approche diagnostique [7]. Les radiologues utilisent désormais des critères précis pour analyser la nature du contenu kystique et prédire son évolution. Cette approche standardisée améliore considérablement la prise en charge des patients.
Il est important de comprendre que la présence d'un kyste ne signifie pas automatiquement qu'un traitement est nécessaire. Beaucoup de kystes sont découverts fortuitement lors d'examens d'imagerie et ne nécessitent qu'une simple surveillance [15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les kystes représentent l'une des pathologies les plus fréquemment diagnostiquées en imagerie médicale. Selon les données de Santé Publique France, environ 28% de la population française présente au moins un kyste détectable à l'imagerie au cours de sa vie [1].
Les kystes ovariens touchent particulièrement les femmes en âge de procréer, avec une prévalence de 15 à 20% chez les femmes de 20 à 40 ans [1,16]. L'incidence annuelle des nouveaux cas diagnostiqués est estimée à 180 000 en France, soit une augmentation de 12% par rapport aux données de 2019.
Concernant les kystes rénaux, leur fréquence augmente avec l'âge. Ils sont présents chez moins de 5% des personnes de moins de 30 ans, mais touchent plus de 50% des individus après 70 ans [8]. Cette progression liée à l'âge s'explique par les modifications physiologiques du tissu rénal au fil du temps.
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute pour la prévalence des kystes ovariens, avec des taux similaires à l'Allemagne et légèrement supérieurs à ceux observés en Scandinavie. Les variations géographiques s'expliquent en partie par les différences d'accès à l'imagerie médicale et les pratiques de dépistage.
Les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation de l'incidence des kystes, mais une augmentation du nombre de cas diagnostiqués grâce à l'amélioration des techniques d'imagerie [7]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 450 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic et de surveillance.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des kystes varient considérablement selon leur localisation et leur type. Pour les kystes ovariens fonctionnels, ils résultent d'un dysfonctionnement normal du cycle menstruel [1]. Ces kystes se forment lorsque le follicule ovarien ne se rompt pas correctement ou lorsque le corps jaune persiste anormalement.
Les kystes rénaux ont souvent une origine génétique, particulièrement dans le cas de la polykystose rénale autosomique dominante [8]. Cette maladie héréditaire touche environ 1 personne sur 1000 en France. D'autres facteurs comme l'âge, l'hypertension artérielle et certaines infections peuvent également favoriser leur apparition.
Concernant les kystes cutanés, ils peuvent résulter d'une obstruction des glandes sébacées, d'un traumatisme ou d'une prédisposition génétique [15]. Les kystes épidermoïdes, les plus fréquents, se développent souvent suite à une accumulation de kératine sous la peau.
Les facteurs de risque généraux incluent l'âge (risque croissant après 40 ans), le sexe féminin pour certains types de kystes, les antécédents familiaux et certaines pathologies comme l'endométriose pour les kystes ovariens [16]. L'exposition à certains toxiques environnementaux pourrait également jouer un rôle, bien que les preuves restent limitées.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La plupart des kystes sont asymptomatiques et découverts fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons [15]. Cependant, certains kystes peuvent provoquer des symptômes spécifiques selon leur taille et leur localisation.
Les kystes ovariens peuvent causer des douleurs pelviennes, particulièrement en cas de torsion ou de rupture [1,16]. Les femmes décrivent souvent une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, des troubles menstruels ou des douleurs lors des rapports sexuels. Les kystes volumineux peuvent également provoquer une sensation de ballonnement abdominal.
Pour les kystes rénaux, les symptômes apparaissent généralement lorsque les kystes deviennent volumineux [8]. Les patients peuvent ressentir des douleurs lombaires, observer du sang dans les urines ou développer une hypertension artérielle. Dans les formes sévères de polykystose rénale, une insuffisance rénale peut se développer progressivement.
Les kystes cutanés se manifestent par une tuméfaction visible et palpable sous la peau [15]. Ils peuvent devenir douloureux en cas d'infection ou d'inflammation. Certains kystes, comme les kystes pilonidaux, peuvent s'infecter et provoquer des écoulements purulents.
Il est crucial de consulter rapidement en cas de douleurs intenses et soudaines, de fièvre associée à un kyste connu, ou de modification rapide de la taille d'un kyste. Ces signes peuvent indiquer une complication nécessitant une prise en charge urgente.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des kystes repose principalement sur l'imagerie médicale, avec des protocoles standardisés mis à jour en 2025 [7]. L'échographie constitue souvent l'examen de première intention, particulièrement pour les kystes ovariens et rénaux. Cette technique non invasive permet d'évaluer la taille, la forme et le contenu du kyste.
Pour une analyse plus précise, l'IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) ou le scanner peuvent être nécessaires [7,8]. Ces examens permettent de caractériser finement la nature du kyste et d'éliminer une éventuelle malignité. La classification radiologique moderne utilise des critères spécifiques pour chaque type de kyste.
Dans certains cas, des examens biologiques complètent le bilan diagnostique. Pour les kystes ovariens, le dosage de marqueurs tumoraux comme le CA-125 peut être réalisé, bien qu'il ne soit pas systématique [1,16]. Pour les kystes rénaux, l'évaluation de la fonction rénale par créatininémie est recommandée.
La biopsie reste exceptionnelle et n'est réalisée qu'en cas de doute diagnostique majeur [15]. La plupart des kystes peuvent être diagnostiqués avec certitude grâce aux seules techniques d'imagerie. Le médecin établit ensuite un plan de surveillance ou de traitement adapté à chaque situation.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge des kystes a considérablement évolué ces dernières années, avec une approche de plus en plus personnalisée [13,14]. Pour de nombreux kystes asymptomatiques, la surveillance active reste la stratégie de choix. Cette approche évite les interventions inutiles tout en maintenant un contrôle régulier de l'évolution.
Les traitements médicamenteux trouvent leur place dans certaines situations spécifiques. Pour les kystes ovariens fonctionnels, la contraception hormonale peut prévenir la formation de nouveaux kystes [1,16]. Les anti-inflammatoires peuvent soulager les douleurs associées, mais ne traitent pas le kyste lui-même.
Les techniques mini-invasives se développent rapidement. L'injection percutanée d'éthanol, technique validée en 2024, permet de traiter efficacement certains kystes thyroïdiens [13]. Cette approche ambulatoire présente l'avantage d'éviter la chirurgie tout en obtenant d'excellents résultats.
Pour les kystes nécessitant une intervention chirurgicale, les techniques arthroscopiques et laparoscopiques sont privilégiées [14]. Ces approches mini-invasives réduisent les complications post-opératoires et accélèrent la récupération. Les résultats du traitement arthroscopique des kystes osseux du carpe montrent des taux de succès supérieurs à 90%.
Le choix du traitement dépend de multiples facteurs : taille du kyste, symptômes, âge du patient, localisation et risque de complications. Une approche multidisciplinaire impliquant radiologue, chirurgien et médecin traitant optimise les résultats thérapeutiques.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge des kystes avec plusieurs innovations majeures [2,4]. Les dermatoses bulleuses auto-immunes, souvent associées à des formations kystiques, bénéficient de nouveaux traitements biologiques présentés lors des Journées Dermatologiques de Paris 2024 [2].
Le marché du traitement du syndrome des ovaires polykystiques connaît une expansion remarquable avec l'arrivée de nouvelles molécules [4]. Ces traitements innovants ciblent spécifiquement les mécanismes hormonaux responsables de la formation des kystes ovariens multiples. Les premiers résultats cliniques montrent une réduction significative du volume kystique.
En oncologie, bien que les kystes soient bénins, les recherches sur les sarcomes apportent des éclairages intéressants [5]. L'étude INVINCIBLE-3, sélectionnée pour présentation à l'ASCO 2025, explore de nouvelles approches thérapeutiques qui pourraient s'appliquer aux kystes complexes.
Les essais cliniques de Phase III actuellement en cours ouvrent de nouvelles perspectives [6]. Ces études évaluent l'efficacité de traitements ciblés pour différents types de kystes, avec des résultats préliminaires encourageants. L'objectif est de proposer des alternatives thérapeutiques moins invasives que la chirurgie traditionnelle.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic des kystes. Les nouveaux algorithmes d'analyse d'images permettent une caractérisation plus précise des kystes et une prédiction de leur évolution. Cette technologie sera progressivement intégrée dans la pratique clinique courante dès 2025.
Vivre au Quotidien avec des Kystes
Vivre avec des kystes ne doit pas être source d'angoisse permanente. La plupart des patients mènent une vie parfaitement normale une fois le diagnostic établi et la surveillance mise en place [15]. L'important est de comprendre sa pathologie et de maintenir un suivi médical régulier.
Pour les femmes porteuses de kystes ovariens, certaines précautions peuvent être utiles [1,16]. Il est recommandé d'éviter les activités physiques très intenses qui pourraient provoquer une torsion du kyste. Cependant, l'exercice modéré reste bénéfique et ne présente aucun danger.
L'alimentation joue un rôle important, particulièrement pour les patientes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques [4]. Un régime équilibré, pauvre en sucres rapides et riche en fibres, peut aider à réguler les hormones et limiter la formation de nouveaux kystes. L'accompagnement par un nutritionniste est souvent bénéfique.
La gestion du stress mérite une attention particulière. Le stress chronique peut influencer l'équilibre hormonal et potentiellement favoriser la formation de certains types de kystes. Des techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent être des alliés précieux.
Il est essentiel de maintenir une communication ouverte avec son équipe médicale. N'hésitez pas à poser toutes vos questions et à signaler tout changement dans vos symptômes. Cette vigilance partagée garantit une prise en charge optimale et rassure les patients.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des kystes soient bénins, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une prise en charge rapide [1,12]. La torsion ovarienne représente l'urgence la plus fréquente chez les femmes porteuses de kystes ovariens volumineux. Cette complication provoque des douleurs intenses et nécessite une intervention chirurgicale en urgence.
La rupture de kyste peut également survenir, particulièrement pour les kystes ovariens [1,16]. Dans la plupart des cas, cette rupture est bien tolérée et se résout spontanément. Cependant, elle peut parfois provoquer une hémorragie interne nécessitant une surveillance hospitalière.
Les infections constituent une autre complication possible, surtout pour les kystes cutanés et les kystes pilonidaux [15]. L'infection se manifeste par une rougeur, une chaleur locale, des douleurs et parfois de la fièvre. Un traitement antibiotique est alors nécessaire, parfois associé à un drainage chirurgical.
Pour les kystes dermoïdes intracrâniens, bien que rares, la rupture spontanée peut provoquer une méningite aseptique [12]. Cette complication exceptionnelle nécessite une prise en charge neurochirurgicale spécialisée. Heureusement, le pronostic reste généralement favorable avec un traitement adapté.
Il est important de connaître les signes d'alarme : douleurs intenses et soudaines, fièvre, modification rapide de la taille d'un kyste, ou apparition de symptômes neurologiques. Ces situations justifient une consultation médicale en urgence.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des kystes est généralement excellent, avec une évolution favorable dans l'immense majorité des cas [15]. Pour les kystes fonctionnels ovariens, plus de 80% disparaissent spontanément en quelques cycles menstruels [1]. Cette résolution naturelle explique pourquoi la surveillance est souvent privilégiée au traitement immédiat.
Les kystes rénaux simples ont un pronostic remarquable [8]. Ils n'évoluent que très rarement vers la malignité et n'altèrent généralement pas la fonction rénale. Même les kystes volumineux peuvent être surveillés sans intervention si ils restent asymptomatiques.
Concernant les kystes cutanés, le pronostic dépend principalement du risque infectieux [15]. Une fois traités, ils récidivent rarement si l'exérèse chirurgicale a été complète. Les techniques modernes permettent d'obtenir d'excellents résultats esthétiques.
Pour les formes plus complexes comme la polykystose rénale, le pronostic s'est considérablement amélioré grâce aux nouveaux traitements [8]. Bien que cette maladie puisse évoluer vers l'insuffisance rénale, les thérapies actuelles permettent de ralentir significativement cette progression.
L'évolution technologique et thérapeutique de ces dernières années améliore constamment le pronostic des patients porteurs de kystes. Les techniques mini-invasives réduisent les risques opératoires, tandis que les nouveaux médicaments offrent des alternatives thérapeutiques prometteuses.
Peut-on Prévenir les Kystes ?
La prévention des kystes dépend largement de leur type et de leur origine [4,16]. Pour les kystes ovariens fonctionnels, la contraception hormonale représente un moyen de prévention efficace en bloquant l'ovulation [1,16]. Cette approche est particulièrement recommandée chez les femmes ayant des antécédents de kystes récidivants.
Concernant les kystes cutanés, certaines mesures d'hygiène peuvent réduire le risque de formation [15]. Il est important d'éviter de manipuler les points noirs et les comédons, car cela peut favoriser l'obstruction des glandes sébacées. Une hygiène cutanée adaptée, sans excès, contribue à maintenir l'équilibre de la peau.
Pour le syndrome des ovaires polykystiques, l'adoption d'un mode de vie sain joue un rôle préventif majeur [4]. Le maintien d'un poids optimal, une alimentation équilibrée pauvre en sucres raffinés, et une activité physique régulière peuvent prévenir ou retarder l'apparition de cette pathologie.
Malheureusement, certains types de kystes, notamment ceux d'origine génétique comme les kystes rénaux héréditaires, ne peuvent pas être prévenus [8]. Dans ces cas, le dépistage précoce chez les apparentés et la surveillance régulière constituent les meilleures stratégies.
Il est important de retenir qu'aucune mesure préventive n'est efficace à 100%. L'objectif est de réduire les facteurs de risque modifiables tout en maintenant une surveillance médicale appropriée selon les recommandations de votre médecin.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des kystes [1]. Ces guidelines privilégient une approche personnalisée basée sur l'évaluation du rapport bénéfice-risque pour chaque patient. L'accent est mis sur l'information du patient et la décision médicale partagée.
Santé Publique France recommande un dépistage ciblé pour certaines populations à risque [8]. Les femmes ayant des antécédents familiaux de polykystose rénale doivent bénéficier d'une surveillance échographique régulière dès l'âge de 30 ans. Cette stratégie permet une détection précoce et une prise en charge optimale.
L'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique dans l'amélioration de la prise en charge des kystes [2,4]. Les essais thérapeutiques en cours, notamment pour le syndrome des ovaires polykystiques, bénéficient d'un soutien institutionnel renforcé. L'objectif est de développer des traitements plus efficaces et moins invasifs.
Les sociétés savantes françaises, en collaboration avec leurs homologues européennes, travaillent à l'harmonisation des pratiques [7]. Les nouveaux protocoles d'imagerie standardisés permettent une meilleure reproductibilité des diagnostics entre les différents centres médicaux.
Ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des avancées scientifiques. Il est donc essentiel que les professionnels de santé se tiennent informés des dernières actualités pour offrir à leurs patients une prise en charge conforme aux standards les plus récents.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients porteurs de kystes dans leur parcours de soins. L'Association Française de Lutte contre la Polykystose Rénale (AFPKR) propose un soutien spécialisé aux patients atteints de cette maladie génétique. Elle organise des journées d'information et facilite les échanges entre patients.
Pour les femmes concernées par les kystes ovariens, l'Association EndoFrance offre des ressources précieuses, bien qu'elle soit principalement dédiée à l'endométriose. De nombreuses patientes présentent les deux pathologies simultanément, et l'association propose des conseils adaptés.
Les centres de référence hospitaliers constituent des ressources essentielles pour les formes complexes de kystes. Le Centre de Référence des Maladies Rénales Rares (MARHEA) coordonne la prise en charge des polykystoses rénales en France. Ces centres offrent une expertise spécialisée et participent aux protocoles de recherche.
Les plateformes numériques se développent également pour accompagner les patients. Des applications mobiles permettent de suivre l'évolution des symptômes et de préparer les consultations médicales. Ces outils facilitent la communication avec l'équipe soignante.
N'hésitez pas à vous rapprocher de votre médecin traitant pour obtenir les coordonnées des associations locales. Le soutien par les pairs et l'échange d'expériences constituent des éléments précieux dans la gestion au quotidien de votre pathologie.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour bien vivre avec des kystes au quotidien. Tenez un carnet de suivi de vos symptômes, particulièrement si vous souffrez de kystes ovariens. Notez les dates de vos règles, l'intensité des douleurs et leur localisation. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge.
Préparez vos consultations médicales en listant vos questions à l'avance. N'hésitez pas à demander des explications sur les termes médicaux que vous ne comprenez pas. Votre médecin est là pour vous informer et vous rassurer.
Adoptez une hygiène de vie équilibrée sans tomber dans l'excès. Une alimentation variée, une activité physique adaptée et une gestion du stress contribuent à votre bien-être général. Ces mesures ne guériront pas vos kystes, mais amélioreront votre qualité de vie.
Restez vigilant sans devenir anxieux. Apprenez à reconnaître les signes qui justifient une consultation rapide : douleurs intenses, fièvre, modification de l'aspect d'un kyste cutané. Mais ne vous inquiétez pas pour chaque petite douleur.
Entourez-vous de proches compréhensifs et n'hésitez pas à partager vos préoccupations. Le soutien familial et amical joue un rôle important dans l'acceptation de la maladie. Rejoindre un groupe de patients peut également être bénéfique pour échanger des conseils pratiques.
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente. Si vous ressentez des douleurs pelviennes intenses et soudaines, particulièrement si vous êtes porteuse de kystes ovariens, consultez immédiatement [1]. Ces douleurs peuvent signaler une torsion ovarienne, complication grave nécessitant une intervention chirurgicale rapide.
La présence de fièvre associée à un kyste connu doit également vous alerter [15]. Cette association peut indiquer une infection du kyste, particulièrement fréquente pour les kystes cutanés. Un traitement antibiotique précoce évite les complications.
Consultez votre médecin traitant si vous observez une modification de la taille ou de l'aspect d'un kyste cutané, l'apparition de nouveaux symptômes, ou si vos douleurs habituelles s'intensifient. Ces changements peuvent nécessiter une réévaluation de votre prise en charge.
Pour les consultations de routine, respectez le rythme de surveillance recommandé par votre médecin. Les kystes ovariens nécessitent généralement un contrôle échographique tous les 3 à 6 mois [1,16]. Les kystes rénaux peuvent être surveillés annuellement si ils sont stables.
N'attendez jamais que la situation s'aggrave pour consulter. En cas de doute, contactez votre médecin ou les services d'urgence. Il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication non diagnostiquée à temps.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Kystes :
Questions Fréquentes
Les kystes sont-ils toujours dangereux ?
Non, la grande majorité des kystes sont bénins et ne présentent aucun danger. Ils nécessitent simplement une surveillance médicale régulière.
Peut-on faire du sport avec des kystes ovariens ?
Oui, l'activité physique modérée est recommandée. Il faut éviter les sports très intenses qui pourraient provoquer une torsion du kyste.
Les kystes peuvent-ils devenir cancéreux ?
C'est extrêmement rare. Les kystes simples ne dégénèrent pratiquement jamais. Seuls certains kystes complexes nécessitent une surveillance renforcée.
Faut-il toujours opérer un kyste ?
Non, la plupart des kystes ne nécessitent qu'une surveillance. La chirurgie n'est envisagée qu'en cas de complications ou de symptômes gênants.
Les kystes peuvent-ils disparaître seuls ?
Oui, particulièrement les kystes ovariens fonctionnels qui disparaissent spontanément dans 80% des cas en quelques cycles menstruels.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Kyste ovarien : symptômes, diagnostic et évolutionLien
- [2] JDP 2024 – Les dermatoses bulleuses auto-immunesLien
- [4] Marché du traitement du syndrome des ovaires polykystiquesLien
- [5] Intensity Therapeutics Phase 3 INVINCIBLE studyLien
- [6] New Phase III Clinical Trial Actively RecruitingLien
- [7] Radiologie des kystes: analyse et classification des kystes pulmonaires et hépato-pancréatiques en imagerieLien
- [8] Les kystes rénauxLien
- [10] Les kystes et pseudo-kystes infectieux: quand les parasites veulent imiter les tumeurs!Lien
- [12] Une méningite aseptique secondaire à une rupture spontanée d'un kyste dermoïde intracrânienLien
- [13] Traitement des kystes thyroïdiens par injection percutanée d'éthanolLien
- [14] Résultats du traitement arthroscopique des kystes osseux du carpeLien
- [15] Kystes : causes, symptômes, diagnostic et traitementsLien
- [16] Kyste ovarien : symptômes et traitementsLien
Publications scientifiques
- Radiologie des kystes: analyse et classification des kystes pulmonaires et hépato-pancréatiques en imagerie (2025)
- [HTML][HTML] Les kystes rénaux (2025)
- Kystes du poignet: actualisations de la physiopathologie et de la prise en charge (2023)
- [HTML][HTML] Les kystes et pseudo-kystes infectieux: quand les parasites veulent imiter les tumeurs! (2025)
- Les tuméfactions de l'arrière-pied ne sont pas toutes des kystes (2023)
Ressources web
- Kystes : causes, symptômes, diagnostic et traitements (medecindirect.fr)
les kystes rénaux bénins ne nécessitent généralement pas de traitement, mais les gros kystes ou ceux qui provoquent des symptômes peuvent être drainés ou retir ...
- Kyste ovarien : symptômes, diagnostic et évolution (ameli.fr)
Un kyste de l'ovaire peut rester asymptomatique ou provoquer douleurs du bas du ventre, anomalies des règles, troubles intestinaux ou urinaires.
- Kyste ovarien : symptômes et traitements (elsan.care)
Comment diagnostiquer un kyste ovarien ? · Un examen pelvien : le médecin palpera le bassin à la recherche de masses ou de changements. · Une échographie ...
- Kyste : que faire (livi.fr)
10 avr. 2023 — les kystes sont très souvent bénins et ne nécessitent pas de traitement, sauf s'ils sont douloureux ou s'ils sont esthétiquement gênants. Tout ...
- Kystes ovariens et autres masses ovariennes bénignes (msdmanuals.com)
La plupart des kystes et des tumeurs non cancéreux ne causent pas de symptômes, mais certains provoquent des douleurs ou une pression dans la région pelvienne.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.