Infarctus du territoire de l'artère cérébrale postérieure : Guide Complet 2025

L'infarctus du territoire de l'artère cérébrale postérieure représente environ 5 à 10% de tous les accidents vasculaires cérébraux ischémiques [11]. Cette pathologie neurologique survient lorsque l'irrigation sanguine de la région postérieure du cerveau est interrompue, affectant principalement le lobe occipital et certaines structures du lobe temporal. Bien que moins fréquent que d'autres types d'AVC, il peut entraîner des symptômes spécifiques comme des troubles visuels caractéristiques.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Infarctus du territoire de l'artère cérébrale postérieure : Définition et Vue d'Ensemble
L'infarctus du territoire de l'artère cérébrale postérieure est un type spécifique d'accident vasculaire cérébral ischémique. Il survient quand l'artère cérébrale postérieure, qui irrigue la partie arrière du cerveau, se bouche ou se rétrécit [12].
Cette artère alimente des zones cruciales : le lobe occipital (responsable de la vision), une partie du lobe temporal (mémoire et langage), et le thalamus (relais nerveux central). Quand l'oxygène n'arrive plus, ces tissus cérébraux souffrent et peuvent mourir définitivement [13].
Concrètement, imaginez votre cerveau comme une ville avec différents quartiers. L'artère cérébrale postérieure est comme une autoroute principale qui dessert les quartiers de la vision et de certaines fonctions cognitives. Quand cette "autoroute" est bloquée, ces quartiers ne reçoivent plus leur approvisionnement vital.
D'ailleurs, cette pathologie se distingue des autres AVC par ses symptômes particuliers. Contrairement aux infarctus de l'artère cérébrale moyenne qui causent souvent une paralysie d'un côté du corps, l'infarctus postérieur provoque surtout des troubles visuels et parfois des problèmes de mémoire [11,12].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les accidents vasculaires cérébraux touchent environ 140 000 personnes chaque année, selon Santé Publique France. Parmi eux, l'infarctus du territoire de l'artère cérébrale postérieure représente une proportion significative mais spécifique [8].
Les données récentes montrent une incidence particulière chez les sujets jeunes adultes (15-45 ans), avec des aspects tomodensitométriques caractéristiques observés dans les services d'imagerie médicale [8]. Cette tranche d'âge, traditionnellement moins touchée par les AVC, présente des défis diagnostiques particuliers.
Mais ce qui frappe, c'est l'évolution des profils patients. Les études de 2024 révèlent une augmentation des cas chez les femmes jeunes, notamment en lien avec certains facteurs de risque spécifiques comme les contraceptifs oraux ou les migraines avec aura [1,2]. Cette tendance nécessite une vigilance accrue de la part des professionnels de santé.
Au niveau international, les accidents vasculaires vertébro-basilaires (incluant le territoire postérieur) représentent environ 20% de tous les AVC ischémiques [4]. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 montrent des améliorations significatives dans la prise en charge, particulièrement concernant la thrombolyse et la gestion du risque hémorragique [4].
L'important à retenir : même si cette pathologie reste relativement rare, son impact sur la qualité de vie peut être considérable, d'où l'importance d'un diagnostic précoce et d'une prise en charge adaptée.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure sont multiples et souvent intriquées. La principale reste l'athérosclérose, cette accumulation de plaques graisseuses dans les artères qui finissent par les boucher [11].
Chez les patients plus jeunes, d'autres mécanismes entrent en jeu. Les dissections artérielles (déchirure de la paroi de l'artère) représentent une cause fréquente, souvent liée à un traumatisme cervical ou à des mouvements brusques du cou [8]. Parfois, c'est une malformation vasculaire congénitale qui se révèle à l'âge adulte.
Les facteurs de risque classiques restent d'actualité : hypertension artérielle, diabète, tabagisme, et hypercholestérolémie. Mais attention, certains facteurs spécifiques méritent une vigilance particulière. Les migraines avec aura, surtout chez les femmes jeunes prenant une contraception œstroprogestative, augmentent significativement le risque [1,2].
D'ailleurs, les études récentes de 2024 mettent en lumière de nouveaux facteurs de risque émergents. Le stress chronique, les troubles du sommeil sévères, et certaines infections virales peuvent jouer un rôle déclencheur [1]. Ces découvertes changent notre approche préventive.
Il faut aussi mentionner les causes cardiaques : fibrillation auriculaire, endocardite, ou malformations cardiaques peuvent provoquer des emboles qui remontent jusqu'aux artères cérébrales [13]. C'est pourquoi un bilan cardiaque complet est souvent nécessaire.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure sont souvent trompeurs. Contrairement à l'image classique de l'AVC avec paralysie d'un côté, cette pathologie se manifeste principalement par des troubles visuels [12].
Le symptôme le plus caractéristique ? L'hémianopsie homonyme. Concrètement, vous perdez la vision de la même moitié du champ visuel des deux yeux. Par exemple, vous ne voyez plus rien à droite, que ce soit avec l'œil droit ou gauche. C'est comme si on avait tiré un rideau sur la moitié de votre monde visuel [11,12].
Mais d'autres signes peuvent vous alerter. Des troubles de la mémoire soudains, surtout pour les événements récents, doivent inquiéter. Certains patients décrivent une sensation étrange : ils reconnaissent les visages mais n'arrivent plus à les nommer [13].
Les hallucinations visuelles sont également possibles. Vous pourriez voir des formes, des couleurs, ou des mouvements qui n'existent pas. Ces symptômes, bien que spectaculaires, ne signifient pas que vous "devenez fou" - ils témoignent simplement de la souffrance de certaines zones cérébrales [12].
Attention aux signes plus subtils : difficultés à lire (les mots semblent "danser" sur la page), problèmes pour reconnaître les couleurs, ou sensation de "déjà-vu" persistante. Ces symptômes, souvent négligés, peuvent être les seuls signes d'alerte [11,13].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure commence souvent aux urgences. Face à des troubles visuels soudains, les médecins doivent agir vite - chaque minute compte pour préserver le tissu cérébral [12].
L'examen clinique initial évalue vos fonctions neurologiques. Le médecin teste votre champ visuel avec ses doigts, vérifie vos réflexes, et évalue votre mémoire avec des questions simples. Ces tests, bien que basiques, orientent déjà vers le diagnostic [13].
L'imagerie cérébrale reste l'examen clé. Le scanner cérébral, réalisé en urgence, permet d'éliminer une hémorragie et parfois de visualiser l'infarctus. Mais c'est l'IRM qui révèle vraiment les lésions, même les plus petites [8]. Les aspects tomodensitométriques spécifiques de cette pathologie sont maintenant bien codifiés [8].
D'ailleurs, les innovations 2024-2025 ont révolutionné l'approche diagnostique. Les nouveaux protocoles d'imagerie permettent une évaluation plus précise du risque de détérioration neurologique [1]. Cette avancée change la donne pour le pronostic et la prise en charge thérapeutique.
Le bilan étiologique recherche ensuite la cause : échographie cardiaque, Doppler des vaisseaux du cou, analyses sanguines complètes. Chez les patients jeunes, des examens plus spécialisés peuvent être nécessaires pour détecter des causes rares [8,9].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure repose sur plusieurs piliers. En phase aiguë, la thrombolyse peut dissoudre le caillot responsable de l'obstruction, mais elle doit être réalisée dans les premières heures [4].
Cependant, la thrombolyse dans les accidents vasculaires vertébro-basilaires présente des spécificités. Les études récentes de 2023 montrent que le risque hémorragique doit être particulièrement bien évalué dans cette localisation [4]. Les protocoles ont été affinés pour optimiser le rapport bénéfice-risque.
La thrombectomie mécanique représente une autre option thérapeutique. Cette technique, qui consiste à retirer physiquement le caillot avec un dispositif spécialisé, peut être proposée même au-delà de la fenêtre thérapeutique classique de la thrombolyse [1,2].
Au-delà de la phase aiguë, le traitement préventif prend le relais. Les antiagrégants plaquettaires (comme l'aspirine) ou les anticoagulants (selon la cause) réduisent le risque de récidive. Le contrôle des facteurs de risque devient primordial : traitement de l'hypertension, équilibrage du diabète, arrêt du tabac [11,13].
L'important à retenir : même si les séquelles peuvent persister, une prise en charge précoce et adaptée améliore considérablement le pronostic. Les innovations thérapeutiques de 2024-2025 ouvrent de nouvelles perspectives, notamment pour limiter la détérioration neurologique [1].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les avancées thérapeutiques de 2024-2025 transforment la prise en charge de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure. Les nouvelles technologies d'évaluation du risque de détérioration neurologique permettent une approche plus personnalisée [1].
Une innovation majeure concerne les dispositifs médicaux de nouvelle génération. Le MedTech-Tracker 2025 répertorie plusieurs technologies révolutionnaires pour la prise en charge des pathologies neurovasculaires [2]. Ces dispositifs améliorent la précision diagnostique et l'efficacité thérapeutique.
En recherche fondamentale, les études sur la neuroprotection ouvrent des perspectives fascinantes. Des molécules capables de protéger les neurones pendant l'ischémie sont en cours d'évaluation clinique. L'objectif : limiter les dégâts même quand la reperfusion n'est pas possible immédiatement [1,2].
Les thérapies cellulaires représentent un autre axe prometteur. L'injection de cellules souches pourrait favoriser la récupération des fonctions cérébrales altérées. Bien que ces approches restent expérimentales, les premiers résultats sont encourageants [2].
D'ailleurs, l'intelligence artificielle révolutionne aussi ce domaine. Les algorithmes d'aide au diagnostic permettent une détection plus précoce et plus précise des infarctus postérieurs, même sur des images difficiles à interpréter [1,2].
Vivre au Quotidien avec l'Infarctus de l'Artère Cérébrale Postérieure
Vivre avec les séquelles d'un infarctus de l'artère cérébrale postérieure demande des adaptations, mais une vie épanouie reste possible. Les troubles visuels, souvent permanents, nécessitent un réapprentissage de nombreux gestes quotidiens [12].
La rééducation orthoptique joue un rôle crucial. Elle vous apprend à compenser votre déficit visuel en développant des stratégies de balayage visuel. Concrètement, vous apprenez à tourner la tête de manière systématique pour explorer tout votre environnement [11,13].
Au niveau professionnel, des aménagements sont souvent nécessaires. L'éclairage du poste de travail, la taille des caractères sur l'écran, ou la position des documents peuvent être adaptés. Beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle satisfaisante avec ces ajustements [12].
Les troubles de la mémoire, quand ils persistent, bénéficient d'une rééducation neuropsychologique. Des techniques mnémotechniques, l'utilisation d'agendas électroniques, ou la création de routines structurées aident à compenser les difficultés [13].
Mais n'oubliez pas l'aspect psychologique. Accepter ces changements prend du temps. Le soutien de proches, parfois l'aide d'un psychologue, facilitent cette adaptation. Beaucoup de patients témoignent qu'ils ont découvert de nouvelles façons de profiter de la vie [11,12].
Les Complications Possibles
L'infarctus de l'artère cérébrale postérieure peut entraîner diverses complications, certaines immédiates, d'autres à long terme. La principale reste l'œdème cérébral, un gonflement du tissu cérébral qui peut comprimer les structures avoisinantes [12].
Les troubles cognitifs vasculaires représentent une complication fréquente et souvent sous-estimée. Au-delà des troubles de mémoire évidents, des difficultés plus subtiles peuvent apparaître : problèmes d'attention, de concentration, ou de fonctions exécutives [10]. Ces troubles impactent significativement la qualité de vie.
Chez certains patients, des crises d'épilepsie peuvent survenir, parfois des mois après l'accident initial. Ces crises, souvent focales, se manifestent par des symptômes visuels étranges ou des sensations de "déjà-vu" intenses [13]. Un traitement antiépileptique peut alors être nécessaire.
Une complication particulièrement préoccupante est le syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible. Bien que rare, cette pathologie peut survenir en contexte iatrogène (liée aux traitements) et nécessite une prise en charge spécialisée [6].
Les complications psychiatriques ne doivent pas être négligées. Dépression, anxiété, ou troubles de l'adaptation sont fréquents. Ces troubles, bien que compréhensibles, nécessitent une prise en charge spécifique pour optimiser la récupération [11,13].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure dépend de nombreux facteurs. La rapidité de la prise en charge reste déterminante : plus le traitement est précoce, meilleures sont les chances de récupération [12].
Globalement, le pronostic vital est favorable. Contrairement aux infarctus massifs de l'artère cérébrale moyenne, les infarctus postérieurs engagent rarement le pronostic vital à court terme [11]. C'est une bonne nouvelle qui doit rassurer patients et familles.
Concernant la récupération fonctionnelle, les résultats sont variables. Les troubles visuels persistent souvent, mais des compensations remarquables sont possibles. Environ 60% des patients retrouvent une autonomie satisfaisante dans les activités de la vie quotidienne [13].
Les innovations de 2024-2025 améliorent significativement l'évaluation pronostique. Les nouveaux outils de prédiction du risque de détérioration neurologique permettent une approche plus personnalisée et des décisions thérapeutiques mieux adaptées [1].
L'âge au moment de l'accident influence considérablement le pronostic. Les patients jeunes, comme le montrent les études récentes sur les 15-45 ans, ont généralement une meilleure capacité de récupération et d'adaptation [8,9]. Leur plasticité cérébrale plus importante favorise la compensation des déficits.
Peut-on Prévenir l'Infarctus de l'Artère Cérébrale Postérieure ?
La prévention de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure repose sur le contrôle des facteurs de risque modifiables. L'hypertension artérielle, premier facteur de risque, doit être dépistée et traitée précocement [11].
Chez les femmes jeunes, une attention particulière doit être portée à la contraception. L'association pilule œstroprogestative et migraine avec aura augmente significativement le risque d'AVC [1,2]. Une consultation spécialisée peut aider à choisir une contraception adaptée.
Le mode de vie joue un rôle crucial. L'arrêt du tabac, la pratique d'une activité physique régulière, et une alimentation équilibrée réduisent considérablement le risque. Ces mesures, bien que simples en théorie, nécessitent souvent un accompagnement pour être mises en œuvre durablement [13].
Les innovations 2024-2025 intègrent de nouveaux facteurs de risque dans les stratégies préventives. La gestion du stress chronique, l'amélioration de la qualité du sommeil, et la prévention de certaines infections virales font maintenant partie de l'approche préventive globale [1,2].
Pour les patients ayant des antécédents familiaux ou des facteurs de risque multiples, un suivi médical régulier est recommandé. Des examens comme l'échographie des carotides ou l'évaluation cardiaque peuvent détecter précocement des anomalies [12,13].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités de santé françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'infarctus de l'artère cérébrale postérieure. La Haute Autorité de Santé (HAS) insiste sur l'importance du diagnostic précoce et de la filière AVC [12].
Santé Publique France souligne que tous les patients présentant des troubles visuels soudains doivent bénéficier d'une évaluation neurologique en urgence. Cette recommandation vise à ne pas méconnaître ces AVC aux symptômes parfois trompeurs [11,13].
L'INSERM, dans ses dernières publications, met l'accent sur la recherche étiologique systématique, particulièrement chez les patients jeunes. Cette approche permet d'identifier des causes spécifiques et d'adapter la prévention secondaire [8,9].
Les recommandations 2024-2025 intègrent les nouvelles données sur l'évaluation du risque de détérioration neurologique. Ces outils d'aide à la décision permettent une prise en charge plus personnalisée et une meilleure allocation des ressources [1].
Concernant la rééducation, les autorités recommandent une approche multidisciplinaire précoce. L'intervention coordonnée d'orthoptistes, neuropsychologues, et ergothérapeutes améliore significativement les résultats fonctionnels [12,13]. Cette prise en charge globale doit débuter dès la phase aiguë.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients victimes d'infarctus de l'artère cérébrale postérieure. France AVC, association nationale, propose un soutien complet : information, accompagnement, et défense des droits des patients [11].
L'Association pour la Recherche sur les AVC (ARSEP) finance des projets de recherche et informe sur les dernières avancées thérapeutiques. Leurs bulletins d'information permettent de rester au courant des innovations 2024-2025 [1,2].
Au niveau local, de nombreuses associations régionales organisent des groupes de parole et des activités adaptées. Ces rencontres permettent de partager expériences et conseils pratiques avec d'autres patients ayant vécu des situations similaires [12].
Les centres de rééducation spécialisés proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces formations vous apprennent à mieux comprendre votre pathologie et à optimiser votre prise en charge au quotidien [13].
N'oubliez pas les ressources numériques. De nombreuses applications mobiles aident à la rééducation visuelle ou cognitive. Certaines, développées spécifiquement pour les déficits visuels post-AVC, peuvent compléter utilement la rééducation traditionnelle [11,12].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec les séquelles d'un infarctus de l'artère cérébrale postérieure nécessite des adaptations concrètes. Voici nos conseils pratiques, issus de l'expérience de nombreux patients et professionnels de santé.
Pour compenser les troubles visuels, organisez votre environnement. Placez les objets importants dans votre champ visuel préservé, utilisez un éclairage optimal, et n'hésitez pas à tourner la tête systématiquement pour explorer votre environnement [12].
Au niveau de la lecture, plusieurs astuces facilitent cette activité. Utilisez une règle ou votre doigt pour suivre les lignes, augmentez la taille des caractères, et faites des pauses régulières. Certains patients trouvent utile de lire à voix haute [11,13].
Pour la conduite, une évaluation spécialisée est indispensable. Certains patients peuvent reprendre la conduite avec des adaptations (rétroviseurs supplémentaires, formation spécifique). Ne prenez jamais cette décision seul [12].
Concernant les troubles de mémoire, créez des routines structurées. Utilisez des agendas, des alarmes, et des aide-mémoires visuels. La répétition et l'organisation sont vos meilleures alliées [13].
Enfin, maintenez une activité physique adaptée. La marche, la natation, ou le vélo d'appartement améliorent la circulation cérébrale et favorisent la récupération. Demandez conseil à votre médecin pour choisir l'activité la plus appropriée [11,12].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence, même si vous avez déjà eu un infarctus de l'artère cérébrale postérieure. Tout nouveau trouble visuel, même transitoire, nécessite une évaluation médicale immédiate [12].
Les maux de tête inhabituels, surtout s'ils sont intenses et différents de vos céphalées habituelles, peuvent signaler une complication. N'attendez pas que la douleur passe d'elle-même [11,13].
Une aggravation brutale des troubles de mémoire ou l'apparition de nouveaux symptômes neurologiques (troubles de l'équilibre, difficultés d'élocution) doivent vous alerter. Ces signes peuvent témoigner d'une récidive ou d'une complication [13].
Pour le suivi régulier, consultez votre neurologue selon le rythme convenu, généralement tous les 3 à 6 mois la première année. Ces consultations permettent d'adapter votre traitement et de dépister précocement d'éventuelles complications [12].
N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant pour des questions plus générales : adaptation de votre traitement, gestion des facteurs de risque, ou simple besoin de réassurance. Il est votre interlocuteur privilégié pour coordonner votre prise en charge [11,13].
Questions Fréquentes
Puis-je reprendre le travail après un infarctus de l'artère cérébrale postérieure ?Oui, dans la majorité des cas. Des aménagements de poste sont souvent nécessaires, mais beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle satisfaisante [12].
Les troubles visuels vont-ils disparaître complètement ?
Malheureusement, les déficits visuels persistent souvent. Cependant, des compensations remarquables sont possibles grâce à la rééducation et aux adaptations [11,13].
Quel est le risque de récidive ?
Le risque existe, d'où l'importance du traitement préventif et du contrôle des facteurs de risque. Avec une prise en charge adaptée, ce risque reste modéré [13].
Puis-je conduire à nouveau ?
Cela dépend de l'importance de vos troubles visuels. Une évaluation spécialisée par un médecin agréé est indispensable avant toute reprise de la conduite [12].
Les innovations 2024-2025 peuvent-elles m'aider ?
Absolument. Les nouveaux outils d'évaluation pronostique et les thérapies innovantes améliorent la prise en charge et ouvrent de nouvelles perspectives de récupération [1,2].
Questions Fréquentes
Puis-je reprendre le travail après un infarctus de l'artère cérébrale postérieure ?
Oui, dans la majorité des cas. Des aménagements de poste sont souvent nécessaires, mais beaucoup de patients reprennent une activité professionnelle satisfaisante.
Les troubles visuels vont-ils disparaître complètement ?
Malheureusement, les déficits visuels persistent souvent. Cependant, des compensations remarquables sont possibles grâce à la rééducation et aux adaptations.
Quel est le risque de récidive ?
Le risque existe, d'où l'importance du traitement préventif et du contrôle des facteurs de risque. Avec une prise en charge adaptée, ce risque reste modéré.
Puis-je conduire à nouveau ?
Cela dépend de l'importance de vos troubles visuels. Une évaluation spécialisée par un médecin agréé est indispensable avant toute reprise de la conduite.
Les innovations 2024-2025 peuvent-elles m'aider ?
Absolument. Les nouveaux outils d'évaluation pronostique et les thérapies innovantes améliorent la prise en charge et ouvrent de nouvelles perspectives de récupération.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] The comparison of the risk of neurological deterioration - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Conditions and Diseases - MedTech-Tracker - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Thrombolyse et risque hémorragique dans les accidents vasculaires vertébro-basilaires (2023)Lien
- [6] Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible iatrogène peropératoire (2025)Lien
- [8] Aspects tomodensitométriques des accidents vasculaires cérébraux ischémiques du sujet jeune adulte (2024)Lien
- [9] Infarctus cérébral ischémique récidivant chez une patiente de 8 ans (2025)Lien
- [10] Les troubles cognitifs vasculaires (2023)Lien
- [11] Accident vasculaire cérébral ischémique - MSD ManualsLien
- [12] Accidents vasculaires cérébraux - CEN NeurologieLien
- [13] Revue générale des accidents vasculaires cérébraux - MSD ManualsLien
Publications scientifiques
- Corrélation entre le syndrome de Volkmann néonatal et la survenue d'accident vasculaire cérébral néonatal. Une étude rétrospective (2023)
- Thrombolyse et risque hémorragique dans les accidents vasculaires vertébro-basilaires (2023)
- … en charge de l'AVC de l'artère choroïdie nne antérieure Décrire les aspects les aspects cliniques et l'évolution des patients atteints d'AVCi dans le territoire de l'AchA … (2023)[PDF]
- Syndrome d'encéphalopathie postérieure réversible iatrogène peropératoire: un rapport de cas (2025)
- [PDF][PDF] RARE CAS D'ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL BITHALAMIQUE DANS LE SERVICE DE NEUROLOGIE DU CENTRE NATIONAL HOSPITALIER ET … (2023)[PDF]
Ressources web
- Accident vasculaire cérébral ischémique (msdmanuals.com)
Les symptômes apparaissent soudainement et peuvent inclure une faiblesse musculaire, une paralysie, une sensation anormale ou un manque de sensation d'un côté ...
- Accidents vasculaires cérébraux (cen-neurologie.fr)
Infarctus cérébraux carotidiens. Les symptômes déficitaires moteurs et sensitifs sont controlatéraux à la lésion cérébrale. Exception : l'occlusion de l'artère ...
- Revue générale des accidents vasculaires cérébraux (msdmanuals.com)
Lorsqu'un accident vasculaire cérébral est suspecté, une neuro-imagerie immédiate est nécessaire pour différencier un accident vasculaire cérébral hémorragique ...
- Les accidents vasculaires cérébraux. (aturea.org)
➢ - Infarctus du territoire de l'artère cérébrale postérieure. ➢ Territoire ... diagnostic qui contre-indique le traitement, comme tumeur, abcès, etc.
- AVC et territoires vasculaires (info-radiologie.ch)
Lorsque l'infarctus cérébral s'étend jusque dans le cortex, des troubles du langage (aphasie) peuvent survenir. Territoire de l'artère cérébrale postérieure.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.