Kératoconjonctivite : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

La kératoconjonctivite touche simultanément la cornée et la conjonctive de l'œil, provoquant des symptômes parfois invalidants. Cette pathologie oculaire, qui affecte plus de 2,5 millions de Français selon les dernières données de Santé publique France, nécessite une prise en charge adaptée. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Kératoconjonctivite : Définition et Vue d'Ensemble
La kératoconjonctivite désigne une inflammation simultanée de la cornée (kératite) et de la conjonctive (conjonctivite). Cette pathologie oculaire complexe peut avoir des origines multiples et toucher un ou les deux yeux [14,15].
Contrairement à une simple conjonctivite, la kératoconjonctivite implique la cornée, cette membrane transparente qui recouvre l'iris et la pupille. Cette atteinte cornéenne rend la pathologie plus sérieuse et nécessite une surveillance médicale attentive [16].
Il existe plusieurs formes de kératoconjonctivite. La forme sèche est la plus fréquente, mais on distingue aussi les formes allergiques, vernales, atopiques et phlycténulaires. Chaque type présente des caractéristiques spécifiques et nécessite une approche thérapeutique adaptée [1,2].
L'important à retenir : cette pathologie peut considérablement impacter la qualité de vie. Mais rassurez-vous, des solutions existent et les traitements ne cessent de s'améliorer.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, la kératoconjonctivite sèche représente la forme la plus répandue, touchant environ 2,5 millions de personnes selon les estimations de Santé publique France pour 2024. Cette prévalence a augmenté de 15% ces cinq dernières années, notamment en raison du vieillissement de la population et de l'usage intensif des écrans [1,3].
Les femmes sont plus touchées que les hommes, avec un ratio de 2:1 après 50 ans. Cette différence s'explique principalement par les modifications hormonales liées à la ménopause. D'ailleurs, 40% des femmes ménopausées présentent des symptômes de sécheresse oculaire [2,3].
Concernant les formes allergiques, la kératoconjonctivite vernale affecte principalement les enfants et adolescents, avec une prévalence de 0,5% dans cette tranche d'âge. Les régions méditerranéennes enregistrent des taux plus élevés, probablement liés aux maladies climatiques [9,10].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute avec 8,2% de la population adulte concernée par une forme de kératoconjonctivite. Les pays nordiques présentent des taux légèrement inférieurs (6,8%), tandis que les pays méditerranéens atteignent 9,5% [3].
Les projections pour 2030 estiment une augmentation de 25% des cas, principalement due au vieillissement démographique et aux facteurs environnementaux. Cette évolution représente un enjeu majeur de santé publique, avec un coût estimé à 450 millions d'euros annuels pour l'Assurance Maladie [3,4].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de la kératoconjonctivite sont multiples et souvent intriquées. La sécheresse oculaire constitue le mécanisme principal, résultant d'une production insuffisante de larmes ou d'une évaporation excessive [1,14].
Parmi les facteurs de risque majeurs, l'âge arrive en tête. Après 65 ans, la production lacrymale diminue naturellement de 40%. Les changements hormonaux, particulièrement chez la femme ménopausée, perturbent également la composition du film lacrymal [1,2].
L'environnement joue un rôle crucial. L'air maladiené, le chauffage, la pollution atmosphérique et l'exposition prolongée aux écrans favorisent l'évaporation des larmes. Concrètement, travailler plus de 6 heures par jour devant un écran multiplie par 3 le risque de développer une kératoconjonctivite sèche [3,4].
Certaines pathologies prédisposent à cette maladie oculaire. Le syndrome de Gougerot-Sjögren, les maladies auto-immunes, le diabète et les troubles thyroïdiens perturbent la fonction lacrymale. Les traitements médicamenteux, notamment les antihistaminiques, les antidépresseurs et les diurétiques, peuvent également assécher l'œil [11,14].
Pour les formes allergiques, les allergènes environnementaux constituent les déclencheurs principaux : pollens, acariens, poils d'animaux, produits chimiques. La kératoconjonctivite vernale touche particulièrement les enfants atopiques vivant en zone urbaine polluée [9,16].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de la kératoconjonctivite varient selon la forme, mais certains signes sont caractéristiques. La sensation de corps étranger dans l'œil constitue le symptôme le plus fréquent, rapporté par 85% des patients [15,16].
Vous pourriez ressentir des picotements, des brûlures ou une impression de sable dans les yeux. Ces sensations s'intensifient souvent en fin de journée ou dans des environnements secs. D'ailleurs, beaucoup de patients décrivent cette gêne comme "avoir du sable sous les paupières" [1,15].
Les troubles visuels accompagnent fréquemment la pathologie. Vision floue intermittente, éblouissements, difficultés à conduire la nuit : ces symptômes résultent de l'irrégularité du film lacrymal sur la cornée. Paradoxalement, un larmoiement excessif peut survenir, l'œil tentant de compenser la sécheresse [14,15].
L'aspect de l'œil se modifie également. Rougeur conjonctivale, paupières gonflées, sécrétions matinales : ces signes visibles inquiètent souvent les patients. Dans les formes allergiques, des démangeaisons intenses s'ajoutent au tableau clinique [16].
Il est normal de s'inquiéter face à ces symptômes. Mais attention : certains signes doivent vous alerter et nécessitent une consultation urgente. Douleur oculaire intense, baisse brutale de la vision, sécrétions purulentes abondantes sont des signaux d'alarme [14,15,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de kératoconjonctivite repose sur un examen ophtalmologique complet. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes, leur évolution et vos antécédents médicaux [14,15].
L'examen à la lampe à fente constitue l'étape clé du diagnostic. Cet instrument permet d'observer finement la cornée et la conjonctive, de détecter les zones d'inflammation et d'évaluer la qualité du film lacrymal. Des colorants spéciaux (fluorescéine, vert de lissamine) révèlent les lésions cornéennes invisibles à l'œil nu [14,16].
Plusieurs tests spécialisés complètent l'examen. Le test de Schirmer mesure la production lacrymale en plaçant une bandelette de papier sous la paupière inférieure. Le test de rupture du film lacrymal (BUT) évalue sa stabilité. Ces examens, indolores, durent quelques minutes [1,15].
Dans certains cas, des examens complémentaires s'avèrent nécessaires. Prélèvements conjonctivaux pour recherche infectieuse, tests allergologiques, bilan auto-immun : ces investigations orientent vers la cause précise de la pathologie [6,14].
Bon à savoir : le diagnostic peut parfois prendre du temps. Certaines formes de kératoconjonctivite évoluent par poussées, rendant l'évaluation complexe. Votre patience et votre collaboration avec l'équipe médicale sont essentielles pour établir un diagnostic précis [15,16].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de la kératoconjonctivite s'adapte à chaque forme et à chaque patient. Pour la forme sèche, les larmes artificielles constituent le traitement de première intention. Ces substituts lacrymaux, disponibles sans ordonnance, soulagent efficacement les symptômes légers à modérés [1,15].
Les anti-inflammatoires locaux trouvent leur place dans les formes plus sévères. Les corticoïdes en collyre réduisent rapidement l'inflammation, mais leur usage prolongé nécessite une surveillance médicale stricte. Les immunosuppresseurs topiques comme la ciclosporine offrent une alternative intéressante pour les traitements au long cours [6,9].
Dans les formes allergiques, les antihistaminiques et les stabilisateurs de mastocytes apportent un soulagement notable. Le cromoglycate de sodium, utilisé en prévention, réduit la fréquence des crises. Pour les cas sévères, l'omalizumab (Xolair) montre des résultats prometteurs [10,16].
Les traitements innovants se développent rapidement. Le tacrolimus topique révolutionne la prise en charge des kératoconjonctivites vernales sévères chez l'enfant, avec des taux de rémission atteignant 80% [9]. Les inhibiteurs de Janus kinase ouvrent également de nouvelles perspectives thérapeutiques [7,8].
Certains patients bénéficient de traitements complémentaires. Bouchons méatiques pour ralentir l'évacuation des larmes, lunettes à coques pour protéger de l'évaporation, compresses chaudes pour stimuler les glandes de Meibomius : ces approches non médicamenteuses améliorent souvent le confort [1,4].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de la kératoconjonctivite. Les biothérapies émergent comme une révolution thérapeutique, particulièrement pour les formes sévères résistantes aux traitements conventionnels [6,7].
Les inhibiteurs de Janus kinase représentent l'innovation majeure de cette période. Ces molécules, initialement développées pour la dermatite atopique, montrent une efficacité remarquable sur les kératoconjonctivites atopiques associées. Les études 2024 rapportent une amélioration des symptômes chez 75% des patients traités [7,8].
La recherche sur les dispositifs médicaux innovants progresse également. Le système SAHARA, récemment validé par des essais cliniques randomisés, propose une approche synergique du traitement de la surface oculaire. Cette technologie combine stimulation thermique et massage palpébral automatisé [5].
En France, le programme Breizh CoCoA 2024-2025 coordonne les efforts de recherche régionaux. Cette initiative bretonne développe de nouveaux protocoles de prise en charge personnalisée, intégrant intelligence artificielle et médecine de précision [3].
L'approche synergique du traitement des pathologies de la surface oculaire constitue une autre avancée majeure. Plutôt que de traiter chaque symptôme isolément, cette stratégie globale améliore significativement les résultats thérapeutiques [4]. Les premiers résultats montrent une réduction de 60% des récidives chez les patients bénéficiant de cette approche intégrée.
Vivre au Quotidien avec Kératoconjonctivite
Vivre avec une kératoconjonctivite nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous : la plupart des patients mènent une vie normale. L'important est d'adopter de bonnes habitudes et de connaître ses limites [1,15].
L'aménagement de l'environnement constitue la première étape. Humidifiez l'air de votre domicile, évitez les courants d'air directs, portez des lunettes de soleil par temps venteux. Au bureau, positionnez votre écran légèrement en dessous du niveau des yeux pour réduire l'ouverture palpébrale [3,4].
La règle du 20-20-20 s'avère particulièrement utile pour les travailleurs sur écran. Toutes les 20 minutes, regardez un objet situé à 20 pieds (6 mètres) pendant 20 secondes. Cette pause permet de stimuler le clignement et de reposer les yeux [4].
Côté alimentation, privilégiez les aliments riches en oméga-3 : poissons gras, noix, graines de lin. Ces acides gras essentiels améliorent la qualité du film lacrymal. Une hydratation suffisante (1,5 à 2 litres d'eau par jour) contribue également au confort oculaire [1,15].
N'hésitez pas à adapter vos activités selon vos symptômes. Certains jours, vous vous sentirez mieux que d'autres. C'est normal et il ne faut pas culpabiliser. L'important est de maintenir une vie sociale active et de ne pas s'isoler à cause de cette pathologie [15,16].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, la kératoconjonctivite peut parfois évoluer vers des complications. La kératite ponctuée superficielle représente la complication la plus fréquente, touchant 30% des patients non traités après deux ans d'évolution [14,15].
Dans les formes sévères, des ulcérations cornéennes peuvent survenir. Ces lésions profondes menacent la vision et nécessitent une prise en charge urgente. Heureusement, avec les traitements actuels, moins de 2% des patients développent cette complication [6,14].
La kératoconjonctivite vernale présente des risques spécifiques. Les nodules de Trantas et les papilles géantes peuvent déformer la cornée et altérer définitivement la vision. C'est pourquoi un suivi ophtalmologique régulier s'impose chez l'enfant atteint [9,16].
Les complications infectieuses restent rares mais possibles. Un œil sec et inflammé devient plus vulnérable aux infections bactériennes ou virales. Tout changement brutal des symptômes (douleur intense, sécrétions purulentes) doit alerter [14,15].
Rassurez-vous : ces complications surviennent principalement en l'absence de traitement approprié. Un suivi médical régulier et une bonne observance thérapeutique réduisent considérablement ces risques. La plupart des patients n'en développent jamais [15,16].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de la kératoconjonctivite varie considérablement selon la forme et la précocité de la prise en charge. Pour la kératoconjonctivite sèche, forme la plus courante, l'évolution est généralement favorable avec un traitement adapté [1,15].
Avec les traitements actuels, 80% des patients rapportent une amélioration significative de leurs symptômes dans les trois premiers mois. Cependant, il s'agit souvent d'une pathologie chronique nécessitant un traitement au long cours [1,6].
Les formes allergiques présentent un pronostic excellent. La kératoconjonctivite vernale guérit spontanément dans 95% des cas à l'âge adulte, généralement vers 20-25 ans. En attendant, les traitements modernes permettent de contrôler efficacement les symptômes [9,10].
L'innovation thérapeutique améliore constamment le pronostic. Les nouveaux traitements comme les inhibiteurs de Janus kinase offrent des perspectives encourageantes pour les formes résistantes. Les études 2024-2025 montrent des taux de rémission jamais atteints auparavant [7,8].
Il est important de comprendre que chaque patient est unique. Certains connaîtront une rémission complète, d'autres devront gérer leur pathologie à long terme. Mais dans tous les cas, une vie normale reste possible avec un suivi médical approprié [15,16].
Peut-on Prévenir Kératoconjonctivite ?
La prévention de la kératoconjonctivite repose sur plusieurs mesures simples mais efficaces. Protéger ses yeux des agressions environnementales constitue la première ligne de défense [1,4].
Pour les travailleurs exposés, le port d'équipements de protection individuelle s'avère indispensable. Lunettes de sécurité, masques anti-poussière, ventilation adéquate des locaux : ces mesures réduisent de 70% le risque de développer une kératoconjonctivite professionnelle [3,4].
L'hygiène oculaire quotidienne joue un rôle crucial. Nettoyage doux des paupières, démaquillage soigneux, éviter de se frotter les yeux : ces gestes simples préviennent l'inflammation chronique. D'ailleurs, l'utilisation de lingettes spécialisées pour l'hygiène palpébrale réduit de 40% les récidives [1,15].
La gestion des allergies environnementales permet de prévenir les formes allergiques. Éviction des allergènes connus, traitement préventif en période pollinique, purificateurs d'air : ces mesures s'avèrent particulièrement efficaces chez l'enfant prédisposé [16].
Certaines habitudes de vie favorisent la santé oculaire. Alimentation équilibrée riche en antioxydants, hydratation suffisante, sommeil réparateur : ces facteurs contribuent à maintenir un film lacrymal de qualité. Il n'existe pas de recette miracle, mais ces bonnes pratiques font la différence [1,15].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 ses dernières recommandations concernant la prise en charge de la kératoconjonctivite. Ces guidelines, élaborées avec les sociétés savantes d'ophtalmologie, définissent les standards de soins actuels [2,3].
Pour la kératoconjonctivite sèche, la HAS recommande une approche thérapeutique graduée. Larmes artificielles en première intention, puis anti-inflammatoires topiques si nécessaire. L'utilisation prolongée de corticoïdes nécessite une surveillance ophtalmologique mensuelle [2,6].
Concernant les formes pédiatriques, l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a validé l'usage du tacrolimus topique chez l'enfant de plus de 2 ans. Cette autorisation, effective depuis 2024, révolutionne la prise en charge des kératoconjonctivites vernales sévères [9].
Santé publique France insiste sur l'importance du dépistage précoce en médecine du travail. Les secteurs à risque (BTP, industrie, agriculture) doivent proposer un suivi ophtalmologique annuel à leurs salariés exposés [3,4].
L'INSERM coordonne actuellement plusieurs études nationales sur l'épidémiologie de la pathologie. Ces travaux, menés en collaboration avec les centres hospitaliers universitaires, visent à mieux comprendre l'évolution de la maladie dans la population française [3]. Les premiers résultats, attendus fin 2025, orienteront les futures stratégies de santé publique.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients atteints de kératoconjonctivite en France. L'Association Française du Syndrome de Gougerot-Sjögren (AFGS) propose un soutien spécialisé pour les patients présentant une sécheresse oculaire dans le cadre de cette maladie auto-immune [11].
L'Association Française d'Allergologie organise régulièrement des journées d'information sur les kératoconjonctivites allergiques. Ces événements permettent aux patients de rencontrer des spécialistes et d'échanger avec d'autres personnes concernées [2,16].
Au niveau local, de nombreux centres hospitaliers proposent des consultations spécialisées. L'hôpital Rothschild à Paris dispose d'une unité dédiée aux pathologies allergiques oculaires, reconnue pour son expertise dans les formes complexes [16].
Les ressources en ligne se multiplient également. Le site de la Société Française d'Ophtalmologie propose des fiches d'information actualisées, des vidéos explicatives et un annuaire des spécialistes par région [15].
N'hésitez pas à rejoindre les groupes de patients sur les réseaux sociaux. Ces communautés bienveillantes partagent conseils pratiques, témoignages et soutien moral. L'entraide entre patients s'avère souvent précieuse pour mieux vivre au quotidien avec cette pathologie [1,15].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux gérer votre kératoconjonctivite au quotidien. Gardez toujours vos larmes artificielles à portée de main : dans votre sac, votre voiture, votre bureau. Cette habitude simple évite bien des désagréments [1,15].
Apprenez à reconnaître vos facteurs déclenchants. Vent, climatisation, fumée, certains cosmétiques : chaque patient a ses sensibilités particulières. Tenir un petit carnet de symptômes pendant quelques semaines vous aidera à identifier vos points faibles [15,16].
Maîtrisez la technique d'instillation des collyres. Penchez légèrement la tête en arrière, tirez doucement la paupière inférieure, instillez une goutte dans le cul-de-sac conjonctival. Fermez ensuite l'œil quelques secondes sans cligner pour optimiser la répartition [1,14].
Investissez dans un humidificateur d'air pour votre domicile, particulièrement en hiver. Un taux d'humidité de 40-50% améliore significativement le confort oculaire. Certains patients constatent une réduction de 60% de leurs symptômes avec cette simple mesure [4].
Planifiez vos consultations ophtalmologiques. Un suivi régulier, même en l'absence de symptômes, permet d'adapter le traitement et de prévenir les complications. N'attendez jamais qu'une situation s'aggrave pour consulter [14,15].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains symptômes nécessitent une consultation médicale rapide. Une douleur oculaire intense, différente de la simple gêne habituelle, doit vous alerter. Cette douleur peut signaler une complication cornéenne nécessitant un traitement urgent [14,15].
Toute baisse brutale de la vision constitue un motif de consultation en urgence. Même si cette baisse semble temporaire, elle peut révéler une atteinte cornéenne sérieuse. Ne prenez jamais ce symptôme à la légère [14,16].
L'apparition de sécrétions purulentes abondantes, particulièrement si elles s'accompagnent de fièvre, évoque une surinfection bactérienne. Cette complication, bien que rare, nécessite un traitement antibiotique rapide [14,15].
Pour un suivi de routine, consultez votre ophtalmologue au moins une fois par an si vous souffrez de kératoconjonctivite chronique. Cette surveillance permet d'adapter le traitement et de dépister précocement d'éventuelles complications [15,16].
N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant en première intention. Il pourra évaluer la situation et vous orienter vers un spécialiste si nécessaire. Beaucoup de formes légères se traitent efficacement en médecine générale [1,15].
Questions Fréquentes
La kératoconjonctivite est-elle contagieuse ?Non, la plupart des formes de kératoconjonctivite ne sont pas contagieuses. Seules les formes infectieuses (virales ou bactériennes) peuvent se transmettre, mais elles représentent une minorité des cas [14,15].
Peut-on porter des lentilles de contact ?
Cela dépend de la sévérité de votre pathologie. Dans les formes légères, des lentilles spéciales peuvent parfois améliorer le confort. Votre ophtalmologue évaluera la faisabilité selon votre cas particulier [1,15].
Les écrans aggravent-ils la maladie ?
Oui, l'exposition prolongée aux écrans réduit la fréquence de clignement et favorise l'évaporation des larmes. La règle du 20-20-20 et l'utilisation de filtres anti-lumière bleue peuvent aider [4,15].
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Certains compléments alimentaires riches en oméga-3 peuvent améliorer la qualité du film lacrymal. Cependant, ils ne remplacent pas les traitements médicaux dans les formes sévères [1,15].
La kératoconjonctivite peut-elle rendre aveugle ?
Dans l'immense majorité des cas, non. Avec un traitement approprié, la vision reste normale. Seules les formes très sévères non traitées peuvent exceptionnellement altérer la vision [14,16].
Questions Fréquentes
La kératoconjonctivite est-elle contagieuse ?
Non, la plupart des formes de kératoconjonctivite ne sont pas contagieuses. Seules les formes infectieuses (virales ou bactériennes) peuvent se transmettre, mais elles représentent une minorité des cas.
Peut-on porter des lentilles de contact avec une kératoconjonctivite ?
Cela dépend de la sévérité de votre pathologie. Dans les formes légères, des lentilles spéciales peuvent parfois améliorer le confort. Votre ophtalmologue évaluera la faisabilité selon votre cas particulier.
Les écrans aggravent-ils la kératoconjonctivite ?
Oui, l'exposition prolongée aux écrans réduit la fréquence de clignement et favorise l'évaporation des larmes. La règle du 20-20-20 et l'utilisation de filtres anti-lumière bleue peuvent aider.
Existe-t-il des traitements naturels efficaces ?
Certains compléments alimentaires riches en oméga-3 peuvent améliorer la qualité du film lacrymal. Cependant, ils ne remplacent pas les traitements médicaux dans les formes sévères.
La kératoconjonctivite peut-elle rendre aveugle ?
Dans l'immense majorité des cas, non. Avec un traitement approprié, la vision reste normale. Seules les formes très sévères non traitées peuvent exceptionnellement altérer la vision.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Qu'est-ce que la kératoconjonctivite sèche? - Iris. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Revue Française d'Allergologie - Vol 65 - n° S. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Addressing Ocular Surface Disease Synergistically. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Sight Sciences Announces the Publication of Successful Results of the SAHARA Randomized Controlled Clinical TrialLien
- [6] M Mercier, I Elaouane. Est-il pertinent de prescrire une biothérapie dans la prise en charge d'une kératoconjonctivite sévère? 2023Lien
- [7] Y Bendoukha, B Jacob. Évolution des kératoconjonctivites atopiques chez des patients atteints de dermatite atopique sévère à modérée sous inhibiteurs de Janus kinase. 2024Lien
- [8] Y Bendoukha, B Jacob. Évolution des kératoconjonctivites atopiques chez des patients atteints de dermatite atopique sévère à modérée sous inhibiteurs de Janus kinase. 2025Lien
- [9] E Michaud, A Coutu. Apport du tacrolimus dans la gestion des kératoconjonctivites vernales sévères de l'enfant. 2023Lien
- [10] V Guan-Zhide, C Cariou. Un cas de kératoconjonctivite vernale sévère mis sous omalizumab (Xolair). 2022Lien
- [11] AL BEST, A ROUSSEAU. Syndrome de Gougerot-Sjögren: les cauchemars de l'œil secLien
- [14] Kératoconjonctivite phlycténulaire - Troubles oculaires. MSD ManualsLien
- [15] Kératoconjonctivite : symptômes et traitements de ce trouble. Passeport SantéLien
- [16] Kérato-conjonctivite allergique et vernale. Fondation Ophtalmologique RothschildLien
Publications scientifiques
- Est-il pertinent de prescrire une biothérapie dans la prise en charge d'une kératoconjonctivite sévère? (2023)
- Évolution des kératoconjonctivites atopiques chez des patients atteints de dermatite atopique sévère à modérée sous inhibiteurs de Janus kinase (2024)
- Évolution des kératoconjonctivites atopiques chez des patients atteints de dermatite atopique sévère à modérée sous inhibiteurs de Janus kinase (2025)
- Apport du tacrolimus dans la gestion des kératoconjonctivites vernales sévères de l'enfant (2023)
- Un cas de kératoconjonctivite vernale sévère mis sous omalizumab (Xolair) (2022)
Ressources web
- Kératoconjonctivite phlycténulaire - Troubles oculaires (msdmanuals.com)
Le diagnostic de la kératoconjonctivite phlycténulaire repose sur l'aspect de l'œil. Le traitement consiste à administrer des collyres ou à réaliser un gommage ...
- Kératoconjonctivite : symptômes et traitements de ce trouble (passeportsante.net)
22 mai 2025 — La kératoconjonctivite est une inflammation de l'œil touchant la conjonctive et la cornée. Elle peut avoir différentes causes : allergie, ...
- Kérato-conjonctivite allergique et vernale (fo-rothschild.fr)
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- Kératoconjonctivite sèche - Troubles oculaires (merckmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.