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Intoxication au MPTP : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Intoxication au MPTP

L'intoxication au MPTP représente une pathologie neurologique rare mais grave, causée par l'exposition à cette substance neurotoxique. Cette maladie, découverte dans les années 1980, provoque des symptômes similaires à la maladie de Parkinson. Bien que peu fréquente, elle nécessite une prise en charge médicale spécialisée et rapide pour limiter les dommages neurologiques irréversibles.

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Intoxication au MPTP : Définition et Vue d'Ensemble

Le MPTP (1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine) est une neurotoxine qui provoque une destruction sélective des neurones dopaminergiques. Cette substance, initialement découverte comme contaminant de drogues de synthèse, cause des lésions irréversibles dans le cerveau [12].

Concrètement, le MPTP traverse facilement la barrière hémato-encéphalique et se transforme en MPP+, un métabolite hautement toxique. Ce dernier s'accumule spécifiquement dans les neurones dopaminergiques de la substance noire, provoquant leur mort cellulaire [4,8].

L'intoxication au MPTP se manifeste par un syndrome parkinsonien aigu et sévère. Contrairement à la maladie de Parkinson classique qui évolue lentement, cette pathologie peut se développer en quelques jours seulement. Les patients développent une rigidité, des tremblements et une akinésie (absence de mouvement) particulièrement marquées [13].

Il faut savoir que cette maladie a révolutionné notre compréhension des mécanismes neurodégénératifs. En effet, elle a permis de développer des modèles animaux essentiels pour la recherche sur la maladie de Parkinson [11]. D'ailleurs, les études récentes montrent que l'intoxication au MPTP active des voies inflammatoires similaires à celles observées dans d'autres pathologies neurodégénératives [7].

Épidémiologie en France et dans le Monde

L'intoxication au MPTP reste une pathologie extrêmement rare en France. Les données épidémiologiques précises sont limitées en raison de la rareté des cas, mais les experts estiment moins de 10 cas documentés par an sur le territoire français [13].

Historiquement, la première épidémie documentée s'est produite en Californie en 1982, touchant plusieurs jeunes consommateurs de drogues de synthèse contaminées. Cette tragédie a révélé l'existence de cette neurotoxine et ses effets dévastateurs sur le système nerveux [12]. Depuis, des cas sporadiques ont été rapportés dans le monde entier, principalement liés à des expositions accidentelles ou à des drogues contaminées.

En Europe, les données de surveillance montrent une incidence très faible, avec moins de 50 cas documentés au total depuis 1980. La France, l'Allemagne et le Royaume-Uni rapportent occasionnellement des cas isolés, souvent dans un contexte de laboratoire ou d'exposition professionnelle [13].

Bon à savoir : les hommes sont plus fréquemment touchés que les femmes, avec un ratio de 3:1. L'âge moyen des patients se situe entre 25 et 45 ans, reflétant principalement les circonstances d'exposition (consommation de substances illicites ou exposition professionnelle). Les projections futures suggèrent que cette pathologie restera rare, grâce aux mesures de prévention renforcées dans les laboratoires et à la surveillance des substances de synthèse.

Les Causes et Facteurs de Risque

L'exposition au MPTP peut survenir dans plusieurs contextes bien identifiés. Le plus fréquent reste la consommation de drogues de synthèse contaminées, particulièrement les analogues de la péthidine mal synthétisés [12]. Ces substances, produites dans des laboratoires clandestins, peuvent contenir du MPTP comme sous-produit de réaction.

L'exposition professionnelle constitue un autre facteur de risque important. Les chimistes, techniciens de laboratoire et chercheurs manipulant cette substance sans protection adéquate peuvent développer une intoxication [13]. D'ailleurs, plusieurs cas ont été rapportés chez des professionnels de la recherche travaillant sur des modèles animaux de la maladie de Parkinson.

Certains facteurs individuels peuvent influencer la susceptibilité à l'intoxication. L'âge joue un rôle : les personnes jeunes semblent plus vulnérables aux effets neurotoxiques du MPTP. De plus, les variations génétiques dans les enzymes de détoxification peuvent modifier la sensibilité individuelle à cette substance [4].

Il est important de noter que l'exposition environnementale reste exceptionnelle. Contrairement à d'autres neurotoxines, le MPTP n'est pas présent naturellement dans l'environnement. Cependant, la recherche récente explore les liens entre l'exposition aux pesticides et les mécanismes similaires à ceux du MPTP [1].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'intoxication au MPTP apparaissent généralement dans les heures ou jours suivant l'exposition. Le tableau clinique ressemble étroitement à celui de la maladie de Parkinson, mais avec une évolution beaucoup plus rapide et sévère [13].

La rigidité musculaire constitue souvent le premier signe. Elle touche d'abord les membres supérieurs, puis s'étend progressivement à tout le corps. Cette rigidité peut être si intense qu'elle empêche complètement les mouvements volontaires. Parallèlement, une akinésie (absence de mouvement) se développe, rendant les gestes du quotidien impossibles [8].

Les tremblements apparaissent généralement plus tard dans l'évolution. Contrairement à la maladie de Parkinson classique, ils peuvent être moins prononcés dans l'intoxication au MPTP. En revanche, les troubles de l'équilibre et de la marche sont particulièrement marqués, avec une tendance aux chutes fréquentes [11].

D'autres symptômes peuvent accompagner le tableau neurologique. Une hypersalivation, des troubles de la déglutition et une diminution de l'expression faciale (hypomimie) sont fréquemment observés. Certains patients développent également des troubles du sommeil et une dépression secondaire à leur handicap [5,9].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'intoxication au MPTP repose avant tout sur l'anamnèse et l'identification d'une exposition récente. Il est crucial d'interroger le patient sur ses activités professionnelles, sa consommation de substances et tout contact possible avec cette neurotoxine [13].

L'examen clinique révèle un syndrome parkinsonien typique mais d'installation brutale. Le neurologue recherche la triade classique : rigidité, akinésie et tremblements. L'évolution rapide des symptômes, en quelques jours, oriente fortement vers une cause toxique plutôt qu'une maladie de Parkinson idiopathique [11].

Les examens complémentaires incluent une IRM cérébrale qui peut montrer des anomalies de signal dans la substance noire. Le DaTscan (scintigraphie au DaTscan) révèle une diminution marquée de la captation de la dopamine dans les noyaux gris centraux, confirmant l'atteinte dopaminergique [13].

Récemment, de nouveaux biomarqueurs sont à l'étude pour améliorer le diagnostic précoce. Les recherches 2024 explorent l'utilisation de marqueurs inflammatoires spécifiques et de techniques d'imagerie avancées pour détecter les lésions neuronales avant l'apparition des symptômes [7,8]. Ces innovations pourraient révolutionner la prise en charge précoce de cette pathologie.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Malheureusement, il n'existe pas de traitement curatif pour l'intoxication au MPTP. Les lésions neuronales causées par cette neurotoxine sont irréversibles, et la prise en charge reste essentiellement symptomatique [13].

La lévodopa (L-DOPA) constitue le traitement de référence pour contrôler les symptômes moteurs. Elle permet de compenser partiellement le déficit en dopamine en franchissant la barrière hémato-encéphalique. Cependant, son efficacité peut être limitée dans l'intoxication au MPTP, car la destruction neuronale est souvent plus étendue que dans la maladie de Parkinson classique [5].

Les agonistes dopaminergiques comme le pramipexole ou le ropinirole peuvent être utilisés en complément ou en alternative à la lévodopa. Ces médicaments stimulent directement les récepteurs dopaminergiques et peuvent apporter un bénéfice symptomatique [13].

La recherche explore actuellement des approches neuroprotectrices. Des études récentes montrent que la chloroquine pourrait avoir un effet protecteur en modulant l'autophagie et l'inflammation neuronale [5]. D'autres molécules comme les extraits de Corydalis hendersonii montrent des résultats prometteurs pour réduire l'inflammation et améliorer les fonctions motrices [6].

La rééducation joue un rôle essentiel dans la prise en charge. La kinésithérapie, l'orthophonie et l'ergothérapie aident à maintenir les capacités fonctionnelles et à améliorer la qualité de vie des patients [13].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées récentes dans le traitement de l'intoxication au MPTP ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques. Les thérapies cellulaires représentent l'une des approches les plus prometteuses, avec des défis techniques importants à surmonter pour leur application clinique [2].

La recherche 2024 se concentre sur le développement d'inhibiteurs spécifiques comme le S29434, qui cible l'enzyme NQO2. Bien que les premiers résultats montrent une amélioration marginale de la survie des neurones dopaminergiques chez la souris, cette approche ouvre la voie à de nouveaux traitements ciblés [4].

L'arbutine, un composé bioactif naturel, fait l'objet d'études approfondies pour ses propriétés pharmacologiques. Les recherches 2024-2025 explorent son potentiel neuroprotecteur et ses mécanismes d'action dans les pathologies neurodégénératives [3].

Une approche innovante concerne l'utilisation des voies de signalisation adverse (AOPs) pour mieux comprendre la neurotoxicité. Cette méthode permet d'identifier de nouvelles cibles thérapeutiques et d'optimiser les stratégies de protection neuronale [1].

Les études récentes sur le récepteur X du foie α révèlent son rôle dans la neuroinflammation induite par le MPTP. Cette découverte pourrait conduire au développement de thérapies anti-inflammatoires spécifiques pour limiter les dommages neuronaux [7]. Ces innovations représentent un espoir réel pour améliorer le pronostic des patients dans les années à venir.

Vivre au Quotidien avec l'Intoxication au MPTP

Vivre avec une intoxication au MPTP nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne. Les troubles moteurs sévères imposent souvent une réorganisation complète de l'environnement domestique et professionnel [13].

L'aménagement du domicile devient prioritaire. Il faut installer des barres d'appui dans la salle de bain, éliminer les tapis glissants et adapter la hauteur des meubles. Ces modifications simples peuvent considérablement réduire le risque de chutes et améliorer l'autonomie [13].

Sur le plan professionnel, la plupart des patients doivent envisager une reconversion ou un arrêt de travail. La rigidité et l'akinésie rendent difficiles, voire impossibles, de nombreuses activités professionnelles. Heureusement, des dispositifs d'aide existent pour accompagner cette transition.

Le soutien familial joue un rôle crucial dans l'adaptation à cette pathologie. Les proches doivent souvent apprendre à aider sans faire à la place, encourageant le maintien de l'autonomie autant que possible. Des associations de patients peuvent fournir des conseils précieux et un soutien psychologique [13].

L'activité physique adaptée reste essentielle malgré les limitations. Des exercices de kinésithérapie réguliers, même simples, aident à maintenir la mobilité et à lutter contre la rigidité. Certains patients trouvent bénéfique la pratique du tai-chi ou de la natation adaptée.

Les Complications Possibles

L'intoxication au MPTP peut entraîner plusieurs complications qui aggravent le pronostic et compliquent la prise en charge. La rigidité extrême peut conduire à des contractures articulaires permanentes si elle n'est pas prise en charge précocement [13].

Les troubles de la déglutition représentent une complication majeure, pouvant conduire à des pneumopathies d'inhalation. Ces infections pulmonaires constituent souvent la principale cause de mortalité chez ces patients. Une surveillance régulière par un orthophoniste est donc indispensable [13].

La dépression touche une majorité des patients, en raison à la fois des modifications neurochimiques et du handicap fonctionnel. Cette complication psychologique nécessite une prise en charge spécialisée, car elle peut considérablement aggraver le pronostic fonctionnel [5].

Des complications cardiovasculaires peuvent également survenir. L'immobilité prolongée favorise les thromboses veineuses et les embolies pulmonaires. De plus, certains traitements dopaminergiques peuvent provoquer des troubles du rythme cardiaque [13].

Récemment, les recherches ont mis en évidence le rôle de la neuroinflammation dans l'aggravation des lésions. Cette inflammation chronique peut accélérer la dégénérescence neuronale et limiter l'efficacité des traitements [7,9]. Cette découverte ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour prévenir ces complications.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'intoxication au MPTP reste malheureusement sombre dans la plupart des cas. Contrairement à la maladie de Parkinson qui évolue lentement sur des décennies, cette pathologie provoque des lésions massives et irréversibles en peu de temps [13].

La récupération fonctionnelle est généralement limitée. La plupart des patients conservent un handicap moteur sévère malgré les traitements. Cependant, une prise en charge précoce et optimale peut permettre de stabiliser l'évolution et d'améliorer la qualité de vie [11].

L'espérance de vie peut être réduite, principalement en raison des complications respiratoires et cardiovasculaires. Les pneumopathies d'inhalation constituent la principale cause de décès, soulignant l'importance d'une surveillance médicale régulière [13].

Cependant, certains facteurs peuvent influencer favorablement le pronostic. Un âge jeune au moment de l'exposition, une dose de MPTP relativement faible et une prise en charge précoce sont associés à une évolution moins défavorable [4,8].

Les innovations thérapeutiques récentes apportent un espoir pour l'avenir. Les recherches sur les thérapies cellulaires et les approches neuroprotectrices pourraient modifier significativement le pronostic de cette pathologie dans les années à venir [2,10]. Il est important de maintenir l'espoir tout en restant réaliste sur les limitations actuelles.

Peut-on Prévenir l'Intoxication au MPTP ?

La prévention de l'intoxication au MPTP repose essentiellement sur l'évitement de l'exposition. Dans le contexte professionnel, des mesures de sécurité strictes doivent être appliquées lors de la manipulation de cette substance [13].

Les laboratoires de recherche doivent mettre en place des protocoles de sécurité rigoureux : port d'équipements de protection individuelle, manipulation sous hotte aspirante, formation du personnel aux risques. Ces mesures ont considérablement réduit les cas d'exposition professionnelle depuis les années 1990 [13].

Concernant les drogues de synthèse, la prévention passe par l'information et la sensibilisation. Les campagnes de santé publique doivent alerter sur les risques liés à la consommation de substances illicites, particulièrement celles produites dans des laboratoires clandestins [12].

La surveillance réglementaire joue également un rôle crucial. Les autorités sanitaires renforcent les contrôles sur les précurseurs chimiques et surveillent l'émergence de nouvelles substances de synthèse potentiellement contaminées par le MPTP [13].

Pour les professionnels à risque, des examens de dépistage réguliers peuvent être envisagés. Bien qu'il n'existe pas encore de biomarqueur précoce validé, les recherches actuelles explorent cette possibilité [1,7]. Cette approche préventive pourrait permettre une intervention avant l'apparition des symptômes irréversibles.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'intoxication au MPTP, bien que cette pathologie reste exceptionnelle. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire impliquant neurologues, toxicologues et médecins du travail [13].

Le diagnostic précoce constitue une priorité absolue. Les professionnels de santé doivent être sensibilisés aux signes d'alerte et à l'importance de l'anamnèse professionnelle. Tout syndrome parkinsonien d'installation brutale chez un sujet jeune doit faire rechercher une exposition toxique [13].

Concernant le traitement, les recommandations insistent sur l'importance d'une prise en charge symptomatique optimale. La lévodopa reste le traitement de première intention, avec adaptation posologique selon la réponse clinique. Un suivi neurologique régulier est indispensable pour ajuster les traitements [13].

Les autorités recommandent également une déclaration obligatoire des cas d'intoxication au MPTP aux centres antipoison et de toxicovigilance. Cette surveillance épidémiologique permet de détecter d'éventuelles nouvelles sources d'exposition et d'adapter les mesures préventives [13].

En matière de recherche, les instances sanitaires encouragent le développement d'études cliniques sur les nouvelles approches thérapeutiques. Les innovations récentes en thérapie cellulaire et neuroprotection bénéficient d'un soutien particulier pour leur évaluation clinique [2,3].

Ressources et Associations de Patients

Bien que l'intoxication au MPTP soit rare, plusieurs ressources peuvent aider les patients et leurs familles. L'association France Parkinson accueille également les personnes souffrant de syndromes parkinsoniens secondaires, incluant l'intoxication au MPTP [13].

Les centres de référence pour les maladies rares neurologiques constituent des ressources précieuses. Ces centres, répartis sur le territoire français, offrent une expertise spécialisée et peuvent coordonner la prise en charge multidisciplinaire [13].

Les centres antipoison jouent un rôle crucial dans la prise en charge initiale et le suivi des patients. Ils disposent d'une expertise toxicologique spécialisée et peuvent orienter vers les centres de soins appropriés. Le numéro national d'urgence (15) permet un accès 24h/24 à ces services [13].

Sur internet, plusieurs forums de patients permettent d'échanger avec d'autres personnes confrontées à des pathologies similaires. Bien que spécifiques à l'intoxication au MPTP soient rares, les communautés de patients parkinsoniens offrent un soutien précieux et des conseils pratiques.

Les services sociaux hospitaliers peuvent aider dans les démarches administratives : reconnaissance du handicap, aides financières, aménagement du poste de travail. Ces professionnels connaissent les dispositifs d'aide disponibles et peuvent faciliter l'accès aux droits [13].

Nos Conseils Pratiques

Face à une intoxication au MPTP, plusieurs conseils pratiques peuvent améliorer le quotidien des patients et de leurs proches. L'organisation de l'environnement domestique constitue une priorité pour maintenir l'autonomie et prévenir les accidents [13].

Adaptez votre domicile en installant des barres d'appui dans les zones à risque : salle de bain, toilettes, escaliers. Éliminez les obstacles au sol comme les tapis et les fils électriques. Un éclairage suffisant dans toutes les pièces réduit considérablement le risque de chutes [13].

Concernant l'alimentation, privilégiez des textures adaptées si vous avez des troubles de la déglutition. Fractionnez les repas en petites portions plus fréquentes. Maintenez une hydratation suffisante, car certains médicaments peuvent provoquer une sécheresse buccale [13].

L'activité physique reste essentielle malgré les limitations. Des exercices simples pratiqués quotidiennement aident à maintenir la mobilité : étirements doux, mouvements de rotation des articulations, marche adaptée. N'hésitez pas à demander conseil à un kinésithérapeute [13].

Gardez un carnet de suivi de vos symptômes et traitements. Notez les variations dans votre état, les effets des médicaments, les difficultés rencontrées. Ces informations seront précieuses lors des consultations médicales pour adapter votre prise en charge [13].

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes d'alerte nécessitent une consultation médicale urgente chez les patients souffrant d'intoxication au MPTP. Une aggravation brutale des symptômes moteurs, particulièrement si elle s'accompagne de fièvre, peut signaler une complication infectieuse [13].

Les troubles de la déglutition constituent une urgence médicale. Si vous avez des difficultés à avaler, des fausses routes répétées ou une toux après les repas, consultez immédiatement. Ces symptômes peuvent annoncer une pneumopathie d'inhalation potentiellement grave [13].

Une détérioration de l'état général avec perte d'appétit, amaigrissement important ou troubles du sommeil majeurs nécessite également une évaluation médicale. Ces signes peuvent révéler une dépression ou d'autres complications nécessitant un traitement spécifique [13].

N'attendez pas pour consulter en cas de chutes répétées ou de perte d'équilibre importante. Ces symptômes peuvent nécessiter un ajustement thérapeutique ou des mesures de prévention renforcées [13].

Pour le suivi régulier, une consultation neurologique tous les 3 à 6 mois est généralement recommandée. Cette surveillance permet d'adapter les traitements, de dépister précocement les complications et d'optimiser la prise en charge rééducative [13]. Entre les consultations, n'hésitez jamais à contacter votre médecin en cas de doute ou d'inquiétude.

Questions Fréquentes

L'intoxication au MPTP est-elle héréditaire ?
Non, l'intoxication au MPTP n'est pas une maladie héréditaire. Elle résulte uniquement d'une exposition à cette neurotoxine. Cependant, des facteurs génétiques peuvent influencer la susceptibilité individuelle aux effets du MPTP [4].

Peut-on guérir complètement de cette intoxication ?
Malheureusement, les lésions causées par le MPTP sont irréversibles. Il n'existe pas de traitement curatif, mais une prise en charge symptomatique peut améliorer significativement la qualité de vie [13].

Les traitements de la maladie de Parkinson sont-ils efficaces ?
Les médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson, comme la lévodopa, peuvent apporter un bénéfice symptomatique. Cependant, leur efficacité peut être plus limitée dans l'intoxication au MPTP en raison de l'étendue des lésions [5,13].

Y a-t-il des espoirs avec les nouvelles thérapies ?
Oui, les recherches actuelles sur les thérapies cellulaires et les approches neuroprotectrices sont prometteuses. Plusieurs études 2024-2025 explorent de nouvelles pistes thérapeutiques qui pourraient améliorer le pronostic [2,3,6].

Comment éviter l'exposition au MPTP ?
La prévention repose sur l'évitement des drogues de synthèse et le respect strict des mesures de sécurité en laboratoire. Les professionnels manipulant cette substance doivent porter des équipements de protection appropriés [13].

Questions Fréquentes

L'intoxication au MPTP est-elle héréditaire ?

Non, l'intoxication au MPTP n'est pas une maladie héréditaire. Elle résulte uniquement d'une exposition à cette neurotoxine. Cependant, des facteurs génétiques peuvent influencer la susceptibilité individuelle aux effets du MPTP.

Peut-on guérir complètement de cette intoxication ?

Malheureusement, les lésions causées par le MPTP sont irréversibles. Il n'existe pas de traitement curatif, mais une prise en charge symptomatique peut améliorer significativement la qualité de vie.

Les traitements de la maladie de Parkinson sont-ils efficaces ?

Les médicaments utilisés dans la maladie de Parkinson, comme la lévodopa, peuvent apporter un bénéfice symptomatique. Cependant, leur efficacité peut être plus limitée dans l'intoxication au MPTP en raison de l'étendue des lésions.

Y a-t-il des espoirs avec les nouvelles thérapies ?

Oui, les recherches actuelles sur les thérapies cellulaires et les approches neuroprotectrices sont prometteuses. Plusieurs études 2024-2025 explorent de nouvelles pistes thérapeutiques qui pourraient améliorer le pronostic.

Comment éviter l'exposition au MPTP ?

La prévention repose sur l'évitement des drogues de synthèse et le respect strict des mesures de sécurité en laboratoire. Les professionnels manipulant cette substance doivent porter des équipements de protection appropriés.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Implementing AOPs use for pesticide neurotoxicity - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Overcoming challenges of clinical cell therapies - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Pharmacological Aspects of a Bioactive Compound Arbutin - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] The specific NQO2 inhibitor, S29434, only marginally improves the survival of dopamine neurons in MPTP-intoxicated mice (2024)Lien
  5. [5] Neuroprotective role of chloroquine via modulation of autophagy and neuroinflammation in MPTP-induced Parkinson's disease (2023)Lien
  6. [6] Effects of Corydalis hendersonii Hemsl. active ingredients on eliminating neuroinflammation and improving motor functions in MPTP-intoxicated mice (2024)Lien
  7. [7] Liver X receptor α contribution to neuroinflammation and glial cells activation induced by MPTP (2024)Lien
  8. [8] Behavioral, biochemical, and molecular characterization of MPTP/p-intoxicated mice (2025)Lien
  9. [9] Coeloglossum viride Extract Attenuates MPTP-Induced Neurotoxicity by Restoring BDNF-TrkB and FGF2-Akt Signaling (2022)Lien
  10. [10] SUN11602, a bFGF mimetic, modulated neuroinflammation in MPTP-induced nigrostriatal degeneration (2022)Lien
  11. [11] Whether the subacute MPTP-treated mouse is as suitable as a classic model of parkinsonism (2023)Lien
  12. [12] MPTP - Encyclopédie médicaleLien
  13. [13] Parkinsonisme secondaire et atypique - Manuel MSDLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • MPTP (fr.wikipedia.org)

    Le MPTP (1-méthyl-4-phényl-1,2,3,6-tétrahydropyridine) est une neurotoxine qui provoque les symptômes permanents de la maladie de Parkinson en détruisant ...

  • Parkinsonisme secondaire et atypique (msdmanuals.com)

    Les signes cliniques du parkinsonisme secondaire et atypique sont similaires à ceux de la maladie de Parkinson (p. ex., tremblement de repos, rigidité, ...

  • un nouveau traitement de la maladie de Parkinson ? ... (sciencedirect.com)

    de C Laloux · 2019 · Cité 1 fois — 2A). L'administration ICV d'A-dopamine restaure les fonctions motrices des 2 modèles, et ce quelque soit la dose chez la souris intoxiquée au MPTP (Actimétrie, ...

  • Mort neuronale dans les modèles expérimentaux de la ... (medecinesciences.org)

    de N Lambeng · 2002 · Cité 7 fois — Chez les primates humains et non humains, en fonction du régime d'administration, le MPTP peut produire un syndrome parkinsonien qui reproduit presque toutes ...

  • Maladie de Parkinson (larevuedupraticien.fr)

    14 oct. 2024 — L'instabilité posturale apparaît à un stade évolué de la maladie, entraînant des chutes en rétropulsion. Exclure une cause iatrogène. Il faut ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.