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Hyperostose Vertébrale Ankylosante : Guide Complet 2025 - Symptômes, Diagnostic, Traitements

Hyperostose vertébrale ankylosante

L'hyperostose vertébrale ankylosante, également appelée maladie de Forestier, est une pathologie osseuse qui touche principalement la colonne vertébrale. Cette maladie se caractérise par la formation d'excroissances osseuses le long des vertèbres, pouvant entraîner une rigidité progressive du dos. Bien que souvent méconnue du grand public, cette pathologie affecte environ 3 à 12% de la population française selon les dernières données épidémiologiques [12,13].

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Hyperostose Vertébrale Ankylosante : Définition et Vue d'Ensemble

L'hyperostose vertébrale ankylosante, connue sous le nom de maladie de Forestier-Rotès-Querol, représente une pathologie dégénérative du rachis particulièrement fascinante. Cette maladie se distingue par la formation progressive d'ostéophytes - des excroissances osseuses - qui se développent le long des corps vertébraux [10,12].

Contrairement à ce que son nom pourrait suggérer, cette pathologie ne provoque pas toujours une ankylose complète. En fait, elle se caractérise plutôt par une calcification des ligaments antérieurs de la colonne vertébrale. Imaginez votre colonne comme une échelle dont les barreaux se transformeraient progressivement en ponts osseux [13].

La maladie tire son nom du rhumatologue français Jacques Forestier qui l'a décrite pour la première fois en 1950 [8]. D'ailleurs, cette pathologie touche principalement les hommes après 50 ans, avec une prédominance masculine marquée. Les innovations diagnostiques récentes de 2024-2025 permettent désormais une détection plus précoce grâce aux nouvelles techniques d'imagerie par scanner [1,2].

Il est important de distinguer cette pathologie de la spondylarthrite ankylosante, bien que les deux puissent parfois être confondues. L'hyperostose vertébrale ankylosante reste généralement asymptomatique dans ses premiers stades, ce qui explique pourquoi elle est souvent découverte fortuitement lors d'examens radiologiques [6].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques françaises révèlent une prévalence de l'hyperostose vertébrale ankylosante comprise entre 3 et 12% de la population générale, avec des variations significatives selon l'âge [12,13]. Cette large fourchette s'explique par les différences de critères diagnostiques utilisés dans les études.

En France, l'incidence annuelle est estimée à environ 2 à 4 nouveaux cas pour 1000 habitants de plus de 50 ans. Mais ces chiffres pourraient être sous-estimés car de nombreux patients restent asymptomatiques [5]. L'étude sénégalaise de 2023 portant sur 6196 observations rachidiennes confirme cette tendance mondiale à la sous-estimation [5].

Comparativement aux pays européens, la France présente des taux similaires à l'Allemagne et à l'Italie. Cependant, les pays nordiques rapportent des prévalences légèrement inférieures, probablement liées à des facteurs génétiques et environnementaux [4]. Les complications rhumatologiques associées au diabète, étudiées en 2023, montrent une corrélation intéressante avec cette pathologie [4].

L'analyse par tranches d'âge révèle une progression spectaculaire : 2% chez les 40-50 ans, 15% chez les 60-70 ans, et jusqu'à 25% après 80 ans. Cette progression s'accompagne d'une prédominance masculine de 2:1, particulièrement marquée avant 65 ans [13,14].

Les projections pour 2025-2030 suggèrent une augmentation de 20% des cas diagnostiqués, principalement due au vieillissement de la population et à l'amélioration des techniques diagnostiques [1,2]. L'impact économique sur le système de santé français est estimé à 150 millions d'euros annuels, incluant les consultations spécialisées et l'imagerie médicale.

Les Causes et Facteurs de Risque

Les causes exactes de l'hyperostose vertébrale ankylosante restent partiellement mystérieuses, mais la recherche moderne éclaire progressivement ce puzzle médical. Les facteurs génétiques jouent un rôle déterminant, avec des découvertes récentes sur le gène PPP2R2D qui pourrait influencer le développement de cette pathologie [3].

L'âge constitue le facteur de risque principal. En effet, cette maladie touche principalement les personnes de plus de 50 ans, avec une incidence qui double tous les 10 ans après cet âge [13]. Le sexe masculin représente également un facteur prédisposant significatif, bien que les raisons de cette prédominance restent débattues.

Parmi les facteurs métaboliques, le diabète de type 2 occupe une place particulière. Les études de 2023 confirment une association forte entre ces deux pathologies, suggérant des mécanismes inflammatoires communs [4]. L'obésité, l'hyperuricémie et les dyslipidémies constituent également des facteurs favorisants reconnus.

Les facteurs mécaniques ne sont pas en reste. Les activités professionnelles impliquant des contraintes répétées sur le rachis, comme le port de charges lourdes, semblent augmenter le risque de développement [7]. Cependant, il faut nuancer : l'activité physique modérée reste bénéfique pour la santé osseuse globale.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

Reconnaître les symptômes de l'hyperostose vertébrale ankylosante peut s'avérer délicat car cette pathologie évolue souvent de manière silencieuse. Les premiers signes sont généralement subtils et peuvent facilement être attribués au vieillissement normal [13,14].

La raideur matinale du dos constitue souvent le premier symptôme perceptible. Cette raideur, qui dure généralement 30 minutes à une heure après le réveil, s'améliore progressivement avec le mouvement. Contrairement aux douleurs inflammatoires, elle ne s'accompagne pas de réveils nocturnes fréquents [12].

Les douleurs dorsales apparaissent généralement de façon progressive. Elles se localisent principalement au niveau thoracique et lombaire, avec une sensation de « barre » dans le dos. Ces douleurs sont typiquement mécaniques : elles s'aggravent à l'effort et s'améliorent au repos [14].

Un symptôme particulièrement caractéristique, bien que rare, est la dysphagie - difficulté à avaler. Cette complication survient lorsque les ostéophytes cervicaux compriment l'œsophage, comme le rapporte un cas clinique récent de 2024 [10]. Heureusement, cette manifestation reste exceptionnelle et touche moins de 1% des patients.

D'autres symptômes peuvent inclure une diminution progressive de la mobilité rachidienne, des douleurs irradiant vers les côtes, et parfois une sensation de « corset » autour du thorax. Il est important de noter que certains patients restent totalement asymptomatiques malgré des lésions radiologiques importantes.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'hyperostose vertébrale ankylosante suit un parcours méthodique qui débute généralement par une consultation en rhumatologie. Votre médecin commencera par un interrogatoire détaillé pour comprendre vos symptômes, leur évolution et vos antécédents médicaux [13].

L'examen clinique constitue la deuxième étape cruciale. Le médecin évaluera votre mobilité rachidienne en vous demandant différents mouvements : flexion, extension, rotations. Il recherchera également des signes de raideur et palpera votre colonne vertébrale pour détecter d'éventuelles déformations [14].

L'imagerie médicale représente l'élément diagnostic fondamental. Les radiographies standard restent l'examen de première intention, permettant de visualiser les ostéophytes caractéristiques en « coulée de bougie » [6]. Les innovations 2024-2025 en imagerie par scanner offrent désormais une précision diagnostique remarquable, comme le démontrent les récents rapports basés sur la tomodensitométrie [1,2].

Le scanner permet une analyse tridimensionnelle précise des lésions osseuses et constitue l'examen de référence pour les cas complexes. L'IRM peut être utile pour éliminer d'autres pathologies inflammatoires du rachis, bien qu'elle ne soit pas systématiquement nécessaire [6].

Les critères diagnostiques reposent sur la présence d'ostéophytes antérieurs touchant au moins quatre vertèbres contiguës, avec préservation des espaces discaux. Ces critères, établis par Resnick et Niwayama, restent la référence internationale malgré les avancées technologiques récentes.

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

Le traitement de l'hyperostose vertébrale ankylosante repose sur une approche multimodale adaptée à chaque patient. Contrairement à d'autres pathologies rhumatismales, il n'existe pas de traitement curatif, mais les options thérapeutiques permettent de contrôler efficacement les symptômes [12,13].

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le pilier du traitement médicamenteux. L'ibuprofène, le naproxène ou le diclofénac sont généralement prescrits en première intention. Cependant, leur utilisation doit être prudente chez les patients âgés en raison des risques cardiovasculaires et rénaux [14].

La kinésithérapie joue un rôle central dans la prise en charge. Les exercices d'étirement et de renforcement musculaire permettent de maintenir la mobilité rachidienne et de prévenir l'aggravation de la raideur. Les techniques de mobilisation passive peuvent également apporter un soulagement significatif [13].

Pour les douleurs rebelles, les infiltrations de corticoïdes peuvent être proposées. Ces injections locales, réalisées sous contrôle radiologique, offrent souvent un soulagement temporaire mais efficace. Les techniques percutanées naviguées, développées récemment pour les patients avec ankylose rachidienne, représentent une avancée notable [11].

Les traitements thermaux conservent une place particulière dans l'arsenal thérapeutique français. Aix-les-Bains, avec sa longue tradition de médecins thermalistes, propose des cures spécialisées qui peuvent apporter un bénéfice symptomatique [9]. Bien sûr, ces approches doivent s'intégrer dans un plan de soins global.

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024-2025 marque un tournant dans la compréhension et le traitement de l'hyperostose vertébrale ankylosante. Les innovations diagnostiques révolutionnent notre approche de cette pathologie complexe [1,2].

Les nouvelles techniques d'imagerie par scanner permettent désormais une analyse tridimensionnelle ultra-précise des lésions osseuses. Ces rapports récents basés sur la tomodensitométrie offrent une résolution jamais atteinte, facilitant le diagnostic précoce et le suivi évolutif [1]. Cette technologie permet également de mieux planifier les interventions chirurgicales quand elles s'avèrent nécessaires.

La recherche génétique connaît également des avancées spectaculaires. L'identification du rôle du gène PPP2R2D dans le développement de la pathologie ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques [3]. Cette protéine, impliquée dans la régulation cellulaire, pourrait devenir une cible thérapeutique dans les années à venir.

Les techniques chirurgicales évoluent également. La fixation percutanée naviguée systématique pour les fractures instables du rachis thoracolombaire chez les patients avec ankylose rachidienne représente une innovation majeure de 2025 [11]. Cette approche mini-invasive réduit considérablement les risques opératoires et améliore la récupération post-opératoire.

En parallèle, les études épidémiologiques récentes, notamment celle portant sur 6196 observations rachidiennes, affinent notre compréhension de l'histoire naturelle de la maladie [5]. Ces données permettent de mieux prédire l'évolution et d'adapter les stratégies thérapeutiques.

Vivre au Quotidien avec l'Hyperostose Vertébrale Ankylosante

Vivre avec une hyperostose vertébrale ankylosante nécessite quelques adaptations, mais ne doit pas vous empêcher de mener une vie épanouie. L'important est d'adopter les bonnes stratégies pour préserver votre qualité de vie [13,14].

L'activité physique adaptée constitue votre meilleur allié. Contrairement aux idées reçues, le mouvement ne doit pas être évité. Au contraire, des exercices réguliers d'étirement et de renforcement musculaire permettent de maintenir la souplesse rachidienne. La natation, le yoga doux ou la marche sont particulièrement bénéfiques [12].

Au niveau professionnel, certains aménagements peuvent s'avérer nécessaires. Si votre travail implique de longues périodes en position assise, pensez à faire des pauses régulières et à utiliser un siège ergonomique. Pour les métiers physiques, l'adaptation du poste de travail peut être discutée avec la médecine du travail [7].

La gestion de la douleur au quotidien passe par plusieurs stratégies. L'application de chaleur locale, les techniques de relaxation et la gestion du stress peuvent considérablement améliorer votre confort. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin des différentes options disponibles [14].

Il est également crucial de maintenir un poids santé pour réduire les contraintes sur votre colonne vertébrale. Une alimentation équilibrée, riche en calcium et en vitamine D, contribue à la santé osseuse globale. D'ailleurs, certains patients trouvent un bénéfice dans les approches complémentaires comme l'acupuncture ou l'ostéopathie douce.

Les Complications Possibles

Bien que l'hyperostose vertébrale ankylosante soit généralement une pathologie bénigne, certaines complications peuvent survenir et méritent d'être connues. La plupart restent rares, mais leur reconnaissance précoce est importante [10,13].

La dysphagie représente la complication la plus caractéristique, bien qu'exceptionnelle. Elle survient lorsque les ostéophytes cervicaux volumineux compriment l'œsophage, entraînant des difficultés à avaler. Un cas récent de 2024 illustre parfaitement cette complication rare mais significative [10]. Heureusement, cette situation ne concerne que moins de 1% des patients.

Les fractures vertébrales constituent un risque particulier chez les patients avec ankylose avancée. Le rachis rigidifié devient plus fragile et susceptible de se fracturer lors de traumatismes même mineurs. Les techniques de fixation percutanée naviguée développées en 2025 offrent désormais des solutions thérapeutiques adaptées [11].

La compression nerveuse peut occasionnellement survenir lorsque les ostéophytes se développent vers le canal rachidien. Cette complication peut entraîner des douleurs radiculaires ou, plus rarement, des troubles neurologiques. L'imagerie moderne permet heureusement un diagnostic précoce [6].

Il faut également mentionner les complications liées aux pathologies associées, notamment le diabète. Les études récentes confirment une association entre hyperostose vertébrale ankylosante et complications rhumatologiques du diabète, nécessitant une surveillance particulière [4].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'hyperostose vertébrale ankylosante est généralement favorable, ce qui devrait vous rassurer. Cette pathologie évolue lentement et n'affecte pas l'espérance de vie [12,13].

L'évolution est typiquement progressive et lente. La formation des ostéophytes s'étale sur plusieurs années, voire décennies. Cette progression graduelle permet généralement une adaptation fonctionnelle satisfaisante. La plupart des patients conservent une qualité de vie acceptable avec un traitement approprié [14].

Contrairement à d'autres pathologies rhumatismales, l'hyperostose vertébrale ankylosante ne s'accompagne pas de destruction articulaire. Les articulations périphériques restent généralement épargnées, et la fonction globale du rachis peut être préservée longtemps [13].

Les facteurs pronostiques favorables incluent un diagnostic précoce, une prise en charge kinésithérapique régulière et le maintien d'une activité physique adaptée. À l'inverse, l'obésité, le diabète mal contrôlé et la sédentarité peuvent accélérer l'évolution [4].

Il est important de noter que chaque patient évolue différemment. Certains développeront une ankylose importante mais resteront asymptomatiques, tandis que d'autres présenteront des symptômes avec des lésions radiologiques modérées. C'est pourquoi un suivi médical régulier reste essentiel pour adapter la prise en charge.

Peut-on Prévenir l'Hyperostose Vertébrale Ankylosante ?

La prévention primaire de l'hyperostose vertébrale ankylosante reste limitée en raison de ses composantes génétiques et liées à l'âge. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développement ou ralentir la progression [13,14].

Le contrôle des facteurs métaboliques constitue un axe préventif important. La gestion optimale du diabète de type 2, comme le soulignent les études récentes sur les complications rhumatologiques, peut influencer favorablement l'évolution [4]. De même, le maintien d'un poids santé réduit les contraintes mécaniques sur le rachis.

L'activité physique régulière représente probablement la meilleure stratégie préventive. Des exercices d'étirement quotidiens, même simples, peuvent maintenir la souplesse rachidienne et retarder l'apparition de la raideur. La natation et le yoga sont particulièrement recommandés [12].

Au niveau professionnel, l'adoption de bonnes postures ergonomiques peut limiter les contraintes répétées sur le rachis. Pour les métiers à risque, des aménagements préventifs du poste de travail sont souhaitables [7].

Enfin, une surveillance médicale régulière après 50 ans permet un dépistage précoce. Les innovations diagnostiques de 2024-2025, notamment l'imagerie scanner améliorée, facilitent cette détection précoce [1,2]. Bien sûr, il ne s'agit pas de faire des examens systématiques, mais d'être attentif aux premiers symptômes.

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités de santé françaises et internationales ont établi des recommandations précises pour la prise en charge de l'hyperostose vertébrale ankylosante. Ces guidelines évoluent régulièrement avec les avancées scientifiques [6,12].

La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande une approche diagnostique structurée débutant par l'examen clinique et les radiographies standard. L'imagerie avancée n'est recommandée qu'en cas de doute diagnostique ou de complications suspectées [6]. Les innovations 2024-2025 en imagerie rachidienne enrichissent ces recommandations [1,2].

Concernant le traitement, les recommandations privilégient une approche multimodale non médicamenteuse en première intention. La kinésithérapie, l'éducation thérapeutique et l'activité physique adaptée constituent les piliers de cette prise en charge [12,13].

Les AINS sont recommandés en cas de douleurs significatives, avec une attention particulière aux contre-indications chez les patients âgés. Les sociétés savantes insistent sur l'importance d'une prescription raisonnée et d'un suivi régulier [14].

Les recommandations européennes, alignées sur les pratiques françaises, soulignent l'importance du suivi multidisciplinaire. L'implication coordonnée du médecin traitant, du rhumatologue et du kinésithérapeute optimise les résultats thérapeutiques [13].

Enfin, les autorités insistent sur l'importance de l'information du patient. Une compréhension claire de la pathologie et de son évolution améliore l'adhésion thérapeutique et la qualité de vie.

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs ressources sont disponibles pour vous accompagner dans votre parcours avec l'hyperostose vertébrale ankylosante. Ces organismes offrent information, soutien et conseils pratiques [12,13].

L'Association Française de Lutte Antirhumatismale (AFLAR) constitue une ressource précieuse. Cette association propose des brochures d'information, des conférences et met en relation les patients. Leur site internet offre des contenus actualisés sur les différentes pathologies rhumatismales [12].

La Société Française de Rhumatologie (SFR) publie régulièrement des recommandations et des guides destinés aux patients. Leurs ressources en ligne incluent des fiches explicatives sur l'hyperostose vertébrale ankylosante et les traitements disponibles [13].

Au niveau local, de nombreux centres de rééducation proposent des programmes spécialisés. Ces structures offrent des séances de kinésithérapie collective, des ateliers d'éducation thérapeutique et des activités physiques adaptées. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre médecin traitant.

Les forums en ligne peuvent également apporter un soutien précieux. L'échange d'expériences avec d'autres patients permet de partager conseils pratiques et encouragements. Cependant, gardez à l'esprit que ces témoignages ne remplacent jamais l'avis médical professionnel.

Enfin, certaines stations thermales françaises, comme Aix-les-Bains, proposent des cures spécialisées dans les pathologies rhumatismales. Ces séjours peuvent combiner soins thermaux, kinésithérapie et éducation thérapeutique [9].

Nos Conseils Pratiques

Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre au quotidien avec une hyperostose vertébrale ankylosante. Ces recommandations, issues de l'expérience clinique et des retours patients, peuvent considérablement améliorer votre confort [13,14].

Pour le sommeil : investissez dans une literie de qualité avec un matelas ferme mais pas trop dur. Un oreiller ergonomique peut aider à maintenir l'alignement cervical. Évitez de dormir sur le ventre, privilégiez la position sur le dos ou sur le côté [12].

Au travail : si vous travaillez assis, levez-vous toutes les heures pour quelques étirements. Réglez votre écran à hauteur des yeux et utilisez un support pour documents. Pour les métiers physiques, apprenez les gestes de manutention appropriés [7].

Pour l'exercice : commencez doucement et progressivement. Dix minutes d'étirements matinaux valent mieux qu'une séance intensive hebdomadaire. La régularité est la clé du succès. Écoutez votre corps et adaptez l'intensité selon vos sensations [14].

Gestion de la douleur : alternez chaud et froid selon vos préférences. Une douche chaude matinale peut soulager la raideur, tandis que la glace peut apaiser les douleurs aiguës. Les techniques de relaxation et de respiration profonde sont également bénéfiques.

Alimentation : privilégiez une alimentation anti-inflammatoire riche en oméga-3, fruits et légumes. Limitez les aliments transformés et maintenez une hydratation suffisante. Si vous êtes diabétique, un contrôle glycémique optimal est essentiel [4].

Quand Consulter un Médecin ?

Il est important de savoir reconnaître les situations qui nécessitent une consultation médicale. Certains signes doivent vous alerter et justifier un avis médical rapide [13,14].

Consultez rapidement si vous développez des difficultés à avaler (dysphagie), même légères. Ce symptôme, bien que rare, peut indiquer une compression œsophagienne par des ostéophytes cervicaux et nécessite une évaluation spécialisée [10].

Des douleurs neurologiques nouvelles - fourmillements, engourdissements ou faiblesse dans les bras ou les jambes - doivent également motiver une consultation urgente. Ces symptômes peuvent signaler une compression nerveuse [6].

Une aggravation brutale des douleurs dorsales, surtout après un traumatisme même mineur, doit faire suspecter une fracture vertébrale. Les patients avec ankylose rachidienne présentent un risque fracturaire particulier [11].

Pour le suivi régulier : une consultation annuelle chez votre rhumatologue permet d'évaluer l'évolution de la pathologie et d'adapter le traitement. Cette surveillance est particulièrement importante si vous présentez des facteurs de risque associés comme le diabète [4].

N'hésitez pas à consulter votre médecin traitant si vos douleurs habituelles s'intensifient malgré le traitement, ou si vous développez de nouveaux symptômes. Il pourra évaluer la nécessité d'ajuster votre prise en charge ou de vous orienter vers un spécialiste.

Questions Fréquentes

L'hyperostose vertébrale ankylosante est-elle héréditaire ?
Bien qu'il existe une composante génétique, notamment liée au gène PPP2R2D, cette pathologie n'est pas directement héréditaire au sens classique. Les facteurs environnementaux et l'âge jouent un rôle prépondérant [3,13].

Peut-on continuer à faire du sport ?
Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Privilégiez les sports doux comme la natation, le yoga ou la marche. Évitez les sports de contact ou les activités avec risque de chute [12,14].

Cette maladie évolue-t-elle toujours vers l'ankylose complète ?
Non, l'évolution est très variable d'un patient à l'autre. Beaucoup conservent une mobilité satisfaisante toute leur vie, surtout avec une prise en charge adaptée [13].

Les traitements thermaux sont-ils efficaces ?
Les cures thermales peuvent apporter un bénéfice symptomatique et améliorer la qualité de vie. Aix-les-Bains propose notamment des programmes spécialisés [9].

Faut-il éviter certains mouvements ?
Il n'y a pas d'interdiction absolue, mais évitez les mouvements brusques et les hyperextensions forcées. L'important est d'écouter votre corps et de progresser graduellement [14].

Cette pathologie peut-elle toucher d'autres articulations ?
L'hyperostose vertébrale ankylosante affecte principalement le rachis. Contrairement à d'autres rhumatismes, elle épargne généralement les articulations périphériques [12].

Questions Fréquentes

L'hyperostose vertébrale ankylosante est-elle héréditaire ?

Bien qu'il existe une composante génétique, notamment liée au gène PPP2R2D, cette pathologie n'est pas directement héréditaire au sens classique. Les facteurs environnementaux et l'âge jouent un rôle prépondérant.

Peut-on continuer à faire du sport ?

Absolument ! L'activité physique est même recommandée. Privilégiez les sports doux comme la natation, le yoga ou la marche. Évitez les sports de contact ou les activités avec risque de chute.

Cette maladie évolue-t-elle toujours vers l'ankylose complète ?

Non, l'évolution est très variable d'un patient à l'autre. Beaucoup conservent une mobilité satisfaisante toute leur vie, surtout avec une prise en charge adaptée.

Les traitements thermaux sont-ils efficaces ?

Les cures thermales peuvent apporter un bénéfice symptomatique et améliorer la qualité de vie. Aix-les-Bains propose notamment des programmes spécialisés.

Cette pathologie peut-elle toucher d'autres articulations ?

L'hyperostose vertébrale ankylosante affecte principalement le rachis. Contrairement à d'autres rhumatismes, elle épargne généralement les articulations périphériques.

Sources et références

Références

  1. [1] Previous Reports of DISH Based on CT - Innovation diagnostique 2024-2025Lien
  2. [2] A case of DISH involving thoracic and lumbar segments - Imagerie avancée 2024-2025Lien
  3. [3] PPP2R2D Gene - Recherche génétique 2024-2025Lien
  4. [4] Les complications rhumatologiques du diabète - Nahdi & Ajlani, 2023Lien
  5. [5] Pathologie rachidienne: étude de 6196 observations au Sénégal - Diallo & Niasse, 2023Lien
  6. [6] Imagerie du rachis ankylosé - Rhouma & Miquel, 2023Lien
  7. [7] Lombalgie localisée au niveau de la crête iliaque postérieure - Janssen & Tomasella, 2023Lien
  8. [8] Jacques Forestier - Reumatologins rötterLien
  9. [9] Une spécialité d'Aix-les-Bains: les dynasties de médecins thermalistes - Françon, 2024Lien
  10. [10] Dysphagie Haute Révélant une Hyperostose Squelettique Idiopathique Diffuse - Adou & Bourhan, 2024Lien
  11. [11] La fixation percutanée naviguée systématique des fractures instables du rachis - Chaachoua-Mouffak & Khoury, 2025Lien
  12. [12] Maladie de Forestier et Rotès-Querol - Arthrite CanadaLien
  13. [13] Maladie de Forestier : Définition, symptômes - Santé sur le NetLien
  14. [14] La maladie de Forestier : symptômes, diagnostic, traitement - DoctissimoLien

Publications scientifiques

Ressources web

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.