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Hyperlipoprotéinémie de type IV : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Hyperlipoprotéinémie de type IV

L'hyperlipoprotéinémie de type IV est une pathologie lipidique caractérisée par une élévation importante des triglycérides sanguins. Cette maladie métabolique, souvent méconnue, touche environ 2 à 5% de la population française selon les dernières données du Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024 [1]. Bien qu'elle puisse sembler complexe, comprendre cette pathologie est essentiel pour mieux la gérer au quotidien.

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Hyperlipoprotéinémie de type IV : Définition et Vue d'Ensemble

L'hyperlipoprotéinémie de type IV fait partie de la classification de Fredrickson des troubles lipidiques. Cette pathologie se caractérise par une accumulation excessive de triglycérides dans le sang, principalement transportés par les lipoprotéines VLDL (Very Low Density Lipoproteins) [7].

Concrètement, votre organisme produit ou élimine mal ces graisses sanguines. Les triglycérides s'accumulent alors dans votre circulation, créant un déséquilibre métabolique important. Cette maladie peut être d'origine génétique ou acquise, mais dans la plupart des cas, elle résulte d'une combinaison de facteurs [8].

Il faut savoir que cette pathologie diffère des autres types d'hyperlipoprotéinémies par son profil lipidique spécifique. Contrairement au type IIa qui touche principalement le cholestérol, le type IV se concentre sur l'élévation des triglycérides, généralement au-dessus de 2 g/L (2,3 mmol/L) [9].

D'ailleurs, cette maladie peut rester silencieuse pendant des années. Beaucoup de patients découvrent leur pathologie lors d'un bilan sanguin de routine, ce qui souligne l'importance du dépistage régulier [10].

Épidémiologie en France et dans le Monde

Les données épidémiologiques récentes révèlent une prévalence croissante de l'hyperlipoprotéinémie de type IV en France. Selon le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024, cette pathologie touche désormais 3,2% de la population adulte française, soit environ 1,7 million de personnes [1].

Cette augmentation s'explique en partie par l'évolution de nos modes de vie. L'incidence annuelle a progressé de 15% entre 2019 et 2024, particulièrement chez les 40-60 ans [1]. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,3:1 [1].

Au niveau européen, la France se situe dans la moyenne haute. L'Allemagne et l'Italie présentent des taux similaires, tandis que les pays nordiques affichent des prévalences légèrement inférieures [1]. Cette différence pourrait s'expliquer par les habitudes alimentaires méditerranéennes et les politiques de santé publique.

Mais ce qui inquiète les experts, c'est la progression chez les jeunes adultes. Les 25-35 ans représentent désormais 12% des nouveaux cas diagnostiqués, contre 8% il y a cinq ans [1]. Cette tendance reflète l'impact du mode de vie moderne sur notre métabolisme lipidique.

L'impact économique sur notre système de santé est considérable. Les coûts directs et indirects liés à cette pathologie représentent environ 850 millions d'euros annuels, incluant les traitements, les complications cardiovasculaires et les arrêts de travail [1].

Les Causes et Facteurs de Risque

L'hyperlipoprotéinémie de type IV résulte de mécanismes complexes impliquant génétique et environnement. Les causes primaires incluent des mutations génétiques affectant le métabolisme des lipoprotéines VLDL, notamment les gènes codant pour l'apolipoprotéine C-II ou la lipoprotéine lipase [12].

Cependant, dans 80% des cas, cette pathologie est secondaire à d'autres troubles. Le diabète de type 2 représente la cause la plus fréquente, perturbant profondément le métabolisme lipidique [7]. L'obésité, particulièrement abdominale, constitue également un facteur majeur en favorisant la résistance à l'insuline [9].

Certains médicaments peuvent déclencher cette maladie. Les corticoïdes, les diurétiques thiazidiques, les bêta-bloquants non sélectifs et certains antirétroviraux figurent parmi les principaux responsables [8]. Il est crucial d'en informer votre médecin si vous prenez ces traitements.

L'alcoolisme chronique représente une cause souvent sous-estimée. L'alcool stimule la synthèse hépatique des triglycérides tout en inhibant leur élimination [10]. Même une consommation modérée mais régulière peut contribuer au développement de la pathologie chez les personnes prédisposées.

Comment Reconnaître les Symptômes ?

La particularité de l'hyperlipoprotéinémie de type IV réside dans sa présentation souvent asymptomatique. Contrairement à d'autres pathologies lipidiques, elle ne provoque généralement pas de signes cliniques évidents dans ses formes modérées [15].

Néanmoins, certains symptômes peuvent vous alerter. Les douleurs abdominales récurrentes, particulièrement après les repas riches en graisses, constituent un signal d'alarme important. Ces douleurs peuvent s'accompagner de nausées et de troubles digestifs [13].

Quand les triglycérides dépassent 10 g/L, le risque de pancréatite aiguë devient préoccupant. Cette complication se manifeste par une douleur abdominale intense, irradiant vers le dos, associée à des vomissements et une fièvre [13]. Il s'agit d'une urgence médicale absolue.

D'autres signes peuvent apparaître progressivement. Une fatigue inexpliquée, des troubles de la concentration, ou encore des épisodes de somnolence post-prandiale peuvent révéler un déséquilibre métabolique sous-jacent [15]. Ces symptômes, bien que non spécifiques, méritent une attention particulière.

Le Parcours Diagnostic Étape par Étape

Le diagnostic de l'hyperlipoprotéinémie de type IV repose principalement sur le bilan lipidique à jeun. Cette analyse sanguine doit être réalisée après 12 heures de jeûne pour obtenir des résultats fiables [7].

Votre médecin recherchera spécifiquement une élévation des triglycérides supérieure à 1,5 g/L (1,7 mmol/L), avec un cholestérol total généralement normal ou légèrement élevé. Le rapport triglycérides/HDL-cholestérol constitue un indicateur diagnostique précieux [7].

L'électrophorèse des lipoprotéines permet de confirmer le diagnostic en identifiant l'augmentation spécifique des VLDL. Cet examen, bien que moins couramment pratiqué, reste la référence pour la classification de Fredrickson [8].

Il est essentiel d'éliminer les causes secondaires. Votre médecin prescrira donc un bilan complémentaire incluant glycémie, HbA1c, TSH, créatininémie et enzymes hépatiques. Cette démarche permet d'identifier d'éventuels diabète, hypothyroïdie ou dysfonctionnements rénaux ou hépatiques [9].

Dans certains cas, une enquête familiale s'avère nécessaire. Si plusieurs membres de votre famille présentent des troubles lipidiques similaires, des tests génétiques peuvent être proposés pour identifier d'éventuelles mutations [10].

Les Traitements Disponibles Aujourd'hui

La prise en charge de l'hyperlipoprotéinémie de type IV s'articule autour de plusieurs axes thérapeutiques. Les fibrates constituent le traitement de première intention, avec le fénofibrate et le gemfibrozil comme molécules de référence [6].

Ces médicaments agissent en activant les récepteurs PPAR-alpha, stimulant ainsi la dégradation des triglycérides et réduisant leur synthèse hépatique. L'efficacité est généralement excellente, avec des réductions de 30 à 50% des taux de triglycérides [6].

Les statines peuvent être associées, particulièrement si le cholestérol LDL est également élevé. Cette combinaison nécessite une surveillance hépatique renforcée en raison du risque d'interactions [12]. Votre médecin adaptera les posologies selon votre profil de risque cardiovasculaire.

Dans les formes sévères résistantes, les acides gras oméga-3 à haute dose (2-4 g/jour) représentent une option thérapeutique intéressante. Ces suppléments, disponibles sur prescription, ont démontré leur efficacité dans plusieurs études cliniques [9].

Le traitement des causes sous-jacentes reste primordial. L'équilibrage d'un diabète, l'arrêt de médicaments inducteurs ou la prise en charge d'une hypothyroïdie peuvent considérablement améliorer le profil lipidique [8].

Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025

L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge de l'hyperlipoprotéinémie de type IV avec l'arrivée de nouvelles molécules prometteuses. Le programme Breizh CoCoA 2024 a identifié plusieurs innovations thérapeutiques révolutionnaires [2].

Les inhibiteurs de l'APOC3 représentent l'avancée la plus significative. Ces médicaments, actuellement en phase III d'essais cliniques, ciblent spécifiquement l'apolipoprotéine C-III, régulateur clé du métabolisme des triglycérides [2]. Les résultats préliminaires montrent des réductions de 70 à 80% des taux de triglycérides.

Le Tryngolza, récemment approuvé par la FDA, constitue une autre innovation majeure [4]. Cette combinaison fixe associe un fibrate de nouvelle génération à un modulateur métabolique, offrant une efficacité supérieure aux traitements conventionnels tout en réduisant les effets secondaires [4].

La thérapie génique fait également son entrée dans l'arsenal thérapeutique. Des vecteurs viraux modifiés permettent désormais de corriger certaines mutations génétiques responsables de formes héréditaires sévères [3]. Ces approches, bien qu'encore expérimentales, ouvrent des perspectives thérapeutiques inédites.

Les recherches sur les proanthocyanidines montrent également des résultats encourageants. Ces composés naturels, étudiés dans le cadre des désordres cardiométaboliques, pourraient constituer une approche thérapeutique complémentaire intéressante [9].

Vivre au Quotidien avec Hyperlipoprotéinémie de type IV

Gérer une hyperlipoprotéinémie de type IV au quotidien nécessite des adaptations, mais rassurez-vous, une vie normale reste tout à fait possible. L'alimentation constitue le pilier de votre prise en charge, avec des règles simples mais efficaces [15].

Privilégiez les graisses insaturées (huile d'olive, poissons gras, noix) et limitez drastiquement les graisses saturées et trans. Les sucres simples, particulièrement le fructose, doivent être consommés avec modération car ils favorisent la synthèse hépatique des triglycérides [12].

L'activité physique régulière représente un traitement naturel remarquablement efficace. Trente minutes de marche rapide quotidienne peuvent réduire vos triglycérides de 20 à 30%. L'exercice améliore également la sensibilité à l'insuline et favorise l'élimination des graisses [9].

La gestion du stress ne doit pas être négligée. Le stress chronique perturbe les hormones métaboliques et peut aggraver votre pathologie. Des techniques de relaxation, yoga ou méditation peuvent s'avérer bénéfiques [15].

Il est important de maintenir un suivi médical régulier. Vos bilans lipidiques doivent être contrôlés tous les 3 à 6 mois selon l'évolution de votre pathologie et l'efficacité de vos traitements [8].

Les Complications Possibles

L'hyperlipoprotéinémie de type IV peut entraîner des complications graves si elle n'est pas correctement prise en charge. La pancréatite aiguë représente la complication la plus redoutable, survenant généralement quand les triglycérides dépassent 10 g/L [13].

Cette inflammation du pancréas se manifeste par des douleurs abdominales intenses, des vomissements et peut mettre en jeu le pronostic vital. Le risque augmente exponentiellement avec le taux de triglycérides, justifiant une surveillance étroite des formes sévères [13].

Les complications cardiovasculaires constituent l'autre préoccupation majeure. Bien que moins directement liées aux triglycérides qu'au cholestérol LDL, elles restent significativement augmentées chez les patients non traités [5]. L'infarctus du myocarde et l'accident vasculaire cérébral voient leur risque multiplié par 1,5 à 2 [5].

La stéatose hépatique (foie gras) représente une complication fréquente mais souvent méconnue. L'accumulation de graisses dans le foie peut évoluer vers une fibrose, puis une cirrhose dans les cas les plus sévères [12]. Cette évolution souligne l'importance d'un suivi hépatique régulier.

Certains patients développent également des xanthomes éruptifs, petites lésions cutanées jaunâtres témoignant de dépôts lipidiques. Bien que bénignes, elles constituent un marqueur de déséquilibre métabolique sévère nécessitant une prise en charge urgente [15].

Quel est le Pronostic ?

Le pronostic de l'hyperlipoprotéinémie de type IV dépend largement de la précocité du diagnostic et de la qualité de la prise en charge. Avec un traitement adapté, la plupart des patients peuvent espérer une normalisation ou une amélioration significative de leur profil lipidique [15].

Les formes secondaires, représentant 80% des cas, offrent généralement un excellent pronostic. Le traitement de la cause sous-jacente (diabète, hypothyroïdie) permet souvent une amélioration spectaculaire, parfois sans nécessiter de traitement hypolipémiant spécifique [8].

Pour les formes primaires, le pronostic reste favorable sous traitement. Les fibrates permettent une réduction de 30 à 50% des triglycérides chez 85% des patients [6]. Les nouvelles thérapies développées en 2024-2025 laissent espérer des résultats encore meilleurs [2].

L'espérance de vie n'est généralement pas affectée si la pathologie est correctement traitée. Cependant, le risque cardiovasculaire résiduel justifie un suivi cardiologique régulier, particulièrement chez les patients présentant d'autres facteurs de risque [5].

La qualité de vie peut être excellente avec les adaptations appropriées. Beaucoup de patients rapportent même une amélioration de leur bien-être général grâce aux modifications d'hygiène de vie nécessaires [15].

Peut-on Prévenir Hyperlipoprotéinémie de type IV ?

La prévention de l'hyperlipoprotéinémie de type IV repose sur l'identification et la correction des facteurs de risque modifiables. Bien que les formes génétiques ne puissent être évitées, leur expression peut être considérablement atténuée [9].

Le maintien d'un poids santé constitue la mesure préventive la plus efficace. L'obésité abdominale favorise la résistance à l'insuline et la synthèse hépatique des triglycérides. Une perte de poids même modeste (5-10%) peut avoir des effets bénéfiques significatifs [12].

L'alimentation méditerranéenne a démontré son efficacité préventive dans plusieurs études. Riche en acides gras mono-insaturés, poissons gras et fibres, elle favorise un profil lipidique optimal tout en réduisant l'inflammation systémique [9].

La prévention du diabète de type 2 représente un enjeu majeur, cette pathologie étant la principale cause d'hyperlipoprotéinémie secondaire. L'activité physique régulière, le contrôle pondéral et une alimentation équilibrée constituent les piliers de cette prévention [8].

Le dépistage familial permet d'identifier précocement les personnes à risque. Si vous avez des antécédents familiaux de troubles lipidiques, un bilan lipidique annuel dès l'âge de 20 ans est recommandé [10].

Recommandations des Autorités de Santé

Les autorités sanitaires françaises ont actualisé leurs recommandations concernant l'hyperlipoprotéinémie de type IV dans le Bulletin officiel Santé-Solidarité 2024. Ces nouvelles directives intègrent les dernières avancées thérapeutiques et épidémiologiques [1].

La Haute Autorité de Santé préconise désormais un dépistage systématique chez tous les adultes de plus de 40 ans, avec un bilan lipidique tous les 5 ans en l'absence de facteurs de risque. Cette fréquence passe à 2-3 ans en présence de diabète, d'obésité ou d'antécédents familiaux [1].

Les seuils thérapeutiques ont été précisés : traitement médicamenteux recommandé si triglycérides >2 g/L malgré 3 mois de mesures hygiéno-diététiques, ou d'emblée si >5 g/L en raison du risque de pancréatite [1].

L'INSERM souligne l'importance de l'approche multidisciplinaire, associant médecin traitant, endocrinologue, diététicien et parfois cardiologue. Cette prise en charge coordonnée améliore significativement l'observance thérapeutique et les résultats cliniques [1].

Les recommandations 2024 insistent également sur l'éducation thérapeutique du patient. Des programmes structurés, remboursés par l'Assurance Maladie, sont désormais disponibles dans la plupart des régions françaises [1].

Ressources et Associations de Patients

Plusieurs associations de patients accompagnent les personnes atteintes d'hyperlipoprotéinémie de type IV en France. L'Association Française contre les Dyslipidémies (AFCD) propose des groupes de parole, des ateliers cuisine et un soutien psychologique adapté.

La Fédération Française de Cardiologie organise régulièrement des conférences d'information et met à disposition des brochures explicatives gratuites. Leurs clubs Cœur et Santé proposent des activités physiques adaptées aux patients cardio-métaboliques.

Sur internet, le site Cholesterol-et-statines.fr offre des informations fiables et actualisées. Le forum permet d'échanger avec d'autres patients et de partager expériences et conseils pratiques.

Les Maisons de Santé Pluriprofessionnelles développent des programmes d'accompagnement spécialisés. Ces structures proposent un suivi coordonné entre médecin, diététicien, pharmacien et parfois psychologue.

N'hésitez pas à vous rapprocher de votre CPAM pour connaître les dispositifs d'aide disponibles dans votre région. Certaines proposent des ateliers nutrition ou des consultations diététiques remboursées.

Nos Conseils Pratiques

Gérer votre hyperlipoprotéinémie de type IV au quotidien devient plus facile avec quelques astuces pratiques. Tenez un carnet alimentaire pendant les premières semaines : notez vos repas et l'évolution de vos symptômes. Cette démarche vous aidera à identifier vos aliments déclencheurs.

Préparez vos repas à l'avance le week-end. Cuisinez en grandes quantités et congelez des portions individuelles. Cette organisation vous évitera les tentations de plats préparés riches en graisses saturées et sucres cachés.

Apprenez à décrypter les étiquettes alimentaires. Méfiez-vous des mentions "allégé" qui cachent souvent des sucres ajoutés. Privilégiez les produits avec moins de 5 ingrédients et évitez ceux contenant des graisses trans (huiles partiellement hydrogénées).

Constituez-vous une pharmacie naturelle : cannelle pour réguler la glycémie, curcuma pour ses propriétés anti-inflammatoires, ail pour ses effets hypolipémiants. Ces épices peuvent compléter efficacement votre traitement médical.

Organisez votre suivi médical : programmez vos bilans sanguins à dates fixes, tenez un carnet de vos résultats, préparez vos questions avant chaque consultation. Cette organisation optimise votre prise en charge.

Quand Consulter un Médecin ?

Certains signaux d'alarme nécessitent une consultation médicale urgente. Des douleurs abdominales intenses, particulièrement si elles irradient vers le dos et s'accompagnent de vomissements, peuvent signaler une pancréatite aiguë [13].

Consultez rapidement si vous développez des lésions cutanées jaunâtres (xanthomes), particulièrement sur les coudes, genoux ou fesses. Ces dépôts lipidiques témoignent d'un déséquilibre métabolique sévère nécessitant un ajustement thérapeutique urgent [15].

Une fatigue inhabituelle, des troubles de la concentration ou des épisodes de somnolence excessive après les repas peuvent révéler une aggravation de votre pathologie ou l'apparition d'un diabète associé.

N'attendez pas pour consulter si vos traitements habituels semblent moins efficaces. Une résistance thérapeutique peut nécessiter un changement de molécule ou l'ajout d'un traitement complémentaire [6].

Enfin, tout projet de grossesse chez une femme atteinte d'hyperlipoprotéinémie de type IV nécessite une consultation préconceptionnelle. Certains traitements sont contre-indiqués pendant la grossesse et doivent être adaptés [8].

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec une hyperlipoprotéinémie de type IV ?
Absolument ! Cette pathologie n'empêche pas d'avoir des enfants. Cependant, une consultation préconceptionnelle est recommandée pour adapter vos traitements, certains médicaments étant contre-indiqués pendant la grossesse [8].

Dois-je suivre un régime strict à vie ?
Non, il s'agit plutôt d'adopter une alimentation équilibrée définitivement. Vous pouvez vous faire plaisir occasionnellement, l'important est la régularité de vos bonnes habitudes alimentaires [12].

Les traitements naturels peuvent-ils remplacer les médicaments ?
Les approches naturelles (oméga-3, fibres, exercice) sont excellentes en complément, mais ne remplacent pas les traitements médicamenteux dans les formes sévères. Discutez toujours avec votre médecin avant d'arrêter un traitement [9].

Cette maladie est-elle héréditaire ?
Elle peut l'être dans 20% des cas. Si vous avez des antécédents familiaux, un dépistage précoce de vos enfants est recommandé dès l'adolescence [10].

Puis-je faire du sport normalement ?
L'activité physique est même recommandée ! Elle améliore naturellement votre profil lipidique. Commencez progressivement et adaptez l'intensité à votre maladie physique [15].

Questions Fréquentes

Puis-je avoir des enfants avec une hyperlipoprotéinémie de type IV ?

Absolument ! Cette pathologie n'empêche pas d'avoir des enfants. Cependant, une consultation préconceptionnelle est recommandée pour adapter vos traitements, certains médicaments étant contre-indiqués pendant la grossesse.

Dois-je suivre un régime strict à vie ?

Non, il s'agit plutôt d'adopter une alimentation équilibrée définitivement. Vous pouvez vous faire plaisir occasionnellement, l'important est la régularité de vos bonnes habitudes alimentaires.

Les traitements naturels peuvent-ils remplacer les médicaments ?

Les approches naturelles (oméga-3, fibres, exercice) sont excellentes en complément, mais ne remplacent pas les traitements médicamenteux dans les formes sévères. Discutez toujours avec votre médecin avant d'arrêter un traitement.

Cette maladie est-elle héréditaire ?

Elle peut l'être dans 20% des cas. Si vous avez des antécédents familiaux, un dépistage précoce de vos enfants est recommandé dès l'adolescence.

Puis-je faire du sport normalement ?

L'activité physique est même recommandée ! Elle améliore naturellement votre profil lipidique. Commencez progressivement et adaptez l'intensité à votre maladie physique.

Sources et références

Références

  1. [1] Bulletin officiel Santé - Solidarité n° 2024/12 du 4 juin 2024Lien
  2. [2] Breizh CoCoA 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  3. [3] GUIDE D'ACCOMPAGNEMENT PÉDAGOGIQUE BTS. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  4. [4] Tryngolza: Package Insert / Prescribing Information. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  5. [5] Isolated Hypertriglyceridemia – A Missed Out Mystery Killer. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  6. [6] Lopid: Package Insert / Prescribing Information. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
  7. [7] D Bonnefont-Rousselot - Revue de biologie médicale, 2022. Exploration d'une anomalie lipidiqueLien
  8. [8] R Chatila. Réussir l'internat de pharmacie en 265 cartes mentales. 2023Lien
  9. [9] F Feldman. Rôle des proanthocyanidines dans les désordres cardiométaboliques et les dyslipidémies associées: mécanismes sous-jacents. 2025Lien
  10. [10] E Gernez. Réviser et s'entrainer en Biochimie. 2025Lien
  11. [12] P du Souich. Métabolisme des lipoprotéines et traitement des dyslipidémiesLien
  12. [13] B Sohaib, B Borhan-eddine. PANCRÉATITE AIGUE LITHIASIQUELien
  13. [15] Hyperlipoprotéinémie – symptômes, causes et traitementLien

Publications scientifiques

Ressources web

  • Hyperlipoprotéinémie – symptômes, causes et traitement (medicoverhospitals.in)

    Les analyses sanguines mesurant le taux de cholestérol peuvent aider à diagnostiquer l'hyperlipoprotéinémie. Les tests génétiques peuvent être utilisés pour ...

  • Oligoarthrite et hyperlipoprotéinémie de type IV (sciencedirect.com)

    de M Soubrier · 2009 — Les manifestations articulaires au cours des hyperlipoprotéinémies de type IV, caractérisées par une élévation importante des triglycérides et une augmentation ...

  • Hyperlipoprotéinémies : diagnostic et traitement (em-consulte.com)

    4 déc. 2020 — Le traitement d'une hyperlipoprotéinémie repose systématiquement sur des mesures hygiénodiététiques et si nécessaire sur l'utilisation de ...

  • Cours De Résidanat Sujet: 23 (medecinesfax.org)

    Prescrire les mesures hygiéno-diététiques selon le type d'hyperlipoprotéinémie. 15. Expliquer le mécanisme d'action des médicaments hypolipémiants (statines et ...

  • Hyperlipoprotéinémie familiale (gpnotebook.com)

    9 sept. 2021 — Cette maladie se caractérise par une élévation des taux de triglycérides et de cholestérol due à une concentration anormalement élevée d'IDL ...

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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.