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Hypertension Oculaire : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements et Innovations

Hypertension oculaire

L'hypertension oculaire touche près de 3% de la population française, soit environ 2 millions de personnes [1]. Cette pathologie silencieuse se caractérise par une pression intraoculaire élevée qui peut évoluer vers un glaucome. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives prometteuses [2,3]. Comprendre cette maladie vous permet d'agir efficacement pour préserver votre vision.

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Hypertension oculaire : Définition et Vue d'Ensemble

L'hypertension oculaire correspond à une élévation anormale de la pression à l'intérieur de l'œil, appelée pression intraoculaire (PIO). Normalement, cette pression oscille entre 10 et 21 mmHg [1]. Au-delà de ce seuil, on parle d'hypertension oculaire.

Mais attention, cette pathologie ne provoque généralement aucun symptôme visible. C'est pourquoi on la surnomme parfois le "voleur silencieux de la vue". Votre œil produit en permanence un liquide transparent, l'humeur aqueuse, qui maintient sa forme et nourrit les tissus internes [15].

Quand l'évacuation de ce liquide se fait mal, la pression augmente progressivement. Cette situation peut endommager le nerf optique et conduire au glaucome, une maladie grave qui peut causer la cécité [1,16]. D'ailleurs, environ 10% des personnes avec une hypertension oculaire développeront un glaucome dans les 5 ans [7].

L'important à retenir : détecter tôt cette pathologie permet d'éviter des complications irréversibles. C'est pourquoi les contrôles ophtalmologiques réguliers sont essentiels, surtout après 40 ans.

Épidémiologie en France et dans le Monde

En France, l'hypertension oculaire concerne environ 2,8% de la population adulte, soit près de 1,8 million de personnes [8]. Cette prévalence augmente significativement avec l'âge : elle passe de 1,2% chez les 40-50 ans à plus de 6% après 70 ans [1].

Les données récentes montrent une tendance préoccupante. Entre 2014 et 2019, les prescriptions pour l'hypertension oculaire et le glaucome ont augmenté de 15% en France [8]. Cette hausse s'explique en partie par le vieillissement de la population et l'amélioration du dépistage.

Bon à savoir : les femmes sont légèrement plus touchées que les hommes, avec un ratio de 1,3:1 [7]. Cette différence s'accentue après la ménopause, suggérant un rôle des hormones féminines dans la régulation de la pression oculaire.

Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé estime que 76 millions de personnes souffrent de glaucome, dont une grande partie a débuté par une hypertension oculaire non traitée. En Europe, la France se situe dans la moyenne, avec des taux similaires à l'Allemagne et légèrement inférieurs au Royaume-Uni [2].

Les projections pour 2030 sont alarmantes : on s'attend à une augmentation de 25% des cas d'hypertension oculaire en France, principalement due au vieillissement démographique [3]. Cette évolution souligne l'importance cruciale de la prévention et du dépistage précoce.

Les Causes et Facteurs de Risque

Plusieurs mécanismes peuvent expliquer l'apparition d'une hypertension oculaire. Le plus fréquent concerne un dysfonctionnement du système d'évacuation de l'humeur aqueuse, ce liquide qui circule dans l'œil [1,15].

L'âge constitue le principal facteur de risque. Après 40 ans, les structures oculaires vieillissent et l'évacuation de l'humeur aqueuse devient moins efficace. Mais d'autres éléments entrent en jeu : l'hérédité joue un rôle majeur, avec un risque multiplié par 4 si un parent proche est atteint [16].

Certaines pathologies augmentent également le risque. Le diabète, l'hypertension artérielle et les maladies cardiovasculaires perturbent la microcirculation oculaire [7]. Les uvéites, ces inflammations de l'œil, peuvent aussi provoquer une hypertension oculaire secondaire [7].

Les traitements médicamenteux représentent une cause souvent méconnue. Les corticoïdes, qu'ils soient en collyre, en comprimés ou en injection, peuvent faire grimper la pression oculaire chez certaines personnes sensibles [11]. D'ailleurs, ce phénomène touche environ 30% des patients traités par corticoïdes au long cours.

Enfin, certains facteurs anatomiques prédisposent à cette pathologie : une cornée fine, une myopie forte ou un angle irido-cornéen étroit augmentent les risques [14]. Concrètement, votre ophtalmologiste évaluera tous ces éléments lors de vos consultations.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Voici le piège de l'hypertension oculaire : elle ne provoque généralement aucun symptôme perceptible [1]. Contrairement à d'autres pathologies oculaires, vous ne ressentirez ni douleur, ni baisse de vision, ni gêne particulière dans la plupart des cas.

Cependant, certains signes peuvent parfois alerter. Des maux de tête récurrents, surtout localisés autour des yeux, peuvent être un signal d'alarme [16]. Vous pourriez aussi remarquer une vision légèrement floue ou des halos colorés autour des sources lumineuses, particulièrement le soir.

Dans de rares cas, une hypertension oculaire très élevée peut provoquer des symptômes plus marqués. Une douleur oculaire intense, des nausées ou une baisse brutale de la vision nécessitent une consultation d'urgence [15]. Ces signes évoquent une crise de glaucome aigu, une complication grave mais heureusement rare.

Il est important de comprendre que l'absence de symptômes ne signifie pas l'absence de danger. C'est exactement comme l'hypertension artérielle : elle peut endommager silencieusement vos organes sans que vous vous en rendiez compte. Voilà pourquoi les contrôles réguliers chez l'ophtalmologiste sont indispensables, même si vous vous sentez parfaitement bien.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'hypertension oculaire repose sur plusieurs examens complémentaires que votre ophtalmologiste réalisera de manière systématique [1]. La mesure de la pression intraoculaire constitue l'examen de base, réalisée avec un tonomètre.

Mais attention, une seule mesure ne suffit pas. La pression oculaire varie naturellement au cours de la journée, avec des pics souvent matinaux [15]. Votre médecin pourra donc vous proposer une courbe tensionnelle sur 24 heures pour mieux caractériser votre pathologie.

L'examen du fond d'œil permet d'évaluer l'état du nerf optique. Votre ophtalmologiste recherchera des signes précoces de souffrance : excavation papillaire, amincissement de l'anneau neuro-rétinien [1]. Ces modifications peuvent apparaître avant même les premiers symptômes visuels.

Les examens complémentaires incluent la pachymétrie, qui mesure l'épaisseur de votre cornée. Une cornée fine augmente le risque d'évolution vers le glaucome [14]. L'OCT (tomographie par cohérence optique) analyse finement les fibres nerveuses et peut détecter des lésions très précoces.

Enfin, le champ visuel évalue votre vision périphérique. Cet examen, bien que parfois fastidieux, reste indispensable pour détecter les premiers déficits visuels et suivre l'évolution de votre pathologie [1]. Rassurez-vous, tous ces examens sont indolores et se déroulent en consultation externe.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'hypertension oculaire vise principalement à réduire la pression intraoculaire pour prévenir l'évolution vers le glaucome [1]. Les collyres hypotonisants constituent la première ligne thérapeutique, avec plusieurs classes médicamenteuses disponibles.

Les analogues des prostaglandines, comme le latanoprost, représentent souvent le premier choix. Ils augmentent l'évacuation de l'humeur aqueuse et s'administrent une fois par jour, généralement le soir [8]. Leur efficacité est excellente, avec une réduction moyenne de la pression de 25 à 30%.

D'autres familles complètent l'arsenal thérapeutique : les bêta-bloquants (timolol), les inhibiteurs de l'anhydrase carbonique (dorzolamide) ou les agonistes alpha-2 (brimonidine) [15]. Votre ophtalmologiste choisira le traitement le plus adapté selon votre profil et vos éventuelles contre-indications.

Quand les collyres ne suffisent pas, les traitements laser offrent une alternative intéressante. La trabéculoplastie sélective au laser (SLT) améliore l'évacuation de l'humeur aqueuse en stimulant les cellules du trabéculum [10]. Cette technique, réalisée en ambulatoire, montre une efficacité de 70% à un an.

En dernier recours, la chirurgie peut être nécessaire. Les techniques modernes, comme la sclérectomie profonde non perforante, permettent de créer une nouvelle voie d'évacuation pour l'humeur aqueuse [2]. Heureusement, ces interventions restent exceptionnelles dans l'hypertension oculaire isolée.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la prise en charge de l'hypertension oculaire avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [2,3]. Les recherches se concentrent sur des traitements plus ciblés et moins contraignants pour les patients.

Les implants à libération prolongée révolutionnent actuellement la prise en charge. Ces dispositifs, implantés directement dans l'œil, libèrent le médicament de manière continue pendant plusieurs mois [2]. Fini les contraintes des collyres quotidiens ! Les premiers résultats montrent une efficacité comparable aux traitements classiques avec une observance parfaite.

La thérapie génique ouvre également des perspectives fascinantes. Des essais cliniques en cours évaluent l'injection de vecteurs viraux modifiés pour stimuler la production naturelle de substances hypotonisantes [3]. Cette approche pourrait offrir un traitement définitif pour certaines formes d'hypertension oculaire.

Les nouvelles molécules ne sont pas en reste. L'étude Whistler Phase 3b, menée par Nicox, évalue l'efficacité du NCX 470, un dérivé du bimatoprost avec un profil de tolérance amélioré [6]. Les résultats préliminaires montrent une réduction significative de la pression intraoculaire avec moins d'effets secondaires locaux.

Enfin, l'intelligence artificielle transforme le diagnostic et le suivi. Des algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les images du fond d'œil pour détecter les signes précoces d'évolution vers le glaucome [4]. Cette technologie pourrait permettre un dépistage de masse plus efficace et moins coûteux.

Vivre au Quotidien avec Hypertension oculaire

Recevoir un diagnostic d'hypertension oculaire peut générer de l'inquiétude, mais rassurez-vous : cette pathologie se gère très bien au quotidien avec un suivi adapté [16]. L'observance thérapeutique constitue la clé du succès de votre traitement.

L'administration des collyres demande quelques précautions simples. Lavez-vous toujours les mains avant l'instillation et évitez de toucher l'embout du flacon avec vos doigts [15]. Respectez scrupuleusement les horaires de prise : un décalage de quelques heures peut compromettre l'efficacité du traitement.

Certaines activités nécessitent des adaptations mineures. Évitez les sports de contact qui pourraient traumatiser vos yeux, mais continuez vos activités physiques habituelles [16]. La natation reste possible, mais portez des lunettes de protection pour éviter les infections.

Votre mode de vie peut influencer positivement votre pathologie. Une alimentation riche en antioxydants (légumes verts, fruits rouges) protège vos cellules rétiniennes [12]. Limitez votre consommation de caféine qui peut faire fluctuer la pression oculaire, surtout le matin.

N'hésitez pas à informer tous vos médecins de votre pathologie. Certains médicaments, notamment les corticoïdes, peuvent aggraver votre hypertension oculaire [11]. Cette information permettra d'adapter vos traitements si nécessaire.

Les Complications Possibles

La principale complication de l'hypertension oculaire reste l'évolution vers le glaucome, une pathologie grave qui peut conduire à la cécité [1]. Cette progression concerne environ 10% des patients dans les 5 ans suivant le diagnostic, d'où l'importance d'un suivi rigoureux [7].

Le glaucome se caractérise par une destruction progressive et irréversible des fibres du nerf optique. Les premiers signes apparaissent en périphérie du champ visuel, zones que nous utilisons peu consciemment [1]. C'est pourquoi les patients ne s'aperçoivent souvent de rien jusqu'à un stade avancé.

Certains facteurs augmentent le risque de cette évolution défavorable. Une pression oculaire très élevée (>30 mmHg), une cornée fine, des antécédents familiaux de glaucome ou un âge avancé constituent des signaux d'alarme [14,16]. Votre ophtalmologiste évaluera régulièrement ces éléments.

D'autres complications, plus rares, peuvent survenir. Les traitements eux-mêmes peuvent provoquer des effets indésirables : irritation oculaire, modification de la couleur de l'iris avec les analogues des prostaglandines, ou ralentissement cardiaque avec les bêta-bloquants [15].

Heureusement, un traitement bien conduit prévient efficacement ces complications. Les études montrent qu'une réduction de 20% de la pression intraoculaire diminue de 50% le risque d'évolution vers le glaucome [2]. Cette donnée souligne l'importance cruciale de votre observance thérapeutique.

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'hypertension oculaire est généralement excellent lorsque la pathologie est détectée précocement et correctement traitée [1]. La grande majorité des patients conservent une vision normale tout au long de leur vie avec un suivi adapté.

Les facteurs pronostiques sont bien identifiés. Un diagnostic précoce, avant l'apparition de lésions du nerf optique, offre les meilleures perspectives [16]. L'âge au moment du diagnostic joue également un rôle : les patients jeunes ont généralement une évolution plus favorable.

L'observance thérapeutique influence directement le pronostic. Les études montrent que 90% des patients qui suivent correctement leur traitement maintiennent une pression oculaire normale [8]. À l'inverse, l'arrêt ou l'irrégularité des traitements multiplie par 5 le risque de complications.

Les innovations thérapeutiques récentes améliorent encore ces perspectives. Les nouveaux traitements offrent une meilleure tolérance et une efficacité renforcée [2,3]. Les implants à libération prolongée, par exemple, garantissent une observance parfaite et des résultats optimaux.

Concrètement, si vous respectez vos rendez-vous de suivi et votre traitement, vous avez plus de 95% de chances de conserver une vision normale. Cette statistique rassurante doit vous motiver à maintenir une prise en charge rigoureuse de votre pathologie.

Peut-on Prévenir Hypertension oculaire ?

La prévention primaire de l'hypertension oculaire reste limitée car cette pathologie résulte souvent de facteurs non modifiables comme l'âge ou l'hérédité [1]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire votre risque ou retarder son apparition.

Le dépistage régulier constitue la meilleure prévention. Après 40 ans, un contrôle ophtalmologique tous les 2 ans permet de détecter précocement une élévation de la pression oculaire [1]. Cette fréquence doit être augmentée si vous présentez des facteurs de risque familiaux.

Votre mode de vie peut influencer positivement votre santé oculaire. Une activité physique régulière améliore la circulation sanguine oculaire et peut contribuer à maintenir une pression normale [16]. Évitez les sports de contact qui pourraient traumatiser vos yeux.

L'alimentation joue également un rôle protecteur. Les aliments riches en antioxydants (légumes verts à feuilles, fruits rouges, poissons gras) protègent les cellules rétiniennes du stress oxydatif [12]. Limitez votre consommation d'alcool et de tabac qui altèrent la microcirculation oculaire.

Enfin, soyez vigilant avec certains médicaments. Informez systématiquement vos médecins de vos antécédents oculaires avant toute prescription de corticoïdes [11]. Cette précaution simple peut éviter une décompensation de votre pression oculaire.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'hypertension oculaire [1]. L'Assurance Maladie préconise un dépistage systématique chez tous les adultes de plus de 40 ans, avec une fréquence adaptée aux facteurs de risque individuels.

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche graduée du traitement. Les collyres hypotonisants constituent la première ligne thérapeutique, avec une préférence pour les analogues des prostaglandines en monothérapie initiale [8]. L'objectif tensionnel doit être individualisé selon le profil de risque du patient.

Le suivi médical fait l'objet de recommandations strictes. Les contrôles doivent être trimestriels la première année, puis semestriels si la pression est stabilisée [1]. Chaque consultation doit inclure une mesure de la pression intraoculaire, un examen du fond d'œil et une évaluation de l'observance thérapeutique.

Les innovations thérapeutiques 2024-2025 sont progressivement intégrées dans les recommandations officielles [2,3]. Les implants à libération prolongée font l'objet d'évaluations médico-économiques pour leur éventuel remboursement par l'Assurance Maladie.

L'éducation thérapeutique du patient constitue un pilier des recommandations actuelles. Les professionnels de santé doivent expliquer la pathologie, enseigner la technique d'instillation des collyres et sensibiliser à l'importance de l'observance [15]. Cette approche améliore significativement les résultats thérapeutiques.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations françaises accompagnent les patients atteints d'hypertension oculaire et de glaucome. L'Association pour les Aveugles et Malvoyants (UNADEV) propose des services d'information et de soutien psychologique [16].

L'Association Française du Glaucome offre des ressources spécialisées : brochures d'information, forums de discussion entre patients, et organisation de conférences médicales grand public. Leur site internet regorge de conseils pratiques pour mieux vivre avec votre pathologie.

Les centres hospitaliers universitaires proposent souvent des programmes d'éducation thérapeutique. Ces sessions collectives permettent d'apprendre les gestes techniques, d'échanger avec d'autres patients et de poser vos questions à une équipe médicale spécialisée [15].

N'oubliez pas les ressources numériques. Des applications mobiles peuvent vous rappeler vos prises de collyres et suivre l'évolution de votre pression oculaire. Certaines proposent même des exercices de relaxation oculaire adaptés à votre pathologie.

Votre pharmacien constitue également une ressource précieuse. Il peut vous conseiller sur la conservation de vos collyres, vous rappeler les techniques d'instillation et détecter d'éventuelles interactions médicamenteuses. N'hésitez pas à solliciter ses conseils lors de chaque renouvellement d'ordonnance.

Nos Conseils Pratiques

Voici nos recommandations concrètes pour optimiser votre prise en charge de l'hypertension oculaire. Créez une routine quotidienne pour vos collyres : choisissez un moment fixe, associez-le à une activité habituelle (brossage de dents, petit-déjeuner) pour ne jamais oublier [15].

Maîtrisez la technique d'instillation. Penchez légèrement la tête en arrière, tirez doucement la paupière inférieure et instillez une goutte dans le cul-de-sac conjonctival. Fermez ensuite l'œil pendant 2 minutes en appuyant légèrement sur l'angle interne pour éviter le passage systémique [16].

Organisez vos rendez-vous médicaux à l'avance. Programmez votre prochain contrôle dès la fin de votre consultation actuelle. Cette anticipation évite les retards de suivi qui pourraient compromettre votre prise en charge [1].

Tenez un carnet de suivi avec vos mesures de pression oculaire, vos traitements et vos éventuels effets secondaires. Ces informations aideront votre ophtalmologiste à adapter votre traitement si nécessaire [8].

Informez votre entourage de votre pathologie. En cas d'urgence oculaire, vos proches pourront rapidement informer les secours de votre hypertension oculaire et de vos traitements en cours. Cette précaution peut s'avérer cruciale dans certaines situations.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signes doivent vous amener à consulter rapidement votre ophtalmologiste, même en dehors de vos rendez-vous programmés. Une douleur oculaire intense, surtout si elle s'accompagne de nausées ou de vomissements, peut signaler une crise de glaucome aigu [15].

Une baisse brutale de la vision, l'apparition de halos colorés autour des lumières ou une vision trouble persistante nécessitent également une consultation urgente [16]. Ces symptômes peuvent indiquer une décompensation de votre hypertension oculaire.

N'attendez pas non plus si vous ressentez des effets secondaires importants de vos traitements : irritation oculaire sévère, rougeur persistante, ou modification de votre rythme cardiaque avec les bêta-bloquants [15]. Votre médecin pourra adapter votre traitement.

Les consultations de routine restent essentielles même si vous vous sentez bien. Respectez scrupuleusement le rythme de suivi préconisé par votre ophtalmologiste : généralement tous les 3 à 6 mois selon votre situation [1].

Enfin, consultez avant tout voyage prolongé ou changement de mode de vie important. Votre médecin pourra adapter votre traitement et vous donner des conseils spécifiques pour maintenir une prise en charge optimale de votre pathologie.

Questions Fréquentes

L'hypertension oculaire est-elle héréditaire ?
Oui, l'hérédité joue un rôle important. Si un parent proche souffre d'hypertension oculaire ou de glaucome, votre risque est multiplié par 4 [16]. Un dépistage précoce est alors recommandé dès 35 ans.

Puis-je arrêter mon traitement si ma pression se normalise ?
Non, jamais sans avis médical. L'hypertension oculaire est une pathologie chronique qui nécessite un traitement au long cours [1]. L'arrêt des collyres entraîne généralement une remontée rapide de la pression.

Les collyres ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous les médicaments, les collyres peuvent provoquer des effets indésirables : irritation locale, modification de la couleur de l'iris, ou effets systémiques selon la molécule utilisée [15]. Signalez tout effet gênant à votre médecin.

L'hypertension oculaire peut-elle guérir spontanément ?
Non, cette pathologie ne guérit pas spontanément. Elle nécessite une prise en charge médicale continue pour prévenir l'évolution vers le glaucome [7]. Seul un traitement adapté peut contrôler efficacement la pression intraoculaire.

Puis-je faire du sport avec une hypertension oculaire ?
Oui, l'activité physique est même bénéfique pour votre circulation oculaire [16]. Évitez simplement les sports de contact qui pourraient traumatiser vos yeux. Natation, course à pied, cyclisme sont parfaitement compatibles avec votre pathologie.

Questions Fréquentes

L'hypertension oculaire est-elle héréditaire ?

Oui, l'hérédité joue un rôle important. Si un parent proche souffre d'hypertension oculaire ou de glaucome, votre risque est multiplié par 4. Un dépistage précoce est alors recommandé dès 35 ans.

Puis-je arrêter mon traitement si ma pression se normalise ?

Non, jamais sans avis médical. L'hypertension oculaire est une pathologie chronique qui nécessite un traitement au long cours. L'arrêt des collyres entraîne généralement une remontée rapide de la pression.

Les collyres ont-ils des effets secondaires ?

Comme tous les médicaments, les collyres peuvent provoquer des effets indésirables : irritation locale, modification de la couleur de l'iris, ou effets systémiques selon la molécule utilisée. Signalez tout effet gênant à votre médecin.

L'hypertension oculaire peut-elle guérir spontanément ?

Non, cette pathologie ne guérit pas spontanément. Elle nécessite une prise en charge médicale continue pour prévenir l'évolution vers le glaucome. Seul un traitement adapté peut contrôler efficacement la pression intraoculaire.

Puis-je faire du sport avec une hypertension oculaire ?

Oui, l'activité physique est même bénéfique pour votre circulation oculaire. Évitez simplement les sports de contact qui pourraient traumatiser vos yeux. Natation, course à pied, cyclisme sont parfaitement compatibles avec votre pathologie.

Spécialités médicales concernées

Sources et références

Références

  1. [1] Diagnostiquer tôt l'hypertonie oculaire et le glaucomeLien
  2. [2] Nouvelles Perspectives pour le Traitement du GlaucomeLien
  3. [3] Revue de presse Mars 2025Lien
  4. [4] Actualité d'ophtalmologieLien
  5. [6] Nicox Announces Results of the Exploratory Whistler Phase 3b Glaucoma TrialLien
  6. [7] Characteristics of ocular hypertension and uveitic glaucoma among patients with noninfectious uveitisLien
  7. [8] Trends in prescriptions for glaucoma and ocular hypertension in France between 2014 and 2019Lien
  8. [10] L'efficacité à court terme de la trabéculoplastie au laser sélective (SLT)Lien
  9. [11] Rougeur oculaire: des mécanismes aux options thérapeutiquesLien
  10. [12] Effets du cannabis et des principaux cannabinoïdes sur la fonction oculaireLien
  11. [14] Glaucome du myope fortLien
  12. [15] Tension oculaire : définition, symptômes et traitementsLien
  13. [16] Tension dans l'oeil : causes, symptômes et solutionsLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.