Hypertension Systolique Isolée : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'hypertension systolique isolée touche particulièrement les personnes de plus de 65 ans, avec une prévalence qui ne cesse d'augmenter en France. Cette pathologie cardiovasculaire se caractérise par une pression artérielle systolique élevée (≥140 mmHg) associée à une pression diastolique normale (<90 mmHg). Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie, ses traitements et les dernières innovations thérapeutiques.

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Hypertension systolique isolée : Définition et Vue d'Ensemble
L'hypertension systolique isolée représente une forme particulière d'hypertension artérielle qui mérite toute votre attention. Contrairement à l'hypertension classique, cette pathologie se caractérise par une élévation isolée de la pression systolique, tandis que la pression diastolique reste dans les normes [2].
Concrètement, on parle d'hypertension systolique isolée lorsque votre pression systolique dépasse 140 mmHg alors que votre pression diastolique reste inférieure à 90 mmHg. Cette situation reflète souvent un vieillissement des artères, qui perdent leur élasticité naturelle avec l'âge [8,16].
Mais pourquoi cette distinction est-elle si importante ? En fait, l'hypertension systolique isolée présente des mécanismes physiopathologiques spécifiques. Vos artères deviennent plus rigides, ce qui augmente la résistance à l'éjection du sang par le cœur. D'ailleurs, cette rigidité artérielle explique pourquoi cette pathologie touche principalement les personnes âgées [17].
L'important à retenir, c'est que cette maladie n'est pas une simple variation de l'hypertension classique. Elle nécessite une approche thérapeutique adaptée et un suivi médical spécialisé pour prévenir les complications cardiovasculaires.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les chiffres de l'hypertension systolique isolée en France révèlent l'ampleur de cette pathologie cardiovasculaire. Selon les dernières données de Santé Publique France, cette maladie touche environ 15% des adultes de plus de 65 ans et jusqu'à 25% des personnes de plus de 80 ans [1].
L'évolution épidémiologique est particulièrement préoccupante. En effet, la prévalence de l'hypertension systolique isolée a augmenté de 18% au cours des dix dernières années, principalement en raison du vieillissement de la population française [1,10]. Cette tendance s'observe également dans les études menées dans cinq communes de Bamako, où les aspects épidémiologiques montrent une progression similaire [10].
Bon à savoir : les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes après 70 ans, avec un ratio de 1,3:1. Cette différence s'explique par la ménopause et la perte de protection hormonale œstrogénique [1,15]. D'ailleurs, les projections pour 2030 estiment que près de 2,5 millions de Français pourraient être concernés par cette pathologie.
Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne, avec des taux légèrement inférieurs à ceux observés en Allemagne (18%) mais supérieurs à ceux de l'Italie (12%). L'impact économique sur notre système de santé représente environ 850 millions d'euros annuels, incluant les hospitalisations et les traitements [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Comprendre les causes de l'hypertension systolique isolée vous aide à mieux appréhender cette pathologie. Le vieillissement artériel constitue le mécanisme principal : vos artères perdent progressivement leur élasticité, créant une résistance accrue au passage du sang [8,17].
Plusieurs facteurs de risque favorisent le développement de cette maladie. L'âge reste le facteur prédominant, mais d'autres éléments jouent un rôle crucial. Le diabète, l'obésité abdominale et les dyslipidémies accélèrent le processus de rigidification artérielle [1,15]. Et contrairement aux idées reçues, le stress chronique contribue également à cette pathologie.
Les facteurs génétiques ne sont pas négligeables. Si vos parents ont souffert d'hypertension systolique isolée, votre risque augmente de 40% [8]. Cependant, rassurez-vous : les facteurs environnementaux restent modifiables. Une alimentation riche en sodium, la sédentarité et le tabagisme amplifient considérablement les risques [1,12].
Certaines pathologies favorisent aussi cette maladie. L'insuffisance rénale chronique, l'hyperthyroïdie et certains médicaments (anti-inflammatoires, corticoïdes) peuvent déclencher ou aggraver une hypertension systolique isolée [2,17]. L'important est d'identifier ces facteurs pour adapter votre prise en charge.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
L'hypertension systolique isolée présente la particularité d'être souvent asymptomatique pendant de longues années. C'est d'ailleurs pourquoi on la surnomme "le tueur silencieux" [2]. Néanmoins, certains signes peuvent vous alerter et méritent votre attention.
Les céphalées matinales constituent le symptôme le plus fréquemment rapporté. Ces maux de tête, localisés à l'arrière du crâne, surviennent typiquement au réveil et s'atténuent dans la journée [2,16]. Vous pourriez également ressentir des vertiges, particulièrement lors des changements de position.
D'autres manifestations peuvent apparaître progressivement. Les acouphènes (bourdonnements d'oreilles), les troubles visuels transitoires ou encore les saignements de nez répétés doivent vous inciter à consulter [2]. Certains patients décrivent aussi une fatigue inexpliquée et des difficultés de concentration.
Mais attention : l'absence de symptômes ne signifie pas l'absence de maladie. En fait, 70% des personnes atteintes d'hypertension systolique isolée ne présentent aucun signe clinique [1,2]. C'est pourquoi un dépistage régulier reste indispensable, surtout après 50 ans.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hypertension systolique isolée suit un protocole précis que votre médecin respectera scrupuleusement. La première étape consiste en des mesures tensionnelles répétées lors de consultations différentes, car une seule mesure ne suffit jamais [2,11].
Votre médecin utilisera probablement la Mesure Ambulatoire de la Pression Artérielle (MAPA), un examen de référence qui enregistre votre tension sur 24 heures. Cette technique, analysée dans 545 cas au CHU Gabriel Touré, permet d'éliminer l'effet "blouse blanche" et d'obtenir des valeurs plus fiables [11].
L'automesure tensionnelle à domicile complète ce bilan. Vous devrez effectuer des mesures selon un protocole strict : 3 mesures matin et soir pendant 3 jours consécutifs, en position assise après 5 minutes de repos [2]. Ces données permettront à votre médecin de confirmer le diagnostic.
Des examens complémentaires sont systématiquement prescrits. Le bilan biologique recherche un diabète, une insuffisance rénale ou des troubles lipidiques. L'électrocardiogramme et l'échocardiographie évaluent le retentissement cardiaque [2,17]. Parfois, des examens plus spécialisés comme le Doppler des artères rénales sont nécessaires pour éliminer une cause secondaire.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hypertension systolique isolée repose sur une approche personnalisée combinant mesures hygiéno-diététiques et thérapie médicamenteuse adaptée. Les recommandations actuelles privilégient une stratégie progressive, débutant par les modifications du mode de vie [9,13].
Les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC) et les antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (ARA2) constituent les traitements de première intention. Ces médicaments présentent l'avantage de protéger vos artères tout en abaissant efficacement la pression systolique [9,17]. Les diurétiques thiazidiques, particulièrement l'indapamide, montrent également une excellente efficacité chez les personnes âgées.
Votre médecin pourra associer plusieurs classes thérapeutiques si nécessaire. Les inhibiteurs calciques de type dihydropyridine (amlodipine, lercanidipine) s'avèrent particulièrement utiles dans cette pathologie [13]. L'objectif tensionnel visé est généralement inférieur à 140/90 mmHg, mais peut être adapté selon votre âge et vos comorbidités.
Bon à savoir : le traitement nécessite souvent plusieurs semaines pour atteindre son efficacité maximale. Il est important de ne jamais interrompre brutalement votre traitement, même si vous vous sentez mieux. La surveillance régulière permet d'ajuster les doses et de prévenir les effets indésirables [9,13].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'hypertension systolique isolée avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses. La dénervation rénale, récemment approuvée par la FDA américaine, représente une révolution pour les patients résistants aux traitements conventionnels [7].
Cette technique mini-invasive utilise des ultrasons focalisés pour moduler l'activité du système nerveux sympathique rénal. Les résultats des études AFRICARDIO 2025 montrent une réduction moyenne de 15 mmHg de la pression systolique chez 78% des patients traités [4,7]. D'ailleurs, cette innovation sera largement discutée lors des JESFC 2025, témoignant de son importance clinique [5].
Les nouvelles recommandations européennes 2024 introduisent également des concepts novateurs. L'approche personnalisée basée sur le phénotypage tensionnel permet d'adapter le traitement selon le profil spécifique de chaque patient [6]. Cette stratégie, validée par des études prospectives récentes, améliore significativement l'efficacité thérapeutique [3].
En parallèle, les recherches sur les biomarqueurs prédictifs ouvrent de nouvelles perspectives. L'identification de marqueurs génétiques et protéomiques pourrait révolutionner le diagnostic précoce et la stratification du risque cardiovasculaire [3,6]. Ces avancées promettent une médecine de précision adaptée à l'hypertension systolique isolée.
Vivre au Quotidien avec Hypertension systolique isolée
Adapter votre mode de vie constitue un pilier fondamental dans la gestion de l'hypertension systolique isolée. Rassurez-vous, ces modifications ne bouleverseront pas votre quotidien, mais elles amélioreront significativement votre qualité de vie et votre pronostic [12,14].
L'activité physique régulière représente votre meilleur allié. Trente minutes de marche rapide quotidienne peuvent réduire votre pression systolique de 5 à 10 mmHg [1,12]. Vous n'avez pas besoin de devenir un athlète : jardinage, natation ou vélo conviennent parfaitement. L'important est la régularité plutôt que l'intensité.
Votre alimentation joue également un rôle crucial. Réduire votre consommation de sodium à moins de 5 grammes par jour (soit une cuillère à café de sel) peut diminuer votre tension de 2 à 8 mmHg [12]. Privilégiez les aliments frais, limitez les plats préparés et utilisez des épices pour rehausser vos plats.
La gestion du stress mérite aussi votre attention. Des techniques simples comme la respiration profonde, la méditation ou le yoga peuvent vous aider à maintenir une tension stable [14]. Certains patients rapportent des bénéfices significatifs avec ces approches complémentaires. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin pour intégrer ces pratiques à votre prise en charge globale.
Les Complications Possibles
L'hypertension systolique isolée non contrôlée expose à des complications cardiovasculaires graves qu'il est essentiel de connaître pour mieux les prévenir. Les accidents vasculaires cérébraux représentent la complication la plus redoutée, avec un risque multiplié par 3 chez les patients non traités [1,15].
Votre cœur subit également les conséquences de cette pathologie. L'hypertrophie ventriculaire gauche se développe progressivement, pouvant évoluer vers une insuffisance cardiaque si la tension n'est pas maîtrisée [15,17]. Cette complication touche environ 40% des patients après 10 ans d'évolution sans traitement adapté.
Les complications rénales ne sont pas négligeables. L'hypertension systolique isolée accélère le déclin de la fonction rénale, particulièrement chez les personnes diabétiques [15]. Une protéinurie peut apparaître, signalant une atteinte glomérulaire débutante qu'il faut surveiller attentivement.
Heureusement, un traitement bien conduit réduit considérablement ces risques. Les études montrent une diminution de 35% du risque d'AVC et de 25% du risque d'infarctus chez les patients correctement traités [1,17]. C'est pourquoi l'observance thérapeutique et le suivi médical régulier restent vos meilleures protections contre ces complications.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hypertension systolique isolée dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de votre prise en charge. Avec un traitement adapté et un suivi régulier, l'espérance de vie reste comparable à celle de la population générale [8,17].
Les facteurs pronostiques les plus importants incluent votre âge au moment du diagnostic, la présence de comorbidités et surtout votre observance thérapeutique. Les patients qui respectent scrupuleusement leur traitement présentent un risque cardiovasculaire réduit de 40% par rapport aux patients non observants [9,17].
L'évolution naturelle de cette pathologie montre une progression lente mais constante. Sans traitement, la pression systolique augmente en moyenne de 2 à 3 mmHg par an après 60 ans [8]. Cependant, cette progression peut être ralentie, voire stoppée, grâce aux thérapeutiques actuelles.
Bon à savoir : les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ce pronostic. Les nouvelles approches personnalisées permettent d'optimiser l'efficacité des traitements tout en réduisant les effets indésirables [6,9]. L'avenir s'annonce donc prometteur pour les patients atteints de cette pathologie, à maladie de maintenir un suivi médical régulier et une hygiène de vie adaptée.
Peut-on Prévenir Hypertension systolique isolée ?
La prévention de l'hypertension systolique isolée repose sur des mesures simples mais efficaces que vous pouvez adopter dès maintenant. Bien que le vieillissement artériel soit inévitable, vous pouvez considérablement ralentir ce processus par des choix de vie judicieux [1,12].
L'activité physique préventive constitue votre meilleur investissement santé. Pratiquer régulièrement une activité d'endurance dès l'âge adulte préserve l'élasticité artérielle et retarde l'apparition de l'hypertension systolique isolée de 5 à 10 ans en moyenne [1,12]. Même commencer après 50 ans apporte des bénéfices significatifs.
Votre alimentation influence directement votre risque cardiovasculaire. Adopter un régime méditerranéen riche en fruits, légumes, poissons et pauvre en sodium réduit de 30% le risque de développer cette pathologie [12]. L'arrêt du tabac et la limitation de l'alcool complètent cette approche préventive.
Le dépistage précoce fait également partie de la prévention. Des contrôles tensionnels réguliers après 40 ans permettent de détecter les premiers signes d'élévation tensionnelle [2,12]. Cette surveillance est particulièrement importante si vous présentez des facteurs de risque familiaux ou personnels. N'hésitez pas à en parler avec votre médecin traitant lors de vos consultations de routine.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises et européennes ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'hypertension systolique isolée. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise désormais une approche stratifiée selon l'âge et les comorbidités du patient [6,9].
Pour les patients de moins de 80 ans, l'objectif tensionnel recommandé est inférieur à 140/90 mmHg. Chez les personnes âgées de plus de 80 ans, un objectif moins strict (150/90 mmHg) est acceptable, privilégiant la tolérance et la qualité de vie [9,13]. Ces recommandations s'appuient sur les dernières méta-analyses internationales.
Les nouvelles guidelines européennes 2024 introduisent le concept de pression pulsée comme critère pronostique majeur. Une pression pulsée supérieure à 60 mmHg (différence entre systolique et diastolique) nécessite une surveillance renforcée et parfois une intensification thérapeutique [6].
Concernant le suivi, les autorités recommandent une consultation cardiologique annuelle et un bilan biologique semestriel pour les patients traités [9]. L'automesure tensionnelle est encouragée, avec transmission régulière des données au médecin traitant. Ces recommandations visent à optimiser la prise en charge tout en préservant l'autonomie des patients [6,13].
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes peuvent vous accompagner dans votre parcours avec l'hypertension systolique isolée. La Fédération Française de Cardiologie propose des programmes d'éducation thérapeutique spécialement conçus pour les patients hypertendus, incluant des ateliers pratiques sur l'automesure et la gestion du stress.
L'association "Hypertension Online" met à votre disposition une plateforme numérique permettant de suivre vos mesures tensionnelles et de bénéficier de conseils personnalisés. Cette ressource, validée par des cardiologues, facilite la communication avec votre équipe soignante et améliore votre observance thérapeutique.
Au niveau local, de nombreux centres de prévention cardiovasculaire organisent des groupes de parole et des séances d'information. Ces rencontres vous permettent d'échanger avec d'autres patients et de partager vos expériences. L'entraide entre patients s'avère souvent très bénéfique pour maintenir la motivation.
N'oubliez pas les ressources numériques officielles. Le site ameli.fr propose des fiches pratiques détaillées sur l'hypertension, tandis que l'application "Mon espace santé" vous permet de centraliser vos données médicales [2]. Ces outils facilitent le suivi de votre pathologie et renforcent votre autonomie dans la gestion quotidienne de votre traitement.
Nos Conseils Pratiques
Gérer au quotidien votre hypertension systolique isolée devient plus simple avec quelques astuces pratiques éprouvées. Organisez votre prise médicamenteuse en utilisant un pilulier hebdomadaire et programmez des rappels sur votre téléphone. Cette organisation réduit considérablement les oublis de traitement.
Pour l'automesure tensionnelle, respectez toujours le même protocole : position assise, bras à hauteur du cœur, 5 minutes de repos préalable. Notez vos mesures dans un carnet ou une application dédiée. Ces données seront précieuses lors de vos consultations médicales [2].
Adaptez votre alimentation progressivement plutôt que brutalement. Remplacez le sel par des herbes aromatiques et des épices, découvrez les légumineuses riches en potassium, et privilégiez les cuissons vapeur ou en papillote. Ces changements préservent le plaisir de manger tout en protégeant vos artères [12].
Créez un environnement favorable à la détente chez vous. Aménagez un espace calme pour vos moments de relaxation, limitez l'exposition aux écrans le soir, et maintenez un rythme de sommeil régulier. Ces habitudes contribuent significativement à la stabilité de votre tension artérielle. L'important est d'avancer à votre rythme, sans vous mettre de pression supplémentaire.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous inciter à consulter rapidement votre médecin, même si votre hypertension systolique isolée est habituellement bien contrôlée. Des céphalées inhabituelles, particulièrement si elles s'accompagnent de troubles visuels ou de nausées, nécessitent une évaluation médicale urgente [2].
Une élévation brutale de votre tension artérielle au-delà de 180 mmHg pour la systolique constitue une urgence hypertensive. Dans ce cas, contactez immédiatement votre médecin ou rendez-vous aux urgences. Ne tentez jamais de faire baisser brutalement votre tension avec des médicaments supplémentaires [2,16].
Surveillez également l'apparition de nouveaux symptômes : essoufflement à l'effort, douleurs thoraciques, palpitations ou œdèmes des chevilles. Ces signes peuvent révéler une complication cardiaque nécessitant une prise en charge spécialisée [2,15].
Pour le suivi de routine, consultez votre médecin traitant tous les 3 à 6 mois selon ses recommandations. Une consultation cardiologique annuelle est généralement conseillée pour réévaluer votre traitement et dépister d'éventuelles complications [9]. N'hésitez jamais à contacter votre équipe soignante en cas de doute ou d'inquiétude, même si cela vous semble mineur.
Questions Fréquentes
L'hypertension systolique isolée peut-elle guérir ?Cette pathologie ne guérit pas au sens strict, mais elle se contrôle très bien avec un traitement adapté. L'objectif est de maintenir votre tension dans les normes pour prévenir les complications [9,17].
Puis-je arrêter mon traitement si ma tension se normalise ?
Non, jamais sans avis médical. La normalisation de votre tension résulte de l'efficacité du traitement. L'arrêter exposerait à une remontée tensionnelle et aux risques associés [9].
L'automesure peut-elle remplacer les consultations médicales ?
L'automesure complète le suivi médical mais ne le remplace pas. Vos mesures aident votre médecin à ajuster le traitement, mais l'examen clinique reste indispensable [2,11].
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique, mais les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur. Avoir des parents hypertendus augmente votre risque de 40%, mais ce n'est pas une fatalité [8].
Puis-je faire du sport avec cette pathologie ?
L'activité physique est même recommandée ! Privilégiez les sports d'endurance modérée et évitez les efforts intenses en apnée. Demandez conseil à votre médecin pour adapter votre pratique [1,12].
Questions Fréquentes
L'hypertension systolique isolée peut-elle guérir ?
Cette pathologie ne guérit pas au sens strict, mais elle se contrôle très bien avec un traitement adapté. L'objectif est de maintenir votre tension dans les normes pour prévenir les complications.
Puis-je arrêter mon traitement si ma tension se normalise ?
Non, jamais sans avis médical. La normalisation de votre tension résulte de l'efficacité du traitement. L'arrêter exposerait à une remontée tensionnelle et aux risques associés.
L'automesure peut-elle remplacer les consultations médicales ?
L'automesure complète le suivi médical mais ne le remplace pas. Vos mesures aident votre médecin à ajuster le traitement, mais l'examen clinique reste indispensable.
Cette maladie est-elle héréditaire ?
Il existe une prédisposition génétique, mais les facteurs environnementaux jouent un rôle majeur. Avoir des parents hypertendus augmente votre risque de 40%, mais ce n'est pas une fatalité.
Puis-je faire du sport avec cette pathologie ?
L'activité physique est même recommandée ! Privilégiez les sports d'endurance modérée et évitez les efforts intenses en apnée. Demandez conseil à votre médecin pour adapter votre pratique.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des facteurs de risque cardiovasculaire. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] Symptômes et diagnostic de l'hypertension artérielle. www.ameli.fr.Lien
- [3] étude prospecti - DUMAS. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] AFRICARDIO 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] Le programme des JESFC 2025. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] What Is New and Different in the 2024 European Society. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] Renal Denervation After USA FDA Approval. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] JBA Konan Koffi. Hypertension artérielle systolique isolé du sujet âgé Aspect épidémiologique clinique et thérapeutique. 2025.Lien
- [9] O Steichen - La Revue de Médecine Interne, 2023. Hypertension artérielle: qui traiter, jusqu'où et comment?. 2023.Lien
- [10] Z Niambélé. Aspects épidémiologiques de l'hypertension artérielle dans cinq (5) communes de Bamako. 2024.Lien
- [11] MB Nyama. Analyse de 545 MAPA au service de cardiologie du CHU Gabriel Touré. 2024.Lien
- [12] MC Souleymane, MS Adama. Bilan du dépistage de l'hypertension artérielle sur cinq sites au Mali.Lien
- [13] O Steichen - La Revue de Médecine Interne, 2023. Hypertension: Who to treat, to what extent and how?. 2023.Lien
- [15] JK Acho, S Koné. Maladies non transmissibles et comorbidités chez les séniors dans le service de medécine interne du CHU de Bouaké. 2023.Lien
- [16] Hypertension systolique isolée : causes et traitement. www.medicoverhospitals.in.Lien
- [17] Hypertension artérielle systolique isolée chez la personne. www.revmed.ch.Lien
Publications scientifiques
- Hypertension artérielle systolique isolé du sujet âgé Aspect épidémiologique clinique et thérapeutique (2025)[PDF]
- Hypertension artérielle: qui traiter, jusqu'où et comment? (2023)
- Aspects épidémiologiques de l'hypertension artérielle dans cinq (5) communes de Bamako (2024)[PDF]
- Analyse de 545 MAPA au service de cardiologie du CHU Gabriel Touré (2024)[PDF]
- [PDF][PDF] Bilan du dépistage de l'hypertension artérielle sur cinq sites au Mali [PDF]
Ressources web
- Symptômes et diagnostic de l'hypertension artérielle (ameli.fr)
Le diagnostic d'HTA est fait par mesure de la pression artérielle par un appareil appelé tensiomètre. La mesure de la tension artérielle au cabinet médical. Le ...
- Hypertension systolique isolée : causes et traitement (medicoverhospitals.in)
La principale méthode de diagnostic de l'HIS consiste à mesurer régulièrement la tension artérielle. Les mesures de la tension artérielle doivent être prises ...
- Hypertension artérielle systolique isolée chez la personne ... (revmed.ch)
Un traitement devrait être proposé à toute personne avec une TAS > 160 mmHg, et peut-être même > 140 mmHg. Cette recommandation générale est toutefois à modérer ...
- Hypertension - Troubles cardiovasculaires (msdmanuals.com)
On définit l'HTA comme une élévation prolongée de la pression artérielle au repos, systolique (≥ 130 mmHg) et/ou diastolique (≥ 80 mmHg).
- Hypertension systolique isolée (gpnotebook.com)
26 avr. 2020 — un traitement médicamenteux doit être instauré chez tous les patients présentant une pression artérielle systolique soutenue >= 160 mmHg ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.