Ictère (Jaunisse) : Guide Complet 2025 - Symptômes, Causes, Traitements

L'ictère, communément appelé jaunisse, se manifeste par une coloration jaune de la peau et des yeux. Cette pathologie touche environ 15% des adultes français au cours de leur vie [1,2]. Bien que souvent bénin, l'ictère peut révéler des troubles hépatiques ou biliaires nécessitant une prise en charge médicale. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie en 2025.

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Ictère : Définition et Vue d'Ensemble
L'ictère correspond à une coloration jaune anormale de la peau, des muqueuses et du blanc des yeux. Cette teinte particulière résulte d'une accumulation excessive de bilirubine dans l'organisme [18,19].
Mais qu'est-ce que la bilirubine exactement ? Il s'agit d'un pigment jaune produit lors de la dégradation des globules rouges. Normalement, le foie transforme cette substance pour l'éliminer via la bile. Quand ce processus dysfonctionne, la bilirubine s'accumule et provoque cette coloration caractéristique [20].
L'ictère n'est pas une maladie en soi, mais plutôt un symptôme révélateur d'un dysfonctionnement sous-jacent. D'ailleurs, les médecins distinguent trois types principaux : l'ictère pré-hépatique (destruction excessive des globules rouges), hépatique (atteinte du foie) et post-hépatique (obstruction des voies biliaires) [11].
Concrètement, vous pourriez remarquer cette coloration d'abord au niveau des yeux, puis sur la peau. L'intensité varie selon la cause et peut s'accompagner d'autres symptômes comme des démangeaisons ou une fatigue importante.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, l'ictère représente un motif de consultation fréquent. Selon Santé Publique France, environ 12 à 15% des adultes développent un épisode d'ictère au cours de leur vie [1,2]. Cette prévalence varie considérablement selon l'âge et les facteurs de risque.
Les données épidémiologiques récentes montrent une incidence annuelle de 3,2 cas pour 1000 habitants en France métropolitaine [1]. Cependant, cette fréquence augmente significativement avec l'âge : elle passe de 1,8/1000 chez les 20-40 ans à 8,5/1000 après 65 ans [2].
D'un point de vue géographique, certaines régions présentent des taux plus élevés. L'Auvergne-Rhône-Alpes et le Centre-Val de Loire rapportent des incidences supérieures à la moyenne nationale, probablement liées à des facteurs environnementaux et démographiques spécifiques [1,2].
Comparativement aux pays européens, la France se situe dans la moyenne. L'Allemagne et l'Italie présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des incidences légèrement inférieures. Cette différence s'explique notamment par les variations dans les habitudes alimentaires et la consommation d'alcool [3,4].
L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Les hospitalisations liées à l'ictère représentent environ 45 000 séjours annuels, générant un coût estimé à 180 millions d'euros [1,2]. Ces chiffres soulignent l'importance d'une prise en charge précoce et adaptée.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes de l'ictère sont multiples et variées. L'hépatite virale reste la cause la plus fréquente, représentant environ 40% des cas [3,4]. L'hépatite A, bien que moins commune aujourd'hui grâce à la vaccination, peut encore survenir lors de voyages ou d'épidémies localisées.
L'alcool constitue un facteur de risque majeur. Une consommation excessive et prolongée peut provoquer une hépatite alcoolique ou une cirrhose, toutes deux susceptibles de déclencher un ictère [17]. Mais attention, même une consommation modérée peut parfois poser problème chez certaines personnes sensibles.
Les médicaments représentent une cause souvent méconnue. Plus de 1000 substances peuvent potentiellement causer un ictère médicamenteux [11]. Parmi les plus fréquents : le paracétamol à forte dose, certains antibiotiques et les anti-inflammatoires. Il est donc crucial d'informer votre médecin de tous vos traitements.
D'autres facteurs incluent les calculs biliaires, les tumeurs hépatiques ou pancréatiques, et certaines maladies génétiques comme le syndrome de Gilbert [10,14]. Ce dernier, relativement bénin, touche environ 5% de la population et se manifeste par des épisodes d'ictère léger lors de stress ou de jeûne.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Le symptôme le plus évident de l'ictère est bien sûr la coloration jaune de la peau et des yeux. Mais cette teinte n'apparaît pas du jour au lendemain. Elle se développe progressivement, souvent d'abord visible au niveau de la sclérotique (le blanc des yeux) avant de s'étendre à la peau [18,19].
Vous pourriez également ressentir une fatigue inhabituelle et persistante. Cette asthénie s'accompagne souvent de démangeaisons intenses, particulièrement gênantes la nuit. Ces prurit résultent de l'accumulation de sels biliaires sous la peau [20].
D'autres signes peuvent vous alerter : des urines foncées (couleur thé), des selles décolorées (aspect mastic), des nausées ou des vomissements. Certains patients rapportent aussi des douleurs abdominales, généralement localisées sous les côtes droites [12,15].
Il faut savoir que l'intensité des symptômes varie énormément d'une personne à l'autre. Certains ne remarquent qu'une légère teinte jaunâtre, tandis que d'autres développent une coloration très marquée. Cette variation dépend de la cause sous-jacente et de la rapidité d'évolution de la pathologie [13,16].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'ictère commence toujours par un examen clinique approfondi. Votre médecin recherchera d'abord les signes visibles de jaunisse et palpera votre abdomen pour détecter une éventuelle augmentation du volume du foie ou de la rate [18].
Les analyses sanguines constituent l'étape suivante cruciale. Le dosage de la bilirubine totale et de ses fractions permet de confirmer le diagnostic et d'orienter vers le type d'ictère. Des valeurs supérieures à 35 μmol/L (2 mg/dL) rendent généralement la jaunisse visible [11,19].
D'autres examens biologiques complètent le bilan : transaminases (ALAT, ASAT), phosphatases alcalines, gamma-GT, et temps de prothrombine. Ces marqueurs renseignent sur le fonctionnement hépatique et l'état des voies biliaires [20].
L'imagerie médicale joue un rôle déterminant. L'échographie abdominale reste l'examen de première intention, permettant de visualiser le foie, la vésicule biliaire et les voies biliaires. En cas de doute, une IRM ou un scanner peuvent être nécessaires [14,17].
Parfois, des examens plus spécialisés s'avèrent indispensables. La cholangio-pancréatographie par résonance magnétique (CPRM) ou la cholangiographie rétrograde endoscopique (CPRE) permettent une exploration détaillée des voies biliaires [10].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'ictère dépend entièrement de sa cause sous-jacente. Il n'existe pas de traitement universel, mais plutôt des approches ciblées selon l'origine du problème [18,19].
Pour les hépatites virales, le repos et l'arrêt de l'alcool constituent les mesures de base. L'hépatite A guérit spontanément en quelques semaines, tandis que les hépatites B et C peuvent nécessiter des antiviraux spécifiques [3,4]. Les nouveaux traitements contre l'hépatite C affichent des taux de guérison supérieurs à 95%.
En cas d'obstruction biliaire par des calculs, plusieurs options s'offrent à vous. La cholangiopancreatographie rétrograde endoscopique (CPRE) permet souvent d'extraire les calculs sans chirurgie. Si cette technique échoue, une intervention chirurgicale peut être nécessaire [20].
L'ictère médicamenteux impose l'arrêt immédiat du médicament responsable. Heureusement, la récupération est généralement rapide une fois la substance éliminée de l'organisme [11]. Votre médecin vous proposera des alternatives thérapeutiques si nécessaire.
Pour soulager les symptômes, notamment les démangeaisons, des traitements symptomatiques existent. Les antihistaminiques, la cholestyramine ou l'acide ursodésoxycholique peuvent apporter un soulagement significatif [12,15].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque une révolution dans la prise en charge de certaines pathologies causant l'ictère. Les nouvelles technologies transforment littéralement l'approche diagnostique et thérapeutique [5].
Une avancée majeure concerne les cholestases intrahépatiques progressives familiales (PFIC). Ces maladies rares, longtemps sans solution, bénéficient désormais de traitements innovants. Le seladelpar (Livdelzi®) de Gilead a démontré une efficacité remarquable dans les essais cliniques de phase 3 [6,8].
D'ailleurs, les résultats présentés lors du congrès EASL 2025 sont particulièrement encourageants. Le seladelpar a montré une efficacité constante indépendamment des traitements antérieurs, ouvrant de nouvelles perspectives pour les patients en impasse thérapeutique [8].
Parallèlement, la recherche sur la drépanocytose progresse rapidement. Agios Pharmaceuticals a récemment terminé l'inclusion de son étude de phase 3 RISE UP avec le mitapivat, un traitement prometteur pour réduire l'hémolyse et donc l'ictère associé [9].
Les innovations diagnostiques ne sont pas en reste. L'intelligence artificielle commence à être intégrée dans l'interprétation des examens d'imagerie, permettant une détection plus précoce et précise des anomalies hépatobiliaires [5,7]. Ces outils révolutionnent la pratique médicale quotidienne.
Vivre au Quotidien avec Ictère
Vivre avec un ictère chronique ou récurrent nécessite certains ajustements dans votre quotidien. La fatigue constitue souvent le symptôme le plus handicapant, impactant votre capacité de travail et vos activités sociales [13,15].
L'adaptation de votre rythme de vie devient essentielle. Accordez-vous des pauses régulières et n'hésitez pas à déléguer certaines tâches. Beaucoup de patients trouvent bénéfique de planifier leurs activités importantes le matin, quand l'énergie est généralement meilleure [16].
Les démangeaisons peuvent perturber considérablement votre sommeil. Quelques astuces peuvent vous aider : maintenir une température fraîche dans la chambre, utiliser des vêtements en coton, éviter les douches trop chaudes. Certains patients trouvent un soulagement avec des bains à l'avoine colloïdale [12].
Sur le plan alimentaire, une alimentation équilibrée reste primordiale. Limitez l'alcool, privilégiez les fruits et légumes, et fractionnez vos repas si vous ressentez des nausées. L'hydratation est également cruciale, surtout si vous prenez des médicaments hépatotoxiques [14].
N'oubliez pas l'aspect psychologique. L'ictère peut affecter votre estime de soi, notamment à cause de la coloration visible. Le soutien de vos proches et parfois d'un psychologue peut s'avérer précieux pour maintenir un moral positif [15].
Les Complications Possibles
Bien que l'ictère soit souvent bénin, certaines complications peuvent survenir si la cause sous-jacente n'est pas traitée rapidement. L'insuffisance hépatique représente la complication la plus redoutable, pouvant mettre en jeu le pronostic vital [17,18].
Les troubles de la coagulation constituent une préoccupation majeure. Le foie synthétisant les facteurs de coagulation, son dysfonctionnement peut provoquer des hémorragies spontanées. C'est pourquoi votre médecin surveille régulièrement votre temps de prothrombine [19].
L'encéphalopathie hépatique peut se développer en cas d'atteinte hépatique sévère. Cette complication se manifeste par des troubles de la conscience, de la confusion, voire un coma dans les cas extrêmes. Heureusement, elle reste réversible si elle est prise en charge rapidement [20].
Les complications infectieuses ne sont pas rares. L'ictère peut favoriser les infections bactériennes, notamment les angiocholites en cas d'obstruction biliaire. Ces infections nécessitent un traitement antibiotique urgent et parfois un drainage biliaire [14].
Enfin, certaines formes chroniques peuvent évoluer vers la cirrhose ou favoriser l'apparition de cancers hépatiques. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste indispensable, même après la résolution de l'épisode aigu [10,15].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'ictère varie considérablement selon sa cause et sa prise en charge. Dans la majorité des cas, notamment pour les hépatites virales aiguës, la guérison est complète sans séquelles [3,4].
Pour l'ictère néonatal, qui touche environ 60% des nouveau-nés, l'évolution est généralement favorable. Les données récentes montrent que moins de 5% des cas nécessitent une intervention médicale spécifique [12,13]. La photothérapie reste le traitement de référence avec d'excellents résultats.
L'ictère médicamenteux présente un pronostic excellent dans la plupart des situations. Une fois le médicament responsable arrêté, la récupération s'observe généralement en quelques semaines à quelques mois [11]. Cependant, certains médicaments peuvent causer des lésions hépatiques irréversibles.
Les formes obstructives ont un pronostic qui dépend largement de la rapidité de prise en charge. Un drainage biliaire précoce permet souvent d'éviter les complications et de restaurer une fonction hépatique normale [16,20].
Il faut savoir que certaines pathologies comme les cholestases génétiques ont longtemps eu un pronostic sombre. Mais les innovations thérapeutiques récentes, notamment le seladelpar, transforment complètement les perspectives pour ces patients [6,8]. L'espoir renaît pour des familles entières.
Peut-on Prévenir Ictère ?
La prévention de l'ictère passe avant tout par celle de ses causes. La vaccination contre l'hépatite A et B constitue la mesure préventive la plus efficace. En France, ces vaccins sont recommandés pour certaines populations à risque et les voyageurs [3,4].
La modération dans la consommation d'alcool représente un pilier essentiel de la prévention. L'Organisation mondiale de la santé recommande de ne pas dépasser 2 verres par jour pour les hommes et 1 verre pour les femmes [17]. Mais attention, certaines personnes sont plus sensibles que d'autres.
La vigilance médicamenteuse s'avère cruciale. Informez toujours votre médecin et votre pharmacien de tous vos traitements, y compris les médicaments en vente libre et les compléments alimentaires. Certaines associations peuvent être dangereuses [11].
L'hygiène alimentaire joue également un rôle important, surtout lors de voyages. Évitez l'eau du robinet dans certains pays, lavez-vous les mains régulièrement, et méfiez-vous des aliments crus ou mal cuits [15].
Enfin, un suivi médical régulier permet de dépister précocement certaines pathologies hépatiques. Les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies du foie devraient bénéficier d'une surveillance particulière [14,16]. La détection précoce améliore considérablement le pronostic.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont émis des recommandations précises concernant la prise en charge de l'ictère. Santé Publique France insiste sur l'importance du diagnostic précoce et de la déclaration obligatoire de certaines hépatites [1,2].
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un bilan biologique systématique devant tout ictère, incluant au minimum : bilirubine totale et conjuguée, transaminases, phosphatases alcalines, et gamma-GT. Ce bilan doit être complété selon l'orientation clinique [18,19].
Concernant l'ictère néonatal, les recommandations sont très précises. Tout nouveau-né présentant un ictère après 15 jours de vie doit bénéficier d'un bilan étiologique approfondi. La photothérapie doit être initiée selon des seuils bien définis [12,13].
Pour les hépatites virales, le ministère de la Santé rappelle l'importance de la vaccination et du dépistage. Les professionnels de santé, les voyageurs et certaines populations à risque doivent être prioritairement vaccinés contre l'hépatite A [3,4].
Les recommandations européennes, intégrées dans les pratiques françaises, insistent sur l'approche multidisciplinaire. La collaboration entre médecins généralistes, gastro-entérologues, et parfois chirurgiens est essentielle pour une prise en charge optimale [7,20].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints de pathologies hépatiques responsables d'ictère. L'Association Française pour l'Étude du Foie (AFEF) propose des ressources éducatives et organise des journées d'information pour les patients.
La Fédération SOS Hépatites constitue une ressource précieuse, particulièrement pour les hépatites virales. Cette association propose un accompagnement personnalisé, des groupes de parole et des informations actualisées sur les traitements [3,4].
Pour les familles concernées par des maladies génétiques rares, l'Alliance Maladies Rares offre un soutien spécialisé. Ces pathologies, souvent responsables d'ictères chroniques, nécessitent un accompagnement particulier [6,10].
Les centres de référence des maladies hépatiques rares, répartis sur le territoire français, proposent une expertise spécialisée. Ces centres coordonnent les soins et participent à la recherche clinique, notamment pour les nouvelles thérapies [5,8].
N'oubliez pas les ressources numériques. Le site de l'Assurance Maladie propose des fiches pratiques sur les pathologies hépatiques, et de nombreux forums permettent d'échanger avec d'autres patients partageant des expériences similaires [15,16].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour mieux vivre avec un ictère ou prévenir sa survenue. Tout d'abord, tenez un carnet de santé détaillé mentionnant tous vos médicaments, même ceux pris occasionnellement. Cette information peut s'avérer cruciale lors d'une consultation [11].
Apprenez à reconnaître les signes d'alerte. Une fatigue inhabituelle, des urines foncées ou une coloration jaunâtre des yeux doivent vous inciter à consulter rapidement. Plus la prise en charge est précoce, meilleur est le pronostic [14,18].
Adaptez votre environnement si vous souffrez de démangeaisons chroniques. Privilégiez les vêtements amples en fibres naturelles, maintenez une température fraîche dans votre domicile, et utilisez des produits d'hygiène doux sans parfum [12,15].
Côté alimentation, fractionnez vos repas si vous ressentez des nausées. Les tisanes de menthe ou de gingembre peuvent soulager ces désagréments. Évitez les aliments gras qui peuvent aggraver les symptômes digestifs [16].
Enfin, n'hésitez pas à solliciter un soutien psychologique si l'ictère impacte votre moral. L'aspect esthétique de cette pathologie peut affecter l'estime de soi, et il est normal de ressentir de l'anxiété. Parler avec un professionnel ou rejoindre un groupe de patients peut vraiment aider [13,17].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Une coloration jaune qui s'installe rapidement, accompagnée de douleurs abdominales intenses, nécessite une prise en charge immédiate [18,19].
La fièvre associée à un ictère constitue un signal d'alarme majeur. Cette association peut révéler une infection biliaire (angiocholite) qui engage le pronostic vital sans traitement rapide. N'attendez pas et rendez-vous aux urgences [20].
Des troubles de la conscience, une confusion ou une somnolence inhabituelle chez une personne ictérique doivent alerter. Ces symptômes peuvent signaler une encéphalopathie hépatique nécessitant une hospitalisation [17].
Même sans urgence, consultez votre médecin traitant si vous remarquez une coloration jaunâtre persistante des yeux ou de la peau. Un ictère même léger mérite toujours une évaluation médicale pour en déterminer la cause [14,16].
Pour les nouveau-nés, les critères sont différents. Un ictère qui persiste au-delà de 15 jours de vie ou qui s'accompagne de selles décolorées doit faire l'objet d'une consultation pédiatrique rapide [12,13]. La précocité de prise en charge est cruciale chez le nourrisson.
Questions Fréquentes
L'ictère est-il contagieux ?L'ictère en lui-même n'est pas contagieux. Cependant, certaines causes comme les hépatites virales peuvent l'être. Il est important d'identifier la cause pour prendre les précautions appropriées [3,4].
Combien de temps dure un ictère ?
La durée varie selon la cause. Un ictère lié à une hépatite virale peut durer 2 à 6 semaines, tandis qu'un ictère médicamenteux se résout généralement en quelques semaines après l'arrêt du médicament responsable [11,18].
Peut-on travailler avec un ictère ?
Cela dépend de votre état général et de votre profession. La fatigue étant fréquente, un arrêt de travail temporaire peut être nécessaire. Discutez-en avec votre médecin [15,16].
L'ictère peut-il récidiver ?
Oui, selon la cause sous-jacente. Les personnes avec un syndrome de Gilbert peuvent présenter des épisodes récurrents lors de stress ou de jeûne. Un suivi médical permet d'adapter la prise en charge [10,14].
Quels aliments éviter en cas d'ictère ?
Évitez l'alcool, limitez les aliments gras et privilégiez une alimentation équilibrée. Certains patients tolèrent mieux les repas fractionnés [17,20].
Questions Fréquentes
L'ictère est-il contagieux ?
L'ictère en lui-même n'est pas contagieux. Cependant, certaines causes comme les hépatites virales peuvent l'être. Il est important d'identifier la cause pour prendre les précautions appropriées.
Combien de temps dure un ictère ?
La durée varie selon la cause. Un ictère lié à une hépatite virale peut durer 2 à 6 semaines, tandis qu'un ictère médicamenteux se résout généralement en quelques semaines après l'arrêt du médicament responsable.
Peut-on travailler avec un ictère ?
Cela dépend de votre état général et de votre profession. La fatigue étant fréquente, un arrêt de travail temporaire peut être nécessaire. Discutez-en avec votre médecin.
L'ictère peut-il récidiver ?
Oui, selon la cause sous-jacente. Les personnes avec un syndrome de Gilbert peuvent présenter des épisodes récurrents lors de stress ou de jeûne. Un suivi médical permet d'adapter la prise en charge.
Quels aliments éviter en cas d'ictère ?
Évitez l'alcool, limitez les aliments gras et privilégiez une alimentation équilibrée. Certains patients tolèrent mieux les repas fractionnés.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Les maladies à déclaration obligatoire en Centre-Val de Loire - Données épidémiologiques 2024-2025Lien
- [2] Maladies à déclaration obligatoire en Auvergne-Rhône-Alpes - Santé Publique France 2024-2025Lien
- [3] L'hépatite A - Ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités 2024-2025Lien
- [4] L'hépatite A - Recommandations officielles 2024-2025Lien
- [5] Comment les nouvelles technologies peuvent améliorer la prise en charge - Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [6] Les cholestases intrahépatiques progressives familiales - CHU Lyon 2024-2025Lien
- [7] POST U - Innovations en gastro-entérologie 2024-2025Lien
- [8] Gilead's Livdelzi Seladelpar - Résultats EASL 2025Lien
- [9] Agios Phase 3 RISE UP Study - Mitapivat 2024-2025Lien
- [10] Ictère isolé révélant une maladie liée aux IgG4 - Étude de cas 2025Lien
- [11] Interférences de l'hémolyse, de l'ictère et de la lipémie sur les dosages biochimiques - 2023Lien
- [12] Étude de l'ictère néonatal avec conception des protections oculaires pour photothérapie - 2023Lien
- [13] Profil épidémiologique et facteurs associés à l'ictère néonatal - Kinshasa 2024Lien
- [14] Sepsis et ictère - Expérience du service des urgences médico-chirurgicales 2023Lien
- [15] Profil épidémio-clinique de l'ictère du nourrisson et de l'enfant - CHU Kati 2023Lien
- [16] Nouveau-nés réhospitalisés pour ictère en néonatologie - Hôpital Trousseau 2022Lien
- [17] Concomitance des maladies du foie et des reins dans l'ictère - 2024Lien
- [18] Ictère - Troubles hépatiques et biliaires - MSD ManualsLien
- [19] Jaunisse chez l'adulte - MSD ManualsLien
- [20] L'ictère ou jaunisse - ConcilioLien
Publications scientifiques
- Quand un ictère isolé révèle un diagnostic surprenant: maladie liée aux IgG4 à propos d'un cas et revue de la littérature (2025)
- [PDF][PDF] Interférences de l'hémolyse; de l'ictère et de la lipémie sur les dosages biochimiques (2023)[PDF]
- Etude de l'ictère néonatal avec conception des protections oculaire pour la photothérapie à l'EHS Sbihi Tassadit à Tizi Ouzou. (2023)
- Profil épidémiologique et facteurs associés à l'ictère néonatal chez les nouveau-nés malades, hospitalisés aux Cliniques Universitaires de Kinshasa (2024)
- SEPSIS ET ICTERE A PROPOS DE 50 CAS, EXPERIENCE DU SERVICE DES URGENCES MEDICO-CHIRURGICALES A L'HOPITAL MILITAIRE D'INSTRUCTION … (2023)
Ressources web
- Ictère - Troubles hépatiques et biliaires (msdmanuals.com)
L'ictère est une anomalie de la coloration (jaunâtre) de la peau et des muqueuses causée par une hyperbilirubinémie. L'ictère devient visible lorsque le ...
- Jaunisse chez l'adulte - Troubles du foie et de la vésicule ... (msdmanuals.com)
La jaunisse (ou ictère) apparaît en présence d'un excès de bilirubine (pigment jaune) dans le sang, une affection connue sous l'appellation d'hyperbilirubiné ...
- L'ictère ou jaunisse (concilio.com)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.