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Infections à Toxascaris : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Infections à Toxascaris

Les infections à Toxascaris représentent une parasitose méconnue mais préoccupante en France. Cette pathologie, causée par le nématode Toxascaris leonina, touche principalement les carnivores domestiques mais peut également affecter l'homme. Avec une prévalence croissante observée en Europe, il devient essentiel de comprendre cette maladie pour mieux la prévenir et la traiter.

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Infections à Toxascaris : Définition et Vue d'Ensemble

Les infections à Toxascaris sont causées par un ver rond parasitaire appelé Toxascaris leonina. Ce nématode appartient à la famille des Ascarididae et infecte principalement les chiens, les chats et autres carnivores [4,5]. Contrairement à son cousin Toxocara canis, Toxascaris leonina présente des caractéristiques biologiques distinctes qui influencent sa transmission et son impact sur la santé.

Le parasite adulte mesure entre 4 et 10 centimètres de longueur. Il colonise l'intestin grêle de son hôte où il se nourrit et se reproduit. Les femelles pondent des milliers d'œufs quotidiennement, qui sont ensuite éliminés dans les selles [7]. Ces œufs peuvent survivre plusieurs mois dans l'environnement, créant un réservoir de contamination persistant.

Chez l'homme, cette pathologie reste relativement rare mais mérite une attention particulière. En effet, nous pouvons développer une forme de larva migrans, où les larves du parasite migrent dans nos tissus sans pouvoir compléter leur cycle de développement [3]. Cette migration peut provoquer des symptômes variés selon les organes touchés.

L'importance de cette maladie réside dans sa capacité à persister dans l'environnement. Les œufs de Toxascaris leonina résistent aux maladies climatiques difficiles et aux désinfectants usuels. Cette résistance explique pourquoi certaines régions présentent des taux d'infection particulièrement élevés [8,9].

Épidémiologie en France et dans le Monde

La prévalence des infections à Toxascaris varie considérablement selon les régions géographiques. En Europe, les études récentes montrent une prévalence de 15 à 45% chez les chiens errants, avec des variations importantes selon les pays [5]. Les régions d'Eurasie présentent les taux les plus élevés, certaines zones atteignant jusqu'à 60% de prévalence chez les carnivores domestiques.

En France, les données épidémiologiques restent fragmentaires mais préoccupantes. Les études vétérinaires indiquent une prévalence croissante dans le sud de l'Hexagone, particulièrement dans les zones rurales et périurbaines [10]. Cette augmentation s'explique par plusieurs facteurs : l'augmentation du nombre d'animaux de compagnie, les mouvements migratoires d'animaux et les changements climatiques favorisant la survie des œufs.

Chez l'homme, les cas documentés restent rares mais probablement sous-diagnostiqués. Les régions frontalières présentent des séroprévalences plus élevées, suggérant une transmission transfrontalière du parasite [2]. L'Ouzbékistan et d'autres pays d'Asie centrale rapportent des taux particulièrement alarmants, avec des co-infections fréquentes avec Toxocara canis [4].

L'impact économique sur les systèmes de santé vétérinaire européens est estimé à plusieurs millions d'euros annuellement. Cette charge économique inclut les coûts de diagnostic, de traitement et de prévention. D'ailleurs, les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 20% des cas si aucune mesure préventive renforcée n'est mise en place [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

La transmission de Toxascaris leonina suit un schéma complexe impliquant plusieurs voies d'infection. La voie principale reste l'ingestion d'œufs embryonnés présents dans l'environnement contaminé. Ces œufs deviennent infectieux après 2 à 4 semaines de maturation dans des maladies favorables de température et d'humidité [7].

Contrairement à Toxocara, Toxascaris leonina ne présente pas de transmission transplacentaire ou transmammaire. Cette particularité biologique influence grandement l'épidémiologie de la maladie. Les jeunes animaux s'infectent principalement par ingestion directe d'œufs ou par consommation de rongeurs infectés servant d'hôtes paraténiques [8].

Plusieurs facteurs augmentent le risque d'infection. L'âge constitue un facteur déterminant : les jeunes animaux de moins de 6 mois présentent une susceptibilité accrue. Le mode de vie influence également le risque : les animaux ayant accès à l'extérieur, particulièrement ceux chassant des rongeurs, sont plus exposés [11]. Les maladies d'hygiène précaires et la surpopulation animale favorisent la transmission.

Chez l'homme, les facteurs de risque incluent le contact étroit avec des animaux infectés, particulièrement dans un contexte professionnel (vétérinaires, éleveurs). Les enfants présentent un risque accru en raison de leurs habitudes de jeu et de leur tendance à porter les mains à la bouche après contact avec des surfaces contaminées [3].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes des infections à Toxascaris varient considérablement selon l'hôte, l'âge et l'intensité de l'infection. Chez les carnivores domestiques, la maladie peut rester asymptomatique pendant de longues périodes, particulièrement chez les adultes immunocompétents [5].

Les signes digestifs dominent le tableau clinique. Vous pourriez observer chez votre animal des vomissements intermittents, parfois contenant des vers adultes. La diarrhée, souvent malodorante, constitue un autre symptôme fréquent. L'abdomen peut paraître distendu, particulièrement chez les jeunes animaux fortement parasités. Une perte de poids progressive malgré un appétit conservé doit alerter [9].

Chez l'homme, la symptomatologie diffère radicalement. Les larva migrans provoquent des manifestations selon les organes touchés. La forme viscérale peut causer de la fièvre, des douleurs abdominales et une hépatomégalie. Certains patients développent une toux persistante si les larves migrent vers les poumons [3]. Les formes oculaires, bien que rares, peuvent entraîner une baisse de l'acuité visuelle.

Il est important de noter que beaucoup d'infections restent subcliniques. En fait, seuls 20 à 30% des cas développent des symptômes manifestes. Cette particularité rend le diagnostic difficile et explique pourquoi la maladie est souvent découverte fortuitement lors d'examens de routine [1].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à Toxascaris repose sur plusieurs approches complémentaires. L'examen coprologique constitue la méthode de référence pour détecter les œufs dans les selles. Cette technique nécessite un prélèvement frais et une analyse microscopique spécialisée. Les œufs de Toxascaris leonina se distinguent de ceux de Toxocara par leur morphologie caractéristique : ils sont plus petits et présentent une coque lisse [7].

Cependant, l'examen coprologique présente des limites importantes. La période prépatente (temps entre l'infection et l'apparition des œufs) dure 6 à 8 semaines. Durant cette période, l'animal peut être infecté sans que les œufs soient détectables. De plus, l'excrétion des œufs est intermittente, nécessitant parfois plusieurs examens successifs [8].

Les techniques moléculaires révolutionnent le diagnostic. La PCR (Polymerase Chain Reaction) permet une identification précise et rapide du parasite. Cette méthode détecte l'ADN parasitaire même en l'absence d'œufs visibles. Elle s'avère particulièrement utile pour différencier Toxascaris leonina des autres nématodes intestinaux [7]. Les laboratoires spécialisés proposent désormais des panels PCR multiplexes détectant simultanément plusieurs parasites.

Chez l'homme, le diagnostic sérologique prend une importance particulière. Les tests ELISA détectent les anticorps dirigés contre les antigènes larvaires. Néanmoins, ces tests peuvent présenter des réactions croisées avec d'autres nématodes, nécessitant une interprétation experte [3]. L'imagerie médicale (scanner, IRM) peut révéler les lésions causées par la migration larvaire dans les organes profonds.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections à Toxascaris repose principalement sur les anthelminthiques à large spectre. Les benzimidazoles constituent la première ligne thérapeutique. Le fenbendazole, administré à la dose de 50 mg/kg pendant 3 jours consécutifs, montre une efficacité excellente contre les formes adultes et larvaires [5].

L'albendazole représente une alternative efficace, particulièrement chez l'homme. Ce médicament traverse mieux la barrière hémato-encéphalique et atteint des concentrations thérapeutiques dans les tissus profonds. La posologie habituelle est de 400 mg deux fois par jour pendant 5 à 10 jours, selon la sévérité de l'infection [3].

Les lactones macrocycliques offrent une approche thérapeutique complémentaire. L'ivermectine, bien que moins spécifique contre Toxascaris, peut être utilisée en cas de co-infections parasitaires multiples. Sa longue demi-vie permet un traitement espacé, améliorant l'observance thérapeutique [9].

Le traitement symptomatique ne doit pas être négligé. Les anti-inflammatoires peuvent soulager les manifestations allergiques liées à la migration larvaire. Chez l'homme, les corticoïdes sont parfois nécessaires pour contrôler les réactions inflammatoires sévères, particulièrement dans les formes oculaires [1]. L'important à retenir : un suivi vétérinaire ou médical régulier optimise les chances de guérison complète.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives dans la prise en charge des infections à Toxascaris. Les recherches récentes se concentrent sur le développement de molécules à action prolongée et de formulations innovantes [1]. Ces avancées visent à améliorer l'efficacité thérapeutique tout en réduisant la fréquence d'administration.

Une approche prometteuse concerne les nanoformulations d'anthelminthiques. Ces systèmes de délivrance ciblée permettent une libération contrôlée du principe actif directement au site d'infection. Les premiers essais montrent une efficacité supérieure avec des doses réduites, limitant ainsi les effets secondaires [2].

La recherche vaccinale progresse également. Des équipes internationales développent des vaccins recombinants ciblant les protéines essentielles du parasite. Bien que ces vaccins soient encore en phase expérimentale, les résultats préliminaires suggèrent une protection de 70 à 80% chez les modèles animaux [1].

Les thérapies combinées représentent une autre innovation majeure. L'association de plusieurs anthelminthiques avec des mécanismes d'action différents permet de surmonter les résistances émergentes. Ces protocoles, testés dans plusieurs centres européens, montrent des taux de guérison supérieurs à 95% [2,3]. D'ailleurs, l'intelligence artificielle commence à être utilisée pour optimiser les schémas thérapeutiques personnalisés selon le profil de chaque patient.

Vivre au Quotidien avec Infections à Toxascaris

Vivre avec une infection à Toxascaris nécessite des adaptations quotidiennes, particulièrement pour les propriétaires d'animaux infectés. La gestion de l'environnement domestique devient prioritaire. Il faut nettoyer régulièrement les zones de couchage des animaux avec des désinfectants appropriés. Les œufs de Toxascaris résistent aux produits d'entretien classiques, nécessitant l'utilisation de solutions à base d'ammoniaque quaternaire [8].

L'hygiène personnelle revêt une importance cruciale. Vous devez vous laver soigneusement les mains après chaque contact avec votre animal ou son environnement. Cette précaution simple mais essentielle réduit considérablement le risque de transmission. Les enfants nécessitent une surveillance particulière et une éducation adaptée sur les gestes de prévention [11].

La gestion alimentaire de l'animal infecté demande une attention spéciale. Évitez de donner des proies crues (rongeurs, oiseaux) qui peuvent servir d'hôtes intermédiaires. Privilégiez une alimentation commerciale de qualité, moins susceptible de contenir des parasites. Le contrôle de l'accès extérieur peut être nécessaire pendant la phase de traitement [5].

Le suivi vétérinaire régulier s'impose. Des examens coprologiques de contrôle permettent de vérifier l'efficacité du traitement. En général, trois examens négatifs consécutifs à 15 jours d'intervalle confirment la guérison. Cette surveillance peut paraître contraignante, mais elle garantit l'élimination complète du parasite [9].

Les Complications Possibles

Les complications des infections à Toxascaris varient selon l'hôte et l'intensité parasitaire. Chez les carnivores domestiques, l'obstruction intestinale représente la complication la plus redoutable. Elle survient principalement chez les jeunes animaux massivement infectés, lorsque les vers adultes s'agglomèrent dans l'intestin grêle [9].

Les complications nutritionnelles méritent une attention particulière. Le parasitisme chronique entraîne une malabsorption des nutriments essentiels. Vous pourriez observer chez votre animal une carence en vitamines liposolubles (A, D, E, K) et en protéines. Cette dénutrition progressive affaiblit le système immunitaire, favorisant les infections secondaires [5].

Chez l'homme, les complications de la larva migrans dépendent des organes colonisés. L'atteinte hépatique peut provoquer une hépatomégalie douloureuse et des perturbations des enzymes hépatiques. Les formes pulmonaires se manifestent par une toux persistante, parfois associée à un syndrome asthmatiforme [3]. Les complications oculaires, bien que rares, peuvent entraîner une baisse définitive de l'acuité visuelle.

Les réactions allergiques systémiques constituent une complication émergente. La libération massive d'antigènes parasitaires peut déclencher des réactions d'hypersensibilité sévères. Ces manifestations nécessitent parfois une prise en charge en urgence avec des corticoïdes à forte dose [1]. Heureusement, ces complications graves restent exceptionnelles avec une prise en charge précoce et adaptée.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à Toxascaris est généralement favorable avec un traitement approprié. Chez les carnivores domestiques, le taux de guérison atteint 90 à 95% avec les anthelminthiques modernes. La précocité du diagnostic et du traitement influence considérablement l'évolution [5].

Plusieurs facteurs modulent le pronostic. L'âge de l'animal joue un rôle déterminant : les jeunes de moins de 6 mois présentent un risque accru de complications mais répondent généralement mieux au traitement. L'état immunitaire initial maladiene également la réponse thérapeutique. Les animaux immunodéprimés nécessitent des protocoles de traitement prolongés [9].

Chez l'homme, le pronostic dépend largement de la localisation des larves migrantes. Les formes viscérales bénignes guérissent spontanément dans 60 à 70% des cas. Cependant, les atteintes oculaires peuvent laisser des séquelles définitives si le traitement est retardé [3]. La bonne nouvelle, c'est que les formes graves restent exceptionnelles.

Les récidives constituent un défi thérapeutique important. Environ 15 à 20% des animaux traités présentent une réinfection dans l'année suivant le traitement initial. Cette situation s'explique par la persistance des œufs dans l'environnement et l'absence d'immunité protectrice durable [8]. Un suivi régulier et des mesures préventives rigoureuses permettent de minimiser ce risque. D'ailleurs, les nouveaux protocoles de traitement combiné réduisent significativement le taux de récidive.

Peut-on Prévenir Infections à Toxascaris ?

La prévention des infections à Toxascaris repose sur une approche multifactorielle combinant hygiène, contrôle environnemental et surveillance sanitaire. La vermifugation préventive constitue la pierre angulaire de cette stratégie. Les jeunes animaux doivent recevoir un traitement anthelminthique dès l'âge de 3 semaines, puis mensuellement jusqu'à 6 mois [5].

Le contrôle de l'environnement revêt une importance capitale. Les œufs de Toxascaris leonina survivent plusieurs mois dans le sol, particulièrement dans les zones ombragées et humides. Un nettoyage régulier des aires de défécation avec des solutions désinfectantes appropriées limite la contamination environnementale [8]. L'élimination rapide des déjections (dans les 24 heures) empêche la maturation des œufs.

La gestion alimentaire joue un rôle préventif essentiel. Évitez de donner des proies crues à vos animaux domestiques. Les rongeurs et petits mammifères peuvent servir d'hôtes paraténiques, perpétuant le cycle parasitaire. Une alimentation commerciale de qualité, correctement conservée, réduit considérablement le risque d'infection [11].

L'éducation sanitaire des propriétaires d'animaux constitue un pilier de la prévention. Vous devez connaître les signes d'alerte et les gestes de prévention de base. Le lavage des mains après contact avec les animaux, le port de gants lors du nettoyage des litières, et la surveillance régulière de l'état de santé de vos compagnons sont autant de mesures simples mais efficaces [7]. Concrètement, un programme de prévention bien conduit peut réduire l'incidence de 80 à 90%.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires européennes ont émis des recommandations spécifiques concernant la gestion des infections à Toxascaris. L'Agence européenne des médicaments (EMA) préconise une surveillance renforcée dans les zones à forte prévalence. Ces recommandations s'appuient sur les données épidémiologiques récentes montrant une expansion géographique du parasite [2].

En France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) recommande l'intégration de Toxascaris leonina dans les programmes de surveillance parasitaire vétérinaire. Cette approche vise à mieux documenter la prévalence nationale et à identifier les facteurs de risque émergents. Les laboratoires vétérinaires sont encouragés à différencier systématiquement Toxascaris de Toxocara lors des examens coprologiques [10].

Les recommandations internationales insistent sur l'importance de la surveillance One Health. Cette approche intégrée considère les interactions entre santé animale, humaine et environnementale. Les autorités sanitaires recommandent une collaboration renforcée entre vétérinaires, médecins et épidémiologistes pour mieux comprendre la dynamique de transmission [1].

Concernant la prise en charge thérapeutique, les guidelines européennes recommandent l'utilisation des benzimidazoles en première intention. Les protocoles de traitement doivent être adaptés selon l'espèce hôte et la sévérité de l'infection. Un suivi post-thérapeutique systématique est préconisé pour confirmer l'efficacité du traitement [3]. Les autorités soulignent également l'importance de la formation continue des professionnels de santé sur cette parasitose émergente.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources spécialisées accompagnent les personnes confrontées aux infections à Toxascaris. L'Association française de parasitologie vétérinaire (AFPV) propose des fiches d'information actualisées et des conseils pratiques pour les propriétaires d'animaux. Leur site web offre un accès gratuit à des ressources pédagogiques de qualité.

Au niveau européen, l'European Society of Clinical Microbiology and Infectious Diseases (ESCMID) maintient une base de données sur les parasitoses émergentes. Cette ressource s'avère particulièrement utile pour les professionnels de santé recherchant des informations actualisées sur Toxascaris leonina [1].

Les réseaux sociaux spécialisés constituent une source d'entraide précieuse. Des groupes Facebook dédiés aux parasitoses animales permettent aux propriétaires d'échanger leurs expériences et de partager des conseils pratiques. Ces communautés, modérées par des vétérinaires, offrent un soutien moral important durant les périodes de traitement.

Pour les cas humains, les centres de référence en parasitologie-mycologie hospitaliers constituent les interlocuteurs privilégiés. Ces centres, présents dans les CHU français, disposent de l'expertise nécessaire pour le diagnostic et la prise en charge des formes complexes. Ils participent également à la recherche clinique et peuvent proposer l'accès à des protocoles thérapeutiques innovants [3]. N'hésitez pas à demander à votre médecin traitant une orientation vers ces structures spécialisées si nécessaire.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour gérer efficacement une infection à Toxascaris. Premièrement, établissez un calendrier de vermifugation rigoureux pour vos animaux. Notez les dates de traitement dans un carnet de santé dédié et respectez scrupuleusement les intervalles recommandés par votre vétérinaire [5].

Concernant l'hygiène domestique, adoptez une routine de nettoyage spécifique. Utilisez des désinfectants à base d'ammoniaque quaternaire pour nettoyer les surfaces en contact avec vos animaux. Changez régulièrement la litière et lavez les gamelles à l'eau chaude savonneuse. Ces gestes simples réduisent significativement la charge parasitaire environnementale [8].

Pour la gestion alimentaire, privilégiez les aliments industriels de qualité premium. Évitez absolument de donner des abats crus ou des proies chassées à vos animaux. Si vous pratiquez l'alimentation BARF (Biologically Appropriate Raw Food), congelez préalablement les viandes à -20°C pendant 48 heures pour détruire les parasites potentiels [11].

En cas de symptômes suspects, ne tardez pas à consulter. Collectez un échantillon de selles fraîches dans un récipient propre et apportez-le rapidement au laboratoire. La qualité de l'échantillon influence directement la fiabilité du diagnostic. Bon à savoir : les œufs de Toxascaris sont plus facilement détectables dans les selles du matin [7]. Enfin, tenez un journal des symptômes observés, cela aidera votre vétérinaire à établir un diagnostic précis.

Quand Consulter un Médecin ?

Plusieurs situations nécessitent une consultation médicale urgente dans le contexte des infections à Toxascaris. Si vous développez des symptômes après un contact avec un animal infecté, ne tardez pas à consulter votre médecin traitant. Les signes d'alerte incluent une fièvre persistante, des douleurs abdominales intenses ou des troubles visuels [3].

Chez l'enfant, la vigilance doit être renforcée. Les jeunes enfants présentent un risque accru de développer des formes sévères de larva migrans. Consultez immédiatement si votre enfant présente une toux persistante, des douleurs abdominales ou des changements comportementaux après contact avec des animaux potentiellement infectés [1].

Pour vos animaux domestiques, certains symptômes imposent une consultation vétérinaire en urgence. Les vomissements répétés, particulièrement s'ils contiennent des vers, nécessitent une prise en charge immédiate. Une distension abdominale brutale chez un jeune animal peut signaler une obstruction intestinale, complication potentiellement mortelle [9].

N'hésitez pas à consulter pour un simple conseil. Votre médecin ou vétérinaire peut évaluer le risque d'exposition et proposer des mesures préventives adaptées. En cas de doute sur l'interprétation d'un examen coprologique ou sérologique, demandez l'avis d'un spécialiste en parasitologie. L'important à retenir : une consultation précoce améliore toujours le pronostic et limite les complications [5].

Questions Fréquentes

Quelle est la différence entre Toxascaris et Toxocara ?
Toxascaris leonina se distingue de Toxocara par plusieurs caractéristiques importantes. Contrairement à Toxocara, il ne présente pas de transmission transplacentaire ou transmammaire. Les œufs de Toxascaris ont une coque lisse, tandis que ceux de Toxocara sont alvéolés [7].

Mon animal traité peut-il se réinfecter ?
Oui, la réinfection est possible et même fréquente. Les animaux ne développent pas d'immunité protectrice durable contre Toxascaris leonina. C'est pourquoi une vermifugation préventive régulière reste nécessaire même après un traitement réussi [8].

Les infections à Toxascaris sont-elles contagieuses entre humains ?
Non, il n'existe pas de transmission directe d'humain à humain. L'infection nécessite l'ingestion d'œufs embryonnés présents dans l'environnement contaminé par les déjections animales [3].

Combien de temps survivent les œufs dans l'environnement ?
Les œufs de Toxascaris leonina peuvent survivre plusieurs mois dans des maladies favorables. Ils résistent au froid, à la sécheresse et aux désinfectants usuels. Seuls les désinfectants spécialisés à base d'ammoniaque quaternaire sont efficaces [8].

Le traitement est-il toujours efficace ?
Les traitements modernes montrent une efficacité de 90 à 95% lorsqu'ils sont correctement administrés. L'échec thérapeutique peut résulter d'une mauvaise observance, d'une réinfection rapide ou, plus rarement, d'une résistance parasitaire [5].

Questions Fréquentes

Quelle est la différence entre Toxascaris et Toxocara ?

Toxascaris leonina se distingue de Toxocara par l'absence de transmission transplacentaire ou transmammaire. Les œufs de Toxascaris ont une coque lisse, contrairement à ceux de Toxocara qui sont alvéolés.

Mon animal traité peut-il se réinfecter ?

Oui, la réinfection est fréquente car les animaux ne développent pas d'immunité protectrice durable. Une vermifugation préventive régulière reste nécessaire.

Les infections à Toxascaris sont-elles contagieuses entre humains ?

Non, il n'y a pas de transmission directe d'humain à humain. L'infection nécessite l'ingestion d'œufs embryonnés présents dans l'environnement contaminé.

Combien de temps survivent les œufs dans l'environnement ?

Les œufs peuvent survivre plusieurs mois dans des maladies favorables, résistant au froid, à la sécheresse et aux désinfectants usuels.

Le traitement est-il toujours efficace ?

Les traitements modernes montrent une efficacité de 90 à 95% lorsqu'ils sont correctement administrés et que les mesures préventives sont respectées.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Prevalence of Toxocara infection and associated risk factors. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] High toxocariasis seroprevalence in a tri-border area. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Human Toxocariasis: Presenting a Case Report. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Prevalence, risk factors, and phylogeny of Toxascaris leonina in stray dogs and cats in Tashkent region, UzbekistanLien
  5. [5] Toxascaris leonina in dogs–a nematode species of high prevalence in some regions of EurasiaLien
  6. [7] Toxascaris leonina infected domestic cat in Egypt; PCR-based molecular characterizationLien
  7. [8] Nematode fauna in Canis lupus familiaris and Felis catus in Karakalpakstan and molecular genetic analysisLien
  8. [9] Prevalence of Gastrointestinal Parasites in Zoo Animals and Phylogenetic Characterization of Toxascaris leoninaLien
  9. [10] A five-year retrospective study on ascarid infections in dogs in southern ItalyLien
  10. [11] Gastrointestinal helminths infection of free‐roaming cats in Southeast IranLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.