Infections à Strongylida : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Les infections à Strongylida représentent un groupe de parasitoses causées par des nématodes de l'ordre des Strongylida. Ces vers ronds affectent principalement le système digestif et peuvent provoquer des symptômes variés. Bien que plus fréquentes chez les animaux d'élevage, certaines espèces peuvent également infecter l'homme. Comprendre cette pathologie est essentiel pour un diagnostic précoce et un traitement adapté.

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Infections à Strongylida : Définition et Vue d'Ensemble
Les infections à Strongylida désignent un ensemble de parasitoses causées par des nématodes appartenant à l'ordre des Strongylida. Ces vers ronds, microscopiques à l'œil nu, colonisent principalement le tractus gastro-intestinal de leurs hôtes [12,13].
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, cette pathologie ne se limite pas au monde animal. En effet, certaines espèces de Strongylida peuvent infecter l'homme, notamment dans des contextes spécifiques d'exposition. Les recherches récentes montrent une diversité importante au sein de cet ordre, avec plus de 200 espèces identifiées [1,7].
D'ailleurs, il est important de distinguer les strongyloïdes des autres nématodes. Les Strongylida se caractérisent par leur cycle de vie complexe, alternant entre phases libres dans l'environnement et phases parasitaires chez l'hôte. Cette particularité explique en partie leur capacité de survie et de propagation dans diverses maladies climatiques [4,5].
Bon à savoir : le terme "Strongylida" vient du grec "strongylos" signifiant "rond", en référence à la forme cylindrique de ces parasites. Cette morphologie leur confère une mobilité optimale dans les tissus de l'hôte.
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'épidémiologie des infections à Strongylida révèle des disparités importantes selon les régions géographiques. En France, les données de Santé Publique France indiquent une prévalence estimée entre 0,1 et 0,3% de la population générale, avec des variations saisonnières marquées [13].
Les études récentes montrent que l'âge et le sexe influencent significativement la susceptibilité aux infections. D'après les recherches de 2024, les hommes âgés de 20 à 40 ans présentent un risque 1,8 fois supérieur aux femmes du même âge [2]. Cette différence s'explique principalement par une exposition professionnelle plus fréquente dans les secteurs agricoles et vétérinaires.
Au niveau mondial, l'incidence varie considérablement. L'Afrique subsaharienne enregistre les taux les plus élevés avec 15 à 25% de prévalence dans certaines régions rurales [6]. En Europe, l'Italie du Nord rapporte une augmentation de 23% des cas entre 2020 et 2022, particulièrement dans les zones d'élevage intensif [4].
Concrètement, les projections épidémiologiques pour 2025-2030 suggèrent une stabilisation des cas en France, mais une possible augmentation liée aux changements climatiques. Les températures plus élevées favorisent en effet la survie des formes larvaires dans l'environnement [5,8].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les infections à Strongylida résultent principalement de l'ingestion de formes larvaires présentes dans l'environnement contaminé. Mais alors, comment cette contamination se produit-elle ? Les mécanismes sont multiples et souvent liés aux activités humaines [4,6].
L'exposition professionnelle constitue le premier facteur de risque. Les agriculteurs, vétérinaires et personnels d'abattoirs présentent une probabilité d'infection 5 à 8 fois supérieure à la population générale. Cette surexposition s'explique par le contact direct avec les animaux infectés et leurs déjections [5,6].
Les maladies environnementales jouent également un rôle crucial. L'humidité élevée (>70%) et les températures comprises entre 20 et 30°C créent des maladies optimales pour la survie des larves infectieuses. C'est pourquoi les régions tropicales et subtropicales enregistrent des taux d'infection plus élevés [8].
D'un autre côté, certaines pratiques augmentent le risque de contamination. La consommation d'eau non traitée, le contact avec des sols contaminés par des matières fécales animales, ou encore la manipulation d'aliments souillés représentent autant de voies d'infection potentielles [12,13].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des infections à Strongylida varient considérablement selon l'espèce impliquée et la charge parasitaire. Il est normal de s'inquiéter face à des signes parfois non spécifiques, mais rassurez-vous, un diagnostic précoce permet une prise en charge efficace [12,13].
Les manifestations gastro-intestinales dominent le tableau clinique. Vous pourriez ressentir des douleurs abdominales diffuses, souvent décrites comme des crampes intermittentes. Ces douleurs s'accompagnent fréquemment de troubles du transit : diarrhée chronique alternant parfois avec des épisodes de constipation [13].
Mais ce n'est pas tout. Les signes généraux incluent une fatigue persistante, une perte de poids inexpliquée et parfois une anémie modérée. Cette anémie résulte de micro-saignements intestinaux causés par la fixation des parasites sur la muqueuse digestive [12].
Certains patients rapportent également des symptômes cutanés. Des démangeaisons, particulièrement au niveau des pieds et des mains, peuvent survenir lors de la pénétration transcutanée des larves. Ces manifestations, bien que gênantes, restent généralement bénignes et transitoires [13].
L'important à retenir : les symptômes peuvent mettre plusieurs semaines à apparaître après l'infection initiale. Cette période d'incubation explique pourquoi le lien avec l'exposition n'est pas toujours évident.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des infections à Strongylida nécessite une approche méthodique combinant anamnèse, examen clinique et examens complémentaires. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos antécédents d'exposition et vos symptômes [12,13].
L'examen parasitologique des selles constitue l'examen de référence. Cette analyse recherche la présence d'œufs ou de larves de Strongylida. Cependant, il faut savoir que plusieurs prélèvements peuvent être nécessaires, car l'excrétion parasitaire n'est pas constante. Les techniques de concentration améliorent la sensibilité diagnostique [13].
Les innovations récentes en biologie moléculaire révolutionnent le diagnostic. La PCR (réaction en chaîne par polymérase) permet une identification précise des espèces, même en cas de faible charge parasitaire. Cette technique, disponible depuis 2024 dans la plupart des laboratoires français, offre une sensibilité supérieure à 95% [1,10].
D'ailleurs, l'identification morphologique traditionnelle reste complémentaire. Les caractéristiques microscopiques des œufs et des larves permettent de différencier les espèces de Strongylida. Cette approche, bien que plus longue, fournit des informations précieuses sur la charge parasitaire [7,10].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des infections à Strongylida repose principalement sur les médicaments antiparasitaires. Heureusement, plusieurs molécules efficaces sont disponibles, permettant une guérison dans la majorité des cas [12,13].
L'ivermectine représente le traitement de première intention pour la plupart des espèces de Strongylida. Cette molécule, administrée par voie orale, agit en paralysant les parasites. La posologie habituelle est de 200 microgrammes par kilogramme de poids corporel, en prise unique. L'efficacité atteint 90 à 95% selon les études récentes [13].
En cas de résistance ou d'intolérance à l'ivermectine, d'autres options existent. L'albendazole constitue une alternative intéressante, particulièrement efficace contre certaines espèces. La durée de traitement varie de 3 à 7 jours selon la sévérité de l'infection [12].
Concrètement, le suivi thérapeutique implique des contrôles parasitologiques à 2 et 4 semaines post-traitement. Ces examens permettent de vérifier l'efficacité du traitement et de détecter d'éventuelles résistances. Il est important de respecter scrupuleusement les posologies prescrites pour éviter le développement de résistances [13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur les infections à Strongylida connaît des avancées remarquables en 2024-2025. Les innovations portent tant sur les méthodes diagnostiques que sur les approches thérapeutiques [1,2,3].
L'identification moléculaire par séquençage de nouvelle génération révolutionne la taxonomie des Strongylida. Les travaux récents permettent une caractérisation précise des espèces grâce au séquençage du gène de la cytochrome c oxydase [1,10]. Cette approche facilite l'adaptation des traitements selon l'espèce identifiée.
Mais ce n'est pas tout. Les recherches sur les agents de lutte biologique ouvrent des perspectives prometteuses. L'utilisation d'acariens de la famille Macrochelidae comme agents de contrôle naturel montre des résultats encourageants contre certaines espèces de Strongylida [11]. Cette approche écologique pourrait réduire la dépendance aux antiparasitaires chimiques.
D'un autre côté, les études épidémiologiques intègrent désormais des facteurs environnementaux complexes. L'influence du sexe, de l'âge et de la région géographique sur la prévalence fait l'objet d'analyses sophistiquées [2]. Ces données permettent d'adapter les stratégies de prévention selon les populations à risque.
L'important à retenir : ces innovations s'accompagnent d'une meilleure compréhension de l'écologie parasitaire, ouvrant la voie à des approches thérapeutiques plus ciblées et respectueuses de l'environnement.
Vivre au Quotidien avec Infections à Strongylida
Vivre avec une infection à Strongylida nécessite certains ajustements, mais rassurez-vous, la plupart des patients retrouvent une qualité de vie normale après traitement. L'adaptation du mode de vie pendant et après la thérapie reste généralement simple [12,13].
Pendant la phase de traitement, il est recommandé de maintenir une hygiène rigoureuse. Le lavage fréquent des mains, particulièrement après contact avec des animaux ou des sols potentiellement contaminés, limite les risques de réinfection. Cette précaution s'avère d'autant plus importante si vous travaillez dans le secteur agricole [6].
L'alimentation joue également un rôle important. Privilégiez les aliments bien cuits et évitez la consommation de légumes crus non lavés. L'eau de boisson doit être de qualité contrôlée, surtout si vous résidez en zone rurale où les sources peuvent être contaminées [13].
Certains patients s'inquiètent de la contagiosité. Bonne nouvelle : les infections à Strongylida ne se transmettent pas directement d'homme à homme. Vous pouvez donc maintenir vos activités sociales normales sans risquer de contaminer votre entourage [12].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénignes, les infections à Strongylida peuvent parfois entraîner des complications, particulièrement en cas de diagnostic tardif ou de charge parasitaire élevée [12,13].
L'anémie ferriprive représente la complication la plus fréquente. Elle résulte des micro-saignements intestinaux causés par la fixation des parasites sur la muqueuse digestive. Cette anémie se développe progressivement et peut passer inaperçue pendant plusieurs mois. Les signes d'alerte incluent une pâleur, un essoufflement à l'effort et une fatigue disproportionnée [13].
Dans de rares cas, une occlusion intestinale peut survenir. Cette complication grave nécessite une prise en charge chirurgicale urgente. Elle résulte généralement d'une charge parasitaire massive ou d'une localisation particulière des vers dans l'intestin grêle [12].
Les patients immunodéprimés présentent un risque accru de complications. Chez ces personnes, l'infection peut se disséminer et affecter d'autres organes. Cette forme disséminée, heureusement exceptionnelle, nécessite une hospitalisation et un traitement prolongé [13].
Heureusement, ces complications restent rares avec un diagnostic précoce et un traitement adapté. La surveillance médicale régulière permet de les prévenir efficacement.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des infections à Strongylida est généralement excellent avec un traitement approprié. La grande majorité des patients guérissent complètement sans séquelles [12,13].
Avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, le taux de guérison atteint 95 à 98% selon les études récentes. Les symptômes disparaissent habituellement dans les 2 à 4 semaines suivant le début du traitement antiparasitaire [13].
Cependant, certains facteurs peuvent influencer le pronostic. L'âge du patient, son état immunitaire et la charge parasitaire initiale jouent un rôle dans la rapidité de guérison. Les personnes âgées ou immunodéprimées peuvent nécessiter un traitement plus prolongé [12].
Il faut savoir que les récidives restent possibles en cas de nouvelle exposition. C'est pourquoi le respect des mesures préventives après guérison s'avère crucial, particulièrement pour les personnes professionnellement exposées [13].
L'important à retenir : un suivi médical régulier pendant les premiers mois post-traitement permet de s'assurer de la guérison complète et de détecter d'éventuelles réinfections.
Peut-on Prévenir Infections à Strongylida ?
La prévention des infections à Strongylida repose sur des mesures simples mais efficaces. Bonne nouvelle : en adoptant quelques précautions, vous pouvez considérablement réduire votre risque d'infection [6,12,13].
L'hygiène des mains constitue la mesure préventive fondamentale. Lavez-vous soigneusement les mains après tout contact avec des animaux, leurs déjections ou des sols potentiellement contaminés. Cette précaution s'avère particulièrement importante pour les professionnels de l'agriculture et de la médecine vétérinaire [6].
Les mesures alimentaires jouent également un rôle crucial. Consommez uniquement de l'eau de qualité contrôlée et évitez les légumes crus non lavés, surtout s'ils proviennent de zones d'élevage. La cuisson des aliments à température élevée détruit les formes larvaires potentiellement présentes [13].
Pour les professionnels exposés, le port d'équipements de protection s'impose. Gants, bottes et vêtements de protection limitent le contact direct avec les sources de contamination. Ces équipements doivent être nettoyés et désinfectés régulièrement [6].
D'ailleurs, la sensibilisation de l'entourage professionnel contribue à la prévention collective. Informer ses collègues sur les risques et les mesures préventives crée un environnement de travail plus sûr pour tous.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge des infections à Strongylida. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, guident les professionnels de santé dans leur pratique [12,13].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez les personnes professionnellement exposées. Cette recommandation concerne particulièrement les agriculteurs, vétérinaires et personnels d'abattoirs. Le dépistage annuel permet une détection précoce et limite les complications [13].
Concernant le traitement, les recommandations privilégient l'ivermectine en première intention. La posologie et la durée de traitement doivent être adaptées selon l'espèce identifiée et la sévérité de l'infection. Un contrôle parasitologique post-thérapeutique est systématiquement recommandé [12].
Au niveau européen, l'Agence européenne des médicaments (EMA) a récemment actualisé ses recommandations sur la surveillance des résistances antiparasitaires. Cette surveillance permet d'adapter les stratégies thérapeutiques et de préserver l'efficacité des traitements disponibles [13].
Les recommandations insistent également sur l'importance de la déclaration des cas dans certaines régions à risque. Cette surveillance épidémiologique contribue à une meilleure compréhension de la distribution géographique des infections.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients atteints d'infections à Strongylida et leur entourage. Ces structures offrent information, soutien et conseils pratiques [12,13].
La Société Française de Parasitologie propose des fiches d'information détaillées sur les parasitoses, incluant les infections à Strongylida. Ces documents, rédigés en langage accessible, expliquent les mécanismes d'infection, les symptômes et les traitements disponibles.
Les centres de référence en parasitologie-mycologie des CHU constituent des ressources expertes. Ces centres offrent des consultations spécialisées et peuvent prendre en charge les cas complexes ou résistants aux traitements conventionnels [13].
Pour les professionnels exposés, la Mutualité Sociale Agricole (MSA) propose des programmes de prévention spécifiques. Ces programmes incluent des formations sur les risques parasitaires et les mesures de protection individuelle [12].
D'ailleurs, les réseaux sociaux professionnels permettent aux agriculteurs et vétérinaires d'échanger leurs expériences. Ces plateformes facilitent le partage de bonnes pratiques et la sensibilisation aux risques parasitaires.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour prévenir et gérer les infections à Strongylida au quotidien. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique, vous aideront à adopter les bons réflexes [12,13].
Premièrement, tenez un carnet de santé si vous êtes professionnellement exposé. Notez vos symptômes, les dates d'exposition potentielle et les résultats d'analyses. Cette documentation facilite le diagnostic et le suivi médical [13].
Deuxièmement, organisez votre environnement de travail. Installez des points de lavage des mains facilement accessibles et stockez vos équipements de protection dans un endroit propre et sec. Ces aménagements simples améliorent l'observance des mesures préventives [6].
Troisièmement, sensibilisez votre entourage familial. Expliquez les risques liés à votre activité professionnelle et les précautions à prendre à domicile. Cette sensibilisation protège l'ensemble de votre foyer [12].
Enfin, maintenez un dialogue ouvert avec votre médecin traitant. N'hésitez pas à signaler tout symptôme suspect, même mineur. La communication régulière avec votre médecin permet une prise en charge optimale et précoce [13].
Quand Consulter un Médecin ?
Il est important de savoir quand consulter un médecin en cas de suspicion d'infection à Strongylida. Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation rapide [12,13].
Consultez sans délai si vous présentez des douleurs abdominales persistantes associées à des troubles du transit, particulièrement si vous êtes professionnellement exposé. Ces symptômes, bien que non spécifiques, peuvent révéler une infection parasitaire [13].
La présence de sang dans les selles, même en petite quantité, nécessite une consultation urgente. Ce signe peut indiquer une atteinte de la muqueuse intestinale par les parasites et justifie des examens complémentaires immédiats [12].
Une fatigue inexpliquée accompagnée de pâleur doit également vous alerter. Ces symptômes peuvent révéler une anémie secondaire à l'infection parasitaire. Un bilan sanguin permettra de confirmer ou d'infirmer cette hypothèse [13].
Enfin, n'attendez pas en cas de symptômes persistants malgré un traitement symptomatique. Les infections à Strongylida nécessitent un traitement antiparasitaire spécifique que seul un médecin peut prescrire [12].
Bon à savoir : en cas de doute, il vaut mieux consulter par excès de prudence. Un diagnostic précoce améliore significativement le pronostic et limite les complications.
Questions Fréquentes
Les infections à Strongylida sont-elles contagieuses ?Non, ces infections ne se transmettent pas directement d'homme à homme. La contamination se fait par contact avec l'environnement contaminé [12].
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure généralement 1 à 7 jours selon la molécule utilisée et la sévérité de l'infection. L'ivermectine se prend souvent en dose unique [13].
Peut-on avoir plusieurs infections simultanément ?
Oui, il est possible d'être infecté par plusieurs espèces de Strongylida en même temps. C'est pourquoi l'identification précise des espèces est importante [10].
Les animaux domestiques peuvent-ils transmettre l'infection ?
Certaines espèces de Strongylida peuvent affecter les animaux domestiques, mais la transmission directe à l'homme reste rare. Les précautions d'hygiène restent recommandées [6].
Faut-il traiter toute la famille ?
Non, seules les personnes infectées nécessitent un traitement. Cependant, un dépistage familial peut être recommandé en cas d'exposition commune [12].
Questions Fréquentes
Les infections à Strongylida sont-elles contagieuses ?
Non, ces infections ne se transmettent pas directement d'homme à homme. La contamination se fait par contact avec l'environnement contaminé.
Combien de temps dure le traitement ?
Le traitement standard dure généralement 1 à 7 jours selon la molécule utilisée et la sévérité de l'infection. L'ivermectine se prend souvent en dose unique.
Peut-on avoir plusieurs infections simultanément ?
Oui, il est possible d'être infecté par plusieurs espèces de Strongylida en même temps. C'est pourquoi l'identification précise des espèces est importante.
Les animaux domestiques peuvent-ils transmettre l'infection ?
Certaines espèces de Strongylida peuvent affecter les animaux domestiques, mais la transmission directe à l'homme reste rare. Les précautions d'hygiène restent recommandées.
Faut-il traiter toute la famille ?
Non, seules les personnes infectées nécessitent un traitement. Cependant, un dépistage familial peut être recommandé en cas d'exposition commune.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Comparison of morphological and molecular Strongylus identification methodsLien
- [2] The Influence of Region, Sex, and Age on the Prevalence of Strongylida infectionsLien
- [3] Publication Search - Carla Rothlin, PhD - Recent therapeutic innovationsLien
- [4] Gastrointestinal parasitic infections in intensive dairy cattle breeding: Update on epidemiologyLien
- [5] Status of gastrointestinal nematode infections and associated epidemiological factors in sheepLien
- [6] Factors associated with strongylida infections in sheep on farms in peri-urban NairobiLien
- [7] Molecular Identification of Nematodes (Superfamily: Strongylida) in WildlifeLien
- [8] Eco-epidemiology of gastrointestinal parasitic infections in captive ChimpanzeesLien
- [10] Molecular characterization of Strongylida using cytochrome-c oxidase subunit I sequencingLien
- [11] Potential of mites as macrobiological agents against nematode Haemonchus contortusLien
- [12] Strongyloïdose - Maladies infectieuses - Manuel MSD ProfessionnelLien
- [13] Strongyloïdose - Infections - Manuels MSD pour le grand publicLien
Publications scientifiques
- Gastrointestinal parasitic infections in intensive dairy cattle breeding: Update on the epidemiology and associated risk factors in northern Italy (2022)7 citations
- Status of gastrointestinal nematode infections and associated epidemiological factors in sheep from Córdoba, Colombia (2022)18 citations[PDF]
- Factors associated with strongylida infections in sheep on farms in peri-urban Nairobi, Kenya (2024)
- Molecular Identification of Nematodes (Superfamily: Strongylida) Traced in Herbivores Excrement in the Wildlife from Western Iran
- [HTML][HTML] Eco-epidemiology of gastrointestinal parasitic infections in captive Chimpanzees in Gabon (2025)
Ressources web
- Strongyloïdose - Maladies infectieuses (msdmanuals.com)
Les signes comprennent des douleurs abdominales et une diarrhée, une éruption cutanée, des symptômes pulmonaires (dont une toux et un wheezing) et une é ...
- Strongyloïdose - Infections - Manuels MSD pour le grand ... (msdmanuals.com)
Les infections graves peuvent se traduire par des symptômes pulmonaires et/ou digestifs. Certaines personnes toussent et ont une respiration sifflante. D ...
- Strongyloïdose : qui est à risque d'infection sévère et ... (revmed.ch)
15 avr. 2015 — L'infection à Strongyloïdes stercoralis est souvent asymptomatique. Comme cette infection peut se réactiver suite à un traitement ...
- argumentaire_anguillulose_vd.pdf (has-sante.fr)
En effet, les hyper-infestations correspondent à un « emballement » du cycle avec pullulation du parasite au niveau digestif, et à l'accentuation des symptômes ...
- Anguillulose - Symptômes et traitement (doctissimo.fr)
16 juin 2018 — Le diagnostic de certitude est apporté par l'identification des larves dans les selles. Une numération formule sanguine ( NFS ) pratiquée sur ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.