Infections à Ankylostomes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les infections à ankylostomes touchent plus de 740 millions de personnes dans le monde [1]. Ces parasites intestinaux, bien que rares en France métropolitaine, représentent un enjeu majeur de santé publique. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette pathologie : symptômes, diagnostic, traitements innovants et conseils pratiques pour mieux vivre au quotidien.

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Infections à ankylostomes : Définition et Vue d'Ensemble
Les infections à ankylostomes sont causées par des vers parasites qui s'installent dans l'intestin grêle. Ces nématodes, principalement Ancylostoma duodenale et Necator americanus, mesurent entre 8 et 13 millimètres de longueur [14].
Mais comment ces parasites pénètrent-ils dans notre organisme ? La contamination se fait généralement par voie cutanée, lorsque les larves présentes dans le sol traversent la peau des pieds nus [15]. Une fois dans l'organisme, elles migrent vers les poumons puis remontent jusqu'à l'intestin grêle où elles se développent.
L'important à retenir : ces vers se nourrissent de sang en se fixant à la paroi intestinale. C'est cette particularité qui explique pourquoi l'anémie ferriprive constitue le principal symptôme de cette pathologie [1,14]. En fait, un seul ver adulte peut consommer jusqu'à 0,2 ml de sang par jour.
Concrètement, on distingue deux phases dans l'évolution de la maladie. D'abord, une phase de migration larvaire qui peut provoquer des symptômes cutanés et pulmonaires. Puis une phase intestinale chronique, caractérisée par l'anémie et les troubles digestifs [15].
Épidémiologie en France et dans le Monde
À l'échelle mondiale, les infections à ankylostomes représentent la deuxième cause d'anémie ferriprive après les carences nutritionnelles [1]. Selon les données récentes, plus de 740 millions de personnes sont infectées, principalement dans les régions tropicales et subtropicales [14].
En France métropolitaine, cette pathologie reste exceptionnelle. Les cas diagnostiqués concernent essentiellement des voyageurs de retour de zones endémiques ou des populations migrantes [2,13]. D'ailleurs, les recommandations 2024-2025 préconisent un dépistage systématique chez toute personne migrante provenant de zones à risque [2].
Les régions les plus touchées dans le monde incluent l'Afrique subsaharienne, l'Asie du Sud-Est et certaines zones d'Amérique latine. En Afrique de l'Ouest, par exemple, la prévalence peut atteindre 60% chez les enfants d'âge scolaire [6]. Cette forte prévalence s'explique par les maladies climatiques favorables et le manque d'assainissement.
Bon à savoir : l'incidence varie considérablement selon l'âge. Les enfants de 5 à 15 ans présentent les taux d'infection les plus élevés, avec des conséquences particulièrement graves sur leur développement physique et cognitif [6,10]. Les femmes enceintes constituent également une population à risque élevé.
Les Causes et Facteurs de Risque
La contamination par les ankylostomes résulte d'un contact direct avec un sol contaminé par des matières fécales humaines [14]. Les larves infectieuses peuvent survivre plusieurs semaines dans un environnement chaud et humide, attendant le passage d'un hôte potentiel.
Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque d'infection. En premier lieu, marcher pieds nus sur un sol contaminé constitue le principal mode de transmission [15]. C'est pourquoi cette pathologie touche principalement les populations rurales des pays en développement.
Les maladies socio-économiques jouent un rôle déterminant. L'absence d'assainissement, la pauvreté et le manque d'accès à l'eau potable créent un environnement propice à la transmission [6]. De plus, certaines professions exposent davantage : agriculteurs, mineurs, ou travailleurs en contact avec la terre.
Il faut savoir que le climat influence directement la survie des larves. Les températures comprises entre 25 et 30°C, associées à une humidité élevée, offrent des maladies optimales pour leur développement [1]. C'est pourquoi les infections sont plus fréquentes pendant la saison des pluies dans les zones tropicales.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à ankylostomes évoluent en plusieurs phases distinctes. Initialement, vous pourriez observer une dermatite au point d'entrée des larves, généralement sur les pieds [14]. Cette éruption cutanée, appelée "gale des mineurs", provoque des démangeaisons intenses et peut persister plusieurs jours.
Pendant la phase de migration pulmonaire, certains patients développent une toux sèche, parfois accompagnée de fièvre modérée [15]. Ces symptômes respiratoires, bien que transitoires, peuvent être préoccupants. Heureusement, ils disparaissent généralement en quelques semaines.
Mais c'est lors de la phase intestinale que les symptômes deviennent vraiment caractéristiques. L'anémie ferriprive constitue le signe principal, se manifestant par une fatigue intense, des palpitations et une pâleur [9,14]. En effet, les vers adultes consomment quotidiennement du sang, pouvant provoquer une anémie sévère chez les personnes les plus fragiles.
D'autres symptômes digestifs peuvent apparaître : douleurs abdominales, diarrhée intermittente, et parfois des nausées [15]. Chez les enfants, on observe fréquemment un retard de croissance et des difficultés d'apprentissage liées à l'anémie chronique [6]. L'important à retenir : ces symptômes s'installent progressivement et peuvent passer inaperçus pendant des mois.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à ankylostomes repose principalement sur l'examen parasitologique des selles [14]. Cette analyse permet d'identifier les œufs caractéristiques des parasites, mesurant environ 60 à 70 micromètres de diamètre.
Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé, recherchant notamment vos antécédents de voyage en zone endémique [2]. Il s'intéressera aussi à vos symptômes : fatigue chronique, pâleur, troubles digestifs. L'examen clinique peut révéler des signes d'anémie : pâleur des conjonctives, souffle cardiaque fonctionnel.
Les examens complémentaires incluent systématiquement une numération formule sanguine. Celle-ci met généralement en évidence une anémie microcytaire hypochrome, caractéristique d'une carence en fer [9,14]. Le dosage de la ferritine sérique confirme souvent cette carence martiale.
Concrètement, l'examen parasitologique nécessite parfois plusieurs prélèvements. En effet, l'émission des œufs peut être intermittente, rendant le diagnostic difficile sur un seul échantillon [15]. Les techniques de concentration des selles améliorent la sensibilité du diagnostic. D'ailleurs, les innovations récentes incluent des méthodes d'endoscopie qui permettent parfois de visualiser directement les vers adultes [4].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à ankylostomes repose sur l'administration d'antihelminthiques spécifiques [1,14]. L'albendazole constitue le traitement de première intention, administré à la dose de 400 mg en prise unique chez l'adulte.
Alternativement, le mébendazole peut être prescrit à la dose de 100 mg deux fois par jour pendant trois jours [15]. Ces deux molécules présentent une efficacité comparable, avec des taux de guérison supérieurs à 90% selon les études récentes [1]. Le choix entre ces traitements dépend souvent de la disponibilité et des contre-indications individuelles.
Mais le traitement ne se limite pas à l'élimination des parasites. La correction de l'anémie ferriprive nécessite une supplémentation en fer, généralement prescrite pendant plusieurs mois [9,14]. Chez les patients sévèrement anémiés, une transfusion sanguine peut s'avérer nécessaire.
Il est important de savoir que le suivi thérapeutique inclut un contrôle parasitologique des selles 2 à 4 semaines après le traitement [15]. Cette vérification permet de s'assurer de l'efficacité du traitement et de détecter d'éventuelles résistances. En cas d'échec thérapeutique, une seconde cure peut être proposée avec une molécule différente.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les recherches actuelles se concentrent sur le développement de nouveaux antiparasitaires plus efficaces et mieux tolérés [5]. Les équipes scientifiques travaillent notamment sur l'identification d'antigènes vaccinaux prometteurs contre les infections parasitaires [5].
Une approche innovante concerne l'utilisation de l'endoscopie digestive pour améliorer le diagnostic [4]. Cette technique permet non seulement de visualiser directement les vers adultes, mais aussi d'évaluer l'état de la muqueuse intestinale et l'importance des lésions.
D'ailleurs, les protocoles de prise en charge évoluent vers une approche plus personnalisée [1,2]. Les nouvelles recommandations 2024-2025 intègrent des critères de stratification du risque, permettant d'adapter le traitement selon la sévérité de l'infection et le profil du patient.
La recherche explore également des stratégies de prévention innovantes. Le concept "One Health" gagne en importance, reconnaissant les liens entre santé humaine, animale et environnementale dans la lutte contre ces infections [8]. Cette approche globale pourrait révolutionner les stratégies de contrôle à long terme.
Vivre au Quotidien avec Infections à ankylostomes
Vivre avec une infection à ankylostomes nécessite quelques adaptations, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une vie normale après traitement [14]. L'anémie chronique peut initialement limiter vos activités physiques, mais cette situation s'améliore progressivement avec la supplémentation en fer.
Pendant la phase de traitement, il est normal de ressentir une fatigue persistante. Votre organisme a besoin de temps pour reconstituer ses réserves en fer et retrouver un taux d'hémoglobine normal [9]. Généralement, les premiers signes d'amélioration apparaissent après 4 à 6 semaines de supplémentation.
Au niveau alimentaire, privilégiez une alimentation riche en fer : viandes rouges, légumineuses, épinards [14]. L'association avec de la vitamine C améliore l'absorption du fer. Évitez de consommer du thé ou du café pendant les repas, car ces boissons peuvent diminuer l'absorption du fer.
L'important à retenir : maintenez un suivi médical régulier, même après la guérison parasitologique. Votre médecin surveillera l'évolution de votre anémie et adaptera si nécessaire la durée de la supplémentation en fer [15].
Les Complications Possibles
Les complications des infections à ankylostomes sont principalement liées à l'anémie chronique [14]. Chez les enfants, cette anémie peut entraîner un retard de croissance staturo-pondérale et des difficultés d'apprentissage [6,10]. Ces conséquences sur le développement peuvent persister même après traitement de l'infection.
L'anémie sévère peut également provoquer des complications cardiovasculaires. En effet, le cœur doit compenser la diminution du transport d'oxygène en augmentant sa fréquence et son débit [14]. Cette surcharge peut conduire à une insuffisance cardiaque chez les patients les plus fragiles.
Chez la femme enceinte, les risques sont particulièrement élevés [10]. L'anémie maternelle augmente le risque d'accouchement prématuré, de petit poids de naissance et de mortalité périnatale. C'est pourquoi un dépistage systématique est recommandé chez les femmes enceintes provenant de zones endémiques [2].
Heureusement, la plupart de ces complications sont réversibles avec un traitement approprié. Néanmoins, certaines séquelles du retard de croissance chez l'enfant peuvent persister à l'âge adulte [6]. D'où l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à ankylostomes est généralement excellent avec un traitement approprié [14]. Les antihelminthiques modernes permettent d'obtenir des taux de guérison parasitologique supérieurs à 90% [1,15]. La plupart des patients retrouvent un état de santé normal dans les mois suivant le traitement.
Cependant, la récupération de l'anémie demande plus de temps. Il faut généralement compter 3 à 6 mois de supplémentation en fer pour normaliser les réserves martiales [9,14]. Chez les patients sévèrement anémiés, cette période peut s'étendre jusqu'à un an.
Chez l'enfant, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic [6]. Un traitement tardif peut laisser des séquelles sur la croissance et le développement cognitif. À l'inverse, un traitement précoce permet généralement une récupération complète.
Il est important de savoir que les réinfections sont possibles [15]. En l'absence de mesures préventives, les personnes vivant en zone endémique peuvent se réinfecter rapidement. C'est pourquoi les programmes de santé publique associent traitement et amélioration de l'assainissement.
Peut-on Prévenir Infections à ankylostomes ?
La prévention des infections à ankylostomes repose sur des mesures simples mais efficaces [14]. Le port de chaussures fermées constitue la mesure préventive la plus importante, particulièrement dans les zones à risque. Cette précaution élémentaire peut réduire drastiquement le risque de contamination.
L'amélioration de l'assainissement joue un rôle crucial dans la prévention collective [6]. La construction de latrines et le traitement des eaux usées permettent de briser le cycle de transmission. D'ailleurs, les programmes de santé publique les plus efficaces associent traitement de masse et amélioration des infrastructures.
Pour les voyageurs, quelques règles simples s'imposent. Évitez de marcher pieds nus, particulièrement sur les plages et dans les zones rurales [13]. Privilégiez les chaussures fermées, même par temps chaud. Si vous devez marcher sur du sable, choisissez des zones fréquentées et évitez les endroits isolés.
Les mesures d'hygiène personnelle complètent cette prévention. Lavez-vous régulièrement les mains, surtout après contact avec le sol [14]. En zone endémique, évitez de vous allonger directement sur le sol sans protection. Ces gestes simples peuvent vous épargner bien des désagréments.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations spécifiques concernant le dépistage des infections parasitaires chez les populations migrantes [2]. Ces guidelines 2024-2025 préconisent un bilan parasitologique systématique chez toute personne provenant de zones endémiques.
Le protocole de dépistage inclut un examen parasitologique des selles et une numération formule sanguine [2]. Cette approche permet de détecter non seulement les infections à ankylostomes, mais aussi d'autres parasitoses fréquentes comme l'ascaridiose ou la trichuriase [9,12].
Les recommandations insistent sur l'importance du traitement préventif dans certaines situations [1,11]. Chez les personnes à haut risque provenant de zones hyperendémiques, un traitement empirique peut être proposé même en l'absence de diagnostic parasitologique positif.
D'ailleurs, les nouvelles directives intègrent une approche globale de santé publique [2]. Elles recommandent non seulement le traitement individuel, mais aussi des actions de prévention communautaire et d'éducation sanitaire. Cette stratégie "One Health" reconnaît l'interconnexion entre santé humaine et environnementale [8].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes proposent des informations fiables sur les infections parasitaires et leur prise en charge. La Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) publie régulièrement des recommandations actualisées [2].
Pour les voyageurs, les centres de vaccinations internationales constituent une ressource précieuse. Ces centres, présents dans la plupart des grandes villes, proposent des consultations de médecine des voyages et des conseils préventifs personnalisés [13].
Les associations de patients atteints de maladies tropicales peuvent également apporter un soutien précieux. Bien que spécifiquement dédiées aux ankylostomes, ces associations regroupent souvent des patients ayant vécu des expériences similaires avec d'autres parasitoses.
Concrètement, n'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour obtenir des informations complémentaires. Il peut vous orienter vers des spécialistes en médecine tropicale ou en parasitologie si nécessaire [14]. Le dialogue avec votre équipe soignante reste le meilleur moyen d'obtenir des conseils adaptés à votre situation.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour gérer au mieux une infection à ankylostomes. Tout d'abord, respectez scrupuleusement la prescription médicamenteuse, même si vous vous sentez mieux rapidement [14]. L'arrêt prématuré du traitement peut favoriser les résistances parasitaires.
Concernant la supplémentation en fer, prenez-la de préférence à jeun pour optimiser l'absorption [9]. Si vous ressentez des troubles digestifs, vous pouvez la prendre pendant les repas, mais l'efficacité sera légèrement diminuée. Évitez les produits laitiers dans l'heure qui suit la prise.
Surveillez l'évolution de vos symptômes et tenez un carnet de suivi. Notez votre niveau de fatigue, l'évolution de votre teint, et tout symptôme inhabituel [15]. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement si nécessaire.
En cas de voyage futur en zone tropicale, consultez un centre de médecine des voyages au moins un mois avant le départ [13]. Cette consultation permettra de faire le point sur les vaccinations nécessaires et les mesures préventives spécifiques à votre destination. L'expérience montre que la prévention reste toujours plus efficace que le traitement.
Quand Consulter un Médecin ?
Consultez rapidement si vous présentez une fatigue inexpliquée persistant plus de deux semaines, surtout après un séjour en zone tropicale [14]. Cette fatigue, associée à une pâleur progressive, peut révéler une anémie débutante nécessitant une prise en charge rapide.
D'autres signes doivent vous alerter : essoufflement à l'effort, palpitations, vertiges ou maux de tête fréquents [15]. Ces symptômes peuvent témoigner d'une anémie plus sévère nécessitant un traitement urgent. N'attendez pas que votre état se dégrade davantage.
Chez l'enfant, soyez particulièrement vigilant aux signes de retard de croissance ou de difficultés scolaires inexpliquées [6]. Un enfant qui grandit moins vite que ses camarades ou qui présente des troubles de l'attention peut souffrir d'une anémie chronique.
En urgence, consultez immédiatement en cas de : difficultés respiratoires importantes, douleurs thoraciques, ou malaises répétés [14]. Ces symptômes peuvent révéler une anémie très sévère avec retentissement cardiaque. Dans ce cas, une hospitalisation peut s'avérer nécessaire pour une prise en charge spécialisée.
Questions Fréquentes
Les infections à ankylostomes sont-elles contagieuses ?Non, ces infections ne se transmettent pas directement d'une personne à l'autre. La contamination nécessite un contact avec un sol contaminé par des matières fécales humaines [14].
Peut-on guérir complètement d'une infection à ankylostomes ?
Oui, avec un traitement approprié, la guérison est obtenue dans plus de 90% des cas [1,15]. La récupération de l'anémie demande plus de temps, généralement 3 à 6 mois.
Les animaux domestiques peuvent-ils transmettre ces parasites ?
Les ankylostomes humains sont spécifiques à notre espèce. Cependant, d'autres espèces d'ankylostomes infectent les animaux et peuvent parfois provoquer des lésions cutanées chez l'homme [8].
Faut-il traiter toute la famille ?
Le traitement familial n'est généralement pas nécessaire, sauf si plusieurs membres ont été exposés aux mêmes maladies de contamination [14]. Votre médecin évaluera chaque situation individuellement.
Peut-on se réinfecter après guérison ?
Oui, la guérison ne confère pas d'immunité durable. Une nouvelle exposition peut entraîner une réinfection [15]. D'où l'importance des mesures préventives.
Questions Fréquentes
Les infections à ankylostomes sont-elles contagieuses ?
Non, ces infections ne se transmettent pas directement d'une personne à l'autre. La contamination nécessite un contact avec un sol contaminé par des matières fécales humaines.
Peut-on guérir complètement d'une infection à ankylostomes ?
Oui, avec un traitement approprié, la guérison est obtenue dans plus de 90% des cas. La récupération de l'anémie demande plus de temps, généralement 3 à 6 mois.
Les animaux domestiques peuvent-ils transmettre ces parasites ?
Les ankylostomes humains sont spécifiques à notre espèce. Cependant, d'autres espèces d'ankylostomes infectent les animaux et peuvent parfois provoquer des lésions cutanées chez l'homme.
Faut-il traiter toute la famille ?
Le traitement familial n'est généralement pas nécessaire, sauf si plusieurs membres ont été exposés aux mêmes maladies de contamination. Votre médecin évaluera chaque situation individuellement.
Peut-on se réinfecter après guérison ?
Oui, la guérison ne confère pas d'immunité durable. Une nouvelle exposition peut entraîner une réinfection. D'où l'importance des mesures préventives.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Guide clinique et thérapeutique - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Bilan de santé à réaliser chez toute personne migrante - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Case Report: Endoscopic examination improves diagnosis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] Rational selection of vaccinable antigens against parasitic infections - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Géohelminthes chez les enfants au sud Bénin: facteurs de risque d'infection - 2024Lien
- [8] Les infections zoonotiques chez le chien: Concept One Health - 2024Lien
- [9] Anémie aiguë de cause rare en France métropolitaine - Journal de Pédiatrie et de Puériculture, 2022Lien
- [10] Prévalence du paludisme asymptomatique et de l'anémie chez les enfants - 2023Lien
- [11] L'innocuité de l'administration des médicaments destinés au traitement des maladies tropicales négligées - OPS, 2023Lien
- [12] Parasitoses intestinales et urinaires en Côte d'Ivoire: données de prévalence - 2022Lien
- [13] Dermatoses au retour de voyages en pays tropical - Dermatologie de la diversité, 2022Lien
- [14] Ankylostomiase - Infections - Manuels MSD pour le grand publicLien
- [15] Ankylostomiase - Maladies infectieuses - Manuels MSDLien
Publications scientifiques
- Géohelminthes chez les enfants au sud Bénin: facteurs de risque d'infection et association avec la présence de sifflements respiratoires (2024)[PDF]
- [HTML][HTML] Human infection by Trichostrongylus sp in Tunisia: Case report (2025)
- Les infections zoonotiques chez le chien: Concept One Health et état d'avancement des recherches en Algérie (2024)[PDF]
- Anémie aiguë de cause rare en France métropolitaine. À propos d'un cas de coinfection par Trichuris trichiura et Giardia intestinalis chez un adolescent de 12 ans (2022)
- Clinique, Epidémiologie, Parasitologie, Santé Publique. Titre: Prévalence du paludisme asymptomatique et de l'anémie chez les enfants de 3 mois à 9 ans révolus à … (2023)[PDF]
Ressources web
- Ankylostomiase - Infections - Manuels MSD pour le grand ... (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur identification des œufs dans des échantillons de selles. On traite cette infection par des médicaments antiparasitaires tels que l' ...
- Ankylostomiase - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
8 sept. 2016 — Les symptômes comprennent une éruption au niveau du site d'entrée des larves et parfois des douleurs abdominales ou d'autres symptômes gastro- ...
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.