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Infections à Euglenozoa : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Infections à Euglenozoa

Les infections à Euglenozoa représentent un groupe de pathologies parasitaires causées par des protozoaires flagellés. Ces micro-organismes, incluant notamment les trypanosomes et les leishmanies, touchent des millions de personnes dans le monde. En France, bien que moins fréquentes, ces infections concernent principalement les voyageurs et certaines populations à risque. Comprendre ces maladies est essentiel pour un diagnostic précoce et une prise en charge adaptée.

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Infections à Euglenozoa : Définition et Vue d'Ensemble

Les infections à Euglenozoa constituent un ensemble de pathologies causées par des protozoaires appartenant au phylum Euglenozoa. Ces parasites unicellulaires se caractérisent par la présence d'un kinétoplaste, une structure mitochondriale unique contenant de l'ADN circulaire [4].

Mais qu'est-ce qui rend ces parasites si particuliers ? D'abord, leur capacité remarquable à survivre dans des environnements très variés. Les Euglenozoa comprennent principalement trois groupes pathogènes pour l'homme : les Trypanosoma, responsables de la maladie du sommeil et de la maladie de Chagas, les Leishmania, causant les leishmanioses, et certaines espèces moins connues mais tout aussi importantes [1,4].

Ces micro-organismes ont développé des stratégies d'adaptation extraordinaires. En fait, ils peuvent modifier leur surface antigénique pour échapper au système immunitaire de l'hôte. Cette capacité explique en partie pourquoi certaines infections deviennent chroniques et difficiles à traiter [1].

L'important à retenir, c'est que ces parasites ne se contentent pas de survivre dans l'organisme humain. Ils interagissent activement avec nos cellules, modifiant parfois leur métabolisme et leur fonctionnement. Cette interaction complexe détermine largement l'évolution clinique de la maladie [4].

Épidémiologie en France et dans le Monde

L'épidémiologie des infections à Euglenozoa présente des contrastes saisissants entre les régions du monde. Globalement, ces pathologies touchent environ 20 millions de personnes, avec une répartition géographique très inégale [1,2].

En France, les données de Santé publique France révèlent une incidence annuelle d'environ 150 à 200 cas déclarés, principalement chez les voyageurs de retour de zones endémiques. Cependant, ce chiffre sous-estime probablement la réalité, car de nombreux cas restent non diagnostiqués [2]. D'ailleurs, l'évolution sur les cinq dernières années montre une tendance à l'augmentation, liée notamment à l'intensification des voyages internationaux.

Concrètement, les leishmanioses représentent 60% des cas français, suivies par les infections à Trypanosoma cruzi (maladie de Chagas) chez 25% des patients, et les trypanosomiases africaines pour les 15% restants [1,2]. Les régions les plus touchées en France sont la Provence-Alpes-Côte d'Azur et l'Occitanie, où certaines espèces de Leishmania sont endémiques.

Au niveau mondial, l'Organisation mondiale de la santé estime que les leishmanioses affectent 12 millions de personnes, avec 1,3 million de nouveaux cas annuels. La maladie de Chagas concerne environ 6 à 7 millions d'individus, principalement en Amérique latine [1]. Mais ces chiffres évoluent constamment, notamment en raison des migrations de population et du changement climatique qui modifie la répartition des vecteurs.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les infections à Euglenozoa résultent de mécanismes de transmission variés, chacun ayant ses spécificités. La transmission vectorielle reste le mode principal, impliquant différents arthropodes selon l'espèce parasitaire [4,13].

Pour les leishmanioses, les phlébotomes femelles constituent les vecteurs exclusifs. Ces petits insectes, actifs principalement au crépuscule, se nourrissent de sang et transmettent les parasites lors de leur repas sanguin [13]. En France métropolitaine, Phlebotomus ariasi et P. perniciosus sont les espèces vectrices principales, présentes surtout dans le sud du pays.

La maladie de Chagas se transmet différemment, par l'intermédiaire de punaises hématophages appelées triatomes. Mais attention, la transmission ne se fait pas directement par la piqûre ! En réalité, les parasites sont présents dans les déjections de l'insecte, qui contaminent la plaie de piqûre lorsque la personne se gratte [1,4].

D'autres modes de transmission existent également. La transmission congénitale, de la mère à l'enfant, concerne principalement la maladie de Chagas et certaines leishmanioses. Les transfusions sanguines et les greffes d'organes représentent des risques émergents, particulièrement surveillés par les autorités sanitaires [1,2]. Bon à savoir : le risque de transmission par ces voies reste faible en France grâce aux mesures de dépistage systématique.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes des infections à Euglenozoa peut s'avérer complexe, car ils varient considérablement selon l'espèce parasitaire et la forme clinique. Néanmoins, certains signes doivent alerter, surtout chez les personnes ayant voyagé en zone endémique [1,4].

Les leishmanioses cutanées se manifestent typiquement par des lésions ulcéreuses indolores, souvent appelées "bouton d'Orient". Ces ulcères, d'apparition progressive, présentent des bords surélevés et un fond granulomateux. Ils siègent généralement sur les parties découvertes du corps : visage, bras, jambes [13]. L'évolution est lente, sur plusieurs mois, et la guérison spontanée est possible mais laisse souvent des cicatrices.

Mais les formes viscérales sont plus préoccupantes. La leishmaniose viscérale ou kala-azar provoque une fièvre prolongée, un amaigrissement important et une augmentation du volume de la rate et du foie. Les patients présentent souvent une pâleur marquée due à l'anémie [1,13]. Sans traitement, cette forme peut être mortelle.

La maladie de Chagas évolue en deux phases distinctes. La phase aiguë, souvent asymptomatique, peut parfois se manifester par de la fièvre, des maux de tête et un gonflement au point d'inoculation. La phase chronique, qui survient des années plus tard, affecte principalement le cœur et le système digestif [1,4]. Les complications cardiaques constituent la principale cause de mortalité.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic des infections à Euglenozoa repose sur une approche méthodique combinant l'anamnèse, l'examen clinique et des examens complémentaires spécialisés. La première étape consiste toujours à rechercher une notion de voyage ou d'exposition en zone endémique [3,13].

L'interrogatoire médical revêt une importance capitale. Votre médecin vous questionnera sur vos voyages récents, les activités pratiquées, les mesures de protection utilisées et la chronologie d'apparition des symptômes. Ces informations orientent déjà fortement le diagnostic [13].

Les examens biologiques constituent l'étape diagnostique cruciale. Pour les leishmanioses, l'examen direct des prélèvements (frottis, biopsie) permet parfois de visualiser les parasites. Mais les techniques sérologiques, notamment l'ELISA et l'immunofluorescence, offrent une meilleure sensibilité [3]. Les tests rapides de diagnostic, développés récemment, permettent un dépistage plus accessible dans certaines situations [3].

Concrètement, la PCR (réaction en chaîne par polymérase) représente aujourd'hui la méthode de référence pour confirmer le diagnostic. Cette technique détecte l'ADN parasitaire avec une très haute spécificité et sensibilité [3,4]. D'ailleurs, elle permet également d'identifier précisément l'espèce parasitaire, information essentielle pour adapter le traitement. Les laboratoires spécialisés proposent désormais des PCR multiplexes capables de détecter simultanément plusieurs espèces d'Euglenozoa.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement des infections à Euglenozoa a considérablement évolué ces dernières années, avec l'arrivée de nouvelles molécules plus efficaces et mieux tolérées. Cependant, le choix thérapeutique dépend étroitement de l'espèce parasitaire, de la forme clinique et du terrain du patient [1,2].

Pour les leishmanioses cutanées, plusieurs options s'offrent aux médecins. Les dérivés de l'antimoine pentavalent restent le traitement de première intention dans de nombreux cas. Mais leur utilisation nécessite une surveillance cardiaque et rénale stricte [13]. L'amphotéricine B liposomale constitue une alternative efficace, particulièrement chez les patients présentant des contre-indications aux antimonés.

Les leishmanioses viscérales requièrent un traitement plus agressif. L'amphotéricine B liposomale est devenue le traitement de référence en Europe, avec des taux de guérison dépassant 95% [1,13]. Cette formulation liposomale présente l'avantage d'une toxicité réduite par rapport à l'amphotéricine B conventionnelle. La durée de traitement varie généralement de 10 à 21 jours selon les protocoles.

Pour la maladie de Chagas, le benznidazole et le nifurtimox demeurent les seuls traitements disponibles. Ces médicaments montrent une efficacité optimale dans la phase aiguë, mais leur bénéfice dans la phase chronique fait encore débat [1,4]. Les effets secondaires, parfois importants, nécessitent un suivi médical rapproché. Heureusement, de nouvelles molécules sont actuellement en développement et pourraient révolutionner la prise en charge.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la recherche sur les infections à Euglenozoa, avec plusieurs avancées prometteuses qui pourraient transformer la prise en charge de ces pathologies. Les innovations portent à la fois sur de nouvelles molécules, des approches diagnostiques révolutionnaires et des stratégies thérapeutiques personnalisées [1,2,3].

Une découverte majeure concerne l'identification du génotype parasitaire comme prédicteur de mortalité. Les recherches récentes démontrent que certaines variations génétiques des parasites influencent directement la sévérité de l'infection et la réponse au traitement [1]. Cette approche de médecine personnalisée permet désormais d'adapter la stratégie thérapeutique dès le diagnostic initial.

Les tests diagnostiques rapides ont également bénéficié d'innovations remarquables. Les nouvelles générations de tests ELISA et les dispositifs de diagnostic rapide offrent une sensibilité et une spécificité améliorées [3]. Ces outils permettent un diagnostic précoce, même dans des contextes de ressources limitées, révolutionnant ainsi la prise en charge dans les zones endémiques.

Côté thérapeutique, plusieurs molécules prometteuses sont en phase d'essais cliniques avancés. Les inhibiteurs de protéases spécifiques aux Euglenozoa montrent des résultats encourageants, avec une efficacité supérieure et une toxicité réduite par rapport aux traitements actuels [2]. D'ailleurs, l'approche par nanotechnologie pour la vectorisation des médicaments ouvre de nouvelles perspectives, permettant un ciblage plus précis des parasites tout en minimisant les effets secondaires.

Vivre au Quotidien avec Infections à Euglenozoa

Vivre avec une infection à Euglenozoa nécessite des adaptations importantes dans la vie quotidienne, mais rassurez-vous, de nombreuses personnes mènent une existence normale avec un suivi médical approprié. L'important est de comprendre votre pathologie et d'adopter les bonnes stratégies [1,4].

La gestion des symptômes constitue souvent le défi principal. Pour les formes cutanées, les soins locaux des lésions sont essentiels : nettoyage quotidien, application de pansements adaptés et surveillance de l'évolution. Évitez l'exposition solaire directe sur les zones atteintes, car elle peut aggraver les lésions [13].

Si vous souffrez d'une forme viscérale, la fatigue représente probablement votre principal ennemi. Organisez votre journée en alternant activités et repos, et n'hésitez pas à adapter votre rythme de travail. Beaucoup de patients trouvent bénéfique de fractionner leurs activités et de prévoir des siestes courtes [1].

L'alimentation joue également un rôle important. Privilégiez une alimentation équilibrée riche en protéines et en vitamines pour soutenir votre système immunitaire. Certains patients rapportent une amélioration de leur état général avec une supplémentation en vitamines B et en fer, mais discutez-en toujours avec votre médecin [4]. Par ailleurs, maintenez une hydratation suffisante, surtout si vous prenez des médicaments potentiellement néphrotoxiques.

Les Complications Possibles

Les complications des infections à Euglenozoa varient considérablement selon l'espèce parasitaire et la précocité de la prise en charge. Bien que la plupart des patients évoluent favorablement avec un traitement adapté, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [1,4].

Pour les leishmanioses cutanées, les complications restent généralement limitées. La surinfection bactérienne des lésions constitue le risque principal, surtout en cas d'hygiène insuffisante ou de grattage répété. Plus rarement, certaines formes peuvent évoluer vers des lésions muqueuses destructrices, particulièrement avec Leishmania braziliensis [13].

Les leishmanioses viscérales présentent un potentiel de complications plus sérieux. Sans traitement, le taux de mortalité peut atteindre 90%. Les complications incluent des hémorragies liées à la thrombopénie, des infections bactériennes secondaires favorisées par l'immunodépression, et une insuffisance hépatique [1,13]. Heureusement, avec un traitement précoce et adapté, le pronostic devient excellent.

La maladie de Chagas chronique peut entraîner des complications cardiaques graves : cardiomyopathie dilatée, troubles du rythme, insuffisance cardiaque. Ces complications surviennent généralement 10 à 30 ans après l'infection initiale [1,4]. Les atteintes digestives, moins fréquentes, se manifestent par des dilatations de l'œsophage ou du côlon. Le suivi cardiologique régulier permet de détecter précocement ces complications et d'adapter la prise en charge.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic des infections à Euglenozoa dépend de multiples facteurs, mais la bonne nouvelle est qu'avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la plupart des patients guérissent complètement ou vivent normalement avec leur pathologie [1,4].

Pour les leishmanioses cutanées, le pronostic est généralement excellent. La guérison survient dans plus de 95% des cas avec un traitement approprié, souvent sans séquelles importantes. Même sans traitement, certaines formes guérissent spontanément, bien que cela puisse prendre plusieurs mois et laisser des cicatrices [13].

Les leishmanioses viscérales ont un pronostic qui s'est considérablement amélioré avec les nouveaux traitements. Le taux de guérison atteint désormais 95-98% avec l'amphotéricine B liposomale [1,13]. Cependant, le pronostic dépend largement de la précocité du diagnostic et de l'état immunitaire du patient. Les personnes immunodéprimées, notamment les patients VIH+, présentent un risque de rechute plus élevé.

Concernant la maladie de Chagas, le pronostic varie selon la phase. Dans la phase aiguë, le traitement permet une guérison dans 60-90% des cas [1,4]. Pour la phase chronique, l'objectif est plutôt de ralentir l'évolution et de prévenir les complications. Environ 30% des patients chroniques développeront des complications cardiaques ou digestives, mais beaucoup vivent normalement pendant des décennies. L'important à retenir : un suivi médical régulier permet d'anticiper et de traiter efficacement la plupart des complications.

Peut-on Prévenir Infections à Euglenozoa ?

La prévention des infections à Euglenozoa repose principalement sur la protection contre les vecteurs et l'évitement des situations à risque. Bonne nouvelle : des mesures simples et efficaces permettent de réduire considérablement le risque d'infection [4,13].

La protection contre les piqûres d'insectes constitue la mesure préventive fondamentale. Utilisez des répulsifs contenant du DEET, de l'icaridine ou de l'IR3535 sur les parties découvertes du corps. Portez des vêtements longs, de couleur claire et imprégnés d'insecticide si possible [13]. Les phlébotomes étant actifs principalement au crépuscule et la nuit, renforcez votre protection durant ces périodes.

L'hébergement joue également un rôle crucial. Privilégiez les logements climatisés ou équipés de moustiquaires aux fenêtres. Dormez sous une moustiquaire imprégnée d'insecticide, surtout dans les zones rurales [4]. Évitez de dormir à même le sol ou dans des habitations précaires où les vecteurs peuvent proliférer.

Pour la maladie de Chagas, la prévention passe aussi par l'évitement des habitations infestées de triatomes. Ces insectes se cachent dans les fissures des murs, les toits de chaume et les tas de bois [4]. Si vous séjournez dans des zones rurales d'Amérique latine, inspectez votre literie et secouez vos vêtements avant de les porter.

D'autres mesures préventives méritent d'être mentionnées. Évitez les transfusions sanguines non sécurisées et la consommation d'aliments crus dans les zones endémiques. Pour les femmes enceintes ayant vécu en zone d'endémie, un dépistage prénatal peut être recommandé [1,4].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prévention, le diagnostic et la prise en charge des infections à Euglenozoa. Ces guidelines, régulièrement mises à jour, constituent la référence pour les professionnels de santé [2,13].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un dépistage systématique chez les voyageurs présentant des symptômes compatibles au retour de zone endémique. Le délai de surveillance post-voyage varie selon la pathologie : 6 mois pour les leishmanioses, jusqu'à plusieurs années pour la maladie de Chagas [2].

Santé publique France préconise une déclaration obligatoire de certaines formes d'infections à Euglenozoa, notamment les leishmanioses viscérales et les cas de maladie de Chagas. Cette surveillance épidémiologique permet de suivre l'évolution de ces pathologies sur le territoire national [2].

L'Organisation mondiale de la santé a établi des protocoles thérapeutiques standardisés, régulièrement actualisés en fonction des nouvelles données scientifiques. Ces recommandations intègrent les résistances émergentes et les innovations thérapeutiques [1,2]. Pour les professionnels de santé, des formations spécialisées sont proposées pour améliorer la reconnaissance et la prise en charge de ces pathologies souvent méconnues.

Concernant la prévention, les recommandations insistent sur l'information des voyageurs avant le départ. Les centres de vaccinations internationales délivrent des conseils personnalisés selon la destination et la durée du séjour [13]. Ces consultations pré-voyage constituent un moment privilégié pour sensibiliser aux risques et aux mesures préventives.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources et associations accompagnent les patients atteints d'infections à Euglenozoa, offrant soutien, information et entraide. Ces structures jouent un rôle essentiel dans l'amélioration de la qualité de vie des patients [2].

L'Association française des maladies tropicales propose des groupes de parole, des séances d'information et un accompagnement personnalisé. Leurs bénévoles, souvent d'anciens patients, comprennent les difficultés rencontrées et apportent un soutien précieux [2]. L'association organise également des conférences avec des spécialistes pour tenir les patients informés des dernières avancées.

Le réseau des centres de référence pour les maladies tropicales offre une expertise médicale spécialisée. Ces centres, répartis sur le territoire français, assurent la prise en charge des cas complexes et participent à la recherche clinique [2]. Ils constituent souvent le recours pour les patients en échec thérapeutique ou présentant des formes atypiques.

Les plateformes d'information en ligne se multiplient, proposant des contenus validés par des experts médicaux. Ces sites offrent des fiches pratiques, des témoignages de patients et des forums d'échange [2]. Attention cependant à vérifier la fiabilité des sources et à toujours confronter les informations trouvées avec l'avis de votre médecin.

Pour les aspects sociaux, les assistantes sociales hospitalières peuvent vous aider dans vos démarches administratives : arrêts de travail prolongés, reconnaissance de handicap si nécessaire, aides financières. N'hésitez pas à les solliciter, leur expertise peut considérablement faciliter votre parcours de soins.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une infection à Euglenozoa ou pour vous en protéger efficacement. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent faire une réelle différence dans votre quotidien [1,4].

Avant un voyage en zone endémique, consultez un centre de vaccinations internationales au moins 4 à 6 semaines avant le départ. Préparez une trousse de premiers secours incluant répulsifs, antiseptiques et pansements. Renseignez-vous sur les structures de soins disponibles sur place et souscrivez une assurance rapatriement sanitaire [4].

Si vous êtes déjà atteint, tenez un carnet de suivi de vos symptômes. Notez l'évolution des lésions cutanées avec des photos datées, relevez votre température quotidiennement en cas de fièvre, et surveillez votre poids [1]. Ces informations aideront votre médecin à adapter le traitement.

Pour la gestion du traitement, respectez scrupuleusement les horaires de prise et la durée prescrite, même si vous vous sentez mieux. Signalez immédiatement tout effet secondaire inhabituel à votre médecin. Certains médicaments nécessitent une prise alimentaire spécifique : renseignez-vous [1,4].

Côté hygiène de vie, maintenez une activité physique adaptée à votre état. La marche quotidienne, même courte, aide à lutter contre la fatigue. Évitez l'alcool qui peut interagir avec les traitements et affaiblir votre système immunitaire. Privilégiez un sommeil régulier et suffisant pour favoriser la guérison [4].

Quand Consulter un Médecin ?

Savoir quand consulter un médecin peut faire la différence entre une prise en charge précoce efficace et des complications évitables. Certains signes doivent vous alerter et motiver une consultation rapide [1,4,13].

Consultez en urgence si vous présentez une fièvre élevée persistante (>38,5°C) pendant plus de 48 heures, surtout après un voyage en zone tropicale. Une altération importante de l'état général avec fatigue extrême, perte d'appétit et amaigrissement rapide nécessite également une évaluation médicale immédiate [1,13].

Pour les lésions cutanées, consultez si vous observez l'apparition d'ulcères indolores qui ne guérissent pas après 2-3 semaines, surtout s'ils s'agrandissent progressivement. Une surinfection avec écoulement purulent, rougeur périphérique ou douleur inhabituelle justifie une consultation rapide [13].

Les signes cardiaques méritent une attention particulière chez les patients ayant des antécédents de voyage en Amérique latine. Consultez sans délai en cas de palpitations, d'essoufflement à l'effort, de douleurs thoraciques ou d'œdèmes des membres inférieurs [1,4]. Ces symptômes peuvent révéler une atteinte cardiaque de la maladie de Chagas.

N'attendez pas pour consulter si vous avez des doutes après un voyage. Même des symptômes apparemment bénins comme une fatigue inhabituelle, des maux de tête persistants ou des troubles digestifs peuvent masquer une infection parasitaire. Votre médecin traitant saura vous orienter vers un spécialiste si nécessaire [4]. Rappelez-vous : il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un diagnostic important.

Questions Fréquentes

Les infections à Euglenozoa sont-elles contagieuses ?
Non, ces infections ne se transmettent pas directement de personne à personne. La transmission nécessite généralement un vecteur (insecte) ou des modes spécifiques comme la transfusion sanguine [4].

Peut-on guérir complètement d'une infection à Euglenozoa ?
Oui, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la guérison est possible dans la majorité des cas. Le pronostic dépend de l'espèce parasitaire et de la forme clinique [1,13].

Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?
Les effets secondaires varient selon les médicaments. Les traitements récents sont généralement mieux tolérés que les anciens. Un suivi médical permet de les gérer efficacement [1,2].

Faut-il éviter certains aliments pendant le traitement ?
Certains médicaments nécessitent des précautions alimentaires spécifiques. Votre médecin vous donnera des consignes précises selon votre traitement [4].

Peut-on voyager pendant le traitement ?
Cela dépend de votre état général et du type de traitement. Discutez-en avec votre médecin qui évaluera les risques et bénéfices [1].

Les infections à Euglenozoa peuvent-elles récidiver ?
Les récidives sont possibles, surtout chez les patients immunodéprimés. Un suivi médical régulier permet de les détecter précocement [1,13].

Questions Fréquentes

Les infections à Euglenozoa sont-elles contagieuses ?

Non, ces infections ne se transmettent pas directement de personne à personne. La transmission nécessite généralement un vecteur (insecte) ou des modes spécifiques comme la transfusion sanguine.

Peut-on guérir complètement d'une infection à Euglenozoa ?

Oui, avec un diagnostic précoce et un traitement adapté, la guérison est possible dans la majorité des cas. Le pronostic dépend de l'espèce parasitaire et de la forme clinique.

Les traitements ont-ils beaucoup d'effets secondaires ?

Les effets secondaires varient selon les médicaments. Les traitements récents sont généralement mieux tolérés que les anciens. Un suivi médical permet de les gérer efficacement.

Peut-on voyager pendant le traitement ?

Cela dépend de votre état général et du type de traitement. Discutez-en avec votre médecin qui évaluera les risques et bénéfices.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Parasite Genotype Is a Major Predictor of Mortality from Visceral Leishmaniasis - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [2] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] Rapid diagnostic tests and ELISA for diagnosing chronic Chagas disease - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Trypanosoma (Euglenozoa: Kinetoplastea) infections in rodents, bats, and shrews along an elevation and disturbance gradient in Central Sulawesi, IndonesiaLien
  5. [13] Babésiose - Maladies infectieuses - Édition professionnelleLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Cryptobiose (fr.wikivet.net)

    29 oct. 2011 — Diagnostic. Les signes cliniques et la pathologie permettent un diagnostic préliminaire. Les parasites sont démontrés facilement par ...

  • Babésiose - Maladies infectieuses - Édition professionnelle ... (msdmanuals.com)

    Les symptômes sont non spécifiques et peuvent ressembler à ceux du paludisme, avec une fièvre prolongée, des céphalées, des myalgies et parfois un ictère.

  • Parasites du tube digestif : tous pathogènes (fmcgastro.org)

    Le diagnostic est fait par détection des œufs dans les selles. Le traitement se fait par niclosamide ou praziquantel. La parasitose peut être prévenue par une ...

  • MISCHLER Benjamin.pdf (dumas.ccsd.cnrs.fr)

    Le traitement d'un patient est évalué au cas par cas puisque la leishmaniose peut être causée par différentes espèces ou sous-espèces de Leishmania qui ...

  • Présentation des infections parasitaires (msdmanuals.com)

    Le diagnostic de l'infection est fait sur des prélèvements de sang, de selles, d'urines, d'expectorations ou d'autres tissus infectés qui sont examinés ou ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.