Infections à Virus Oncogènes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les infections à virus oncogènes représentent un défi médical majeur, touchant des millions de personnes dans le monde. Ces virus particuliers ont la capacité de transformer des cellules normales en cellules cancéreuses. En France, selon Santé Publique France, ces infections concernent environ 15% de tous les cancers diagnostiqués chaque année [1,3]. Comprendre ces pathologies, c'est mieux les prévenir et les traiter.

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Infections à virus oncogènes : Définition et Vue d'Ensemble
Les infections à virus oncogènes sont causées par des virus capables de provoquer des cancers chez l'homme. Ces agents pathogènes particuliers possèdent des gènes appelés oncogènes viraux qui perturbent le fonctionnement normal des cellules [10,11].
Mais qu'est-ce qui rend ces virus si dangereux ? En fait, ils s'intègrent dans l'ADN de nos cellules et modifient leur comportement. Les cellules infectées perdent alors leur capacité à contrôler leur croissance et leur division [14]. C'est un peu comme si le virus reprogrammait la cellule pour qu'elle devienne cancéreuse.
Les principaux virus oncogènes incluent le papillomavirus humain (HPV), le virus d'Epstein-Barr, le virus de l'hépatite B et C, ainsi que le virus T-lymphotrope humain. Chacun de ces virus cible des organes spécifiques et provoque différents types de cancers [12,17].
L'important à retenir, c'est que toutes les infections virales ne mènent pas au cancer. Heureusement ! Notre système immunitaire élimine la plupart de ces infections avant qu'elles ne causent des dommages [11]. Cependant, certaines infections persistantes peuvent effectivement évoluer vers un cancer après plusieurs années.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les données de Santé Publique France révèlent que les infections à virus oncogènes sont responsables d'environ 4 000 nouveaux cas de cancer du col de l'utérus chaque année [1,3]. C'est considérable ! Et ce chiffre ne représente qu'une partie du problème, car d'autres cancers sont également liés à ces infections.
Concernant le papillomavirus humain spécifiquement, près de 80% des femmes et des hommes seront infectés au cours de leur vie [2]. Rassurez-vous, la plupart de ces infections disparaissent spontanément. Mais environ 10% persistent et peuvent évoluer vers des lésions précancéreuses [1,4].
Les données européennes montrent que la France se situe dans la moyenne, avec une incidence de cancer du col de l'utérus de 6,1 pour 100 000 femmes [3]. C'est moins que certains pays d'Europe de l'Est, mais plus que les pays nordiques qui ont mis en place des programmes de dépistage très efficaces.
D'ailleurs, l'évolution est encourageante. Depuis 2010, on observe une diminution de 2,5% par an de l'incidence du cancer du col de l'utérus en France [4]. Cette baisse s'explique par l'amélioration du dépistage et l'introduction de la vaccination contre le HPV.
Bon à savoir : les projections pour 2030 estiment une réduction supplémentaire de 30% des cas si les programmes de prévention actuels sont maintenus [1,3]. L'impact économique de ces infections représente environ 500 millions d'euros par an pour le système de santé français.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à virus oncogènes résultent de la transmission de virus spécifiques par différentes voies. Pour le papillomavirus, la transmission se fait principalement par contact sexuel, même sans pénétration [20]. C'est pourquoi cette infection est si répandue.
Plusieurs facteurs augmentent le risque d'infection persistante. Le tabagisme multiplie par 3 le risque de développer un cancer du col de l'utérus chez les femmes infectées par le HPV [19]. L'immunodépression, qu'elle soit liée au VIH ou à des traitements immunosuppresseurs, favorise également la persistance virale [11].
L'âge joue un rôle important. Les infections surviennent généralement chez les jeunes adultes, mais les cancers se développent plutôt après 40 ans [1,3]. Il faut souvent 10 à 20 ans entre l'infection initiale et l'apparition d'un cancer.
D'autres facteurs de risque incluent la multiplicité des partenaires sexuels, les infections sexuellement transmissibles concomitantes, et certaines prédispositions génétiques [13]. Mais attention, avoir ces facteurs de risque ne signifie pas développer automatiquement un cancer !
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La particularité des infections à virus oncogènes, c'est qu'elles sont souvent silencieuses au début. Vous pourriez être infecté sans le savoir pendant des années ! C'est d'ailleurs ce qui rend ces infections si insidieuses [18].
Pour les infections à HPV, les premiers signes peuvent être l'apparition de verrues génitales ou de lésions sur les muqueuses [20]. Ces lésions sont généralement indolores, ce qui explique qu'elles passent souvent inaperçues. Chez les femmes, des saignements entre les règles ou après les rapports sexuels peuvent être un signal d'alarme.
Quand l'infection évolue vers un cancer, les symptômes deviennent plus évidents. Pour le cancer du col de l'utérus, on observe des saignements anormaux, des pertes vaginales malodorantes, et parfois des douleurs pelviennes [1,3]. Mais il faut savoir que ces symptômes apparaissent souvent tardivement.
Concrètement, si vous ressentez des symptômes persistants ou inhabituels au niveau génital, n'hésitez pas à consulter. Il vaut mieux une consultation de trop qu'une de moins ! D'ailleurs, la plupart du temps, ces symptômes ont des causes bénignes.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à virus oncogènes repose sur plusieurs examens complémentaires. Tout commence généralement par un examen clinique approfondi, où votre médecin recherche des signes visibles d'infection ou de lésions [20].
Pour le dépistage du HPV, le frottis cervico-utérin reste l'examen de référence. Depuis 2019, la HAS recommande un dépistage tous les 3 ans pour les femmes de 25 à 65 ans [2]. Cet examen permet de détecter les cellules anormales avant même qu'elles ne deviennent cancéreuses.
Mais ce n'est pas tout ! Le test HPV-HR (haut risque) peut être réalisé en complément du frottis. Ce test détecte directement la présence du virus dans les cellules [1,4]. Il est particulièrement utile chez les femmes de plus de 30 ans.
Si des anomalies sont détectées, votre médecin pourra prescrire une colposcopie. Cet examen permet d'observer le col de l'utérus à la loupe et de réaliser des biopsies si nécessaire. Ne vous inquiétez pas, c'est un examen généralement bien toléré.
L'important à retenir, c'est que le dépistage régulier permet de détecter les lésions précancéreuses et d'éviter l'évolution vers un cancer. C'est vraiment la clé de la prévention !
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à virus oncogènes dépend du stade de la maladie et du type de virus impliqué. Pour les infections à HPV sans lésion, la surveillance est souvent suffisante car l'organisme élimine spontanément le virus dans 80% des cas [1,3].
Quand des lésions précancéreuses sont détectées, plusieurs options thérapeutiques existent. La conisation consiste à retirer une partie du col de l'utérus contenant les cellules anormales. C'est un traitement efficace qui préserve la fertilité dans la plupart des cas [2].
Pour les cancers avancés, les traitements sont plus lourds. La chirurgie, la radiothérapie et la chimiothérapie peuvent être combinées selon les cas [5,6]. Heureusement, les techniques chirurgicales ont beaucoup évolué, avec des approches moins invasives comme la chirurgie robotique.
D'ailleurs, de nouveaux traitements émergent. L'immunothérapie montre des résultats prometteurs, notamment pour les cancers liés au virus d'Epstein-Barr [17]. Ces traitements stimulent le système immunitaire pour qu'il reconnaisse et détruise les cellules cancéreuses.
Bon à savoir : le taux de guérison du cancer du col de l'utérus dépasse 90% quand il est détecté précocement [1,4]. C'est pourquoi le dépistage régulier est si important !
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur les infections à virus oncogènes connaît des avancées remarquables en 2024-2025. L'Institut Curie développe actuellement de nouvelles approches thérapeutiques ciblant spécifiquement les oncogènes viraux [5,6]. Ces recherches ouvrent des perspectives enthousiasmantes pour les patients.
Une innovation particulièrement prometteuse concerne les peptides antimicrobiens dans la lutte contre le cancer. Ces molécules naturelles peuvent cibler sélectivement les cellules infectées par des virus oncogènes [7]. Les premiers essais cliniques montrent des résultats encourageants avec moins d'effets secondaires que les traitements conventionnels.
L'équipe d'Akiko Iwasaki à Yale développe également de nouvelles stratégies immunothérapeutiques [8]. Leurs travaux portent sur la stimulation de l'immunité antivirale pour prévenir la transformation cancéreuse. C'est une approche révolutionnaire qui pourrait changer la donne.
Concernant le sarcome de Kaposi, les recherches récentes suggèrent que l'inflammation joue un rôle clé dans le développement de cette maladie [9]. Cette découverte ouvre la voie à de nouveaux traitements anti-inflammatoires spécifiques.
Et ce n'est pas tout ! Les thérapies par virus oncolytiques représentent une approche innovante où des virus modifiés détruisent sélectivement les cellules cancéreuses [10,16]. Ces virus thérapeutiques sont programmés pour épargner les cellules saines tout en éliminant les cellules tumorales.
Vivre au Quotidien avec Infections à virus oncogènes
Vivre avec une infection à virus oncogène peut générer beaucoup d'anxiété. C'est tout à fait normal de s'inquiéter ! Mais il faut savoir que la plupart des personnes infectées mènent une vie parfaitement normale [18].
La première chose à retenir, c'est que l'infection ne définit pas qui vous êtes. Beaucoup de personnes portent ces virus sans jamais développer de cancer. Votre médecin vous proposera un suivi régulier pour surveiller l'évolution, mais cela ne doit pas vous empêcher de vivre pleinement.
Sur le plan relationnel, il est important de communiquer avec votre partenaire. Les infections à HPV étant très courantes, la stigmatisation n'a pas lieu d'être [20]. D'ailleurs, il est souvent impossible de déterminer qui a transmis le virus à qui, tant ces infections sont fréquentes.
Concrètement, adoptez un mode de vie sain : arrêtez le tabac si vous fumez, maintenez une alimentation équilibrée et pratiquez une activité physique régulière. Ces mesures renforcent votre système immunitaire et l'aident à contrôler l'infection [19].
Les Complications Possibles
Les complications des infections à virus oncogènes varient selon le type de virus et la localisation de l'infection. La complication la plus redoutée reste évidemment l'évolution vers un cancer [10,11]. Heureusement, cette évolution n'est pas systématique et prend généralement plusieurs années.
Pour les infections à HPV, les complications incluent les lésions précancéreuses du col de l'utérus, du vagin, de la vulve, de l'anus ou de la gorge [1,3]. Ces lésions peuvent évoluer vers des cancers invasifs si elles ne sont pas traitées à temps.
Chez les patients immunodéprimés, les complications sont plus fréquentes et plus graves. Le virus d'Epstein-Barr peut provoquer des lymphomes, tandis que le virus de l'hépatite B peut évoluer vers une cirrhose puis un cancer du foie [17].
Il faut aussi mentionner les complications psychologiques. L'annonce d'une infection virale oncogène peut provoquer anxiété et dépression [18]. C'est pourquoi un accompagnement psychologique est parfois nécessaire.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à virus oncogènes dépend largement du moment du diagnostic et du type de virus impliqué. Rassurez-vous, la majorité des infections virales oncogènes n'évoluent jamais vers un cancer [1,3].
Pour le papillomavirus, environ 90% des infections disparaissent spontanément en 2 ans grâce à notre système immunitaire [20]. Seules 10% persistent et peuvent évoluer vers des lésions précancéreuses. Et parmi ces lésions, seule une minorité progresse vers un cancer invasif.
Quand un cancer se développe, le pronostic dépend du stade au diagnostic. Pour le cancer du col de l'utérus détecté précocement, le taux de survie à 5 ans dépasse 95% [1,4]. Même aux stades plus avancés, les traitements actuels permettent d'obtenir de bons résultats.
L'important, c'est le suivi régulier. Avec un dépistage approprié et un traitement précoce des lésions précancéreuses, on peut prévenir la quasi-totalité des cancers liés au HPV [2]. C'est un message d'espoir important !
Peut-on Prévenir Infections à virus oncogènes ?
Excellente nouvelle : oui, on peut largement prévenir les infections à virus oncogènes ! La prévention repose sur plusieurs piliers complémentaires [1,2].
La vaccination représente l'arme la plus efficace contre le papillomavirus. En France, la HAS recommande la vaccination pour tous les adolescents, filles et garçons, entre 11 et 14 ans [2]. Un rattrapage est possible jusqu'à 19 ans. Cette vaccination prévient plus de 90% des cancers liés au HPV.
Le dépistage régulier constitue le deuxième pilier de la prévention. Le frottis cervico-utérin tous les 3 ans permet de détecter les lésions précancéreuses avant qu'elles n'évoluent [1,4]. C'est un examen simple qui sauve des vies !
Les mesures de prévention comportementale incluent l'utilisation de préservatifs, même s'ils ne protègent pas à 100% contre le HPV [20]. L'arrêt du tabac est également crucial car il multiplie les risques de cancer chez les personnes infectées [19].
Pour les autres virus oncogènes, la prévention passe par la vaccination contre l'hépatite B, le dépistage des hépatites, et la prévention de la transmission du VIH [18].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant les infections à virus oncogènes. La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment élargi les recommandations de vaccination contre le HPV [2].
Depuis 2024, la HAS recommande la vaccination HPV pour tous les adolescents, sans distinction de sexe, entre 11 et 14 ans [2]. Cette extension aux garçons vise à créer une immunité collective et à protéger contre les cancers ORL et anaux liés au HPV.
Concernant le dépistage, Santé Publique France maintient ses recommandations : frottis cervico-utérin tous les 3 ans pour les femmes de 25 à 65 ans [1,3]. Pour les femmes de plus de 30 ans, le test HPV peut remplacer le frottis avec un intervalle de 5 ans si le résultat est négatif [4].
La HAS insiste également sur l'importance de la formation des professionnels de santé. Des programmes de formation continue sont mis en place pour améliorer la détection et la prise en charge de ces infections [2].
D'ailleurs, un plan national de lutte contre les cancers liés aux virus oncogènes est en cours d'élaboration pour la période 2024-2029 [1,3]. Ce plan vise à réduire de 50% l'incidence de ces cancers d'ici 2030.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner si vous êtes concerné par une infection à virus oncogène. L'Institut National du Cancer (INCa) propose de nombreuses ressources d'information gratuites [18].
La Ligue contre le Cancer dispose d'un réseau de comités départementaux qui offrent soutien et accompagnement. Leurs équipes peuvent vous aider dans vos démarches administratives et vous orienter vers des professionnels spécialisés [19].
Pour les questions spécifiques au papillomavirus, l'association MAIA (Mouvement d'Action et d'Information pour l'Avancement de la gynécologie) propose des consultations d'information et de soutien. Ils organisent également des conférences grand public.
N'oubliez pas non plus les services sociaux de votre hôpital si vous êtes suivi dans un établissement de soins. Les assistantes sociales peuvent vous aider pour les questions pratiques : transport, hébergement, prise en charge financière.
Enfin, de nombreux forums en ligne permettent d'échanger avec d'autres personnes dans la même situation. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations partagées !
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour bien vivre avec une infection à virus oncogène. Tout d'abord, respectez scrupuleusement le calendrier de suivi proposé par votre médecin. Ces rendez-vous réguliers sont essentiels pour surveiller l'évolution de l'infection [1,3].
Adoptez une hygiène de vie saine : arrêtez le tabac si vous fumez, limitez l'alcool, et maintenez une alimentation riche en fruits et légumes. Ces mesures renforcent votre système immunitaire et l'aident à contrôler l'infection [19].
N'hésitez pas à poser toutes vos questions à votre médecin. Il vaut mieux une question de trop qu'une incompréhension qui génère de l'anxiété ! Préparez vos consultations en notant vos interrogations à l'avance.
Informez-vous auprès de sources fiables : sites officiels des autorités de santé, associations reconnues, documentation médicale validée. Méfiez-vous des informations trouvées sur les réseaux sociaux ou les forums non modérés [18].
Enfin, n'oubliez pas de prendre soin de votre santé mentale. Si l'anxiété devient trop importante, n'hésitez pas à consulter un psychologue. Beaucoup d'hôpitaux proposent un soutien psychologique gratuit pour les patients.
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter pour une suspicion d'infection à virus oncogène. Consultez rapidement si vous observez des saignements génitaux anormaux, surtout entre les règles ou après les rapports sexuels [20].
L'apparition de verrues génitales, même indolores, justifie également une consultation. Ces lésions peuvent être le signe d'une infection à HPV [20]. Ne tentez jamais de les traiter vous-même !
Pour les femmes, respectez le calendrier de dépistage recommandé : frottis tous les 3 ans entre 25 et 65 ans [1,3]. Même en l'absence de symptômes, ce dépistage régulier est crucial pour détecter précocement d'éventuelles anomalies.
Consultez également si vous présentez des facteurs de risque particuliers : immunodépression, antécédents familiaux de cancer, partenaires multiples. Votre médecin pourra adapter la surveillance à votre situation [2].
En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter. Il vaut mieux une consultation de précaution qu'un diagnostic tardif ! Votre médecin traitant peut vous orienter vers un spécialiste si nécessaire.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir d'une infection à virus oncogène ?La plupart des infections virales oncogènes guérissent spontanément grâce au système immunitaire. Pour le HPV, 90% des infections disparaissent en 2 ans [20]. Cependant, certaines infections persistent et nécessitent une surveillance.
La vaccination est-elle efficace après une infection ?
Oui, la vaccination contre le HPV reste bénéfique même après une infection car elle protège contre les autres types de virus [2]. Elle peut également réduire le risque de récidive.
Peut-on avoir des enfants avec une infection à virus oncogène ?
Absolument ! La plupart des infections virales oncogènes n'affectent pas la fertilité [1,3]. Même après un traitement par conisation, la grossesse reste généralement possible.
Faut-il prévenir son partenaire ?
Il est recommandé d'informer son partenaire, surtout pour les infections sexuellement transmissibles comme le HPV [20]. Cela permet une prise en charge adaptée et un dépistage si nécessaire.
Les infections à virus oncogènes sont-elles héréditaires ?
Non, ces infections ne sont pas héréditaires. Elles se transmettent par contact direct (sexuel pour le HPV, sanguin pour les hépatites) [18,19]. Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent influencer la réponse immunitaire.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir d'une infection à virus oncogène ?
La plupart des infections virales oncogènes guérissent spontanément grâce au système immunitaire. Pour le HPV, 90% des infections disparaissent en 2 ans. Cependant, certaines infections persistent et nécessitent une surveillance.
La vaccination est-elle efficace après une infection ?
Oui, la vaccination contre le HPV reste bénéfique même après une infection car elle protège contre les autres types de virus. Elle peut également réduire le risque de récidive.
Peut-on avoir des enfants avec une infection à virus oncogène ?
Absolument ! La plupart des infections virales oncogènes n'affectent pas la fertilité. Même après un traitement par conisation, la grossesse reste généralement possible.
Faut-il prévenir son partenaire ?
Il est recommandé d'informer son partenaire, surtout pour les infections sexuellement transmissibles comme le HPV. Cela permet une prise en charge adaptée et un dépistage si nécessaire.
Les infections à virus oncogènes sont-elles héréditaires ?
Non, ces infections ne sont pas héréditaires. Elles se transmettent par contact direct (sexuel pour le HPV, sanguin pour les hépatites). Cependant, certaines prédispositions génétiques peuvent influencer la réponse immunitaire.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Prévention du cancer du col de l'utérus en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] note_de_cadrage_elargissement.... HAS. 2024-2025.Lien
- [3] Prévention du cancer du col de l'utérus en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [4] Prévention du cancer du col de l'utérus en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [5] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] NOS PROJETS DE RECHERCHE. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Les peptides antimicrobiens dans la lutte contre le cancer. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Akiko Iwasaki, PhD - Yale School of Medicine. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Is inflammation key in Kaposi sarcoma? | Blood. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] A Faghihkhorasani, A Dalvand. The role of oncolytic virotherapy and viral oncogenes in the cancer stem cells: a review of virus in cancer stem cells. 2023.Lien
- [11] JJ Roetman, MKI Apostolova. Viral and cellular oncogenes promote immune evasion. 2022.Lien
- [12] AO Lopes, PN Marinho. Human gammaherpesvirus 8 oncogenes associated with Kaposi's sarcoma. 2022.Lien
- [13] N Challagundla, J Chrisophe-Bourdon. Chlamydia trachomatis infection co-operatively enhances HPV E6-E7 oncogenes mediated tumorigenesis and immunosuppression. 2023.Lien
- [14] R Ye, A Wang. Viral oncogenes, viruses, and cancer: a third-generation sequencing perspective on viral integration into the human genome. 2023.Lien
- [15] L Díaz, SV Bernadez-Vallejo. The Phytochemical α-Mangostin Inhibits Cervical Cancer Cell Proliferation and Tumor Growth by Downregulating E6/E7-HPV Oncogenes and KCNH1 Gene. 2023.Lien
- [16] DW Yeh, X Zhao. MSI2 promotes translation of multiple IRES-containing oncogenes and virus to induce self-renewal of tumor initiating stem-like cells. 2023.Lien
- [17] B Mitra, NR Beri. Characterization of target gene regulation by the two Epstein-Barr virus oncogene LMP1 domains essential for B-cell transformation. 2023.Lien
- [18] Infection | Société canadienne du cancer. cancer.ca.Lien
- [19] Infections et risques de cancer. www.cancer-environnement.fr.Lien
- [20] Papillomavirus : Symptômes, Dépistage et Traitement. www.cerballiance.fr.Lien
Publications scientifiques
- The role of oncolytic virotherapy and viral oncogenes in the cancer stem cells: a review of virus in cancer stem cells (2023)16 citations[PDF]
- Viral and cellular oncogenes promote immune evasion (2022)23 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Human gammaherpesvirus 8 oncogenes associated with Kaposi's sarcoma (2022)21 citations
- Chlamydia trachomatis infection co-operatively enhances HPV E6-E7 oncogenes mediated tumorigenesis and immunosuppression (2023)13 citations
- Viral oncogenes, viruses, and cancer: a third-generation sequencing perspective on viral integration into the human genome (2023)14 citations
Ressources web
- Infection | Société canadienne du cancer (cancer.ca)
Renseignez-vous sur les causes, les symptômes, le diagnostic et le traitement des infections, les types d'infection ainsi que les moyens de prévention.
- Infections et risques de cancer (cancer-environnement.fr)
25 févr. 2025 — L'infection par certains virus, bactéries et parasites a été identifiée comme un facteur de risque élevé pour certains types de cancer.
- Papillomavirus : Symptômes, Dépistage et Traitement (cerballiance.fr)
Le Papillomavirus HPV est responsable d'infections le plus souvent bénignes et asymptomatiques : condylomes, verrues cutanées, papillomatose orale. Le virus ...
- HTLV-I : symptômes, traitement, prévention (pasteur.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.