Infections à Cestodes : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Les infections à cestodes, communément appelées infections par les vers plats, touchent des millions de personnes dans le monde. En France, ces pathologies parasitaires représentent un enjeu de santé publique méconnu mais réel. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur ces infections, leurs symptômes souvent discrets et les traitements disponibles aujourd'hui.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Infections à cestodes : Définition et Vue d'Ensemble
Les infections à cestodes sont causées par des vers plats parasites appartenant à la classe des Cestoda. Ces parasites, aussi appelés ténias, s'installent dans l'intestin grêle de leur hôte. Mais contrairement aux idées reçues, tous les cestodes ne provoquent pas les mêmes troubles.
Il existe plusieurs types de cestodes pathogènes pour l'homme. Le Taenia saginata (ténia du bœuf) et le Taenia solium (ténia du porc) sont les plus fréquents. D'autres espèces comme Diphyllobothrium latum ou les échinocoques peuvent également infecter l'homme [16,17].
Ces parasites ont un cycle de vie complexe impliquant souvent plusieurs hôtes. L'homme peut être soit l'hôte définitif (le parasite adulte vit dans son intestin), soit l'hôte intermédiaire (les larves se développent dans ses tissus). Cette distinction est cruciale car elle détermine les symptômes et la gravité de l'infection.
Concrètement, une infection à cestodes peut passer totalement inaperçue pendant des années. Certaines personnes découvrent leur infection uniquement lors d'un examen médical de routine. D'autres développent des symptômes digestifs qui peuvent être confondus avec d'autres troubles intestinaux.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France hexagonale, les infections à Echinococcus représentent la forme la plus préoccupante des cestodoses. Selon les données récentes de Santé Publique France, l'incidence annuelle de l'échinococcose alvéolaire est estimée à 0,26 cas pour 100 000 habitants [1,2]. Cette pathologie touche principalement les régions de l'Est, notamment la Franche-Comté et l'Alsace.
Les données épidémiologiques 2024 révèlent une stabilisation de l'incidence après une augmentation observée dans les années 2010-2020. L'échinococcose kystique reste plus rare avec environ 50 nouveaux cas diagnostiqués annuellement en France métropolitaine [1]. Ces chiffres placent la France dans la moyenne européenne, loin derrière les pays endémiques comme certaines régions d'Amérique du Sud.
Concernant les téniasis classiques, les données sont plus fragmentaires. Les infections à Taenia saginata toucheraient environ 0,1% de la population française, avec des variations régionales importantes. Les régions d'élevage bovin présentent des taux légèrement supérieurs [2].
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que 50 millions de personnes sont infectées par des cestodes. L'Afrique subsaharienne et certaines régions d'Asie présentent les prévalences les plus élevées. En Europe, les pays nordiques rapportent davantage d'infections à Diphyllobothrium, liées à la consommation de poisson cru [6,9].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à cestodes résultent toujours de l'ingestion d'œufs ou de larves parasites. Mais les modes de contamination varient selon l'espèce en cause. Pour les téniasis classiques, la consommation de viande insuffisamment cuite constitue le principal facteur de risque.
L'échinococcose alvéolaire se transmet différemment. Les œufs d'Echinococcus multilocularis sont éliminés dans les selles de renards infectés. La contamination humaine survient par ingestion accidentelle, souvent lors d'activités de jardinage ou de cueillette en zone rurale [1,2]. Les professionnels exposés incluent les vétérinaires, les chasseurs et les agriculteurs.
Certaines populations présentent des risques particuliers. Les personnes migrantes peuvent être porteuses d'infections acquises dans leur pays d'origine, nécessitant un bilan spécialisé [5]. Les voyageurs dans des zones endémiques s'exposent également à ces parasites.
D'autres facteurs influencent le risque d'infection. L'âge joue un rôle : les enfants sont plus susceptibles de porter leurs mains souillées à la bouche. L'immunodépression, qu'elle soit médicamenteuse ou pathologique, favorise l'installation et la persistance des parasites. Les habitudes alimentaires, notamment la consommation de viande crue ou peu cuite, augmentent significativement le risque [7,10].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à cestodes varient énormément selon l'espèce parasitaire et la localisation de l'infection. Dans de nombreux cas, l'infection reste totalement asymptomatique pendant des années. Cette absence de signes cliniques explique pourquoi le diagnostic est souvent tardif.
Pour les téniasis intestinaux, les symptômes digestifs dominent le tableau clinique. Vous pourriez ressentir des douleurs abdominales diffuses, souvent décrites comme des crampes. Les troubles du transit sont fréquents : alternance de diarrhée et de constipation, ballonnements, nausées occasionnelles. Certains patients rapportent une sensation de faim persistante ou au contraire une perte d'appétit [16,17].
L'échinococcose présente des symptômes très différents. Les kystes hydatiques se développent lentement dans le foie, les poumons ou d'autres organes. Les signes cliniques apparaissent quand les kystes atteignent une taille importante : douleurs de l'hypocondre droit pour les localisations hépatiques, toux et dyspnée pour les atteintes pulmonaires [1,2].
Certains signes doivent alerter. L'émission de segments de ver dans les selles (proglottis) signe formellement une infection à ténia. Une éosinophilie sanguine peut accompagner ces infections parasitaires. En cas de complications, les symptômes deviennent plus alarmants : ictère, ascite, détresse respiratoire selon la localisation des lésions.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à cestodes repose sur plusieurs examens complémentaires. L'interrogatoire médical constitue la première étape cruciale. Votre médecin recherchera des facteurs d'exposition : voyages en zone endémique, consommation de viande peu cuite, activités à risque en milieu rural.
L'examen parasitologique des selles reste l'examen de référence pour les téniasis intestinaux. Cet examen doit être répété sur trois prélèvements à quelques jours d'intervalle car l'émission d'œufs est intermittente. La recherche de proglottis (segments de ver) peut également être demandée [16,17].
Pour l'échinococcose, l'imagerie médicale joue un rôle central. L'échographie abdominale permet de détecter les kystes hépatiques caractéristiques. Le scanner thoraco-abdominal précise l'extension des lésions. L'IRM apporte des informations complémentaires sur la viabilité des kystes [1,2].
Les examens sérologiques complètent le bilan diagnostic. La recherche d'anticorps spécifiques aide à confirmer le diagnostic, particulièrement pour l'échinococcose. Cependant, ces tests peuvent rester négatifs en début d'infection ou donner des réactions croisées avec d'autres parasites. Les techniques de biologie moléculaire se développent et offrent une meilleure spécificité [6,7].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à cestodes varie selon l'espèce parasitaire et la forme clinique. Pour les téniasis intestinaux, les médicaments antiparasitaires constituent le traitement de première intention. Le praziquantel reste la molécule de référence avec une efficacité proche de 95% en prise unique [16,17].
L'albendazole représente une alternative thérapeutique, particulièrement utile en cas de contre-indication au praziquantel. Ce médicament nécessite une prise prolongée sur plusieurs jours mais présente l'avantage d'être actif sur les formes larvaires. La surveillance biologique est recommandée car des effets secondaires hépatiques sont possibles.
Pour l'échinococcose, la prise en charge est plus complexe. Le traitement médical par albendazole ou mébendazole peut être proposé pour les kystes de petite taille ou inopérables. La durée de traitement s'étend sur plusieurs mois, parfois années [1,2]. Les benzimidazolés agissent lentement sur les kystes mais permettent d'éviter la chirurgie dans certains cas.
La chirurgie reste indiquée pour les kystes volumineux ou compliqués. L'intervention doit être réalisée dans un centre spécialisé car le risque de dissémination parasitaire existe. Les techniques mini-invasives se développent : ponction-aspiration-injection-réaspiration (PAIR) sous contrôle échographique pour les kystes accessibles [3].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur les infections à cestodes connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Les nouvelles approches diagnostiques révolutionnent la détection précoce de ces parasites. Les techniques de PCR en temps réel permettent désormais d'identifier spécifiquement les différentes espèces de cestodes avec une sensibilité accrue [6,7].
Le programme Breizh CoCoA 2024 développe des outils innovants de surveillance épidémiologique. Cette initiative bretonne utilise l'intelligence artificielle pour analyser les données de santé et prédire les zones à risque d'émergence parasitaire [3]. Les premiers résultats montrent une amélioration de 30% de la détection précoce des foyers d'infection.
En matière thérapeutique, de nouvelles molécules antiparasitaires sont à l'étude. Les dérivés de l'artémisinine, déjà utilisés contre le paludisme, montrent une activité prometteuse contre certains cestodes. Les essais cliniques de phase II sont en cours pour évaluer leur efficacité sur l'échinococcose résistante [4].
L'approche One Health gagne du terrain dans la lutte contre ces zoonoses. La surveillance intégrée homme-animal-environnement permet de mieux comprendre la dynamique de transmission. Les études récentes sur les populations de campagnols et leur infection par les cestodes apportent des éclairages nouveaux sur les cycles parasitaires [8,11].
Vivre au Quotidien avec Infections à cestodes
Vivre avec une infection à cestodes nécessite quelques adaptations du quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. La plupart des patients traités retrouvent rapidement leur état de santé antérieur. L'important est de bien suivre le traitement prescrit et les recommandations de votre médecin.
Pendant le traitement, certaines précautions s'imposent. Il est essentiel de respecter scrupuleusement les règles d'hygiène pour éviter la réinfestation ou la contamination de l'entourage. Le lavage fréquent des mains, particulièrement après les selles et avant les repas, constitue une mesure fondamentale.
L'alimentation demande une attention particulière. Évitez temporairement la consommation de viande crue ou peu cuite. Les légumes et fruits doivent être soigneusement lavés, surtout s'ils proviennent de jardins potentiellement contaminés. Cette vigilance alimentaire est particulièrement importante dans les zones rurales où le risque d'échinococcose existe [1,2].
Le suivi médical régulier permet de s'assurer de l'efficacité du traitement. Des contrôles parasitologiques ou sérologiques sont programmés selon le type d'infection. N'hésitez pas à signaler tout symptôme inhabituel à votre médecin. Le soutien de l'entourage joue un rôle important dans l'acceptation de la maladie et l'observance thérapeutique.
Les Complications Possibles
Bien que la plupart des infections à cestodes évoluent favorablement sous traitement, certaines complications peuvent survenir. Ces complications dépendent largement de l'espèce parasitaire en cause et de la précocité du diagnostic. Heureusement, elles restent rares quand le traitement est instauré rapidement.
Pour les téniasis intestinaux, les complications sont exceptionnelles. Une occlusion intestinale peut théoriquement survenir en cas de ver de très grande taille, mais cette situation reste anecdotique. Plus préoccupante est la cysticercose, complication spécifique du Taenia solium quand l'homme devient hôte intermédiaire [16,17].
L'échinococcose présente un profil de complications plus sérieux. La rupture de kyste hydatique constitue l'urgence absolue. Elle peut provoquer un choc anaphylactique sévère par libération massive d'antigènes parasitaires. La dissémination secondaire ensemence alors la cavité péritonéale ou pleurale [1,2].
Les complications à long terme incluent la compression d'organes vitaux par des kystes volumineux. Au niveau hépatique, une hypertension portale peut se développer. Les localisations pulmonaires peuvent entraîner des troubles respiratoires chroniques. L'atteinte du système nerveux central, bien que rare, peut provoquer des crises d'épilepsie ou des déficits neurologiques focaux.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à cestodes est généralement excellent quand le diagnostic est posé et le traitement instauré précocement. Cette affirmation rassurante s'appuie sur des décennies d'expérience clinique et l'efficacité prouvée des traitements antiparasitaires modernes.
Pour les téniasis intestinaux, la guérison est obtenue dans plus de 95% des cas après traitement par praziquantel. La récidive est rare et témoigne généralement d'une réinfestation plutôt que d'un échec thérapeutique. Les patients retrouvent rapidement un état de santé normal sans séquelles [16,17].
L'échinococcose présente un pronostic plus nuancé selon la forme clinique. L'échinococcose kystique bénéficie d'un pronostic favorable avec les traitements actuels. Le taux de guérison atteint 80-90% pour les formes localisées traitées précocement. L'échinococcose alvéolaire reste plus préoccupante mais les progrès thérapeutiques améliorent constamment le pronostic [1,2].
Plusieurs facteurs influencent l'évolution. L'âge au moment du diagnostic joue un rôle : les patients jeunes répondent généralement mieux aux traitements. La localisation des lésions est déterminante : les atteintes hépatiques isolées ont un meilleur pronostic que les formes disséminées. L'état immunitaire du patient influence également la réponse thérapeutique et le risque de récidive.
Peut-on Prévenir Infections à cestodes ?
La prévention des infections à cestodes repose sur des mesures simples mais efficaces. Ces gestes de prévention, appliqués au quotidien, permettent de réduire considérablement le risque de contamination. L'éducation sanitaire joue un rôle fondamental dans cette démarche préventive.
Les mesures d'hygiène alimentaire constituent le pilier de la prévention. Cuisez toujours suffisamment la viande de bœuf et de porc : la température à cœur doit atteindre 60°C pendant au moins 5 minutes. Évitez la consommation de viande crue ou peu cuite, particulièrement dans les zones d'élevage. La congélation à -18°C pendant 10 jours détruit également les larves parasites [16,17].
Pour prévenir l'échinococcose, d'autres précautions s'imposent. Lavez-vous soigneusement les mains après tout contact avec le sol, particulièrement lors d'activités de jardinage. Portez des gants pour manipuler la terre ou ramasser des fruits tombés au sol. Évitez de laisser les animaux domestiques chasser ou consommer des rongeurs sauvages [1,2].
La vermifugation régulière des chiens et chats constitue une mesure préventive importante, surtout en zone rurale. Les professionnels exposés (vétérinaires, chasseurs, agriculteurs) doivent respecter des protocoles d'hygiène renforcés. Les voyageurs dans des zones endémiques bénéficient de conseils préventifs spécialisés [5,7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge des infections à cestodes. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, s'appuient sur les données scientifiques les plus récentes et l'expertise des sociétés savantes.
Santé Publique France recommande un dépistage systématique chez certaines populations à risque. Les personnes migrantes bénéficient d'un bilan parasitologique dans le cadre du bilan de santé initial [5]. Cette approche permet de détecter précocement les infections asymptomatiques et d'éviter leur propagation.
La Haute Autorité de Santé préconise une prise en charge multidisciplinaire pour l'échinococcose. Le recours à des centres de référence est recommandé pour les formes complexes. Ces centres disposent de l'expertise nécessaire pour optimiser les stratégies thérapeutiques et assurer un suivi spécialisé [1,2].
Les recommandations insistent sur l'importance de la surveillance épidémiologique. La déclaration obligatoire de certaines formes d'échinococcose permet de suivre l'évolution de ces pathologies sur le territoire national. Les vétérinaires jouent un rôle clé dans cette surveillance en signalant les cas animaux. Cette approche One Health renforce la prévention et la détection précoce des foyers d'infection [3,4].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources spécialisées accompagnent les patients atteints d'infections à cestodes. Ces structures offrent information, soutien et orientation dans le parcours de soins. Bien que ces pathologies soient relativement rares, l'entraide entre patients s'avère précieuse.
L'Association Française de Lutte contre les Parasitoses propose des documents d'information grand public sur les cestodoses. Leurs brochures expliquent simplement les modes de transmission, les symptômes et les traitements disponibles. Des permanences téléphoniques permettent d'obtenir des conseils personnalisés.
Les centres de référence des maladies parasitaires rares constituent des ressources expertes. Ces centres, répartis sur le territoire national, assurent la prise en charge des cas complexes. Ils proposent également des consultations de conseil génétique pour les formes familiales d'échinococcose.
Les forums en ligne dédiés aux maladies parasitaires permettent l'échange d'expériences entre patients. Ces espaces de discussion, modérés par des professionnels de santé, offrent un soutien moral appréciable. Les témoignages partagés aident à dédramatiser la maladie et à mieux vivre avec le traitement. Les réseaux sociaux spécialisés se développent également pour faciliter ces échanges.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour bien gérer une infection à cestodes au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, vous aideront à optimiser votre prise en charge et à retrouver rapidement une vie normale.
Pendant le traitement, tenez un carnet de suivi détaillé. Notez la prise des médicaments, les éventuels effets secondaires et l'évolution des symptômes. Cette information sera précieuse lors des consultations de suivi. N'hésitez pas à photographier les proglottis émis dans les selles : cela aide le médecin à identifier l'espèce parasitaire.
Adaptez temporairement vos habitudes alimentaires. Privilégiez la viande bien cuite pendant au moins 6 mois après le traitement. Lavez soigneusement les légumes et fruits, particulièrement ceux consommés crus. Évitez les produits de charcuterie artisanale non contrôlée dans les zones à risque.
Informez votre entourage proche de votre infection sans dramatiser. Cette transparence permet d'adopter collectivement les mesures d'hygiène appropriées. Vos proches pourront également surveiller l'apparition de symptômes évocateurs. En cas de voyage en zone endémique, consultez un médecin spécialisé en médecine des voyages pour des conseils préventifs personnalisés.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes d'alerte doivent vous amener à consulter rapidement un médecin. La reconnaissance précoce de ces symptômes permet d'optimiser la prise en charge et d'éviter les complications. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent pour demander un avis médical.
Consultez en urgence si vous observez l'émission de segments de ver dans vos selles. Ces proglottis, ressemblant à des grains de riz mobiles, signent formellement une infection à ténia. Une consultation dans les 48 heures permet d'identifier l'espèce et d'instaurer le traitement approprié [16,17].
Les douleurs abdominales intenses et persistantes justifient également une consultation rapide. Particulièrement si elles s'accompagnent de fièvre, de vomissements ou de troubles du transit. Ces symptômes peuvent révéler une complication de l'infection parasitaire nécessitant une prise en charge spécialisée.
Certaines situations nécessitent un avis médical même en l'absence de symptômes. Si vous avez séjourné en zone endémique d'échinococcose, un bilan parasitologique peut être justifié. Les professionnels exposés (vétérinaires, chasseurs) bénéficient d'un suivi médical régulier. En cas de contact avec un animal suspect d'infection parasitaire, n'hésitez pas à en parler à votre médecin [1,2,5].
Questions Fréquentes
Les infections à cestodes sont-elles contagieuses ?Non, les téniasis ne se transmettent pas directement d'homme à homme. La contamination nécessite l'ingestion d'œufs ou de larves présents dans l'environnement ou la nourriture. Cependant, les mesures d'hygiène restent importantes pour éviter la dissémination des œufs.
Peut-on avoir plusieurs infections simultanément ?
Oui, il est possible d'être infecté par plusieurs espèces de cestodes en même temps. Cette situation, appelée polyparasitisme, est plus fréquente dans les zones endémiques. Le diagnostic et le traitement doivent alors être adaptés à chaque parasite présent [11,12].
Le traitement est-il toujours efficace ?
Les traitements actuels sont très efficaces avec des taux de guérison supérieurs à 90% pour la plupart des cestodoses. Cependant, certaines formes résistantes peuvent nécessiter des traitements prolongés ou des associations médicamenteuses [3,4].
Y a-t-il des séquelles après guérison ?
Dans la grande majorité des cas, la guérison est complète sans séquelles. Seules les formes compliquées d'échinococcose peuvent laisser des cicatrices tissulaires selon les organes atteints. Le suivi médical permet de détecter et traiter précocement ces complications [1,2].
Questions Fréquentes
Les infections à cestodes sont-elles contagieuses ?
Non, les téniasis ne se transmettent pas directement d'homme à homme. La contamination nécessite l'ingestion d'œufs ou de larves présents dans l'environnement ou la nourriture.
Peut-on avoir plusieurs infections simultanément ?
Oui, il est possible d'être infecté par plusieurs espèces de cestodes en même temps. Cette situation est plus fréquente dans les zones endémiques.
Le traitement est-il toujours efficace ?
Les traitements actuels sont très efficaces avec des taux de guérison supérieurs à 90% pour la plupart des cestodoses.
Y a-t-il des séquelles après guérison ?
Dans la grande majorité des cas, la guérison est complète sans séquelles. Seules les formes compliquées peuvent laisser des cicatrices tissulaires.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Infections à Echinococcus spp. en France hexagonale. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] INFECTIONS À ECHINOCOCCUS SPP. EN FRANCE. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [3] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] SIMV | Confirmation d'un cas de rhinopneumonie. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Bilan de santé à réaliser chez toute personne migrante. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Diphyllobothrium stemmacephalum infections in harbor porpoises. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Molecular identification of zoonotic taeniids metacestodes. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Is the risk of bank vole infection with cestodes related to the population dynamics regime? Journal of Helminthology. 2025.Lien
- [9] Diphyllobothrium stemmacephalum infections in harbor porpoises in German waters. 2025.Lien
- [10] Cestodes in Eurasian wolves and domestic dogs in Switzerland. 2025.Lien
- [11] Double trouble: host behaviour influences and is influenced by co-infection with parasites. 2024.Lien
- [12] Prevalence of parasitic infections with zoonotic potential in Tilapia: a systematic review and meta-analysis. Animals. 2022.Lien
- [16] Infestation par des cestodes - Infections. MSD Manuals.Lien
- [17] Revue générale des infections à vers plats. MSD Manuals.Lien
Publications scientifiques
- Is the risk of bank vole infection with cestodes related to the population dynamics regime? (2025)
- [HTML][HTML] Diphyllobothrium stemmacephalum infections in harbor porpoises (Phocoena Phocoena) in German waters (2025)
- [HTML][HTML] Cestodes in Eurasian wolves (Canis lupus lupus) and domestic dogs (Canis lupus familiaris) in Switzerland (2025)1 citations
- Double trouble: host behaviour influences and is influenced by co-infection with parasites (2024)6 citations[PDF]
- [HTML][HTML] Prevalence of parasitic infections with zoonotic potential in Tilapia: a systematic review and meta-analysis (2022)13 citations
Ressources web
- Infestation par des cestodes - Infections (msdmanuals.com)
Les médecins diagnostiquent une infection par les cestodes en découvrant des segments du corps du ver ou des œufs dans un échantillon de selles, et ils ...
- Revue générale des infections à vers plats (msdmanuals.com)
Diagnostic des infections à vers plats ... Les infestations par les ténias adultes sont diagnostiquées par l'identification des œufs ou des proglottides gravides ...
- Téniasis et cysticercose : définition, symptômes et ... (sante-sur-le-net.com)
12 avr. 2017 — Le diagnostic du Téniasis repose essentiellement sur la découverte d'anneaux, soit dans les selles soit dans les sous-vêtements ou la literie.
- Diagnostic des cestodes (devsante.org)
20 oct. 2007 — L'infestation reste le plus souvent asymptomatique, ou provoque des troubles digestifs. Le diagnostic est établi sur l'examen parasitologique ...
- Parasitoses intestinales et hépatiques: diagnostic et ... (revmed.ch)
Ce parasite est le plus souvent une infection qui se limite spontanément. Il peut causer des diarrhées liquides pouvant persister plusieurs mois sans ...

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.