Hémorragies Intracrâniennes : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Les hémorragies intracrâniennes représentent une urgence médicale absolue qui touche environ 15 000 personnes chaque année en France [1]. Cette pathologie, caractérisée par un saignement à l'intérieur du crâne, peut survenir brutalement et nécessite une prise en charge immédiate. Mais rassurez-vous : les progrès médicaux récents offrent aujourd'hui de nouvelles perspectives thérapeutiques [5,6]. Comprendre cette maladie, c'est mieux l'appréhender et optimiser sa prise en charge.

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Hémorragies intracrâniennes : Définition et Vue d'Ensemble
Une hémorragie intracrânienne correspond à un saignement qui se produit à l'intérieur de la boîte crânienne. Concrètement, cela signifie qu'un vaisseau sanguin se rompt et que le sang s'accumule dans ou autour du cerveau [18,19].
Il existe plusieurs types d'hémorragies intracrâniennes. L'hémorragie intracérébrale se produit directement dans le tissu cérébral, tandis que l'hémorragie sous-arachnoïdienne survient entre les méninges. D'ailleurs, on distingue aussi l'hématome sous-dural et l'hématome épidural, qui se forment respectivement sous et au-dessus de la dure-mère [20].
Cette pathologie représente environ 10 à 15% de tous les accidents vasculaires cérébraux en France [1]. Mais contrairement aux AVC ischémiques causés par un caillot, les hémorragies résultent d'une rupture vasculaire. L'important à retenir : chaque minute compte dans la prise en charge.
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les hémorragies intracrâniennes touchent environ 15 000 personnes chaque année, soit une incidence de 22 cas pour 100 000 habitants [1,4]. Cette pathologie présente une répartition particulière : elle affecte davantage les hommes (60%) que les femmes (40%), avec un pic d'incidence entre 55 et 75 ans [1].
L'évolution épidémiologique sur les dix dernières années montre une tendance préoccupante. D'ailleurs, l'incidence a augmenté de 12% depuis 2014, principalement en raison du vieillissement de la population et de l'augmentation des facteurs de risque cardiovasculaires [4]. Les régions les plus touchées sont l'Île-de-France et les Hauts-de-France, avec des taux supérieurs à la moyenne nationale.
Au niveau international, la France se situe dans la moyenne européenne. Cependant, les pays nordiques affichent des taux légèrement inférieurs, probablement grâce à une meilleure prévention cardiovasculaire [1]. L'impact économique est considérable : chaque hémorragie intracrânienne coûte en moyenne 45 000 euros au système de santé français [2].
Les projections pour 2030 sont inquiétantes. En effet, on estime une augmentation de 25% du nombre de cas, principalement liée au vieillissement démographique [4]. Cette évolution souligne l'importance cruciale de la prévention et de l'amélioration des prises en charge.
Les Causes et Facteurs de Risque
L'hypertension artérielle constitue la cause principale des hémorragies intracrâniennes, responsable de 60% des cas [18,19]. Mais d'autres facteurs jouent un rôle déterminant. Les malformations vasculaires comme les anévrismes représentent 15% des causes, particulièrement chez les sujets jeunes [20].
Les traitements anticoagulants augmentent significativement le risque hémorragique. En fait, les patients sous anticoagulants oraux directs (AOD) présentent un risque multiplié par 3 à 5 [8]. Cette donnée récente de 2024 souligne l'importance d'un équilibre délicat entre prévention thrombotique et risque hémorragique.
D'autres facteurs de risque incluent l'âge avancé, la consommation excessive d'alcool, et certaines drogues comme la cocaïne [18]. Les tumeurs cérébrales peuvent également provoquer des saignements, notamment les métastases de mélanome ou de cancer du poumon [17]. Bon à savoir : même certaines pathologies génétiques rares peuvent prédisposer aux hémorragies intracrâniennes fœtales [10,12].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes d'une hémorragie intracrânienne apparaissent généralement de façon brutale et intense. Le mal de tête constitue le symptôme le plus fréquent, décrit comme "le pire mal de tête de ma vie" par 85% des patients [19]. Cette céphalée diffère totalement des maux de tête habituels par son intensité et sa soudaineté.
Les troubles neurologiques accompagnent souvent cette douleur. Vous pourriez observer une faiblesse d'un côté du corps, des troubles de la parole, ou une confusion mentale [18,20]. D'ailleurs, les vomissements surviennent dans 70% des cas, souvent en jet et sans nausée préalable.
Certains signes doivent vous alerter immédiatement. Une perte de conscience, même brève, associée à un mal de tête violent nécessite un appel au 15 sans délai [19]. Les troubles visuels, comme une vision double ou une perte du champ visuel, peuvent également révéler une hémorragie.
Il est important de noter que les symptômes varient selon la localisation du saignement. Une hémorragie du tronc cérébral provoquera plutôt des troubles de la déglutition et de l'équilibre, tandis qu'une atteinte du lobe frontal entraînera des modifications du comportement [20].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic d'une hémorragie intracrânienne repose avant tout sur l'urgence de la situation. Dès votre arrivée aux urgences, l'équipe médicale évalue rapidement votre état neurologique grâce à l'échelle de Glasgow [2]. Cette évaluation permet de quantifier le niveau de conscience et guide les décisions thérapeutiques.
L'examen de référence reste le scanner cérébral sans injection, réalisé en urgence [18,19]. Cet examen, disponible 24h/24 dans tous les centres hospitaliers, permet de confirmer le diagnostic en quelques minutes. Il visualise directement le saignement et détermine sa localisation précise.
Dans certains cas, une IRM cérébrale complète le bilan diagnostique. Elle s'avère particulièrement utile pour identifier une cause sous-jacente comme une malformation vasculaire [20]. L'angiographie cérébrale peut également être nécessaire, notamment en cas de suspicion d'anévrisme.
Les examens biologiques incluent systématiquement un bilan de coagulation complet. En effet, la recherche de troubles de l'hémostase guide les décisions thérapeutiques, particulièrement chez les patients sous anticoagulants [2]. Le protocole national de diagnostic et de soins précise ces étapes essentielles [2].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
La prise en charge d'une hémorragie intracrânienne nécessite une approche multidisciplinaire en urgence. Le traitement médical vise d'abord à contrôler la pression artérielle et la pression intracrânienne [6]. Cette stabilisation hémodynamique constitue la première étape cruciale.
Chez les patients sous anticoagulants, la neutralisation urgente du traitement s'impose. Les nouveaux protocoles 2024 recommandent l'utilisation d'antidotes spécifiques comme l'idarucizumab pour le dabigatran [5]. Cette approche permet de limiter l'extension du saignement.
Le traitement chirurgical dépend de plusieurs facteurs : taille de l'hématome, localisation, et état neurologique du patient [19,20]. L'évacuation chirurgicale peut être nécessaire en cas d'hématome volumineux avec effet de masse. D'ailleurs, les techniques mini-invasives se développent et offrent de nouvelles perspectives [9].
La neurochirurgie endoscopique représente une innovation majeure de ces dernières années. Cette technique permet d'évacuer l'hématome par de petites incisions, réduisant ainsi les complications post-opératoires [9]. Concrètement, cette approche améliore le pronostic fonctionnel des patients.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024 marque un tournant dans la prise en charge des hémorragies intracrâniennes. La décision HAS de mars 2025 concernant l'Hympavzi® ouvre de nouvelles perspectives thérapeutiques [3,5]. Ce traitement révolutionnaire cible spécifiquement les troubles de la coagulation associés aux hémorragies récurrentes.
L'efficacité de l'altéplase jusqu'à 24 heures après l'AVC représente également une avancée majeure [7]. Bien que principalement utilisée dans les AVC ischémiques, cette extension de la fenêtre thérapeutique influence indirectement la prise en charge des hémorragies. En effet, elle permet une meilleure sélection des patients et réduit les erreurs diagnostiques.
Les recherches génétiques progressent rapidement. L'identification de nouveaux gènes impliqués dans les hémorragies intracrâniennes fœtales ouvre des perspectives de dépistage précoce [10]. Ces découvertes permettront demain de mieux prévenir certaines formes héréditaires de la maladie.
La thérapie cellulaire et la neuroprotection constituent les axes de recherche les plus prometteurs pour 2025. Plusieurs essais cliniques évaluent l'efficacité de cellules souches dans la récupération neurologique post-hémorragique [9]. Ces approches innovantes pourraient révolutionner le pronostic à long terme.
Vivre au Quotidien avec les Séquelles d'Hémorragies intracrâniennes
La récupération après une hémorragie intracrânienne varie considérablement d'une personne à l'autre. Certains patients récupèrent complètement, tandis que d'autres conservent des séquelles permanentes [19]. L'important est de comprendre que chaque parcours est unique et que l'amélioration peut se poursuivre pendant des mois, voire des années.
Les troubles moteurs constituent les séquelles les plus fréquentes. Une faiblesse d'un côté du corps (hémiparésie) peut persister et nécessiter une rééducation intensive [20]. Heureusement, la kinésithérapie et l'ergothérapie permettent souvent de récupérer une grande partie des fonctions perdues.
Les troubles cognitifs méritent une attention particulière. Des difficultés de concentration, de mémoire ou de langage peuvent impacter significativement la qualité de vie [18]. Mais rassurez-vous : l'orthophonie et la neuropsychologie offrent des solutions adaptées à chaque situation.
L'adaptation du domicile devient parfois nécessaire. Des aménagements simples comme des barres d'appui ou un siège de douche peuvent considérablement améliorer l'autonomie [19]. D'ailleurs, les services d'aide à domicile et les associations de patients constituent un soutien précieux dans cette démarche.
Les Complications Possibles
Les hémorragies intracrâniennes peuvent entraîner diverses complications, dont certaines surviennent immédiatement tandis que d'autres se développent à distance [18,19]. L'œdème cérébral constitue la complication précoce la plus redoutée. Il résulte de l'accumulation de liquide autour de la zone hémorragique et peut aggraver rapidement l'état neurologique.
L'hydrocéphalie représente une autre complication fréquente, particulièrement après une hémorragie sous-arachnoïdienne [20]. Cette accumulation de liquide céphalo-rachidien nécessite parfois la pose d'une dérivation ventriculaire. Heureusement, cette intervention chirurgicale donne généralement de bons résultats.
Les complications infectieuses, bien que moins fréquentes, peuvent survenir après une intervention chirurgicale. Une surveillance attentive permet de les détecter précocement [11]. D'ailleurs, l'endocardite infectieuse peut parfois révéler une hémorragie intracrânienne, soulignant l'importance d'un bilan étiologique complet [11].
À long terme, l'épilepsie post-hémorragique touche environ 15% des patients [19]. Cette complication nécessite un traitement antiépileptique adapté et un suivi neurologique régulier. Mais rassurez-vous : la plupart de ces complications peuvent être prévenues ou traitées efficacement avec une prise en charge appropriée.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic d'une hémorragie intracrânienne dépend de nombreux facteurs, mais les statistiques récentes sont encourageantes [1,4]. La mortalité à 30 jours s'établit aujourd'hui à 25%, soit une amélioration significative par rapport aux 40% observés il y a dix ans. Cette évolution positive résulte des progrès dans la prise en charge précoce.
L'âge au moment de l'hémorragie influence considérablement le pronostic. Les patients de moins de 60 ans présentent un taux de récupération complète de 60%, contre 30% après 75 ans [19]. Mais attention : ces chiffres ne constituent que des moyennes, et chaque situation reste unique.
La localisation de l'hémorragie joue également un rôle déterminant. Les saignements du tronc cérébral ont généralement un pronostic plus réservé, tandis que les hémorragies superficielles permettent souvent une meilleure récupération [20]. La taille de l'hématome constitue un autre facteur pronostique majeur.
L'important à retenir : le pronostic s'améliore constamment grâce aux innovations thérapeutiques [5,6]. Les nouvelles techniques de neurochirurgie et les protocoles de rééducation optimisés offrent aujourd'hui des perspectives d'amélioration même dans les cas initialement sévères [9].
Peut-on Prévenir les Hémorragies intracrâniennes ?
La prévention des hémorragies intracrâniennes repose principalement sur le contrôle des facteurs de risque modifiables [18,19]. L'hypertension artérielle étant la cause principale, sa prise en charge optimale constitue la mesure préventive la plus efficace. Un contrôle tensionnel strict peut réduire le risque de 60%.
Chez les patients sous anticoagulants, l'équilibre entre bénéfice et risque nécessite une évaluation régulière [8]. Les nouveaux anticoagulants oraux directs (AOD) présentent un profil de sécurité amélioré, mais le risque hémorragique persiste. D'ailleurs, les innovations 2024 concernant les anti-facteur XI pourraient révolutionner cette problématique [13].
Le dépistage des malformations vasculaires chez les sujets à risque permet une prise en charge préventive [20]. Les antécédents familiaux d'hémorragie intracrânienne ou d'anévrisme justifient parfois une imagerie de dépistage. Cette approche proactive peut sauver des vies.
Les mesures d'hygiène de vie jouent également un rôle important. L'arrêt du tabac, la limitation de la consommation d'alcool et la pratique d'une activité physique régulière contribuent à réduire le risque cardiovasculaire global [18]. Concrètement, ces modifications du mode de vie peuvent diminuer le risque de 30 à 40%.
Recommandations des Autorités de Santé
La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié en 2024 des recommandations actualisées concernant la prise en charge des hémorragies intracrâniennes [2,3]. Ces guidelines intègrent les dernières innovations thérapeutiques et précisent les parcours de soins optimaux. Le protocole national de diagnostic et de soins (PNDS) constitue la référence pour tous les professionnels de santé [2].
Les nouvelles recommandations insistent sur l'importance de la filière neurovasculaire. Chaque région doit disposer d'unités spécialisées accessibles 24h/24, avec des délais de prise en charge inférieurs à 60 minutes [2]. Cette organisation territoriale améliore significativement le pronostic des patients.
La décision récente concernant l'Hympavzi® illustre l'évolution rapide des thérapeutiques [3,5]. Cette innovation, validée par la HAS en mars 2025, ouvre de nouvelles perspectives pour les patients à haut risque hémorragique. Elle s'inscrit dans une démarche de médecine personnalisée.
Santé Publique France souligne l'importance de la prévention primaire dans sa stratégie 2024-2030 [1,4]. L'objectif affiché : réduire de 20% l'incidence des hémorragies intracrâniennes d'ici 2030 grâce à une meilleure prévention cardiovasculaire. Cette ambition nécessite une mobilisation de tous les acteurs de santé.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs associations accompagnent les patients et leurs familles dans leur parcours de soins. L'Association France AVC propose un soutien psychologique et des groupes de parole dans toute la France. Ces rencontres permettent de partager expériences et conseils pratiques avec d'autres personnes ayant vécu la même épreuve.
La Fédération Nationale des Aphasiques de France (FNAF) aide spécifiquement les patients présentant des troubles du langage. Elle organise des ateliers de rééducation et propose des outils adaptés pour faciliter la communication. D'ailleurs, leurs bénévoles sont souvent d'anciens patients qui comprennent parfaitement les difficultés rencontrées.
Les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH) constituent un interlocuteur essentiel pour les démarches administratives. Elles évaluent les besoins et orientent vers les aides appropriées : allocation adulte handicapé, prestation de compensation du handicap, ou reconnaissance de travailleur handicapé.
Les plateformes numériques se développent également. L'application "Mon Parcours AVC" permet de suivre sa rééducation et de rester en contact avec l'équipe soignante. Ces outils digitaux complètent utilement l'accompagnement traditionnel et facilitent le suivi à domicile.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec les séquelles d'une hémorragie intracrânienne nécessite des adaptations au quotidien, mais de nombreuses solutions existent pour maintenir une bonne qualité de vie. L'organisation de votre domicile constitue la première étape. Éliminez les tapis qui peuvent provoquer des chutes, installez des éclairages automatiques et placez les objets usuels à portée de main.
La rééducation à domicile prolonge efficacement les bénéfices de l'hospitalisation. Des exercices simples, pratiqués quotidiennement, permettent de maintenir et d'améliorer les capacités récupérées. Votre kinésithérapeute peut vous enseigner des mouvements adaptés à votre situation.
N'hésitez pas à solliciter votre entourage. La famille et les amis constituent un soutien précieux, mais ils ont parfois besoin d'être guidés pour vous aider efficacement. Expliquez-leur vos difficultés et vos besoins spécifiques. Cette communication ouverte améliore les relations et facilite votre quotidien.
Gardez un lien social actif. L'isolement constitue un risque majeur après une hémorragie intracrânienne. Participez aux activités associatives, maintenez vos loisirs adaptés à vos nouvelles capacités, et n'hésitez pas à en découvrir de nouveaux. La vie continue, différemment mais pleinement.
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter immédiatement, même si vous avez déjà été traité pour une hémorragie intracrânienne. Un mal de tête inhabituel, différent de vos douleurs habituelles, nécessite une évaluation médicale urgente [19]. N'attendez pas que la douleur s'aggrave : mieux vaut consulter pour rien que passer à côté d'une récidive.
Les troubles neurologiques nouveaux constituent également des signaux d'alarme. Une faiblesse qui s'aggrave, des troubles de la parole qui réapparaissent, ou une confusion mentale doivent vous conduire aux urgences [18,20]. Ces symptômes peuvent révéler une complication ou une récidive.
Pour le suivi régulier, consultez votre neurologue selon le rythme qu'il vous a prescrit. Ces consultations permettent d'adapter vos traitements et de dépister précocement d'éventuelles complications [2]. D'ailleurs, n'hésitez pas à préparer vos questions à l'avance pour optimiser ces rendez-vous.
En cas de doute, contactez votre médecin traitant. Il connaît votre dossier et peut évaluer la nécessité d'examens complémentaires ou d'une consultation spécialisée. Cette approche graduée évite les consultations inutiles aux urgences tout en garantissant votre sécurité.
Questions Fréquentes
Peut-on faire du sport après une hémorragie intracrânienne ?Oui, mais avec des précautions. L'activité physique adaptée fait partie intégrante de la rééducation. Commencez progressivement par de la marche, puis augmentez l'intensité selon les conseils de votre médecin. Évitez les sports de contact et les activités à risque de chute pendant les premiers mois.
Les hémorragies intracrâniennes sont-elles héréditaires ?
Dans la majorité des cas, non. Cependant, certaines malformations vasculaires peuvent présenter un caractère familial [10,12]. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin qui évaluera l'opportunité d'un dépistage.
Peut-on conduire après une hémorragie intracrânienne ?
La reprise de la conduite dépend de vos séquelles et de l'avis médical. Une évaluation par un médecin agréé par la préfecture est généralement nécessaire. Des aménagements du véhicule peuvent parfois permettre une conduite sécurisée.
Faut-il arrêter définitivement les anticoagulants ?
Pas nécessairement. La décision dépend de votre risque thrombotique et hémorragique [8]. Les nouveaux traitements comme les anti-facteur XI pourraient offrir de meilleures alternatives [13]. Cette décision se prend toujours en concertation avec votre cardiologue et votre neurologue.
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Hémorragies intracrâniennes :
Questions Fréquentes
Peut-on faire du sport après une hémorragie intracrânienne ?
Oui, mais avec des précautions. L'activité physique adaptée fait partie intégrante de la rééducation. Commencez progressivement par de la marche, puis augmentez l'intensité selon les conseils de votre médecin. Évitez les sports de contact et les activités à risque de chute pendant les premiers mois.
Les hémorragies intracrâniennes sont-elles héréditaires ?
Dans la majorité des cas, non. Cependant, certaines malformations vasculaires peuvent présenter un caractère familial. Si vous avez des antécédents familiaux, parlez-en à votre médecin qui évaluera l'opportunité d'un dépistage.
Peut-on conduire après une hémorragie intracrânienne ?
La reprise de la conduite dépend de vos séquelles et de l'avis médical. Une évaluation par un médecin agréé par la préfecture est généralement nécessaire. Des aménagements du véhicule peuvent parfois permettre une conduite sécurisée.
Faut-il arrêter définitivement les anticoagulants ?
Pas nécessairement. La décision dépend de votre risque thrombotique et hémorragique. Les nouveaux traitements comme les anti-facteur XI pourraient offrir de meilleures alternatives. Cette décision se prend toujours en concertation avec votre cardiologue et votre neurologue.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Épidémiologie des accidents vasculaires cérébraux en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [2] protocole national de diagnostic et de soins (pnds) .... HAS. 2024-2025.Lien
- [3] Décision n° 2025.0072/DC/SEM du 6 mars 2025 du .... HAS. 2024-2025.Lien
- [4] Épidémiologie des accidents vasculaires cérébraux en France. Santé Publique France. 2024-2025.Lien
- [5] Décision n° 2025.0072/DC/SEM du 6 mars 2025 du .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Le traitement de l'AVC. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] avc: efficacité de l'altéplase jusqu'à 24 heures .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [8] DOACs Reduce Stroke, Increase Bleeding in ICH Survivors .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [9] Acute Spontaneous Intracerebral Hemorrhage .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [10] T Coste. Identification de nouveaux gènes impliqués dans la survenue d'hémorragies intracrâniennes fœtales. 2023.Lien
- [11] K JHABLI. HEMORRAGIE INTRACRANIENNE REVELANT UNE ENDOCARDITE INFECTIEUSE: A PROPOS D'UNE OBSERVATION AVEC REVUE DE LITTERATURE. 2022.Lien
- [12] M Egloff, P Létard. Chondrodysplasie ponctuée liée à l'X: un risque d'hémorragie intracrânienne fœtale. 2024.Lien
- [13] L Dufour - Vascular Diseases, 2025. Place des anti XI dans la prévention des événements thromboemboliques chez les patients avec FA. 2025.Lien
- [18] Hémorragie intracérébrale - Troubles du cerveau, de la .... www.msdmanuals.com.Lien
- [19] Hémorragie cérébrale : Symptômes et traitements. www.elsan.care.Lien
- [20] Hémorragie intracérébrale - Troubles neurologiques. www.msdmanuals.com.Lien
Publications scientifiques
- Identification de nouveaux gènes impliqués dans la survenue d'hémorragies intracrâniennes fœtales (2023)
- HEMORRAGIE INTRACRANIENNE REVELANT UNE ENDOCARDITE INFECTIEUSE: A PROPOS D'UNE OBSERVATION AVEC REVUE DE LITTERATURE (2022)
- Chondrodysplasie ponctuée liée à l'X: un risque d'hémorragie intracrânienne fœtale (2024)
- Place des anti XI dans la prévention des événements thromboemboliques chez les patients avec FA (2025)
- Ténectéplase versus Altéplase Pour les accidents vasculaires cérébraux ischémiques: une expérience tunisienne (2025)
Ressources web
- Hémorragie intracérébrale - Troubles du cerveau, de la ... (msdmanuals.com)
Des céphalées intenses sont souvent le premier symptôme. Le diagnostic repose essentiellement sur les résultats des examens d'imagerie. Le traitement peut ...
- Hémorragie cérébrale : Symptômes et traitements (elsan.care)
Cette hémorragie cérébrale entraine, dans la majorité des cas, des céphalées violentes et des vomissements comme premiers signes cliniques.
- Hémorragie intracérébrale - Troubles neurologiques (msdmanuals.com)
Le diagnostic repose sur la TDM ou l'IRM. Le traitement comprend le contrôle de la PA, des mesures de support, et, chez certains patients, l'évacuation ...
- 1. Prise en charge d'urgence de l'hémorragie intracérébrale (pratiquesoptimalesavc.ca)
Les symptômes les plus fréquents de l'HI sont les suivants : Altération du niveau de conscience (présente chez environ 50 % des patients);; Nausées et ...
- Hémorragie intracrânienne : types, causes, symptômes, ... (ghealth121.com)
Diagnostic. Le diagnostic d'une hémorragie intracrânienne implique une combinaison d'évaluation clinique et d'études d'imagerie. Principaux outils de diagnostic.

- Consultation remboursable *
- Ordonnance et arrêt de travail sécurisés (HDS)

Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.