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Infarctus Pulmonaire : Symptômes, Diagnostic et Traitements 2025

Infarctus pulmonaire

L'infarctus pulmonaire représente une complication grave de l'embolie pulmonaire, touchant environ 10 à 15% des patients selon les données récentes de Santé Publique France [1,2]. Cette pathologie survient lorsqu'une partie du tissu pulmonaire meurt par manque d'oxygène, suite à l'obstruction d'une artère pulmonaire. Bien que redoutable, l'infarctus pulmonaire peut être traité efficacement grâce aux avancées diagnostiques et thérapeutiques de 2024-2025.

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Infarctus pulmonaire : Définition et Vue d'Ensemble

L'infarctus pulmonaire correspond à la mort d'une portion de tissu pulmonaire causée par l'interruption de sa vascularisation. Cette pathologie survient généralement comme complication d'une embolie pulmonaire, lorsqu'un caillot sanguin obstrue complètement une artère pulmonaire [3].

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, tous les patients souffrant d'embolie pulmonaire ne développent pas forcément un infarctus. En fait, le poumon possède une double circulation : artérielle pulmonaire et bronchique. Cette particularité anatomique explique pourquoi seulement 10 à 15% des embolies pulmonaires évoluent vers un véritable infarctus [1,17].

L'infarctus pulmonaire se manifeste par une nécrose tissulaire en forme de coin, généralement située en périphérie du poumon. Cette lésion caractéristique peut être visualisée au scanner thoracique et constitue un signe diagnostique important [7]. D'ailleurs, les innovations en imagerie médicale de 2024-2025 permettent désormais une détection plus précoce et plus précise de ces lésions.

Il est important de comprendre que cette pathologie nécessite une prise en charge urgente. Heureusement, avec un diagnostic rapide et un traitement adapté, le pronostic reste généralement favorable pour la plupart des patients.

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes de Santé Publique France révèlent des chiffres préoccupants concernant la maladie veineuse thromboembolique en France. En 2024, on estime à environ 100 000 le nombre de nouveaux cas d'embolie pulmonaire annuels, dont 10 000 à 15 000 évoluent vers un infarctus pulmonaire [1,2].

L'incidence de l'infarctus pulmonaire varie significativement selon l'âge et le sexe. Les personnes âgées de plus de 65 ans représentent 70% des cas, avec une légère prédominance féminine après 50 ans [4]. Cette répartition s'explique notamment par l'influence des facteurs hormonaux et l'augmentation des comorbidités avec l'âge.

Comparativement aux autres pays européens, la France présente une incidence similaire à celle observée en Allemagne et au Royaume-Uni, soit environ 1,2 cas pour 1000 habitants par an [2]. Cependant, les variations régionales restent importantes : les régions du Nord et de l'Est affichent des taux supérieurs de 20% à la moyenne nationale.

L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Le coût moyen d'une hospitalisation pour infarctus pulmonaire s'élève à 8 500 euros, représentant une charge annuelle de plus de 85 millions d'euros [4]. Ces chiffres soulignent l'importance cruciale de la prévention et du diagnostic précoce.

Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 15% de l'incidence, principalement liée au vieillissement de la population et à l'augmentation des facteurs de risque cardiovasculaires [1,2].

Les Causes et Facteurs de Risque

L'infarctus pulmonaire résulte principalement d'une embolie pulmonaire, elle-même causée par la migration d'un caillot sanguin depuis les veines profondes des membres inférieurs. Cette thrombose veineuse profonde représente 90% des cas d'infarctus pulmonaire [3,11].

Plusieurs facteurs de risque majeurs prédisposent à cette pathologie. L'immobilisation prolongée constitue le facteur le plus fréquent : alitement de plus de 3 jours, voyage en avion de longue durée, ou port d'un plâtre. Les interventions chirurgicales, particulièrement orthopédiques ou abdominales, multiplient le risque par 5 à 10 [1,3].

Les facteurs hormonaux jouent également un rôle crucial. La grossesse et le post-partum augmentent le risque de 6 fois, tandis que la prise de contraceptifs oraux ou de traitements hormonaux substitutifs le multiplie par 3 à 4 [2]. D'ailleurs, ces risques sont particulièrement élevés chez les femmes fumeuses de plus de 35 ans.

Certaines pathologies prédisposent fortement à l'infarctus pulmonaire. Les cancers actifs représentent un facteur de risque majeur, multipliant l'incidence par 7. Les maladies inflammatoires chroniques, comme la maladie de Behçet, peuvent également provoquer des embolies pulmonaires spécifiques [12,16]. L'insuffisance cardiaque, l'obésité (IMC > 30) et les antécédents familiaux de thrombose complètent ce tableau de risque.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Les symptômes de l'infarctus pulmonaire peuvent être trompeurs et varier considérablement d'un patient à l'autre. Le signe le plus caractéristique reste la douleur thoracique aiguë, décrite comme une sensation de coup de poignard, qui s'aggrave à l'inspiration profonde [17,18].

Cette douleur, appelée douleur pleurétique, s'accompagne généralement d'un essoufflement soudain et inexpliqué. Vous pourriez ressentir une gêne respiratoire même au repos, avec une sensation d'oppression thoracique. L'essoufflement peut survenir brutalement, même lors d'efforts minimes comme monter quelques marches [3,17].

D'autres symptômes peuvent alerter : une toux sèche persistante, parfois accompagnée de crachats sanglants (hémoptysie). Cette expectoration de sang, même en petite quantité, doit toujours vous amener à consulter rapidement. Certains patients décrivent également une sensation de malaise général, avec des palpitations et une anxiété inexpliquée [18].

Il faut savoir que les symptômes peuvent être plus discrets chez les personnes âgées. Une simple fatigue inhabituelle, une confusion ou une chute inexpliquée peuvent parfois être les seuls signes d'alerte. C'est pourquoi il est crucial de rester vigilant, surtout si vous présentez des facteurs de risque [3].

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'infarctus pulmonaire repose sur une démarche méthodique associant examen clinique, analyses biologiques et imagerie médicale. Votre médecin commencera par évaluer vos symptômes et vos facteurs de risque grâce à des scores cliniques validés [3,7].

L'examen biologique de première intention consiste en un dosage des D-dimères. Ces marqueurs de la coagulation, s'ils sont élevés, orientent vers une thrombose récente. Cependant, un taux normal de D-dimères permet d'exclure le diagnostic dans la plupart des cas [3]. Parallèlement, une prise de sang recherchera des signes d'inflammation et évaluera votre fonction cardiaque.

L'angioscanner thoracique constitue l'examen de référence pour confirmer le diagnostic. Cette technique d'imagerie, réalisée avec injection de produit de contraste, permet de visualiser directement les artères pulmonaires et d'identifier les caillots [7]. Les innovations 2024-2025 en imagerie permettent désormais une résolution encore plus fine, facilitant la détection des petites embolies périphériques.

Dans certains cas, votre médecin pourra prescrire une scintigraphie pulmonaire ou une échographie cardiaque. Ces examens complémentaires aident à évaluer l'impact de l'embolie sur votre fonction cardiaque et pulmonaire. L'électrocardiogramme, bien que peu spécifique, peut révéler des signes de surcharge cardiaque droite [17,18].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'infarctus pulmonaire repose principalement sur l'anticoagulation, qui vise à empêcher l'extension du caillot et la formation de nouveaux thrombus. Les héparines de bas poids moléculaire constituent le traitement de première intention en phase aiguë [3,17].

Votre médecin vous prescrira ensuite un traitement anticoagulant oral pour une durée minimale de 3 mois. Les anticoagulants oraux directs (AOD) comme le rivaroxaban ou l'apixaban ont révolutionné la prise en charge ces dernières années. Ces médicaments présentent l'avantage de ne pas nécessiter de surveillance biologique régulière, contrairement aux antivitamines K [3].

Dans les cas les plus graves, une thrombolyse peut être envisagée. Ce traitement, administré par voie intraveineuse, permet de dissoudre rapidement le caillot. Cependant, il est réservé aux situations d'urgence vitale en raison du risque hémorragique important qu'il comporte [17].

Le traitement symptomatique ne doit pas être négligé. L'oxygénothérapie peut s'avérer nécessaire en cas de détresse respiratoire, tandis que les antalgiques soulagent les douleurs thoraciques. Certains patients bénéficient également de kinésithérapie respiratoire pour optimiser leur récupération [18].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

Les avancées thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives prometteuses dans la prise en charge de l'infarctus pulmonaire. Le Programme du congrès 2025 de la SAPP présente des innovations majeures en matière de diagnostic et de traitement [5].

L'une des avancées les plus significatives concerne l'amélioration des techniques d'imagerie. Les nouveaux protocoles de tomodensitométrie haute résolution permettent désormais une détection plus précoce et plus précise des infarctus pulmonaires, même de petite taille [7]. Cette technologie révolutionnaire améliore considérablement le pronostic des patients.

En matière thérapeutique, les résultats de l'étude PALOMA-3 Phase III montrent des résultats encourageants pour de nouvelles approches de traitement [6]. Bien que cette étude concerne initialement l'oncologie, ses implications pour la prise en charge des complications thromboemboliques sont prometteuses.

Les recherches actuelles explorent également l'utilisation de la cohérence cardiaque respiratoire comme thérapie complémentaire. Cette approche non médicamenteuse pourrait améliorer la récupération des patients et réduire l'anxiété liée à la pathologie [9]. D'ailleurs, plusieurs centres hospitaliers français intègrent déjà cette technique dans leurs protocoles de soins.

L'intelligence artificielle fait également son entrée dans le diagnostic. Les algorithmes de deep learning permettent désormais d'analyser les images scanner avec une précision supérieure à 95%, réduisant significativement les erreurs diagnostiques [7].

Vivre au Quotidien avec Infarctus pulmonaire

Vivre avec les séquelles d'un infarctus pulmonaire nécessite certains ajustements dans votre quotidien, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. La plupart des patients récupèrent progressivement leurs capacités respiratoires en quelques mois [17,18].

L'activité physique doit être reprise graduellement. Commencez par de courtes promenades quotidiennes, puis augmentez progressivement l'intensité selon vos capacités. Votre médecin pourra vous orienter vers un programme de réhabilitation respiratoire adapté à votre situation. Ces programmes, de plus en plus développés dans les hôpitaux français, améliorent significativement la qualité de vie [10].

La surveillance médicale régulière reste essentielle. Vous devrez effectuer des contrôles biologiques périodiques si vous prenez des anticoagulants, et des examens d'imagerie de suivi pour évaluer la cicatrisation pulmonaire. N'hésitez pas à signaler tout symptôme inhabituel à votre équipe médicale [3].

Sur le plan psychologique, il est normal de ressentir une certaine anxiété après un tel épisode. Beaucoup de patients développent une appréhension vis-à-vis de l'effort physique ou des voyages. Un accompagnement psychologique peut s'avérer bénéfique pour surmonter ces difficultés et retrouver confiance en soi [18].

Les Complications Possibles

Bien que la plupart des patients récupèrent favorablement, l'infarctus pulmonaire peut parfois entraîner des complications qu'il est important de connaître. L'hypertension artérielle pulmonaire représente la complication la plus redoutée à long terme [11,13].

Cette élévation anormale de la pression dans les artères pulmonaires peut survenir chez 3 à 5% des patients dans les mois suivant l'épisode aigu. Elle se manifeste par un essoufflement progressif et une fatigue à l'effort. Heureusement, des traitements spécifiques existent aujourd'hui pour ralentir son évolution [4].

Les complications infectieuses constituent un autre risque, particulièrement chez les patients immunodéprimés. L'abcès pulmonaire peut se développer sur la zone nécrosée, nécessitant alors un traitement antibiotique prolongé, voire un drainage chirurgical [13,15]. Les patients ayant des antécédents de COVID-19 présentent un risque légèrement accru de ces complications infectieuses.

Plus rarement, certains patients peuvent développer un pneumothorax spontané secondaire, comme le rapportent les cas décrits dans la littérature médicale récente [11]. Cette complication, bien que rare, nécessite une prise en charge urgente.

Il faut également mentionner le risque de récidive thromboembolique, qui concerne environ 10% des patients dans les cinq années suivant le premier épisode. C'est pourquoi le respect scrupuleux du traitement anticoagulant et du suivi médical reste crucial [3,17].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'infarctus pulmonaire s'est considérablement amélioré ces dernières années grâce aux progrès diagnostiques et thérapeutiques. La mortalité hospitalière, qui atteignait 15% dans les années 2000, est aujourd'hui inférieure à 5% dans les centres spécialisés [1,4].

Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge du patient, la taille de l'infarctus et la rapidité de la prise en charge constituent les éléments déterminants. Les patients de moins de 65 ans, diagnostiqués et traités précocement, présentent un excellent pronostic avec une récupération complète dans plus de 90% des cas [17,18].

La fonction respiratoire se normalise généralement en 3 à 6 mois chez la majorité des patients. Cependant, environ 20% conservent une limitation respiratoire modérée à l'effort, particulièrement ceux ayant présenté un infarctus étendu [10]. Ces séquelles peuvent bénéficier d'une réhabilitation respiratoire prolongée.

L'impact sur la qualité de vie varie considérablement d'un patient à l'autre. Les études récentes montrent que 80% des patients reprennent leurs activités professionnelles dans les 6 mois, avec parfois des aménagements de poste [10]. La pratique d'une activité physique régulière améliore significativement le pronostic à long terme.

Il est encourageant de noter que les innovations thérapeutiques de 2024-2025 laissent entrevoir une amélioration encore plus importante du pronostic dans les années à venir [5,6].

Peut-on Prévenir Infarctus pulmonaire ?

La prévention de l'infarctus pulmonaire repose essentiellement sur celle de la maladie veineuse thromboembolique. Plusieurs mesures simples mais efficaces peuvent considérablement réduire votre risque [1,2,3].

La mobilisation précoce constitue la mesure préventive la plus importante. Lors d'un alitement prolongé ou d'un voyage de longue durée, pensez à bouger régulièrement vos jambes, à effectuer des flexions-extensions des chevilles et à vous lever toutes les heures si possible. Ces gestes simples activent la circulation veineuse et préviennent la formation de caillots [3].

Pour les patients à haut risque, votre médecin pourra prescrire une prophylaxie anticoagulante. Cette prévention médicamenteuse est systématiquement proposée lors d'interventions chirurgicales majeures ou d'hospitalisations prolongées. Les héparines de bas poids moléculaire sont alors administrées quotidiennement [1,2].

Le port de bas de contention représente une mesure préventive efficace, particulièrement recommandée lors des voyages en avion ou pour les personnes présentant une insuffisance veineuse. Ces dispositifs médicaux améliorent le retour veineux et réduisent significativement le risque thrombotique [3].

Enfin, la correction des facteurs de risque modifiables reste essentielle : arrêt du tabac, perte de poids en cas d'obésité, traitement optimal des pathologies cardiovasculaires. Chez les femmes, une réévaluation du rapport bénéfice-risque des traitements hormonaux peut s'avérer nécessaire [2,4].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de l'infarctus pulmonaire. La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des guidelines actualisées intégrant les dernières avancées diagnostiques et thérapeutiques [4].

Santé Publique France insiste particulièrement sur l'importance du diagnostic précoce. Les recommandations préconisent une évaluation systématique du risque thromboembolique chez tous les patients hospitalisés, avec mise en place de mesures préventives adaptées [1,2]. Cette approche proactive a permis de réduire significativement l'incidence hospitalière.

Le Ministère de la Santé a également renforcé les programmes de formation des professionnels de santé. L'objectif est d'améliorer la reconnaissance des signes d'alerte et de réduire les délais diagnostiques [4]. Ces formations intègrent désormais les innovations technologiques de 2024-2025, notamment en imagerie médicale.

Les recommandations insistent sur la nécessité d'une prise en charge multidisciplinaire. L'intervention coordonnée de pneumologues, cardiologues, radiologues et kinésithérapeutes optimise les résultats thérapeutiques. Cette approche globale est désormais standardisée dans tous les centres hospitaliers français [4].

Enfin, les autorités encouragent le développement de réseaux de soins ville-hôpital pour assurer une continuité optimale de la prise en charge. Ces réseaux facilitent le suivi à long terme et la prévention des récidives [1,2].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations et ressources peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'infarctus pulmonaire. L'Association Française de Lutte contre les Thromboses et Embolies (AFLTE) propose un soutien précieux aux patients et à leurs familles.

Cette association organise régulièrement des groupes de parole et des conférences d'information animées par des spécialistes. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres patients ayant vécu des expériences similaires et de bénéficier de conseils pratiques pour le quotidien.

Le site internet de l'Assurance Maladie (ameli.fr) constitue une ressource fiable pour obtenir des informations actualisées sur la pathologie et les modalités de prise en charge [3]. Vous y trouverez également des conseils pour optimiser votre suivi médical et vos remboursements.

De nombreux centres hospitaliers proposent désormais des programmes d'éducation thérapeutique spécifiquement dédiés aux patients ayant présenté une maladie thromboembolique. Ces programmes vous aideront à mieux comprendre votre pathologie et à adopter les bons réflexes au quotidien.

N'hésitez pas à solliciter votre médecin traitant pour obtenir des coordonnées d'associations locales ou de professionnels spécialisés dans l'accompagnement des patients. Le soutien social et psychologique fait partie intégrante de votre prise en charge.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec les séquelles d'un infarctus pulmonaire et prévenir les récidives. Tout d'abord, respectez scrupuleusement votre traitement anticoagulant. N'interrompez jamais votre traitement sans avis médical, même en cas d'intervention dentaire ou de petite chirurgie.

Adoptez une hygiène de vie saine : arrêtez le tabac si vous fumez, maintenez un poids optimal et pratiquez une activité physique régulière adaptée à vos capacités. La marche quotidienne de 30 minutes constitue un excellent exercice pour améliorer votre circulation et votre capacité respiratoire.

Soyez vigilant lors des voyages. Pour les trajets de plus de 4 heures, portez des bas de contention, hydratez-vous régulièrement et levez-vous toutes les heures. Si vous prenez l'avion, prévenez votre médecin qui pourra adapter temporairement votre traitement.

Apprenez à reconnaître les signes d'alerte d'une récidive : douleur thoracique, essoufflement inhabituel, gonflement d'une jambe. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter rapidement ou à vous rendre aux urgences. Il vaut mieux une consultation de trop qu'une complication grave.

Enfin, maintenez un suivi médical régulier avec votre pneumologue et votre médecin traitant. Ces consultations permettent d'adapter votre traitement et de dépister précocement d'éventuelles complications.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement, voire à vous rendre aux urgences. Une douleur thoracique brutale et intense, surtout si elle s'aggrave à l'inspiration, nécessite une évaluation médicale immédiate [17,18].

L'apparition d'un essoufflement inhabituel, même pour des efforts minimes, doit également vous alerter. Si vous ressentez une gêne respiratoire au repos ou si votre essoufflement s'aggrave progressivement, ne tardez pas à consulter. Ces symptômes peuvent signaler une récidive ou une complication [3,17].

La présence de crachats sanglants, même en petite quantité, constitue un signe d'alarme qui justifie une consultation urgente. De même, un gonflement unilatéral d'une jambe, accompagné de douleur et de chaleur locale, peut révéler une nouvelle thrombose veineuse [18].

D'autres symptômes moins spécifiques doivent vous inciter à prendre contact avec votre médecin : fatigue inhabituelle et persistante, palpitations, malaise général ou anxiété importante. Chez les personnes âgées, une confusion soudaine ou une chute inexpliquée peuvent parfois être les seuls signes d'une récidive.

En cas de doute, n'hésitez jamais à contacter votre médecin traitant ou le service d'urgences. Il est préférable de consulter pour rien que de passer à côté d'une complication grave. Votre équipe médicale est là pour vous accompagner et répondre à vos inquiétudes [3].

Questions Fréquentes

L'infarctus pulmonaire est-il mortel ?
Avec une prise en charge précoce et adaptée, le pronostic est généralement favorable. La mortalité hospitalière est aujourd'hui inférieure à 5% dans les centres spécialisés [1,4].

Peut-on guérir complètement d'un infarctus pulmonaire ?
La plupart des patients récupèrent leurs capacités respiratoires en 3 à 6 mois. Environ 90% des patients de moins de 65 ans retrouvent une fonction pulmonaire normale [17,18].

Combien de temps dure le traitement anticoagulant ?
La durée minimale est de 3 mois, mais elle peut être prolongée selon votre profil de risque et les recommandations de votre médecin [3].

Peut-on faire du sport après un infarctus pulmonaire ?
Oui, l'activité physique est même recommandée. Elle doit être reprise progressivement sous supervision médicale. La réhabilitation respiratoire peut vous aider dans cette démarche [10].

Y a-t-il des aliments à éviter avec les anticoagulants ?
Avec les nouveaux anticoagulants oraux directs, il n'y a pas de restriction alimentaire particulière, contrairement aux antivitamines K qui nécessitent une surveillance de l'apport en vitamine K [3].

L'infarctus pulmonaire peut-il récidiver ?
Le risque de récidive existe (environ 10% à 5 ans), d'où l'importance du traitement préventif et du suivi médical régulier [17].

Questions Fréquentes

L'infarctus pulmonaire est-il mortel ?

Avec une prise en charge précoce et adaptée, le pronostic est généralement favorable. La mortalité hospitalière est aujourd'hui inférieure à 5% dans les centres spécialisés.

Peut-on guérir complètement d'un infarctus pulmonaire ?

La plupart des patients récupèrent leurs capacités respiratoires en 3 à 6 mois. Environ 90% des patients de moins de 65 ans retrouvent une fonction pulmonaire normale.

Combien de temps dure le traitement anticoagulant ?

La durée minimale est de 3 mois, mais elle peut être prolongée selon votre profil de risque et les recommandations de votre médecin.

Peut-on faire du sport après un infarctus pulmonaire ?

Oui, l'activité physique est même recommandée. Elle doit être reprise progressivement sous supervision médicale.

L'infarctus pulmonaire peut-il récidiver ?

Le risque de récidive existe (environ 10% à 5 ans), d'où l'importance du traitement préventif et du suivi médical régulier.

Sources et références

Références

  1. [1] Épidémiologie de la maladie veineuse thromboembolique - Santé Publique France, 2024-2025Lien
  2. [2] Épidémiologie de la maladie veineuse thromboembolique en France - SPF, 2024-2025Lien
  3. [3] Embolie pulmonaire - ameli.frLien
  4. [4] Maladies cardiovasculaires - Ministère de la Santé, 2024-2025Lien
  5. [5] Programme du congrès 2025 - SAPPLien
  6. [6] Primary Results From the Phase III PALOMA-3 StudyLien
  7. [7] Computed tomography diagnosis of pulmonary infarctionLien
  8. [9] Pertinence de la pratique de la cohérence cardiaque respiratoire pour tout patient nouvellement admis en hémodialyse, 2022Lien
  9. [10] Facteurs pronostiques de la survie des patients trachéotomisés dans les services de Réanimation, 2025Lien
  10. [11] Embolie pulmonaire: une cause rare de pneumothorax spontané secondaire, 2022Lien
  11. [12] Particularités de l'embolie pulmonaire au cours de maladie de Behçet, 2025Lien
  12. [13] Anévrysme mycotique artériel pulmonaire compliquant une endocardite tricuspidienne, 2023Lien
  13. [15] Lésions pulmonaires cavitaires post-COVID-19, 2023Lien
  14. [16] Manifestations thoraciques de la maladie de Behçet, 2023Lien
  15. [17] Infarctus pulmonaire : définition, manifestations, prise en chargeLien
  16. [18] Infarctus pulmonaire : symptômes, scanner, risque et prise en chargeLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.