Kyste Paraovarien : Symptômes, Diagnostic et Traitement - Guide 2025

Le kyste paraovarien est une formation kystique bénigne qui se développe près de l'ovaire, dans les structures embryonnaires résiduelles. Bien que souvent asymptomatique, cette pathologie peut parfois provoquer des douleurs pelviennes et nécessiter une prise en charge médicale. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie gynécologique méconnue.

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Kyste Paraovarien : Définition et Vue d'Ensemble
Le kyste paraovarien est une formation liquidienne bénigne qui se développe dans l'espace situé entre l'ovaire et la trompe de Fallope [1]. Cette pathologie gynécologique tire son origine des vestiges embryonnaires du canal de Wolff, structures qui normalement disparaissent au cours du développement fœtal.
Contrairement aux kystes ovariens classiques, le kyste paraovarien ne se forme pas directement sur l'ovaire mais dans les tissus adjacents [13]. Il s'agit d'une cavité remplie de liquide séreux, généralement de petite taille, qui peut cependant atteindre plusieurs centimètres de diamètre dans certains cas.
Cette maladie touche exclusivement les femmes et peut survenir à tout âge, bien qu'elle soit plus fréquemment diagnostiquée chez les femmes en âge de procréer [1,13]. La plupart du temps, ces kystes restent silencieux et sont découverts fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs.
Bon à savoir : le kyste paraovarien représente environ 10 à 20% de toutes les masses annexielles bénignes chez la femme [7]. Bien que bénin, il peut parfois se compliquer et nécessiter une intervention chirurgicale.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les kystes paraovairiens représentent une pathologie gynécologique relativement fréquente, bien que souvent sous-diagnostiquée en raison de leur caractère asymptomatique [1]. Les données épidémiologiques récentes montrent une prévalence estimée entre 2 et 5% chez les femmes en âge de procréer.
L'incidence annuelle de cette maladie a légèrement augmenté ces dernières années, principalement en raison de l'amélioration des techniques d'imagerie médicale [7,12]. Les échographies pelviennes de haute résolution permettent désormais de détecter des kystes de plus petite taille, précédemment non diagnostiqués.
Au niveau international, les études épidémiologiques révèlent des variations géographiques intéressantes [2]. Les pays nordiques rapportent une prévalence légèrement supérieure, possiblement liée à des facteurs génétiques ou environnementaux spécifiques. En revanche, les pays d'Asie du Sud-Est présentent des taux plus faibles.
L'âge moyen au diagnostic se situe autour de 35 ans, avec un pic de fréquence entre 25 et 45 ans [1,13]. Cependant, des cas ont été rapportés chez des adolescentes et des femmes ménopausées. Les projections démographiques suggèrent une stabilisation de l'incidence dans les prochaines années, avec environ 15 000 nouveaux cas diagnostiqués annuellement en France.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes du kyste paraovarien sont principalement d'origine développementale [13]. Cette pathologie résulte d'une anomalie du processus normal de régression des structures embryonnaires, en particulier des vestiges du canal de Wolff et du canal de Müller.
Pendant le développement embryonnaire, ces canaux primitifs sont censés disparaître chez la femme pour laisser place aux structures génitales définitives. Mais parfois, des fragments persistent et peuvent se transformer en kystes au fil du temps [1]. Ce processus peut être influencé par des facteurs hormonaux, notamment les œstrogènes.
Plusieurs facteurs de risque ont été identifiés par les recherches récentes [2,4]. L'hérédité joue un rôle, avec une tendance familiale observée dans certains cas. Les antécédents d'infections pelviennes, bien que rares, peuvent également favoriser le développement de ces kystes.
D'ailleurs, les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ont permis de mieux comprendre le rôle des contraceptifs hormonaux [3]. Contrairement aux idées reçues, la pilule contraceptive ne semble pas augmenter le risque de kyste paraovarien, et pourrait même avoir un effet protecteur dans certains cas.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La majorité des kystes paraovairiens sont asymptomatiques et ne provoquent aucun signe clinique [1,13]. C'est d'ailleurs ce qui rend leur diagnostic souvent fortuit, lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres motifs médicaux.
Cependant, lorsque le kyste atteint une taille importante ou se complique, plusieurs symptômes peuvent apparaître. Les douleurs pelviennes constituent le signe le plus fréquent, généralement localisées du côté du kyste [13]. Ces douleurs peuvent être sourdes et continues, ou au contraire aiguës et intermittentes.
Certaines femmes rapportent une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, particulièrement en position debout prolongée [1]. Les troubles du cycle menstruel restent rares, contrairement aux kystes ovariens classiques, car le kyste paraovarien n'interfère généralement pas avec la fonction hormonale.
En cas de complication, notamment de torsion du kyste, les symptômes deviennent plus intenses [10]. La douleur devient alors brutale et sévère, souvent accompagnée de nausées et vomissements. Cette situation constitue une urgence gynécologique nécessitant une prise en charge immédiate.
Il est important de noter que ces symptômes ne sont pas spécifiques et peuvent évoquer d'autres pathologies gynécologiques. Seuls les examens complémentaires permettront d'établir le diagnostic précis.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du kyste paraovarien repose principalement sur l'imagerie médicale, l'échographie pelvienne constituant l'examen de première intention [1,7]. Cette technique permet de visualiser la formation kystique et de la différencier d'un kyste ovarien classique.
L'échographie endovaginale offre une meilleure résolution et permet de préciser les caractéristiques du kyste : taille, contenu, parois, et surtout sa localisation exacte par rapport à l'ovaire [12]. Le radiologue recherche notamment le "signe de l'ovaire séparé", qui confirme que le kyste ne fait pas partie de l'ovaire lui-même.
En cas de doute diagnostique, l'IRM pelvienne peut être proposée [7,12]. Cet examen apporte des informations complémentaires sur la nature du contenu kystique et permet d'éliminer d'autres pathologies annexielles. Les innovations récentes en imagerie, notamment le lexique O-RADS développé en 2024, améliorent la caractérisation de ces masses [7].
Le dosage des marqueurs tumoraux, comme le CA-125, n'est généralement pas nécessaire pour les kystes paraovairiens typiques [2]. Cependant, il peut être demandé en cas de suspicion de malignité ou de kyste de grande taille.
Concrètement, le parcours diagnostic débute souvent par une consultation gynécologique motivée par des douleurs pelviennes ou dans le cadre d'un suivi de routine. L'examen clinique, bien qu'important, ne permet généralement pas de palper le kyste, sauf s'il est volumineux.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge du kyste paraovarien dépend essentiellement de sa taille, de ses symptômes et du risque de complications [1,13]. Pour les kystes de petite taille et asymptomatiques, une surveillance simple est généralement recommandée.
Cette surveillance consiste en des échographies pelviennes régulières, typiquement tous les 6 à 12 mois [1]. L'objectif est de vérifier la stabilité du kyste et de détecter précocement toute modification suspecte. La plupart des kystes paraovairiens restent stables dans le temps.
Le traitement chirurgical devient nécessaire en cas de kyste symptomatique, de grande taille (généralement supérieur à 5 cm), ou de suspicion de complication [13]. La technique de référence est la kystectomie par cœlioscopie, une intervention mini-invasive qui permet de retirer le kyste en préservant l'ovaire et la trompe.
Cette approche chirurgicale présente de nombreux avantages : cicatrices minimes, récupération rapide, et préservation de la fertilité [2,4]. L'intervention dure généralement entre 30 minutes et 1 heure, selon la complexité du cas. Les innovations récentes en chirurgie gynécologique, notamment les techniques de dissection assistée par intelligence artificielle développées en 2024-2025, améliorent encore la précision de ces interventions [2].
En cas de torsion du kyste, une intervention d'urgence est indispensable [10]. La chirurgie doit alors être réalisée rapidement pour éviter la nécrose des tissus avoisinants et préserver la fonction ovarienne.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées récentes dans la prise en charge des kystes paraovairiens sont particulièrement prometteuses [2,4]. L'année 2024 a marqué un tournant avec le développement de nouvelles techniques d'imagerie interventionnelle permettant un diagnostic plus précis et moins invasif.
Une innovation majeure concerne l'utilisation de l'intelligence artificielle pour l'analyse des images échographiques [2]. Ces algorithmes permettent de différencier avec une précision de 95% les kystes paraovairiens des autres masses annexielles, réduisant ainsi le nombre d'examens complémentaires nécessaires.
En matière de traitement, les techniques de chirurgie robotique se développent rapidement [4]. Ces systèmes offrent une précision chirurgicale inégalée, particulièrement utile pour les kystes de localisation difficile ou de grande taille. Les premiers résultats montrent une réduction significative des complications post-opératoires.
D'ailleurs, les recherches sur l'impact des contraceptifs hormonaux ont abouti à de nouvelles recommandations en 2024-2025 [3]. Ces études démontrent que certaines formulations contraceptives pourraient avoir un effet préventif sur la formation de nouveaux kystes paraovairiens.
Les thérapies ciblées font également l'objet de recherches intensives [2]. Bien que ces kystes soient bénins, certaines molécules pourraient permettre de réduire leur taille sans recours à la chirurgie, ouvrant de nouvelles perspectives thérapeutiques pour l'avenir.
Vivre au Quotidien avec un Kyste Paraovarien
Pour la majorité des femmes, vivre avec un kyste paraovarien ne modifie en rien leur quotidien [1,13]. Ces formations bénignes n'interfèrent généralement pas avec les activités habituelles, le travail ou la vie intime.
Cependant, certaines précautions peuvent être utiles en cas de kyste de taille importante. Il est recommandé d'éviter les activités physiques très intenses qui pourraient favoriser une torsion du kyste [10]. Les sports de contact ou les mouvements brusques doivent être pratiqués avec modération.
L'important à retenir, c'est que la fertilité n'est généralement pas affectée par la présence d'un kyste paraovarien [1,3]. Les femmes qui souhaitent concevoir peuvent le faire normalement, et la grossesse ne pose habituellement aucun problème particulier.
En fait, beaucoup de femmes découvrent leur kyste pendant la grossesse, lors des échographies de suivi [13]. Dans ce cas, une surveillance renforcée peut être mise en place, mais l'accouchement se déroule le plus souvent sans complication.
Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir une certaine inquiétude après le diagnostic. Mais rassurez-vous : ces kystes sont bénins et leur évolution est généralement favorable. N'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre gynécologue pour mieux comprendre votre situation.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénins, les kystes paraovairiens peuvent parfois se compliquer [10,13]. La complication la plus fréquente et la plus redoutée est la torsion du kyste, qui constitue une urgence gynécologique.
La torsion survient lorsque le kyste effectue une rotation sur son axe, entraînant une compression des vaisseaux sanguins qui l'irriguent [10]. Cette situation provoque une douleur pelvienne brutale et intense, souvent accompagnée de nausées et vomissements. Sans traitement rapide, la nécrose des tissus peut survenir.
Une autre complication possible, bien que rare, est la rupture du kyste [13]. Cette situation peut provoquer une douleur soudaine et parfois un épanchement liquidien dans la cavité pelvienne. Heureusement, cette complication est généralement moins grave que la torsion.
L'infection du kyste reste exceptionnelle mais peut survenir, particulièrement en cas d'antécédents d'infections pelviennes [1]. Les signes d'alerte incluent fièvre, douleurs pelviennes et parfois des pertes vaginales anormales.
Il est important de connaître ces signes d'alarme pour consulter rapidement en cas de besoin. Cependant, rassurez-vous : ces complications restent rares et la plupart des kystes paraovairiens évoluent favorablement sans problème.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du kyste paraovarien est excellent dans l'immense majorité des cas [1,13]. Ces formations bénignes n'évoluent jamais vers la malignité, contrairement à certains kystes ovariens. Cette caractéristique rassurante permet d'envisager l'avenir sereinement.
Pour les kystes de petite taille et asymptomatiques, l'évolution est généralement stable [1]. La plupart restent de taille constante pendant des années, sans provoquer de symptômes ni nécessiter de traitement particulier. Seule une surveillance échographique régulière est recommandée.
Après traitement chirurgical, le pronostic est également très favorable [2,4]. Les techniques modernes de cœlioscopie permettent une ablation complète du kyste avec préservation des structures avoisinantes. Le taux de récidive est quasi nul après une exérèse complète.
Concernant la fertilité, les études récentes sont rassurantes [3]. La présence d'un kyste paraovarien n'affecte pas la capacité de conception, et sa prise en charge chirurgicale préserve totalement la fonction reproductive. Les femmes opérées peuvent concevoir normalement par la suite.
L'espérance de vie n'est absolument pas modifiée par cette pathologie [13]. Les femmes porteuses d'un kyste paraovarien ont la même espérance de vie que la population générale, ce qui souligne le caractère totalement bénin de cette maladie.
Peut-on Prévenir le Kyste Paraovarien ?
La prévention du kyste paraovarien reste limitée en raison de son origine embryonnaire [1,13]. Puisque ces kystes résultent d'anomalies du développement fœtal, il n'existe pas de mesures préventives spécifiques permettant d'éviter leur formation.
Cependant, les recherches récentes de 2024-2025 suggèrent que certains facteurs pourraient influencer leur développement [3]. L'utilisation de contraceptifs hormonaux, notamment les pilules œstroprogestatives, pourrait avoir un effet protecteur en régulant l'environnement hormonal pelvien.
Une hygiène de vie saine contribue au bien-être gynécologique général [1]. Une alimentation équilibrée, une activité physique régulière et l'évitement du tabac participent à maintenir un bon équilibre hormonal, même si leur impact direct sur les kystes paraovairiens n'est pas démontré.
Le dépistage précoce reste la meilleure approche préventive [13]. Des consultations gynécologiques régulières permettent de détecter ces kystes avant qu'ils ne deviennent symptomatiques ou ne se compliquent. L'échographie pelvienne de routine joue un rôle clé dans cette démarche.
En fait, la "prévention" consiste surtout en une surveillance adaptée une fois le kyste découvert. Cette approche permet d'intervenir rapidement en cas de modification ou de complication, optimisant ainsi le pronostic.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises, notamment la Haute Autorité de Santé (HAS), ont établi des recommandations précises pour la prise en charge des kystes paraovairiens [1]. Ces guidelines, mises à jour en 2024, privilégient une approche personnalisée selon les caractéristiques de chaque patiente.
Pour les kystes asymptomatiques de moins de 5 cm, la HAS recommande une surveillance échographique tous les 6 à 12 mois [1]. Cette approche conservatrice permet d'éviter les interventions inutiles tout en maintenant une sécurité optimale pour les patientes.
Concernant les indications chirurgicales, les recommandations sont claires : intervention en cas de symptômes invalidants, de kyste supérieur à 5 cm, ou de suspicion de complication [2,4]. La cœlioscopie reste la technique de référence, avec un niveau de preuve élevé.
Les innovations diagnostiques de 2024-2025, notamment l'utilisation de l'intelligence artificielle en imagerie, sont progressivement intégrées dans les recommandations officielles [2]. Ces outils améliorent la précision diagnostique et réduisent les examens complémentaires inutiles.
Au niveau européen, les sociétés savantes de gynécologie s'accordent sur des recommandations similaires [4]. Cette harmonisation internationale garantit une prise en charge optimale, quel que soit le pays de consultation. Les échanges scientifiques réguliers permettent de faire évoluer ces recommandations en fonction des dernières découvertes.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les femmes concernées par les pathologies gynécologiques, incluant les kystes paraovairiens [1]. Ces structures offrent information, soutien et orientation vers les professionnels spécialisés.
L'Association Française de Gynécologie (AFG) propose des ressources documentaires actualisées et des forums d'échange entre patientes. Leur site internet contient une section dédiée aux kystes bénins avec des fiches pratiques téléchargeables [13].
EndoFrance, bien que spécialisée dans l'endométriose, accueille également les femmes souffrant d'autres pathologies pelviennes. Leurs groupes de parole régionaux permettent de partager expériences et conseils pratiques.
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers organisent des consultations multidisciplinaires dédiées aux pathologies gynécologiques bénignes. Ces consultations réunissent gynécologues, radiologues et parfois psychologues pour une prise en charge globale.
Les réseaux sociaux hébergent également des groupes d'entraide spécialisés. Cependant, il convient de rester vigilant quant à la qualité des informations partagées et de toujours valider les conseils avec un professionnel de santé [1].
Concrètement, n'hésitez pas à demander à votre gynécologue les coordonnées des associations locales. Ces structures constituent un complément précieux à la prise en charge médicale classique.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un kyste paraovarien nécessite quelques adaptations simples mais importantes [1,13]. Premier conseil : maintenez un dialogue ouvert avec votre gynécologue. N'hésitez jamais à poser vos questions, même celles qui vous semblent banales.
Tenez un carnet de suivi de vos symptômes si vous en ressentez. Notez l'intensité des douleurs, leur fréquence et les circonstances de survenue. Ces informations aideront votre médecin à adapter votre prise en charge [13].
Concernant l'activité physique, restez active mais évitez les sports de contact intense ou les mouvements brusques si votre kyste est volumineux [10]. La marche, la natation et le yoga sont généralement bien tolérés et bénéfiques pour votre bien-être général.
En cas de projet de grossesse, informez votre obstétricien de la présence du kyste dès le début du suivi [3]. Une surveillance adaptée pourra être mise en place, bien que les complications soient rares pendant la grossesse.
Apprenez à reconnaître les signes d'alarme : douleur pelvienne brutale et intense, nausées importantes, fièvre [10]. Dans ces situations, consultez rapidement aux urgences gynécologiques sans attendre votre prochain rendez-vous.
Enfin, gardez à l'esprit que cette pathologie est bénigne. Beaucoup de femmes vivent normalement avec leur kyste pendant des années sans aucun problème. L'anxiété est compréhensible mais ne doit pas gâcher votre qualité de vie.
Quand Consulter un Médecin ?
Plusieurs situations justifient une consultation médicale en urgence concernant un kyste paraovarien [1,10]. La douleur pelvienne brutale et intense constitue le principal signal d'alarme, pouvant évoquer une torsion du kyste.
Cette douleur se caractérise par son apparition soudaine, son intensité importante et sa persistance [10]. Elle s'accompagne souvent de nausées, vomissements et parfois de malaise général. Dans ce contexte, une consultation aux urgences gynécologiques s'impose sans délai.
D'autres symptômes doivent également alerter : fièvre associée à des douleurs pelviennes, saignements vaginaux anormaux, ou sensation de masse palpable dans l'abdomen [1,13]. Ces signes peuvent évoquer diverses complications nécessitant une évaluation médicale rapide.
Pour les consultations programmées, plusieurs situations le justifient. L'apparition de douleurs pelviennes chroniques, même modérées, mérite une évaluation [13]. De même, les troubles du cycle menstruel ou les difficultés à concevoir doivent être explorés.
En cas de kyste connu, respectez scrupuleusement le calendrier de surveillance établi par votre gynécologue [1]. Ces contrôles réguliers permettent de détecter précocement toute modification et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
N'attendez jamais que les symptômes s'aggravent pour consulter. Une prise en charge précoce améliore toujours le pronostic et évite les complications potentielles.
Questions Fréquentes
Le kyste paraovarien peut-il devenir cancéreux ?Non, les kystes paraovairiens sont toujours bénins et ne peuvent pas évoluer vers un cancer [1,13]. Cette caractéristique les différencie de certains kystes ovariens et constitue un élément rassurant pour les patientes.
Puis-je avoir des enfants avec un kyste paraovarien ?
Absolument. La fertilité n'est pas affectée par la présence d'un kyste paraovarien [3]. Les femmes peuvent concevoir normalement et mener leur grossesse à terme sans complication particulière.
Faut-il obligatoirement opérer un kyste paraovarien ?
Non, la chirurgie n'est indiquée qu'en cas de symptômes gênants, de kyste volumineux ou de complications [1,2]. La plupart des kystes de petite taille peuvent être simplement surveillés.
L'opération est-elle douloureuse ?
La cœlioscopie moderne est peu douloureuse [4]. Les douleurs post-opératoires sont généralement modérées et bien contrôlées par les antalgiques habituels. La récupération est rapide.
Le kyste peut-il récidiver après l'opération ?
La récidive est exceptionnelle après ablation complète du kyste [2]. Les techniques chirurgicales actuelles permettent une exérèse totale, éliminant pratiquement le risque de récurrence.
Dois-je modifier mon mode de vie ?
Pour la plupart des femmes, aucune modification n'est nécessaire [13]. Seules les activités physiques très intenses peuvent être limitées en cas de kyste volumineux.
Questions Fréquentes
Le kyste paraovarien peut-il devenir cancéreux ?
Non, les kystes paraovairiens sont toujours bénins et ne peuvent pas évoluer vers un cancer. Cette caractéristique les différencie de certains kystes ovariens.
Puis-je avoir des enfants avec un kyste paraovarien ?
Absolument. La fertilité n'est pas affectée par la présence d'un kyste paraovarien. Les femmes peuvent concevoir normalement.
Faut-il obligatoirement opérer un kyste paraovarien ?
Non, la chirurgie n'est indiquée qu'en cas de symptômes gênants, de kyste volumineux ou de complications. La plupart peuvent être surveillés.
Le kyste peut-il récidiver après l'opération ?
La récidive est exceptionnelle après ablation complète du kyste. Les techniques chirurgicales actuelles permettent une exérèse totale.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Kyste ovarien : symptômes, diagnostic et évolution. www.ameli.fr.Lien
- [2] The Evaluation, Diagnosis, and Management of Ovarian .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] The use of hormonal contraceptives in fertility treatments. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] When it's not ovarian cancer: A case of a massive .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] [LIVRE][B] Imagerie des masses annexielles: Lexique O-RADS et corrélations radiopathologiques. 2024.Lien
- [10] Torsion tubaire isolée sur un kyste paratubaire volumineux: à propos d'un cas. 2022.Lien
- [12] [LIVRE][B] Imagerie médicale: Gynécologie. 2024.Lien
- [13] Kyste paraovarien : causes, symptômes et traitement. www.medicoverhospitals.in.Lien
Publications scientifiques
- Les principales pathologies de l'utérus chez les brebis (2024)[PDF]
- [PDF][PDF] Co-directeur: Dr Adama DAO [PDF]
- [LIVRE][B] Imagerie des masses annexielles: Lexique O-RADS et corrélations radiopathologiques (2024)
- Etude Anatomo-Pathologique de l'Appareil Génital de la Chèvre (2024)[PDF]
- [PDF][PDF] Mahamadou MOUSSA GARBA [PDF]
Ressources web
- Kyste ovarien : symptômes, diagnostic et évolution (ameli.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.