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Infection Pelvienne : Symptômes, Traitements et Guide Complet 2025

Infection pelvienne

L'infection pelvienne, aussi appelée maladie inflammatoire pelvienne (MPI), touche chaque année des milliers de femmes en France. Cette pathologie infectieuse des organes reproducteurs féminins peut avoir des conséquences importantes sur la fertilité et la qualité de vie. Heureusement, un diagnostic précoce et un traitement adapté permettent généralement une guérison complète. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, des premiers symptômes aux dernières innovations thérapeutiques 2025.

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Infection pelvienne : Définition et Vue d'Ensemble

L'infection pelvienne désigne une inflammation infectieuse des organes reproducteurs féminins situés dans le petit bassin. Cette pathologie affecte principalement l'utérus, les trompes de Fallope et les ovaires [12,13].

Concrètement, les bactéries remontent depuis le vagin et le col de l'utérus pour infecter les organes reproducteurs supérieurs. C'est un peu comme si des intrus s'introduisaient dans votre maison par la porte d'entrée pour envahir les étages supérieurs.

La maladie inflammatoire pelvienne peut être aiguë ou chronique. Dans sa forme aiguë, elle provoque des symptômes intenses qui nécessitent une prise en charge rapide. La forme chronique, plus insidieuse, évolue sur plusieurs mois avec des symptômes moins marqués mais tout aussi préoccupants [12].

Il faut savoir que cette pathologie touche exclusivement les femmes en âge de procréer. Elle représente l'une des principales causes d'infertilité féminine dans le monde, d'où l'importance d'un diagnostic et d'un traitement précoces [14].

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'infection pelvienne touche environ 120 000 femmes chaque année, soit une incidence de 2,4 pour 1000 femmes en âge de procréer [4]. Cette pathologie représente un véritable enjeu de santé publique.

Les données épidémiologiques montrent que l'âge moyen de survenue se situe entre 20 et 35 ans, avec un pic d'incidence chez les femmes de 25 ans [4,12]. D'ailleurs, 85% des cas concernent des femmes sexuellement actives de moins de 35 ans.

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec des taux similaires à ceux observés en Allemagne et au Royaume-Uni. Cependant, les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs, probablement grâce à leurs programmes de dépistage plus systématiques [4].

L'évolution temporelle révèle une stabilisation de l'incidence depuis 2015, après une augmentation notable dans les années 2000-2010. Cette tendance s'explique par l'amélioration des pratiques de dépistage et de prévention des infections sexuellement transmissibles [4,12].

Concernant l'impact économique, le coût annuel de prise en charge des infections pelviennes en France est estimé à 180 millions d'euros, incluant les hospitalisations, les traitements et la prise en charge des complications [4].

Les Causes et Facteurs de Risque

Les infections pelviennes résultent principalement de la remontée de bactéries depuis le tractus génital inférieur. Les agents pathogènes les plus fréquemment impliqués sont Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae, responsables de 60% des cas [12,13].

Mais d'autres bactéries peuvent également être en cause. Les germes de la flore vaginale normale, comme les streptocoques ou les entérobactéries, peuvent parfois devenir pathogènes dans certaines circonstances [12].

Plusieurs facteurs augmentent significativement le risque de développer cette pathologie. L'âge jeune (moins de 25 ans), les partenaires sexuels multiples et les antécédents d'infections sexuellement transmissibles constituent les principaux facteurs de risque [12,13].

Les gestes invasifs gynécologiques représentent également un facteur de risque important. L'insertion d'un dispositif intra-utérin, une biopsie de l'endomètre ou un curetage peuvent favoriser la remontée bactérienne [12]. Heureusement, ces complications restent rares avec les techniques actuelles.

Il est intéressant de noter que certains facteurs protègent contre l'infection pelvienne. L'utilisation de contraceptifs oraux diminue le risque de 50%, probablement en modifiant la glaire cervicale et en réduisant les règles [13].

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'infection pelvienne peuvent être très variables d'une femme à l'autre. Certaines présentent des signes évidents, tandis que d'autres n'ont que des symptômes discrets, voire aucun symptôme [12,13].

Le symptôme le plus caractéristique reste la douleur pelvienne. Cette douleur, souvent décrite comme sourde et persistante, siège dans le bas-ventre et peut irradier vers les lombes. Elle s'aggrave généralement lors des rapports sexuels ou des mouvements [12].

Les pertes vaginales anormales constituent un autre signe d'alerte important. Elles peuvent être plus abondantes qu'habituellement, malodorantes ou de couleur inhabituelle (jaunâtre ou verdâtre) [12,13].

D'autres symptômes peuvent accompagner le tableau clinique : fièvre modérée, saignements entre les règles, douleurs lors de la miction ou sensation de pesanteur pelvienne [12]. Certaines femmes rapportent également des nausées ou une fatigue inhabituelle.

Attention, il faut savoir que 10 à 15% des infections pelviennes sont totalement asymptomatiques. C'est pourquoi un dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles est recommandé chez les femmes à risque [13].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic d'infection pelvienne repose sur un faisceau d'arguments cliniques, biologiques et parfois radiologiques. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé sur vos symptômes et vos antécédents [12,13].

L'examen gynécologique constitue l'étape clé du diagnostic. Le médecin recherche une douleur à la mobilisation du col utérin, des annexes ou une sensibilité au toucher vaginal. Ces signes, bien que non spécifiques, orientent fortement vers le diagnostic [12].

Les examens biologiques complètent l'évaluation clinique. Une prise de sang permet de doser les marqueurs inflammatoires (CRP, vitesse de sédimentation) et de rechercher une hyperleucocytose [12,13]. Des prélèvements vaginaux et cervicaux sont systématiquement réalisés pour identifier les germes responsables.

L'échographie pelvienne peut être utile dans certains cas, notamment pour éliminer d'autres pathologies ou rechercher des complications comme un abcès tubo-ovarien [4,12]. Cet examen permet également d'évaluer l'état des trompes de Fallope.

Dans les formes sévères ou atypiques, une cœlioscopie diagnostique peut être nécessaire. Cette technique permet une visualisation directe des organes pelviens et confirme le diagnostic avec certitude [12]. Elle reste cependant réservée aux cas complexes.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'infection pelvienne repose principalement sur l'antibiothérapie. L'objectif est d'éradiquer les bactéries responsables et de prévenir les complications à long terme [12,13].

Le choix des antibiotiques dépend de la sévérité de l'infection et des germes suspectés. En première intention, une association d'antibiotiques est généralement prescrite pour couvrir un large spectre bactérien [12]. Les schémas thérapeutiques incluent souvent une céphalosporine associée à la doxycycline.

La durée du traitement varie selon la forme clinique. Pour les formes légères à modérées, un traitement oral de 14 jours suffit généralement. Les formes sévères nécessitent une hospitalisation avec antibiothérapie intraveineuse pendant 48 à 72 heures, puis relais per os [12,13].

Le traitement du ou des partenaires sexuels est systématique, même en l'absence de symptômes. Cette mesure permet d'éviter les réinfections et de limiter la propagation des infections sexuellement transmissibles [12].

En cas de complications comme un abcès tubo-ovarien, une prise en charge chirurgicale peut être nécessaire. La cœlioscopie permet alors un drainage de l'abcès et un lavage de la cavité péritonéale [12]. Heureusement, ces situations restent rares avec un traitement précoce et adapté.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

La recherche médicale dans le domaine des infections pelviennes connaît des avancées prometteuses en 2024-2025. Plusieurs innovations thérapeutiques sont actuellement à l'étude pour améliorer la prise en charge de cette pathologie.

L'étude KEYNOTE-B96 de Merck, bien que centrée sur le cancer ovarien, apporte des éclairages intéressants sur les mécanismes inflammatoires pelviens [1]. Cette recherche pourrait ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques pour les infections pelviennes chroniques résistantes.

Les travaux sur le relugolix, un antagoniste des récepteurs GnRH, montrent des résultats encourageants dans la modulation de la réponse inflammatoire pelvienne [3]. Cette molécule pourrait représenter une alternative intéressante aux traitements hormonaux classiques.

D'ailleurs, les recherches actuelles s'orientent vers une approche plus personnalisée du traitement. L'identification de biomarqueurs spécifiques permettrait d'adapter la thérapeutique selon le profil de chaque patiente [1,3].

Les innovations en imagerie médicale révolutionnent également le diagnostic. Les nouvelles techniques d'imagerie pelvienne permettent une détection plus précoce et plus précise des infections, améliorant ainsi le pronostic [4]. Ces avancées technologiques réduisent considérablement les risques de complications.

Vivre au Quotidien avec Infection pelvienne

Vivre avec une infection pelvienne peut temporairement impacter votre qualité de vie, mais rassurez-vous, cette situation est généralement transitoire avec un traitement adapté [12,14].

Pendant la phase aiguë, il est important d'adapter vos activités quotidiennes. Le repos relatif est recommandé, sans pour autant rester alitée en permanence. Une activité physique légère, comme la marche, peut même être bénéfique [14].

La gestion de la douleur constitue un aspect essentiel du quotidien. Les antalgiques classiques (paracétamol, anti-inflammatoires) peuvent soulager efficacement les douleurs pelviennes [12]. L'application de chaleur locale (bouillotte, bain chaud) apporte également un soulagement appréciable.

Sur le plan intime, il est généralement conseillé d'éviter les rapports sexuels pendant toute la durée du traitement antibiotique. Cette précaution permet d'éviter les réinfections et favorise la guérison [12,14].

L'aspect psychologique ne doit pas être négligé. Il est normal de ressentir de l'anxiété face à cette pathologie, notamment concernant les répercussions sur la fertilité. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin ou à rejoindre des groupes de soutien [14].

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des infections pelviennes guérissent sans séquelles avec un traitement approprié, certaines complications peuvent survenir, particulièrement en cas de diagnostic tardif [12,13].

L'infertilité représente la complication la plus redoutée. Elle résulte de l'obstruction des trompes de Fallope par des adhérences cicatricielles. Le risque d'infertilité augmente avec le nombre d'épisodes infectieux : 10% après un premier épisode, 25% après deux épisodes et 50% après trois épisodes ou plus [11,12].

Les grossesses extra-utérines constituent une autre complication préoccupante. Les lésions tubaires favorisent l'implantation de l'embryon dans la trompe plutôt que dans l'utérus. Le risque est multiplié par 6 à 10 chez les femmes ayant eu une infection pelvienne [12,13].

Les douleurs pelviennes chroniques peuvent persister après la guérison de l'infection. Elles touchent environ 20% des femmes ayant eu une infection pelvienne et peuvent considérablement altérer la qualité de vie [12]. Ces douleurs résultent des adhérences formées lors de la phase inflammatoire.

Plus rarement, des complications aiguës peuvent survenir : abcès tubo-ovarien, péritonite ou syndrome de Fitz-Hugh-Curtis (inflammation de la capsule hépatique) [6,12]. Ces situations nécessitent une prise en charge hospitalière urgente.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'infection pelvienne dépend essentiellement de la précocité du diagnostic et de l'adéquation du traitement. Dans la grande majorité des cas, une prise en charge rapide permet une guérison complète sans séquelles [12,13].

Avec un traitement antibiotique approprié, plus de 95% des infections pelviennes guérissent en 2 à 3 semaines. Les symptômes s'améliorent généralement dès les premiers jours de traitement, avec une disparition complète de la fièvre en 48 à 72 heures [12].

Cependant, le pronostic à long terme dépend de plusieurs facteurs. L'âge au moment de l'infection, la sévérité initiale et le nombre d'épisodes influencent le risque de complications futures [12,13]. Les femmes jeunes ont généralement un meilleur pronostic reproductif.

Il est rassurant de savoir que la plupart des femmes ayant eu une infection pelvienne peuvent avoir des grossesses normales par la suite. Seules 10 à 15% développent des problèmes de fertilité, et des solutions existent (procréation médicalement assistée, chirurgie tubaire) [11,14].

Le suivi médical régulier après un épisode d'infection pelvienne permet de dépister précocement d'éventuelles complications et d'optimiser les chances de grossesse future [12,14].

Peut-on Prévenir Infection pelvienne ?

La prévention de l'infection pelvienne repose principalement sur la prévention des infections sexuellement transmissibles, qui en constituent la cause principale [12,13].

L'utilisation systématique du préservatif lors des rapports sexuels représente la mesure préventive la plus efficace. Cette protection mécanique réduit de 60 à 80% le risque de transmission des germes responsables d'infections pelviennes [12].

Le dépistage régulier des infections sexuellement transmissibles constitue une autre mesure préventive essentielle. Il est recommandé chez toutes les femmes sexuellement actives de moins de 25 ans, ainsi que chez celles ayant des facteurs de risque [12,13].

Certaines mesures d'hygiène intime peuvent également contribuer à la prévention. Il est conseillé d'éviter les douches vaginales qui perturbent l'équilibre de la flore vaginale, et de privilégier des sous-vêtements en coton [12].

La vaccination contre le papillomavirus (HPV), bien qu'elle ne protège pas directement contre l'infection pelvienne, contribue à la santé gynécologique globale et peut indirectement réduire certains risques [13]. Cette vaccination est recommandée chez les jeunes filles dès 11 ans.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises concernant la prise en charge de l'infection pelvienne, régulièrement mises à jour selon les dernières données scientifiques [4,12].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un traitement antibiotique empirique dès la suspicion clinique d'infection pelvienne, sans attendre les résultats des prélèvements bactériologiques. Cette approche précoce permet de limiter les complications [12].

Concernant le dépistage, Santé Publique France préconise un dépistage annuel de Chlamydia trachomatis chez toutes les femmes sexuellement actives de moins de 25 ans, ainsi que chez celles présentant des facteurs de risque [4,12].

Les recommandations insistent également sur l'importance du traitement des partenaires. Tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours doivent être traités, même en l'absence de symptômes, pour éviter les réinfections [12].

L'INSERM souligne dans ses dernières publications l'importance de la prévention primaire par l'éducation sexuelle et la promotion du préservatif, particulièrement chez les jeunes [4]. Ces mesures préventives restent les plus efficaces pour réduire l'incidence de cette pathologie.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources sont disponibles pour accompagner les femmes touchées par une infection pelvienne et leurs proches [14].

L'Association Française d'Urologie (AFU) propose des brochures d'information et des consultations spécialisées dans les principales villes françaises. Leurs experts peuvent répondre à vos questions sur les aspects techniques de la pathologie [14].

Le site internet de l'Assurance Maladie offre des informations fiables et régulièrement mises à jour sur l'infection pelvienne. Vous y trouverez notamment des conseils pratiques pour la vie quotidienne et les démarches administratives [14].

Les centres de planification familiale constituent également une ressource précieuse. Ils proposent des consultations gratuites, des dépistages et des conseils en matière de contraception et de prévention des infections sexuellement transmissibles [14].

Pour les femmes confrontées à des problèmes de fertilité suite à une infection pelvienne, l'association BAMP (Collectif Bamp) offre un soutien psychologique et des informations sur la procréation médicalement assistée [11,14]. Leurs forums permettent d'échanger avec d'autres femmes vivant des situations similaires.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec une infection pelvienne et optimiser votre rétablissement [12,14].

Pendant le traitement, respectez scrupuleusement la prescription antibiotique, même si vous vous sentez mieux avant la fin. L'arrêt prématuré du traitement peut favoriser les récidives et les résistances bactériennes [12].

Pour soulager les douleurs, alternez les applications de chaud et de froid sur le bas-ventre. Un bain tiède peut également apporter un soulagement appréciable. Évitez cependant les bains trop chauds qui pourraient aggraver l'inflammation [14].

Adaptez votre alimentation en privilégiant les aliments anti-inflammatoires : poissons gras, fruits rouges, légumes verts. Limitez les aliments pro-inflammatoires comme les sucres raffinés et les graisses saturées [14].

Maintenez une activité physique douce comme la marche ou le yoga. Ces activités favorisent la circulation sanguine et peuvent aider à réduire les douleurs pelviennes chroniques [14].

N'hésitez pas à solliciter le soutien de vos proches. Parler de vos inquiétudes et de vos symptômes peut considérablement améliorer votre bien-être psychologique pendant cette période difficile [14].

Quand Consulter un Médecin ?

Il est essentiel de savoir reconnaître les signes d'alerte qui nécessitent une consultation médicale rapide en cas de suspicion d'infection pelvienne [12,13].

Consultez en urgence si vous présentez une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des douleurs pelviennes intenses. Ces symptômes peuvent indiquer une forme sévère nécessitant une hospitalisation [12].

Les douleurs pelviennes persistantes, même modérées, justifient une consultation dans les 48 heures. N'attendez pas que la douleur devienne insupportable pour consulter [12,13].

Tout changement dans vos pertes vaginales (odeur, couleur, abondance) doit vous alerter, surtout s'il s'accompagne d'autres symptômes. Ces modifications peuvent être les premiers signes d'une infection débutante [12].

Si vous avez été exposée à une infection sexuellement transmissible, même en l'absence de symptômes, une consultation de dépistage est recommandée. Le traitement préventif peut éviter le développement d'une infection pelvienne [12,13].

Enfin, en cas de difficultés à concevoir après un épisode d'infection pelvienne, n'hésitez pas à consulter un spécialiste de la fertilité. Une prise en charge précoce améliore les chances de succès [11,14].

Questions Fréquentes

Combien de temps dure le traitement d'une infection pelvienne ?

Le traitement antibiotique dure généralement 14 jours pour les formes légères à modérées. Les formes sévères nécessitent une hospitalisation de 2-3 jours avec antibiotiques intraveineux, puis un relais oral.

Peut-on avoir des rapports sexuels pendant le traitement ?

Non, il est recommandé d'éviter les rapports sexuels pendant toute la durée du traitement antibiotique pour éviter les réinfections et favoriser la guérison.

L'infection pelvienne rend-elle stérile ?

Pas nécessairement. Le risque d'infertilité est de 10% après un premier épisode, mais 85-90% des femmes conservent leur fertilité avec un traitement précoce et adapté.

Comment savoir si le traitement fonctionne ?

Les symptômes s'améliorent généralement dès les premiers jours, avec disparition de la fièvre en 48-72 heures. Une consultation de contrôle est programmée après le traitement.

Peut-on prévenir les récidives ?

Oui, en utilisant systématiquement des préservatifs, en effectuant des dépistages réguliers des IST et en traitant tous les partenaires sexuels.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Merck Announces Phase 3 KEYNOTE-B96 Trial Met Primary Endpoint - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  2. [3] Non-inferiority study to compare the efficacy of relugolix - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [4] Urgences infectieuses en imagerie pelvienne - Bouaboula M, Bellucci A. 2023Lien
  4. [6] Le syndrome de Fitz-Hugh-Curtis - Le Moigne F, Genicon C. 2022Lien
  5. [11] Facteurs associés à l'infertilité féminine liée aux adhérences - Kabongo A, Uwonda AS. 2023Lien
  6. [12] Maladie pelvienne inflammatoire (MPI) - MSD ManualsLien
  7. [13] Maladie pelvienne inflammatoire - Gynécologie et Obstétrique - MSD ManualsLien
  8. [14] Maladie inflammatoire pelvienne : symptômes et traitement - IVI FertilitéLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.