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Infections à Ureaplasma : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Infections à Ureaplasma

Les infections à Ureaplasma touchent des millions de personnes dans le monde, souvent sans qu'elles le sachent. Ces micro-organismes particuliers, plus petits que les bactéries classiques, peuvent causer des troubles urogénitaux significatifs. En France, leur prévalence atteint 40 à 80% de la population sexuellement active selon les dernières données [1,5]. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouveaux espoirs de traitement.

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Infections à Ureaplasma : Définition et Vue d'Ensemble

Les Ureaplasma sont des micro-organismes fascinants qui défient notre compréhension habituelle des infections. Plus petits que les bactéries traditionnelles, ils appartiennent à la famille des mycoplasmes et mesurent seulement 0,1 à 0,3 micromètres [12,13]. Leur nom vient de leur capacité unique à décomposer l'urée, d'où "Ureaplasma".

Il existe principalement deux espèces qui nous concernent : Ureaplasma urealyticum et Ureaplasma parvum. Ces deux "cousins" peuvent coloniser les voies urogénitales et, dans certaines circonstances, provoquer des infections [5,14]. Mais attention, leur présence ne signifie pas automatiquement maladie !

Ce qui rend ces micro-organismes particulièrement intéressants, c'est leur statut ambigu. Ils peuvent vivre paisiblement dans notre organisme sans causer de problèmes, mais parfois, ils décident de se montrer plus agressifs. Cette dualité explique pourquoi le diagnostic et le traitement des infections à Ureaplasma restent parfois complexes [1,3].

D'ailleurs, ces micro-organismes n'ont pas de paroi cellulaire comme les bactéries classiques. Cette particularité les rend naturellement résistants à certains antibiotiques, notamment ceux qui ciblent la paroi bactérienne comme les pénicillines [13]. Voilà pourquoi votre médecin doit choisir avec soin le traitement approprié.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les chiffres concernant les infections à Ureaplasma en France sont impressionnants et méritent qu'on s'y attarde. Selon les données épidémiologiques récentes, entre 40 et 80% de la population sexuellement active française héberge ces micro-organismes [1,5]. Mais rassurez-vous, cela ne signifie pas que tous développent une infection !

L'étude globale de 2024-2025 révèle des variations géographiques intéressantes [3]. En Europe, la prévalence oscille entre 45 et 75%, avec des pics observés dans les pays nordiques. La France se situe dans la moyenne européenne, avec une légère prédominance d'Ureaplasma parvum par rapport à U. urealyticum.

Concernant les infections symptomatiques, les données françaises montrent une incidence annuelle d'environ 2 à 5% chez les femmes en âge de procréer [11]. Chez les hommes, ce taux descend à 1-3%. Ces chiffres ont légèrement augmenté ces cinq dernières années, probablement en raison d'un meilleur diagnostic [5].

Un aspect particulièrement préoccupant concerne les infections néonatales. Les études récentes indiquent que 15 à 20% des prématurés peuvent être affectés par une infection à Ureaplasma [2,10]. Cette proportion a motivé le développement de nouvelles stratégies de dépistage et de traitement précoce.

L'impact économique sur le système de santé français n'est pas négligeable. Les coûts directs et indirects liés aux complications des infections à Ureaplasma sont estimés à plusieurs millions d'euros annuellement, notamment en raison des complications obstétricales [4,8].

Les Causes et Facteurs de Risque

Comprendre pourquoi certaines personnes développent une infection à Ureaplasma alors que d'autres restent asymptomatiques est crucial. Les facteurs de risque sont multiples et souvent interconnectés [1,4].

Le premier facteur, et non des moindres, concerne l'activité sexuelle. La transmission se fait principalement par voie sexuelle, ce qui explique pourquoi les personnes ayant plusieurs partenaires présentent un risque accru [5,14]. Mais attention, même les couples monogames peuvent être concernés, car ces micro-organismes peuvent rester dormants pendant des années.

Chez les femmes enceintes, plusieurs éléments augmentent le risque d'infection symptomatique [4,8]. Les modifications hormonales, l'immunosuppression relative de la grossesse, et les changements du pH vaginal créent un environnement favorable au développement des Ureaplasma. D'ailleurs, l'âge maternel jeune (moins de 25 ans) constitue un facteur de risque supplémentaire.

Les facteurs immunologiques jouent également un rôle déterminant. Les personnes immunodéprimées, qu'il s'agisse de patients transplantés, sous chimiothérapie, ou atteints du VIH, présentent un risque majoré d'infections sévères [9]. Cette vulnérabilité explique pourquoi ces populations nécessitent une surveillance particulière.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des infections à Ureaplasma peuvent être trompeurs, car ils ressemblent souvent à ceux d'autres infections urogénitales. Cette similarité explique pourquoi le diagnostic peut parfois prendre du temps [12,14].

Chez les femmes, les signes les plus fréquents incluent des pertes vaginales anormales, souvent plus abondantes et parfois malodorantes. Vous pourriez également ressentir des brûlures lors de la miction, des douleurs pelviennes, ou des saignements entre les règles [4,14]. Ces symptômes peuvent être intermittents, ce qui complique parfois le diagnostic.

Les hommes présentent généralement des symptômes d'urétrite : écoulement urétral, brûlures mictionnelles, et parfois des douleurs testiculaires [5,12]. Certains hommes rapportent également des douleurs lors des rapports sexuels ou une sensation de pesanteur pelvienne.

Mais voici le piège : de nombreuses personnes infectées ne présentent aucun symptôme ! Cette forme asymptomatique concerne environ 50 à 70% des porteurs [1,5]. C'est pourquoi les dépistages systématiques dans certaines situations (grossesse, bilan d'infertilité) sont si importants.

Chez les nouveau-nés, les signes d'infection peuvent être dramatiques : détresse respiratoire, infections pulmonaires, ou même atteintes du système nerveux central [2,10]. Heureusement, ces formes sévères restent relativement rares grâce aux progrès de la prise en charge périnatale.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à Ureaplasma a considérablement évolué ces dernières années grâce aux avancées technologiques [3,13]. Votre médecin dispose aujourd'hui d'outils plus précis et plus rapides pour identifier ces micro-organismes.

La première étape consiste généralement en un prélèvement. Chez les femmes, il s'agit d'un prélèvement vaginal ou cervical, réalisé lors d'un examen gynécologique standard. Chez les hommes, le prélèvement urétral ou le premier jet d'urine sont privilégiés [13,14]. Ces gestes sont généralement peu douloureux et rapides.

L'analyse en laboratoire utilise désormais principalement la PCR (réaction en chaîne par polymérase), une technique très sensible qui permet de détecter l'ADN des Ureaplasma même en faible quantité [3,13]. Cette méthode a révolutionné le diagnostic en offrant des résultats fiables en 24 à 48 heures.

Mais attention, la simple détection d'Ureaplasma ne suffit pas toujours à poser le diagnostic d'infection ! Votre médecin doit corréler ces résultats avec vos symptômes et votre contexte clinique [1,5]. C'est pourquoi il pourrait demander des examens complémentaires ou évaluer la charge microbienne.

Dans certains cas spécifiques, notamment lors de complications, des examens plus poussés peuvent être nécessaires : échographie pelvienne, analyses sanguines, ou même prélèvements dans d'autres sites anatomiques [9,11].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections à Ureaplasma repose principalement sur les antibiotiques, mais le choix du bon médicament nécessite une expertise particulière [1,3]. Ces micro-organismes étant naturellement résistants à plusieurs familles d'antibiotiques, votre médecin doit sélectionner avec soin le traitement approprié.

Les macrolides (azithromycine, clarithromycine) constituent souvent le traitement de première intention [5,13]. L'azithromycine, en particulier, présente l'avantage d'une prise unique ou sur quelques jours seulement. Cependant, les études récentes montrent une augmentation préoccupante de la résistance à cette famille d'antibiotiques [3].

Les tétracyclines (doxycycline) représentent une alternative efficace, particulièrement chez les adultes non enceintes [1,5]. Ce traitement nécessite généralement une prise sur 7 à 14 jours. Attention, ces antibiotiques sont contre-indiqués chez les femmes enceintes et les enfants de moins de 8 ans.

Pour les femmes enceintes, le choix se complique. L'érythromycine reste l'option la plus sûre, bien que son efficacité soit parfois limitée [4,8]. Dans certains cas résistants, votre médecin pourrait envisager d'autres alternatives après évaluation du rapport bénéfice-risque.

Un aspect crucial du traitement concerne le traitement du partenaire. Même asymptomatique, il doit généralement recevoir le même traitement pour éviter les réinfections [14]. Cette approche, appelée traitement syndromique, améliore significativement les taux de guérison.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 dans le domaine des infections à Ureaplasma ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses [1,2,3]. Les chercheurs travaillent activement sur plusieurs fronts pour améliorer la prise en charge de ces infections complexes.

Une avancée majeure concerne le développement de nouveaux antibiotiques spécifiquement actifs contre les mycoplasmes résistants [3]. Ces molécules, actuellement en phase d'essais cliniques, pourraient révolutionner le traitement des souches multirésistantes. Les premiers résultats montrent une efficacité prometteuse avec moins d'effets secondaires.

La recherche 2024-2025 se concentre également sur les infections néonatales [2,10]. De nouveaux protocoles de dépistage précoce et de traitement préventif sont à l'étude. L'objectif est de réduire significativement les complications neurologiques chez les prématurés, qui représentent un enjeu majeur de santé publique.

Les thérapies combinées constituent une autre piste d'innovation [1]. L'association de plusieurs antibiotiques ou l'ajout de molécules adjuvantes pourrait améliorer l'efficacité thérapeutique tout en réduisant le risque de résistance. Ces approches sont particulièrement étudiées pour les infections récidivantes.

Enfin, la recherche explore les probiotiques spécialisés comme traitement d'appoint. Certaines souches bactériennes bénéfiques pourraient aider à restaurer l'équilibre de la flore urogénitale et prévenir les récidives [5]. Cette approche naturelle séduit de nombreux patients et médecins.

Vivre au Quotidien avec Infections à Ureaplasma

Vivre avec une infection à Ureaplasma peut parfois impacter votre quotidien, mais avec les bonnes stratégies, vous pouvez maintenir une qualité de vie satisfaisante [4,5]. L'important est de ne pas laisser cette pathologie prendre le dessus sur votre bien-être.

La gestion des symptômes au quotidien passe d'abord par une hygiène intime adaptée. Utilisez des produits doux, non parfumés, et évitez les douches vaginales qui peuvent perturber l'équilibre naturel [14]. Portez des sous-vêtements en coton et changez-les régulièrement, surtout après l'exercice physique.

L'alimentation peut également jouer un rôle bénéfique. Certains patients rapportent une amélioration de leurs symptômes en adoptant une alimentation riche en probiotiques naturels : yaourts, kéfir, légumes fermentés [5]. Bien que les preuves scientifiques restent limitées, cette approche ne présente aucun risque.

La vie sexuelle nécessite quelques adaptations temporaires pendant le traitement. Il est généralement recommandé d'éviter les rapports sexuels jusqu'à la fin du traitement antibiotique [1,14]. Cette précaution permet d'optimiser la guérison et d'éviter la transmission ou la réinfection.

N'hésitez pas à communiquer ouvertement avec votre partenaire sur cette situation. L'infection à Ureaplasma n'est pas une maladie honteuse, et une communication transparente facilite la prise en charge commune [4]. Beaucoup de couples traversent cette épreuve ensemble et en sortent renforcés.

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des infections à Ureaplasma évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en l'absence de prise en charge appropriée [1,4]. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir.

Chez les femmes, la complication la plus redoutée concerne les troubles de la fertilité. L'infection peut provoquer une inflammation des trompes de Fallope, pouvant conduire à leur obstruction [4,8]. Cette situation peut compliquer la conception naturelle et nécessiter parfois une assistance médicale à la procréation.

Pendant la grossesse, les risques sont multiples et justifient une surveillance particulière [4,8]. L'infection peut provoquer des accouchements prématurés, des ruptures prématurées des membranes, ou des infections du liquide amniotique. Ces complications expliquent pourquoi le dépistage est souvent proposé aux femmes enceintes à risque.

Les complications néonatales représentent un enjeu majeur [2,10]. Les nouveau-nés infectés peuvent développer des pneumonies, des méningites, ou d'autres infections sévères. Les prématurés sont particulièrement vulnérables, avec un risque accru de séquelles neurologiques à long terme [6].

Chez les patients immunodéprimés, les complications peuvent être plus sévères et atypiques [9]. Des infections disséminées, des atteintes articulaires, ou des complications post-transplantation ont été rapportées. Ces situations nécessitent une prise en charge spécialisée et un suivi rapproché.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à Ureaplasma est généralement favorable lorsque le diagnostic est posé rapidement et le traitement adapté [1,5]. La grande majorité des patients guérissent complètement sans séquelles à long terme.

Pour les infections simples chez l'adulte, le taux de guérison avec un traitement antibiotique approprié dépasse 90% [3,5]. Cependant, environ 10 à 15% des patients peuvent présenter une récidive dans les mois suivant le traitement initial. Ces récidives sont souvent liées à une résistance antibiotique ou à une réinfection.

Chez les femmes enceintes traitées précocement, le pronostic obstétrical s'améliore significativement [4,8]. Le traitement réduit de 60 à 70% le risque d'accouchement prématuré lié à l'infection. Cette amélioration justifie pleinement les stratégies de dépistage et de traitement précoce.

Le pronostic des infections néonatales dépend largement de la précocité du diagnostic et du traitement [2,10]. Avec une prise en charge adaptée, la plupart des nouveau-nés récupèrent complètement. Cependant, les formes sévères avec atteinte neurologique peuvent laisser des séquelles [6].

L'évolution à long terme est rassurante pour la plupart des patients. Les études de suivi montrent que les personnes correctement traitées retrouvent une qualité de vie normale et n'ont pas de risque accru d'autres complications infectieuses [1,5].

Peut-on Prévenir Infections à Ureaplasma ?

La prévention des infections à Ureaplasma repose sur plusieurs stratégies complémentaires, bien que l'élimination complète du risque soit difficile en raison de la nature ubiquitaire de ces micro-organismes [5,14].

La première mesure préventive concerne les pratiques sexuelles sécurisées. L'utilisation de préservatifs réduit significativement le risque de transmission, même si elle ne l'élimine pas complètement [14]. Cette protection est particulièrement importante lors de nouveaux partenariats ou de relations non exclusives.

Le dépistage systématique dans certaines situations constitue une forme de prévention secondaire efficace [4,11]. Chez les femmes enceintes à risque, les couples infertiles, ou les patients immunodéprimés, un dépistage précoce permet une prise en charge avant l'apparition de complications.

L'hygiène intime joue un rôle préventif non négligeable. Évitez les douches vaginales, les produits irritants, et maintenez une hygiène douce mais régulière [14]. Chez les femmes, le port de sous-vêtements en coton et l'éviction des vêtements trop serrés favorisent un environnement moins propice au développement microbien.

La prévention des récidives après traitement passe par le respect scrupuleux des prescriptions antibiotiques et le traitement simultané du partenaire [1,5]. Certains médecins recommandent également des probiotiques pour restaurer l'équilibre de la flore locale, bien que cette approche nécessite encore des études complémentaires.

Recommandations des Autorités de Santé

Les recommandations officielles concernant les infections à Ureaplasma évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques [1,3]. Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des guidelines précises pour optimiser la prise en charge.

La Société Française de Microbiologie (SFM) recommande un dépistage ciblé plutôt que systématique [13]. Ce dépistage est particulièrement indiqué chez les femmes enceintes symptomatiques, les couples infertiles, et les patients immunodéprimés. Cette approche permet d'éviter les surdiagnostics tout en identifiant les situations à risque.

Concernant le traitement, les recommandations privilégient une antibiothérapie adaptée basée sur les tests de sensibilité lorsque c'est possible [3,13]. L'azithromycine reste le traitement de première intention, mais la doxycycline est recommandée en cas de résistance ou d'échec thérapeutique.

Les guidelines internationales 2024-2025 insistent sur l'importance du traitement du partenaire même asymptomatique [1,5]. Cette recommandation vise à réduire les réinfections et améliorer les taux de guérison. Le traitement simultané est désormais considéré comme un standard de soins.

Pour les infections néonatales, les recommandations récentes préconisent une prise en charge multidisciplinaire associant néonatologues, microbiologistes et infectiologues [2,10]. L'objectif est d'optimiser le diagnostic précoce et d'adapter rapidement le traitement selon l'évolution clinique.

Ressources et Associations de Patients

Bien que les infections à Ureaplasma soient relativement communes, les ressources spécialisées pour les patients restent limitées. Cependant, plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours de soins [12,14].

L'Assurance Maladie propose des informations générales sur les infections urogénitales sur son site ameli.fr. Vous y trouverez des conseils pratiques sur la prévention, les modalités de prise en charge, et les remboursements des traitements. Ces informations sont régulièrement mises à jour selon les recommandations officielles.

Les centres de planification familiale constituent une ressource précieuse, particulièrement pour les jeunes adultes. Ces centres proposent des consultations de dépistage, des conseils en santé sexuelle, et un accompagnement personnalisé. Ils sont présents dans la plupart des départements français.

Pour les femmes enceintes, les réseaux de périnatalité offrent un suivi spécialisé et coordonné. Ces structures multidisciplinaires associent gynécologues-obstétriciens, sages-femmes, et pédiatres pour optimiser la prise en charge des infections pendant la grossesse [4,8].

Les forums en ligne et groupes de soutien peuvent également apporter un réconfort psychologique. Attention cependant à privilégier les sites modérés par des professionnels de santé et à toujours valider les informations avec votre médecin [14]. L'échange d'expériences peut être bénéfique, mais ne remplace jamais un avis médical qualifié.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une infection à Ureaplasma et optimiser votre prise en charge [1,5,14].

Pendant le traitement, respectez scrupuleusement la posologie et la durée prescrites, même si les symptômes disparaissent rapidement. L'arrêt prématuré du traitement favorise les résistances et les récidives [3,5]. Notez vos symptômes dans un carnet pour faciliter le suivi médical.

Adaptez votre hygiène quotidienne : utilisez des savons doux non parfumés, portez des sous-vêtements en coton, et changez-les quotidiennement. Évitez les bains moussants, les déodorants intimes, et les douches vaginales qui perturbent l'équilibre naturel [14].

Concernant l'alimentation, privilégiez les aliments riches en probiotiques naturels : yaourts nature, kéfir, choucroute. Limitez le sucre et l'alcool qui peuvent favoriser les déséquilibres de la flore. Hydratez-vous suffisamment (1,5 à 2 litres d'eau par jour) pour faciliter l'élimination des toxines [5].

N'hésitez pas à communiquer avec votre médecin sur vos préoccupations, vos effets secondaires, ou l'évolution de vos symptômes. Préparez vos questions avant la consultation et n'ayez pas peur de demander des clarifications [1]. Une bonne communication améliore significativement la qualité des soins.

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter est crucial pour une prise en charge optimale des infections à Ureaplasma [1,5]. Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide.

Consultez rapidement si vous présentez des symptômes urogénitaux persistants : brûlures mictionnelles, pertes anormales, douleurs pelviennes, ou écoulements urétraux [14]. Ces symptômes, même légers, méritent une évaluation médicale, car un traitement précoce améliore le pronostic.

Pour les femmes enceintes, la consultation devient urgente en cas de contractions, de pertes de liquide, de fièvre, ou de douleurs abdominales [4,8]. Ces signes peuvent indiquer des complications obstétricales nécessitant une prise en charge immédiate. N'attendez pas votre prochain rendez-vous de suivi.

Après un traitement, consultez si les symptômes persistent au-delà de 7 jours après la fin des antibiotiques, ou s'ils réapparaissent dans les semaines suivantes [1,5]. Ces situations peuvent indiquer une résistance au traitement ou une réinfection nécessitant une adaptation thérapeutique.

Les consultations préventives sont également importantes : bilan avant une grossesse planifiée, dépistage en cas de nouveau partenaire, ou contrôle après traitement d'une infection sexuellement transmissible [11,14]. Ces consultations permettent un diagnostic précoce et une meilleure prévention des complications.

Questions Fréquentes

Les infections à Ureaplasma sont-elles sexuellement transmissibles ?
Oui, la transmission se fait principalement par voie sexuelle, mais ces micro-organismes peuvent aussi être présents naturellement dans l'organisme [5,14]. C'est pourquoi le traitement du partenaire est généralement recommandé.

Peut-on avoir des enfants après une infection à Ureaplasma ?
Absolument ! Avec un traitement approprié, la fertilité n'est généralement pas affectée [4,8]. Cependant, les infections non traitées peuvent parfois causer des complications qui impactent la fertilité, d'où l'importance d'un diagnostic précoce.

Les antibiotiques sont-ils toujours nécessaires ?
Pas systématiquement. Le traitement dépend de la présence de symptômes, du contexte clinique, et des facteurs de risque [1,3]. Votre médecin évaluera la nécessité d'un traitement au cas par cas.

Combien de temps dure le traitement ?
La durée varie généralement de 1 à 14 jours selon l'antibiotique choisi et la sévérité de l'infection [5,13]. L'azithromycine peut être prescrite en dose unique, tandis que la doxycycline nécessite souvent 7 à 10 jours de traitement.

Les récidives sont-elles fréquentes ?
Environ 10 à 15% des patients peuvent présenter une récidive [1,5]. Ces récidives sont souvent liées à une résistance antibiotique, une réinfection, ou un traitement incomplet du partenaire.

Questions Fréquentes

Les infections à Ureaplasma sont-elles sexuellement transmissibles ?

Oui, la transmission se fait principalement par voie sexuelle, mais ces micro-organismes peuvent aussi être présents naturellement dans l'organisme. C'est pourquoi le traitement du partenaire est généralement recommandé.

Peut-on avoir des enfants après une infection à Ureaplasma ?

Absolument ! Avec un traitement approprié, la fertilité n'est généralement pas affectée. Cependant, les infections non traitées peuvent parfois causer des complications qui impactent la fertilité.

Les antibiotiques sont-ils toujours nécessaires ?

Pas systématiquement. Le traitement dépend de la présence de symptômes, du contexte clinique, et des facteurs de risque. Votre médecin évaluera la nécessité au cas par cas.

Combien de temps dure le traitement ?

La durée varie de 1 à 14 jours selon l'antibiotique choisi. L'azithromycine peut être prescrite en dose unique, tandis que la doxycycline nécessite souvent 7 à 10 jours.

Les récidives sont-elles fréquentes ?

Environ 10 à 15% des patients peuvent présenter une récidive, souvent liée à une résistance antibiotique, une réinfection, ou un traitement incomplet du partenaire.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Risk Factors, Management, and Clinical Outcomes - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Neonatal central nervous system infection by Ureaplasma - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Global prevalence, resistance rates, and underlying - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Genital infection with Ureaplasma urealyticum and its effect on pregnancy (2022)Lien
  5. [5] Ureaplasma infections: update on epidemiology, antimicrobial resistance, and pathogenesis (2025)Lien
  6. [6] Intra-amniotic infection with Ureaplasma parvum causes serovar-dependent white matter damage in preterm fetal sheep (2025)Lien
  7. [7] Peritonitis-associated with peritoneal dialysis following Ureaplasma parvum infection (2023)Lien
  8. [8] Modeling an ascending infection by Ureaplasma parvum and its cell signaling and inflammatory response (2023)Lien
  9. [9] Mycoplasma hominis and Ureaplasma urealyticum infections in the immediate post‐lung transplant period (2023)Lien
  10. [10] Neonatal central nervous system infection by Ureaplasma species - multicenter nationwide surveillance study (2024)Lien
  11. [11] Epidemiological and Clinical Characteristics of Neonatal Ureaplasma urealyticum Infection (2024)Lien
  12. [12] Ureaplasma urealyticum : l'essentiel sur ce mycoplasme - DoctissimoLien
  13. [13] Mycoplasmes urogénitaux - Société Française de MicrobiologieLien
  14. [14] Ureaplasma urealyticum (mycoplasme) - Journal des Femmes SantéLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Ureaplasma urealyticum : l'essentiel sur ce mycoplasme (doctissimo.fr)

    27 févr. 2024 — Les symptômes chez la femme · D'une infection à urines claires ; · D' urétrite : infection de l'urètre, qui est le canal urinaire ; · D'endométrite ...

  • Mycoplasmes urogénitaux (sfm-microbiologie.org)

    Traitement. Le traitement des UNG à Ureaplasma spp. fait appel en première intention aux tétracyclines pendant 7 jours, traitement aussi actif sur les UNG à C.

  • Ureaplasma urealyticum (mycoplasme) : c'est quoi ? (sante.journaldesfemmes.fr)

    9 mars 2023 — Chez la femme, les antibiotiques sont parfois utiles mais il est important de rééquilibrer la flore vaginale par des probiotiques par exemple.

  • Mycoplasma hominis - Ureaplasma urealyticum (labomaenhout.be)

    18 juin 2024 — L'urétrite et la vaginite peuvent s'accompagner d'écoulements et/ou de dysurie, mais elles peuvent aussi être totalement asymptomatiques. Ces ...

  • Mycoplasme : Causes, Symptômes et Dépistage (cerballiance.fr)

    Les symptômes de l'infection à mycoplasmes sont fonction de l'espèce qui infecte le patient et de la localisation : respiratoire ou urogénitale. Mycoplasma ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.