Infarctus du Myocarde Antérieur : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'infarctus du myocarde antérieur représente une urgence cardiaque majeure touchant la paroi avant du cœur. Cette pathologie, responsable de milliers d'hospitalisations chaque année en France, nécessite une prise en charge immédiate. Grâce aux innovations thérapeutiques 2024-2025, le pronostic s'améliore considérablement. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie cardiovasculaire.

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Infarctus du myocarde antérieur : Définition et Vue d'Ensemble
L'infarctus du myocarde antérieur correspond à la mort d'une partie du muscle cardiaque située sur la face avant du cœur. Cette pathologie survient lorsque l'artère coronaire qui irrigue cette zone - généralement l'artère interventriculaire antérieure - se bouche brutalement [2,3].
Concrètement, imaginez votre cœur comme une maison. L'infarctus antérieur, c'est comme si l'électricité était coupée dans les pièces de devant. Sans oxygène, les cellules du muscle cardiaque meurent en quelques heures. D'ailleurs, c'est pourquoi on parle souvent de "crise cardiaque" dans le langage courant [4].
Cette localisation particulière présente des spécificités importantes. En effet, la paroi antérieure du ventricule gauche joue un rôle crucial dans la fonction de pompe du cœur. Quand cette zone est touchée, les conséquences peuvent être plus sévères qu'un infarctus touchant d'autres territoires [18].
Bon à savoir : l'infarctus antérieur peut s'étendre à d'autres zones du cœur. On parle alors d'infarctus antéro-septal, antéro-latéral ou antérieur étendu, selon les territoires concernés. Chaque forme a ses particularités en termes de symptômes et de pronostic [3,18].
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de l'infarctus du myocarde en France révèlent l'ampleur de cette pathologie. Selon l'Assurance Maladie, environ 120 000 personnes sont hospitalisées chaque année pour un infarctus, dont près de 40% concernent la localisation antérieure [2]. Cette proportion fait de l'infarctus antérieur l'une des formes les plus fréquentes.
L'incidence varie considérablement selon l'âge et le sexe. Chez les hommes, le pic se situe entre 55 et 65 ans, tandis que chez les femmes, il survient plutôt après 65 ans, en raison de la protection hormonale avant la ménopause [2,3]. Mais attention, les infarctus chez les jeunes augmentent : 5% des cas concernent des personnes de moins de 45 ans [12].
Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne avec un taux de mortalité par infarctus de 28 pour 100 000 habitants. Les pays nordiques affichent des taux plus élevés, tandis que les pays méditerranéens bénéficient d'une relative protection, probablement liée au régime alimentaire [3].
L'évolution temporelle est encourageante. En effet, la mortalité par infarctus a diminué de 30% en dix ans grâce aux progrès thérapeutiques et à l'amélioration de la prise en charge [2]. Les innovations 2024-2025, notamment les nouveaux dispositifs d'assistance circulatoire comme l'IMPELLA CP, promettent d'améliorer encore ces statistiques [1].
L'impact économique reste considérable : chaque infarctus coûte en moyenne 15 000 euros au système de santé, incluant l'hospitalisation, les soins intensifs et la rééducation. À l'échelle nationale, cela représente près de 2 milliards d'euros annuels [2,3].
Les Causes et Facteurs de Risque
La principale cause de l'infarctus du myocarde antérieur reste l'athérosclérose de l'artère interventriculaire antérieure. Cette maladie correspond à l'accumulation de plaques de cholestérol dans la paroi artérielle, qui finissent par se rompre et former un caillot [2,3].
Les facteurs de risque se divisent en deux catégories. D'un côté, ceux qu'on ne peut pas modifier : l'âge, le sexe masculin, et l'hérédité. De l'autre, ceux sur lesquels vous pouvez agir : le tabagisme, l'hypertension artérielle, le diabète, l'excès de cholestérol et la sédentarité [2,4].
Mais il existe aussi des causes plus rares. La dissection coronaire spontanée, par exemple, touche surtout les femmes jeunes et peut révéler des pathologies comme le phéochromocytome [17]. Le cannabis, de plus en plus consommé, représente également un facteur de risque émergent, particulièrement chez les jeunes [12].
Certaines maladies augmentent le risque d'infarctus antérieur. Le syndrome des antiphospholipides peut se révéler par un infarctus compliqué de troubles du rythme [13]. Les maladies du sang comme la thrombocytémie essentielle favorisent aussi les complications thrombotiques coronaires [14].
L'important à retenir : même si vous avez des facteurs de risque, l'infarctus n'est pas une fatalité. Un mode de vie sain peut considérablement réduire votre risque, même en présence d'antécédents familiaux [2,3].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
La douleur thoracique reste le symptôme principal de l'infarctus antérieur. Elle se caractérise par une sensation de serrement, d'écrasement ou de brûlure intense au centre de la poitrine. Cette douleur peut irradier vers le bras gauche, la mâchoire, le cou ou le dos [4].
Mais attention, tous les infarctus ne se ressemblent pas. Chez certaines personnes, notamment les diabétiques, les symptômes peuvent être atypiques : simple gêne thoracique, essoufflement inhabituel, ou même hypoglycémie inexpliquée [16]. Les femmes présentent plus souvent des symptômes non spécifiques comme des nausées, une fatigue intense ou des douleurs abdominales [4].
D'autres signes doivent vous alerter : une dyspnée (essoufflement) soudaine, des sueurs froides, des palpitations ou une sensation de malaise général. Ces symptômes peuvent précéder ou accompagner la douleur thoracique [4,18].
Concrètement, si vous ressentez une douleur thoracique intense qui dure plus de 20 minutes et ne cède pas au repos, appelez immédiatement le 15. Chaque minute compte : plus la prise en charge est rapide, plus les chances de sauver le muscle cardiaque sont importantes [4].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'infarctus antérieur repose sur trois piliers : les symptômes, l'électrocardiogramme (ECG) et les marqueurs biologiques. L'ECG est l'examen clé qui permet de localiser précisément l'infarctus et d'évaluer son étendue [4,18].
Sur l'ECG, l'infarctus antérieur se traduit par des modifications caractéristiques dans les dérivations V1 à V6. On observe typiquement une élévation du segment ST, puis l'apparition d'ondes Q pathologiques. Ces signes permettent de différencier un infarctus antérieur d'autres localisations [18].
Les troponines, enzymes libérées lors de la destruction du muscle cardiaque, confirment le diagnostic. Leur élévation débute dans les 3 à 6 heures suivant l'infarctus et peut persister plusieurs jours. Plus leur taux est élevé, plus l'étendue de l'infarctus est importante [4,18].
L'échocardiographie complète le bilan en visualisant les zones du cœur qui ne se contractent plus normalement. Cet examen permet d'évaluer la fonction cardiaque et de dépister d'éventuelles complications comme une communication interventriculaire [11].
En urgence, la coronarographie reste l'examen de référence. Elle permet de visualiser l'artère bouchée et de la déboucher immédiatement par angioplastie. C'est un geste salvateur qui doit être réalisé dans les plus brefs délais [4,18].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'infarctus antérieur a considérablement évolué. En phase aiguë, l'angioplastie primaire reste le traitement de référence. Cette technique consiste à déboucher l'artère coronaire bouchée à l'aide d'un ballonnet, puis à implanter un stent pour maintenir l'artère ouverte [4,18].
Quand l'angioplastie n'est pas possible rapidement, la thrombolyse peut être utilisée. Ce traitement médicamenteux dissout le caillot responsable de l'obstruction. Cependant, il est moins efficace que l'angioplastie et présente plus de risques hémorragiques [18].
Le traitement médicamenteux associe plusieurs classes de médicaments. Les antiagrégants plaquettaires comme l'aspirine et le clopidogrel empêchent la formation de nouveaux caillots. Les bêta-bloquants protègent le cœur et améliorent le pronostic à long terme [4,18].
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) ou les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine (ARA2) préviennent le remodelage cardiaque. Les statines, quant à elles, stabilisent les plaques d'athérome et réduisent le risque de récidive [18].
Dans les cas les plus sévères, des dispositifs d'assistance circulatoire peuvent être nécessaires. L'IMPELLA CP, récemment évalué par la HAS, permet de soutenir la fonction cardiaque pendant la phase critique [1]. Ces innovations ouvrent de nouvelles perspectives pour les patients les plus graves.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'infarctus antérieur. Les Journées Européennes de la Société Française de Cardiologie (JESFC) 2025 ont présenté des avancées majeures, notamment dans le domaine de la cardioprotection [5].
Les stratégies de cardioprotection lors de l'ischémie myocardique font l'objet de recherches intensives. De nouvelles molécules permettent de limiter les dégâts causés par la reperfusion, ce phénomène paradoxal où la restauration du flux sanguin peut aggraver les lésions [9].
L'ivabradine montre des résultats prometteurs chez les patients avec une fréquence cardiaque mal contrôlée après infarctus. Cette molécule, qui ralentit spécifiquement le rythme cardiaque, améliore la fonction ventriculaire et réduit les réhospitalisations [8].
Le congrès de l'ESC 2024 a également mis en lumière l'importance de la prévention des thrombus ventriculaires après infarctus antérieur. Le rivaroxaban, un anticoagulant oral direct, se positionne comme une alternative intéressante à la warfarine pour cette indication [10].
Les techniques d'imagerie évoluent aussi. L'IRM cardiaque permet désormais de mieux évaluer la viabilité myocardique et de prédire la récupération fonctionnelle. Ces informations sont cruciales pour adapter le traitement et le pronostic [6,7].
Vivre au Quotidien avec un Infarctus du Myocarde Antérieur
Après un infarctus antérieur, la vie continue, mais elle s'organise différemment. La réadaptation cardiaque constitue une étape essentielle de votre récupération. Ce programme, généralement proposé 4 à 6 semaines après l'infarctus, combine exercice physique adapté, éducation thérapeutique et soutien psychologique [2,3].
L'activité physique, loin d'être interdite, devient votre alliée. Commencez progressivement : marche quotidienne de 30 minutes, puis augmentation graduelle selon vos capacités. L'objectif n'est pas de battre des records, mais de retrouver une maladie physique satisfaisante [3].
Côté alimentation, adoptez le régime méditerranéen : fruits, légumes, poissons gras, huile d'olive. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres raffinés. Ces changements, parfois difficiles au début, deviennent rapidement des habitudes bénéfiques [2,3].
La reprise du travail dépend de votre état de santé et de votre profession. Pour un travail de bureau, comptez 4 à 8 semaines d'arrêt. Pour une activité physique intense, la durée peut être plus longue. N'hésitez pas à discuter d'aménagements avec votre employeur [3].
Rassurez-vous concernant la vie intime : elle peut reprendre normalement après accord médical, généralement 2 à 4 semaines après l'infarctus. La peur de l'effort ne doit pas vous priver de cette dimension importante de votre bien-être [3].
Les Complications Possibles
L'infarctus antérieur peut s'accompagner de complications précoces ou tardives. Les troubles du rythme figurent parmi les plus fréquentes. La fibrillation ventriculaire, potentiellement mortelle, peut survenir dans les premières heures et nécessite une défibrillation immédiate [13].
Les blocs auriculo-ventriculaires compliquent parfois l'infarctus antérieur, particulièrement quand l'atteinte est étendue. Ces troubles de conduction peuvent nécessiter l'implantation temporaire ou définitive d'un stimulateur cardiaque [15].
La communication interventriculaire représente une complication mécanique rare mais grave. Elle résulte de la rupture du septum entre les deux ventricules et nécessite souvent une intervention chirurgicale ou percutanée d'urgence [11].
À plus long terme, l'insuffisance cardiaque constitue la complication la plus redoutée. Quand une partie importante du muscle cardiaque est détruite, le cœur peine à assurer sa fonction de pompe. Heureusement, les traitements actuels permettent de limiter cette évolution [18].
Les thrombus intraventriculaires peuvent se former dans les zones akinétiques du ventricule gauche. Ces caillots présentent un risque d'embolie systémique, d'où l'importance d'un traitement anticoagulant préventif dans certains cas [10].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'infarctus antérieur s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Aujourd'hui, plus de 90% des patients survivent à la phase aiguë grâce aux progrès de la prise en charge [2,3].
Plusieurs facteurs influencent le pronostic. L'âge, l'étendue de l'infarctus, la rapidité de la prise en charge et la présence de complications déterminent l'évolution à court et long terme. Plus l'intervention est précoce, meilleur est le pronostic [4,18].
La fonction ventriculaire gauche résiduelle constitue le principal facteur pronostique. Elle s'évalue par la fraction d'éjection, qui mesure le pourcentage de sang éjecté à chaque battement. Une fraction d'éjection supérieure à 50% est de bon pronostic [18].
À cinq ans, environ 85% des patients sont encore en vie, et la plupart mènent une vie normale ou quasi-normale. Les récidives d'infarctus concernent moins de 10% des patients bien traités et suivis [2,3].
L'important à retenir : un infarctus antérieur n'est plus synonyme d'invalidité. Avec un traitement adapté, un suivi régulier et une hygiène de vie correcte, vous pouvez espérer une espérance de vie proche de la normale [3].
Peut-on Prévenir l'Infarctus du Myocarde Antérieur ?
La prévention de l'infarctus antérieur repose sur le contrôle des facteurs de risque cardiovasculaire. Le sevrage tabagique constitue la mesure la plus efficace : arrêter de fumer divise par deux le risque d'infarctus dès la première année [2,3].
L'activité physique régulière protège votre cœur. Trente minutes de marche rapide cinq fois par semaine suffisent à réduire significativement le risque cardiovasculaire. L'exercice améliore la circulation, renforce le muscle cardiaque et aide à contrôler les autres facteurs de risque [2,3].
L'alimentation joue un rôle crucial. Privilégiez les fruits, légumes, céréales complètes, poissons gras et huiles végétales. Limitez les graisses saturées, le sel et les sucres ajoutés. Le régime méditerranéen réduit de 30% le risque d'événements cardiovasculaires [2,3].
Le contrôle médical des facteurs de risque est essentiel. Hypertension artérielle, diabète, excès de cholestérol doivent être dépistés et traités efficacement. Un suivi médical régulier permet d'ajuster les traitements et de prévenir les complications [2,4].
Attention aux facteurs émergents : le stress chronique, la pollution atmosphérique et certaines drogues comme le cannabis augmentent le risque cardiovasculaire. La gestion du stress par la relaxation, la méditation ou l'activité physique fait partie intégrante de la prévention [12].
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a récemment actualisé ses recommandations concernant la prise en charge de l'infarctus du myocarde. L'évaluation de dispositifs innovants comme l'IMPELLA CP témoigne de l'évolution constante des pratiques [1].
L'Assurance Maladie insiste sur l'importance de la prévention primaire. Ses campagnes de sensibilisation ciblent particulièrement le tabagisme, premier facteur de risque modifiable. Le remboursement des substituts nicotiniques facilite le sevrage tabagique [2].
L'INSERM coordonne les recherches sur les maladies cardiovasculaires en France. Ses travaux portent notamment sur l'identification de nouveaux biomarqueurs et le développement de thérapies innovantes [3].
Les sociétés savantes européennes, notamment l'ESC (European Society of Cardiology), publient régulièrement des guidelines mises à jour. Les recommandations 2024 intègrent les dernières données sur la cardioprotection et les nouveaux anticoagulants [6].
Au niveau régional, les Agences Régionales de Santé (ARS) organisent les filières de soins. L'objectif : garantir un accès rapide à l'angioplastie primaire sur tout le territoire, avec un délai cible de moins de 90 minutes [2,3].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients après un infarctus du myocarde. La Fédération Française de Cardiologie propose des programmes d'éducation thérapeutique et organise des clubs cœur et santé dans toute la France [3].
L'Association de Cardiologie du Nord-Pas-de-Calais développe des outils d'information spécifiquement dédiés aux patients coronariens. Ses brochures explicatives et ses vidéos pédagogiques facilitent la compréhension de la maladie [3].
Les centres de réadaptation cardiaque constituent des ressources précieuses. Ils proposent des programmes personnalisés combinant exercice physique, éducation nutritionnelle et soutien psychologique. La plupart sont conventionnés et pris en charge par l'Assurance Maladie [2,3].
Sur internet, des plateformes comme "Mon réseau cancer" ou "Carenity" permettent d'échanger avec d'autres patients. Ces communautés virtuelles offrent un soutien moral et des conseils pratiques basés sur l'expérience vécue [3].
N'oubliez pas les ressources locales : votre pharmacien, votre médecin traitant, les infirmières de votre centre de santé sont autant d'interlocuteurs privilégiés pour vous accompagner au quotidien [2,3].
Nos Conseils Pratiques
Après un infarctus antérieur, quelques conseils pratiques peuvent faciliter votre quotidien. Gardez toujours sur vous une liste de vos médicaments et les coordonnées de votre cardiologue. En cas d'urgence, ces informations sont précieuses [3].
Apprenez à reconnaître les signes d'alerte : douleur thoracique inhabituelle, essoufflement anormal, palpitations. En cas de doute, n'hésitez jamais à consulter ou appeler le 15. Il vaut mieux une fausse alerte qu'un retard de prise en charge [4].
Organisez votre prise médicamenteuse avec un pilulier hebdomadaire. Certains traitements doivent être pris à heure fixe, d'autres au moment des repas. Une bonne organisation évite les oublis et optimise l'efficacité [3].
Investissez dans un tensiomètre automatique pour surveiller votre tension artérielle à domicile. Notez les valeurs dans un carnet que vous présenterez à votre médecin. Cette surveillance permet d'ajuster le traitement si nécessaire [3].
Planifiez vos activités en fonction de votre forme. Évitez les efforts intenses par temps très chaud ou très froid. Écoutez votre corps et n'hésitez pas à faire des pauses. La récupération fait partie du traitement [3].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement après un infarctus antérieur. Une douleur thoracique qui réapparaît, même légère, nécessite un avis médical urgent. Elle peut signaler une récidive ou une complication [4].
L'essoufflement anormal, surtout s'il s'aggrave progressivement, peut révéler une insuffisance cardiaque débutante. N'attendez pas que les symptômes s'aggravent : une prise en charge précoce améliore considérablement le pronostic [4,18].
Les palpitations persistantes, les malaises ou les vertiges doivent également vous alerter. Ces symptômes peuvent traduire des troubles du rythme cardiaque nécessitant un traitement spécifique [4].
Une prise de poids rapide (plus de 2 kg en quelques jours) associée à un gonflement des jambes peut signaler une rétention d'eau. Ce signe précoce d'insuffisance cardiaque nécessite un ajustement thérapeutique [18].
En cas de doute, contactez votre cardiologue ou votre médecin traitant. La plupart des cabinets ont un système de garde ou de consultation d'urgence. N'hésitez jamais : après un infarctus, la vigilance est de mise [4].
Questions Fréquentes
Puis-je reprendre le sport après un infarctus antérieur ?Oui, mais progressivement et sous surveillance médicale. Commencez par la marche, puis augmentez l'intensité selon vos capacités. Une épreuve d'effort préalable est souvent recommandée [3].
Combien de temps dure le traitement médicamenteux ?
La plupart des médicaments sont prescrits à vie. Les antiagrégants plaquettaires, les bêta-bloquants et les statines font partie du traitement au long cours [18].
Peut-on avoir des enfants après un infarctus ?
Oui, mais une grossesse nécessite une surveillance cardiologique renforcée. Certains médicaments devront être adaptés. Discutez-en avec votre cardiologue avant tout projet [3].
L'infarctus antérieur peut-il récidiver ?
Le risque existe mais reste faible avec un traitement adapté. Moins de 10% des patients bien suivis font une récidive dans les cinq ans [2,3].
Faut-il éviter l'avion après un infarctus ?
Non, vous pouvez voyager en avion après accord médical, généralement 2 à 4 semaines après l'infarctus. Pensez à emporter vos médicaments en cabine [3].
Questions Fréquentes
Puis-je reprendre le sport après un infarctus antérieur ?
Oui, mais progressivement et sous surveillance médicale. Commencez par la marche, puis augmentez l'intensité selon vos capacités. Une épreuve d'effort préalable est souvent recommandée.
Combien de temps dure le traitement médicamenteux ?
La plupart des médicaments sont prescrits à vie. Les antiagrégants plaquettaires, les bêta-bloquants et les statines font partie du traitement au long cours.
Peut-on avoir des enfants après un infarctus ?
Oui, mais une grossesse nécessite une surveillance cardiologique renforcée. Certains médicaments devront être adaptés. Discutez-en avec votre cardiologue avant tout projet.
L'infarctus antérieur peut-il récidiver ?
Le risque existe mais reste faible avec un traitement adapté. Moins de 10% des patients bien suivis font une récidive dans les cinq ans.
Faut-il éviter l'avion après un infarctus ?
Non, vous pouvez voyager en avion après accord médical, généralement 2 à 4 semaines après l'infarctus. Pensez à emporter vos médicaments en cabine.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] IMPELLA CP avec SMARTASSIST. HAS. 2024-2025.Lien
- [2] Définition et facteurs favorisants de l'infarctus du myocarde. Assurance Maladie. 2024-2025.Lien
- [3] Infarctus du myocarde · Inserm, La science pour la santé.Lien
- [4] Reconnaître un infarctus (ou crise cardiaque) et agir au ...Lien
- [5] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] ESC 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Février 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] Efficacy of ivabradine in patients with poor heart rate .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Cardioprotective strategies in myocardial ischemia .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] Rivaroxaban en prophylaxie d'un thrombus ventriculaire gauche après un infarctus du myocarde antérieur avec élévation du segment ST. 2023.Lien
- [11] Communication interventriculaire compliquant un infarctus de myocarde antérieur: un cas de fermeture percutanée. 2024.Lien
- [12] Cannabis: facteur de risque cardiovasculaire?: Revue autour d'un cas d'infarctus du myocarde du sujet jeune. 2022.Lien
- [13] Infarctus du myocarde compliqué d'une fibrillation ventriculaire inaugural d'un syndrome des antiphospholipides primaire. 2025.Lien
- [14] Resténoses itératives intrastent de l'artère interventriculaire antérieure révélant une thrombocytémie essentielle: à propos d'un cas et une revue de la littérature.Lien
- [15] Bloc auriculo-ventriculaire compliquant l'infarctus aigu du myocarde: à propos de 43 cas et revue de littérature. 2022.Lien
- [16] D'une hypoglycémie à un infarctus du myocarde: encore une particularité du diabétique. 2023.Lien
- [17] Phéochromocytome révélé par une dissection coronaire spontanée: à propos d'un cas inhabituel. 2025.Lien
- [18] Infarctus du myocarde aigu - Troubles cardiovasculaires.Lien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] Rivaroxaban en prophylaxie d'un thrombus ventriculaire gauche après un infarctus du myocarde antérieur avec élévation du segment ST (2023)[PDF]
- Communication interventriculaire compliquant un infarctus de myocarde antérieur: un cas de fermeture percutanée (2024)
- Cannabis: facteur de risque cardiovasculaire?: Revue autour d'un cas d'infarctus du myocarde du sujet jeune (2022)
- Infarctus du myocarde compliqué d'une fibrillation ventriculaire inaugural d'un syndrome des antiphospholipides primaire (2025)
- [PDF][PDF] Resténoses itératives intrastent de l'artère interventriculaire antérieure révélant une thrombocytémie essentielle: à propos d'un cas et une revue de la littérature [PDF]
Ressources web
- Infarctus du myocarde · Inserm, La science pour la santé (inserm.fr)
9 juil. 2019 — Communément appelé "crise cardiaque", l'infarctus du myocarde correspond à la destruction partielle du muscle cardiaque, due à l'obstruction ...
- Infarctus du myocarde aigu - Troubles cardiovasculaires (msdmanuals.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.