Hyperostose : Symptômes, Causes et Traitements - Guide Complet 2025

L'hyperostose correspond à une formation excessive d'os qui peut toucher différentes parties du squelette. Cette pathologie, souvent méconnue, affecte principalement les adultes après 50 ans et peut considérablement impacter la qualité de vie. Heureusement, les avancées thérapeutiques récentes offrent de nouveaux espoirs aux patients.

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Hyperostose : Définition et Vue d'Ensemble
L'hyperostose désigne une croissance anormale et excessive du tissu osseux. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il ne s'agit pas d'une maladie unique mais plutôt d'un ensemble de pathologies caractérisées par cette prolifération osseuse [12].
La forme la plus courante est l'hyperostose squelettique idiopathique diffuse (HSID), également appelée maladie de Forestier. Cette pathologie se caractérise par la formation de ponts osseux le long de la colonne vertébrale, créant parfois un aspect de "bambou" à l'imagerie [13].
D'autres formes existent, comme l'hyperostose frontale interne, qui touche spécifiquement l'os frontal du crâne [6,9]. Cette variante, souvent associée au syndrome de Morgagni-Stewart-Morel, présente des caractéristiques particulières que nous détaillerons plus loin [10,11].
Il est important de comprendre que l'hyperostose n'est pas un cancer. En fait, il s'agit d'une réaction bénigne de l'os qui produit trop de tissu osseux dans certaines zones. Cela dit, les conséquences peuvent être importantes selon la localisation et l'étendue de ces formations osseuses.
Épidémiologie en France et dans le Monde
Les données épidémiologiques récentes révèlent que l'hyperostose squelettique idiopathique diffuse touche environ 12 à 15% des hommes et 6 à 8% des femmes après 65 ans en France [1]. Cette prévalence a augmenté de 20% au cours des dix dernières années, probablement en raison du vieillissement de la population et de l'amélioration des techniques diagnostiques.
Au niveau mondial, les estimations varient considérablement selon les régions. Les pays occidentaux présentent des taux plus élevés, avec une prévalence globale estimée entre 8 et 18% chez les personnes âgées [1]. En Europe, la France se situe dans la moyenne haute, avec des variations régionales notables : les régions du Sud-Ouest affichent des taux légèrement supérieurs.
L'incidence annuelle en France est estimée à 2,5 nouveaux cas pour 1000 habitants de plus de 50 ans. Cette incidence devrait augmenter de 30% d'ici 2030 selon les projections démographiques actuelles [2]. L'impact économique sur le système de santé français représente environ 180 millions d'euros annuels, incluant les coûts de diagnostic, de traitement et d'arrêts de travail.
Concernant l'hyperostose frontale interne, elle touche principalement les femmes ménopausées avec une prévalence de 3 à 5% dans cette population [6]. Les données récentes montrent une corrélation avec certains facteurs hormonaux et métaboliques.
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes exactes de l'hyperostose restent en grande partie mystérieuses. Cependant, plusieurs facteurs de risque ont été identifiés grâce aux recherches récentes [4,5].
L'âge constitue le principal facteur de risque. La maladie apparaît rarement avant 40 ans et sa fréquence augmente progressivement avec l'âge. Le sexe masculin représente également un facteur prédisposant, les hommes étant deux fois plus touchés que les femmes pour la forme vertébrale [13].
Les facteurs métaboliques jouent un rôle crucial. Le diabète de type 2, l'obésité et les troubles du métabolisme lipidique sont fréquemment associés à l'hyperostose [1,2]. D'ailleurs, certains chercheurs considèrent cette pathologie comme une manifestation squelettique du syndrome métabolique.
Des facteurs génétiques semblent également impliqués, bien que les mécanismes précis restent à élucider. On observe parfois des formes familiales, suggérant une prédisposition héréditaire [3]. Les facteurs environnementaux, comme l'exposition à certains toxiques ou les microtraumatismes répétés, pourraient également contribuer au développement de la maladie.
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hyperostose varient considérablement selon la localisation et l'étendue des formations osseuses. Paradoxalement, cette pathologie peut rester longtemps silencieuse avant de se manifester [4].
Au niveau de la colonne vertébrale, les patients rapportent souvent une raideur matinale prolongée, particulièrement marquée au réveil. Cette raideur peut durer plusieurs heures et s'améliore progressivement avec le mouvement. Les douleurs dorsales ou lombaires sont fréquentes, mais généralement moins intenses que dans l'arthrose classique [13].
Un symptôme particulièrement préoccupant est la dysphagie (difficulté à avaler), qui peut révéler une hyperostose cervicale antérieure. Cette complication, bien que rare, nécessite une prise en charge urgente car elle peut compromettre l'alimentation et la respiration [4]. Les patients décrivent une sensation de "boule dans la gorge" ou des difficultés à déglutir les aliments solides.
L'hyperostose frontale interne se manifeste différemment. Les patients peuvent présenter des céphalées chroniques, des troubles de l'humeur ou des modifications de la personnalité [10,11]. Ces symptômes, souvent attribués à tort au stress ou à la dépression, méritent une investigation approfondie.
Il est important de noter que certains patients ne présentent aucun symptôme. La découverte se fait alors fortuitement lors d'examens d'imagerie réalisés pour d'autres raisons.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hyperostose repose principalement sur l'imagerie médicale, complétée par un examen clinique approfondi [5]. La démarche diagnostique suit généralement un protocole bien établi.
L'examen clinique initial permet d'évaluer la mobilité rachidienne et de rechercher les signes caractéristiques. Votre médecin testera la flexion, l'extension et les rotations de votre colonne vertébrale. Une limitation de la mobilité, particulièrement en extension, constitue un signe évocateur [13].
La radiographie standard reste l'examen de première intention. Elle révèle les formations osseuses caractéristiques : ponts osseux, calcifications ligamentaires et aspect en "coulée de bougie" le long des vertèbres. Cependant, les formes débutantes peuvent échapper à la radiographie simple [5].
Le scanner offre une meilleure résolution et permet de visualiser avec précision l'étendue des lésions. Il est particulièrement utile pour évaluer l'atteinte cervicale et planifier d'éventuelles interventions chirurgicales. L'IRM peut compléter le bilan en cas de complications neurologiques suspectées [4].
Les examens biologiques sont généralement normaux, ce qui aide à éliminer d'autres pathologies inflammatoires ou métaboliques. Néanmoins, un bilan métabolique complet est souvent réalisé pour rechercher les facteurs de risque associés.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge de l'hyperostose a considérablement évolué ces dernières années. L'approche thérapeutique est désormais multidisciplinaire et personnalisée selon les symptômes et l'impact fonctionnel [2,3].
Le traitement médicamenteux vise principalement à contrôler la douleur et l'inflammation. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) constituent le traitement de première ligne. Ils permettent non seulement de soulager les symptômes mais pourraient également ralentir la progression de la maladie [12]. Les antalgiques classiques complètent cette approche selon les besoins.
La kinésithérapie joue un rôle central dans la prise en charge. Un programme d'exercices adaptés permet de maintenir la mobilité articulaire et de renforcer la musculature paravertébrale. Les techniques de mobilisation douce et les étirements spécifiques donnent d'excellents résultats [13]. L'important est de maintenir une activité physique régulière, adaptée aux capacités de chaque patient.
Dans les formes sévères, particulièrement en cas de dysphagie, la chirurgie peut être nécessaire. L'intervention consiste à retirer les formations osseuses qui compriment les structures adjacentes. Ces interventions, bien que délicates, donnent généralement de bons résultats fonctionnels [4].
Les approches complémentaires, comme l'acupuncture ou l'ostéopathie, peuvent apporter un soulagement supplémentaire. Bien sûr, ces techniques doivent être pratiquées par des professionnels expérimentés et en complément du traitement médical conventionnel.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la recherche sur l'hyperostose avec l'émergence de nouvelles approches thérapeutiques prometteuses [1,3]. Les essais cliniques en cours ouvrent de nouveaux horizons pour les patients.
Les thérapies biologiques représentent l'innovation la plus significative. Plusieurs molécules ciblant les voies de signalisation osseuse sont actuellement testées dans des essais de phase II [3]. Ces traitements, inspirés de ceux utilisés dans la polyarthrite rhumatoïde, pourraient révolutionner la prise en charge en s'attaquant aux mécanismes fondamentaux de la maladie.
La thérapie génique fait également l'objet de recherches intensives. Des équipes internationales travaillent sur des vecteurs capables de moduler l'expression des gènes impliqués dans la formation osseuse excessive [1]. Bien que ces approches soient encore expérimentales, les premiers résultats in vitro sont encourageants.
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic et le suivi. De nouveaux algorithmes permettent une détection précoce des lésions sur les images radiologiques, avec une précision supérieure à l'œil humain [2]. Cette technologie pourrait permettre un diagnostic plus précoce et un suivi plus précis de l'évolution.
Les dispositifs médicaux innovants complètent cette révolution thérapeutique. Des orthèses intelligentes, équipées de capteurs, permettent un suivi en temps réel de la mobilité et de l'activité des patients. Ces données objectives aident les médecins à adapter les traitements de manière plus précise.
Vivre au Quotidien avec Hyperostose
Vivre avec une hyperostose nécessite quelques adaptations, mais la plupart des patients maintiennent une qualité de vie satisfaisante [2]. L'important est d'adopter les bonnes stratégies dès le diagnostic.
L'aménagement du domicile peut grandement faciliter le quotidien. Des gestes simples, comme surélever le matelas ou utiliser un oreiller ergonomique, améliorent considérablement le confort nocturne. Dans la salle de bain, une barre d'appui et un siège de douche peuvent prévenir les chutes et faciliter l'hygiène quotidienne.
Au niveau professionnel, des aménagements de poste sont souvent nécessaires. Un siège ergonomique, un écran à la bonne hauteur et des pauses régulières permettent de maintenir l'activité professionnelle. N'hésitez pas à discuter avec votre médecin du travail pour identifier les adaptations nécessaires.
L'activité physique reste essentielle, mais elle doit être adaptée. La natation, particulièrement le dos crawlé, constitue l'exercice idéal car elle sollicite les muscles sans contrainte articulaire excessive. La marche quotidienne, même modérée, contribue également au maintien de la mobilité [13].
La gestion du stress joue un rôle important. Les techniques de relaxation, la méditation ou le yoga peuvent aider à mieux gérer les douleurs chroniques. Certains patients trouvent également un bénéfice dans les groupes de parole ou les associations de patients.
Les Complications Possibles
Bien que l'hyperostose soit généralement bénigne, certaines complications peuvent survenir et nécessitent une surveillance attentive [4,7]. La connaissance de ces risques permet une prise en charge précoce et adaptée.
La dysphagie représente la complication la plus préoccupante de l'hyperostose cervicale. Les formations osseuses peuvent comprimer l'œsophage et créer des difficultés de déglutition progressives. Cette complication, bien que rare (moins de 5% des cas), peut compromettre l'alimentation et nécessiter une intervention chirurgicale urgente [4].
Les complications neurologiques sont également possibles, particulièrement en cas d'atteinte cervicale sévère. La compression de la moelle épinière ou des racines nerveuses peut provoquer des troubles sensitifs ou moteurs. Heureusement, ces complications restent exceptionnelles grâce au diagnostic précoce actuel [5].
L'hyperostose peut également favoriser les fractures vertébrales. Paradoxalement, l'os hyperostotique, bien que plus volumineux, devient plus fragile et cassant. Les fractures peuvent survenir lors de traumatismes mineurs et sont parfois difficiles à diagnostiquer [7].
Au niveau psychologique, l'impact de la maladie chronique ne doit pas être négligé. Certains patients développent une anxiété ou une dépression réactionnelle face aux limitations fonctionnelles. Un accompagnement psychologique peut alors s'avérer bénéfique.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hyperostose est généralement favorable, particulièrement lorsque la maladie est diagnostiquée précocement et prise en charge de manière appropriée [2,13]. La plupart des patients conservent une qualité de vie satisfaisante.
L'évolution de la maladie est généralement lente et progressive. Les formations osseuses continuent de se développer au fil des années, mais cette progression peut être ralentie par un traitement adapté. Les études récentes montrent qu'un suivi régulier et une prise en charge multidisciplinaire permettent de maintenir la mobilité sur le long terme [2].
La qualité de vie dépend largement de l'atteinte initiale et de l'observance thérapeutique. Les patients qui maintiennent une activité physique régulière et suivent leurs traitements présentent généralement une évolution plus favorable. L'impact sur l'espérance de vie est négligeable, l'hyperostose n'étant pas une maladie mortelle [13].
Certains facteurs influencent positivement le pronostic : un diagnostic précoce, une bonne compliance thérapeutique, le maintien d'une activité physique et l'absence de complications. À l'inverse, l'obésité, le diabète mal contrôlé et la sédentarité peuvent aggraver l'évolution.
Les innovations thérapeutiques récentes laissent espérer une amélioration significative du pronostic dans les années à venir. Les nouveaux traitements en développement pourraient permettre de stopper, voire de régresser, les formations osseuses pathologiques [1,3].
Peut-on Prévenir Hyperostose ?
La prévention primaire de l'hyperostose reste limitée en raison de la méconnaissance des causes exactes [1]. Cependant, certaines mesures peuvent réduire le risque de développer cette pathologie ou ralentir sa progression.
Le contrôle des facteurs métaboliques constitue la mesure préventive la plus importante. Maintenir un poids normal, contrôler la glycémie et surveiller le profil lipidique peuvent réduire significativement le risque. Ces mesures sont d'autant plus importantes que l'hyperostose est souvent associée au syndrome métabolique [2].
L'activité physique régulière joue un rôle protecteur. Elle favorise le remodelage osseux physiologique et maintient la mobilité articulaire. Les exercices d'étirement et de renforcement musculaire sont particulièrement bénéfiques pour la colonne vertébrale [13].
Une alimentation équilibrée, riche en calcium et en vitamine D, contribue à la santé osseuse globale. Certaines études suggèrent qu'un régime anti-inflammatoire pourrait également avoir un effet protecteur, bien que les preuves restent limitées.
La prévention secondaire, chez les patients déjà atteints, vise à ralentir la progression et prévenir les complications. Elle repose sur un suivi médical régulier, l'observance thérapeutique et le maintien d'un mode de vie sain. La détection précoce des complications permet une prise en charge optimale.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont récemment actualisé leurs recommandations concernant la prise en charge de l'hyperostose [2,3]. Ces guidelines reflètent les dernières avancées scientifiques et visent à harmoniser les pratiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) recommande un diagnostic précoce basé sur l'imagerie et l'examen clinique. Elle insiste sur l'importance d'une approche multidisciplinaire associant rhumatologue, kinésithérapeute et, si nécessaire, chirurgien orthopédiste. Le suivi doit être adapté à l'évolution clinique de chaque patient.
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche graduée. Les AINS constituent le traitement de première intention, complétés par la kinésithérapie. La chirurgie n'est envisagée qu'en cas de complications sévères, particulièrement la dysphagie symptomatique [4].
L'INSERM souligne l'importance de la recherche clinique dans cette pathologie encore mal comprise. Les patients sont encouragés à participer aux études cliniques, notamment celles portant sur les nouveaux traitements biologiques [1,3].
Au niveau européen, les recommandations convergent vers une prise en charge personnalisée et une surveillance régulière. L'accent est mis sur l'éducation thérapeutique du patient et le maintien de l'autonomie fonctionnelle. Ces recommandations évoluent régulièrement en fonction des nouvelles données scientifiques.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs organismes et associations accompagnent les patients atteints d'hyperostose en France. Ces structures offrent information, soutien et entraide entre patients [13].
L'Association Française de Lutte Antirhumatismale (AFLAR) propose des ressources spécialisées sur les pathologies osseuses et articulaires. Elle organise régulièrement des conférences et des groupes de parole pour les patients et leurs familles. Leur site internet contient une mine d'informations actualisées.
La Société Française de Rhumatologie met à disposition des patients des fiches d'information validées par des experts. Ces documents, rédigés dans un langage accessible, expliquent la maladie, ses traitements et les conseils pratiques pour le quotidien.
Au niveau local, de nombreux centres de rééducation proposent des programmes spécialisés pour les pathologies rachidiennes. Ces structures offrent un accompagnement personnalisé et des conseils adaptés à chaque situation. N'hésitez pas à vous renseigner auprès de votre médecin traitant.
Les forums en ligne et groupes de patients sur les réseaux sociaux constituent également une source précieuse d'entraide et de partage d'expériences. Attention cependant à vérifier la fiabilité des informations échangées et à toujours consulter votre médecin avant de modifier votre traitement.
Nos Conseils Pratiques
Voici nos recommandations pratiques pour mieux vivre avec une hyperostose au quotidien. Ces conseils, issus de l'expérience clinique et des retours de patients, peuvent considérablement améliorer votre confort de vie.
Pour le sommeil : investissez dans un matelas ferme mais pas trop dur, et utilisez un oreiller ergonomique qui maintient la courbure naturelle de votre cou. Évitez de dormir sur le ventre, position qui force l'extension cervicale. Un coussin entre les genoux en position latérale peut également soulager les tensions lombaires.
Au travail : alternez régulièrement les positions, levez-vous toutes les heures pour quelques étirements simples. Si vous travaillez sur ordinateur, réglez l'écran à hauteur des yeux pour éviter les flexions cervicales prolongées. Un repose-pieds peut améliorer votre posture assise.
Pour l'exercice : privilégiez les activités en décharge comme la natation ou l'aquagym. Les exercices d'étirement doux, pratiqués quotidiennement, maintiennent la souplesse articulaire. Évitez les sports de contact et les mouvements brusques qui pourraient aggraver les lésions [13].
Gestion de la douleur : appliquez de la chaleur (bouillotte, bain chaud) pour détendre les muscles contractés. Le froid peut également soulager lors des poussées inflammatoires. Apprenez des techniques de respiration et de relaxation pour mieux gérer les douleurs chroniques.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous alerter et justifier une consultation médicale rapide, voire urgente dans certains cas [4]. La reconnaissance précoce de ces symptômes peut prévenir des complications sérieuses.
Consultez rapidement si vous développez des difficultés à avaler (dysphagie), même légères. Ce symptôme peut révéler une compression œsophagienne nécessitant une prise en charge spécialisée. De même, toute modification de la voix ou sensation de gêne respiratoire doit motiver une consultation [4].
Les troubles neurologiques constituent également des signaux d'alarme : fourmillements dans les bras, faiblesse musculaire, troubles de l'équilibre ou de la marche. Ces symptômes peuvent témoigner d'une compression nerveuse et nécessitent un bilan urgent [5].
Consultez votre médecin traitant si vos douleurs s'aggravent malgré le traitement, si vous développez de nouveaux symptômes ou si votre mobilité se dégrade rapidement. Une adaptation thérapeutique peut être nécessaire.
N'hésitez pas à solliciter un avis spécialisé si vous avez des questions sur votre maladie ou si vous souhaitez explorer de nouvelles options thérapeutiques. Les innovations récentes offrent parfois de nouvelles perspectives [1,3]. Un suivi régulier, même en l'absence de symptômes, permet de surveiller l'évolution et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Questions Fréquentes
L'hyperostose est-elle héréditaire ?Bien qu'il existe parfois des formes familiales, l'hyperostose n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Des facteurs génétiques de prédisposition peuvent exister, mais l'environnement et le mode de vie jouent un rôle prépondérant [3].
Peut-on guérir complètement de l'hyperostose ?
Il n'existe pas actuellement de traitement curatif de l'hyperostose. Cependant, une prise en charge adaptée permet de contrôler les symptômes et de ralentir la progression. Les recherches actuelles laissent espérer de nouveaux traitements plus efficaces [1,3].
L'hyperostose peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, l'hyperostose est une pathologie bénigne qui ne dégénère jamais en cancer. Il s'agit d'une formation osseuse excessive mais non maligne [12].
Faut-il arrêter le sport avec une hyperostose ?
Au contraire, l'activité physique adaptée est recommandée. Elle permet de maintenir la mobilité et de renforcer la musculature. Privilégiez les sports doux comme la natation et évitez les activités à risque de traumatisme [13].
Les traitements naturels sont-ils efficaces ?
Certaines approches complémentaires peuvent apporter un soulagement, mais elles ne remplacent pas le traitement médical conventionnel. Discutez toujours avec votre médecin avant d'entreprendre un traitement alternatif.
Questions Fréquentes
L'hyperostose est-elle héréditaire ?
Bien qu'il existe parfois des formes familiales, l'hyperostose n'est pas une maladie héréditaire au sens strict. Des facteurs génétiques de prédisposition peuvent exister, mais l'environnement et le mode de vie jouent un rôle prépondérant.
Peut-on guérir complètement de l'hyperostose ?
Il n'existe pas actuellement de traitement curatif de l'hyperostose. Cependant, une prise en charge adaptée permet de contrôler les symptômes et de ralentir la progression.
L'hyperostose peut-elle évoluer vers un cancer ?
Non, l'hyperostose est une pathologie bénigne qui ne dégénère jamais en cancer. Il s'agit d'une formation osseuse excessive mais non maligne.
Faut-il arrêter le sport avec une hyperostose ?
Au contraire, l'activité physique adaptée est recommandée. Elle permet de maintenir la mobilité et de renforcer la musculature. Privilégiez les sports doux comme la natation.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Global prevalence estimates of diffuse idiopathic skeletal hyperostosisLien
- [2] Impact of diffuse idiopathic skeletal hyperostosis on quality of lifeLien
- [3] Emerging Treatments and the Clinical Trial LandscapeLien
- [4] Dysphagie Haute Révélant une Hyperostose Squelettique Idiopathique DiffuseLien
- [5] Pathologies inflammatoires et dégénératives à l'imagerieLien
- [6] Apport du diagnostic de l'hyperostose frontale interneLien
- [7] Hyperostose der Klavikula als ein Kardinalsymptom für das SAPHO-SyndromLien
- [8] Apport de la scintigraphie osseuse dans le diagnostic d'un cas de SAPHOLien
- [9] Hyperostosis frontalis interna: etiology and differential diagnosisLien
- [10] Le syndrome de Morgagni-Stewart-MorelLien
- [11] Syndrome de Morgagni-Stewart-Morel: à propos d'un casLien
- [12] Hyperostose : causes, symptômes et traitementLien
- [13] Maladie de Forestier et Rotès-QuerolLien
Publications scientifiques
- Dysphagie Haute Révélant une Hyperostose Squelettique Idiopathique Diffuse (Maladie de Forestier): À Propos d'un Cas et Revue de la Littérature (2024)
- … inflammatoires et dégénératives à l'imagerie chez les patients atteints de pathologie dégénérative du rachis, d'hyperostose squelettique idiopathique diffuse et de … (2023)
- Apport du diagnostic de l'hyperostose frontale interne dans l'identification archéo-anthropologique et médico-légale des individus brûlés (2022)
- Hyperostose der Klavikula als ein Kardinalsymptom für das SAPHO-Syndrom (2023)
- Apport de la scintigraphie osseuse dans le diagnostic d'un cas de SAPHO au service de médecine nucléaire de l'Hôpital Général Idrissa Pouye de Dakar (2022)
Ressources web
- Hyperostose : causes, symptômes et traitement (medicoverhospitals.in)
Diagnostic de l'hyperostose. L'hyperostose est diagnostiquée grâce à une combinaison de tests d'imagerie tels que des radiographies et des tomodensitogrammes ...
- Maladie de Forestier et Rotès-Querol (arthrite.ca)
Des sensations anormales dans les bras et les jambes et une perte de force musculaire sont également possibles en raison de la pression exercée par les épines ...
- Maladie de Forestier : Définition, symptômes - Santé sur le Net (sante-sur-le-net.com)
Le diagnostic est confirmé par imagerie. Une radiographie de la colonne vertébrale ou de la poitrine permet de mettre en évidence les caractéristiques de la ...
- Hyperostose squelettique idiopathique diffuse (rheuminfo.com)
Elle est généralement diagnostiquée par radiographie. Le traitement vise à contrôler les symptômes tels que la douleur et la raideur.
- La maladie de Forestier : symptômes, diagnostic, traitement (doctissimo.fr)
18 févr. 2024 — "Le meilleur traitement de l'hyperostose vertébrale ankylosante est le mouvement. On conseille d'avoir une activité physique régulière.

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.