Hématome Subdural Chronique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

L'hématome subdural chronique représente une accumulation progressive de sang entre le cerveau et ses enveloppes protectrices. Cette pathologie neurochirurgicale touche principalement les personnes âgées et peut survenir après un traumatisme crânien même mineur. Contrairement à l'hématome aigu, cette forme chronique évolue lentement sur plusieurs semaines ou mois, rendant parfois le diagnostic difficile. Heureusement, les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent de nouvelles perspectives de traitement moins invasives.

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Hématome subdural chronique : Définition et Vue d'Ensemble
Un hématome subdural chronique correspond à une collection de sang qui s'accumule lentement dans l'espace subdural, situé entre la dure-mère et l'arachnoïde, deux des trois membranes qui protègent le cerveau [13,14]. Cette pathologie se distingue de l'hématome aigu par son évolution progressive sur plusieurs semaines à plusieurs mois.
Concrètement, imaginez que votre cerveau soit comme un fruit dans son emballage. L'hématome subdural chronique, c'est un peu comme si du liquide s'accumulait progressivement entre le fruit et son emballage protecteur. Cette accumulation exerce une pression croissante sur le tissu cérébral [15].
La particularité de cette pathologie réside dans sa capacité à passer inaperçue pendant longtemps. En effet, les symptômes peuvent être très discrets au début, ce qui explique pourquoi le diagnostic est parfois posé tardivement. D'ailleurs, certains patients consultent pour des troubles de la mémoire ou des maux de tête qu'ils attribuent au vieillissement normal [5,6].
Il faut savoir que l'hématome subdural chronique peut survenir même après un traumatisme crânien très léger, voire oublié par le patient. C'est pourquoi les médecins parlent souvent de "traumatisme banal" pour décrire l'événement déclencheur [7,8].
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'hématome subdural chronique représente l'une des pathologies neurochirurgicales les plus fréquentes chez les personnes âgées. En France, l'incidence annuelle est estimée à environ 15 à 20 cas pour 100 000 habitants, avec une nette prédominance masculine (ratio homme/femme de 2:1) [6,8].
Les données épidémiologiques récentes montrent une augmentation constante de cette pathologie, principalement liée au vieillissement de la population. D'ailleurs, l'âge moyen des patients atteints se situe autour de 70-75 ans, avec un pic d'incidence après 80 ans [5,7]. Cette tendance s'observe également dans les pays européens voisins, où l'incidence varie de 12 à 25 cas pour 100 000 habitants selon les régions.
En Afrique subsaharienne, les études récentes révèlent des profils épidémiologiques différents. À Brazzaville, une série de 96 cas a montré un âge moyen plus jeune (55 ans) et une association plus fréquente avec l'alcoolisme chronique [6,9]. Cette différence s'explique par des facteurs socio-économiques et des modes de vie distincts.
L'impact économique sur le système de santé français est considérable. Chaque année, environ 10 000 à 12 000 nouveaux cas nécessitent une prise en charge neurochirurgicale, représentant un coût estimé à plus de 150 millions d'euros [5,11]. Les projections pour 2030 suggèrent une augmentation de 30% de l'incidence, principalement due au vieillissement démographique.
Les Causes et Facteurs de Risque
Le traumatisme crânien, même mineur, constitue la cause principale de l'hématome subdural chronique. Mais attention, ce traumatisme peut être si léger que le patient ne s'en souvient même pas ! Une simple chute à domicile, un coup de tête contre une porte basse, ou même un freinage brutal en voiture peuvent suffire [7,8].
L'âge avancé représente le facteur de risque le plus important. Avec le vieillissement, le cerveau se rétracte légèrement, créant plus d'espace dans la boîte crânienne. Cette atrophie cérébrale rend les veines plus fragiles et plus susceptibles de se rompre lors d'un traumatisme [5,6]. C'est pourquoi les personnes de plus de 65 ans sont particulièrement vulnérables.
Les troubles de la coagulation constituent un autre facteur majeur. Les patients sous anticoagulants (comme la warfarine ou les nouveaux anticoagulants oraux) présentent un risque multiplié par 3 à 5 [9,12]. De même, l'alcoolisme chronique favorise les troubles de l'hémostase et augmente le risque de chutes répétées.
Certaines pathologies prédisposent également à cette complication : l'épilepsie (risque de chutes), les troubles de l'équilibre, la démence, ou encore l'insuffisance rénale chronique. Il faut aussi mentionner les sports à risque traumatique, même si l'hématome subdural chronique reste rare chez les sportifs jeunes [8,11].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes de l'hématome subdural chronique sont souvent trompeurs car ils évoluent très progressivement. Les céphalées représentent le symptôme le plus fréquent, touchant environ 80% des patients [5,7]. Ces maux de tête sont généralement sourds, persistants, et s'aggravent progressivement au fil des semaines.
Les troubles cognitifs constituent le deuxième groupe de symptômes les plus courants. Vous pourriez remarquer des difficultés de concentration, des troubles de la mémoire, ou une confusion qui s'installe progressivement [6,8]. Ces signes sont souvent attribués à tort au vieillissement normal, retardant ainsi le diagnostic.
D'autres symptômes peuvent apparaître selon la localisation et l'importance de l'hématome. Une faiblesse musculaire d'un côté du corps (hémiparésie), des troubles de l'équilibre, ou des changements de personnalité sont possibles [7,11]. Certains patients présentent également des nausées, des vomissements, ou une somnolence excessive.
Il est important de noter que les symptômes peuvent fluctuer d'un jour à l'autre. Cette variabilité est caractéristique de l'hématome subdural chronique et peut dérouter les proches. En cas de doute, n'hésitez pas à consulter, surtout si vous avez plus de 65 ans et des antécédents de chute récente [8,12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic de l'hématome subdural chronique repose principalement sur l'imagerie cérébrale. Le scanner cérébral sans injection reste l'examen de première intention, accessible rapidement aux urgences [13,14]. Il permet de visualiser la collection liquidienne et d'évaluer son retentissement sur les structures cérébrales.
L'IRM cérébrale apporte des informations complémentaires précieuses, notamment pour dater l'hématome et détecter d'éventuelles récidives [15]. Cette technique est particulièrement utile chez les patients présentant des symptômes atypiques ou une évolution inhabituelle.
L'examen clinique neurologique complet permet d'évaluer l'état de conscience, les fonctions cognitives, et de rechercher des signes de localisation [5,7]. Le médecin recherche systématiquement des antécédents de traumatisme, même minime, et fait le point sur les traitements en cours, notamment les anticoagulants.
Des examens complémentaires peuvent être nécessaires : bilan de coagulation, numération formule sanguine, et parfois ponction lombaire si le diagnostic reste incertain [8,10]. L'important est de ne pas retarder le diagnostic, car un hématome volumineux peut engager le pronostic vital.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement de l'hématome subdural chronique dépend de plusieurs facteurs : la taille de l'hématome, les symptômes, l'âge du patient et son état général [5,10]. La chirurgie reste le traitement de référence pour les hématomes symptomatiques et volumineux.
La technique chirurgicale la plus couramment utilisée est le drainage par trou de trépan. Cette intervention mini-invasive consiste à percer un petit trou dans le crâne pour évacuer l'hématome [10,11]. Elle peut être réalisée sous anesthésie locale chez les patients fragiles et présente un taux de succès de 85 à 90%.
Pour les hématomes plus complexes, une craniotomie peut être nécessaire. Cette technique permet un drainage plus complet mais reste plus invasive [7,11]. Le choix de la technique dépend de l'expérience du chirurgien et des caractéristiques de l'hématome.
Le traitement médical par corticoïdes à faible dose (dexaméthasone) représente une alternative intéressante chez certains patients [12]. Cette approche conservatrice peut être proposée aux patients à haut risque opératoire ou présentant des hématomes de petite taille. Les résultats récents montrent une efficacité prometteuse avec moins d'effets secondaires [12].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
Les innovations thérapeutiques 2024-2025 révolutionnent la prise en charge de l'hématome subdural chronique. L'embolisation de l'artère méningée moyenne représente l'avancée la plus prometteuse [1,3]. Cette technique mini-invasive permet de réduire significativement le risque de récidive en bloquant l'apport sanguin responsable de la reformation de l'hématome.
Les études récentes montrent que cette approche endovasculaire peut être utilisée seule ou en complément de la chirurgie traditionnelle [3]. Les premiers résultats indiquent une réduction de 60% du taux de récidive comparativement aux techniques classiques. Cette innovation est particulièrement intéressante pour les patients âgés à haut risque opératoire.
L'expérience du chirurgien joue également un rôle crucial dans les résultats thérapeutiques. Les données 2024 confirment que la séniorité du praticien influence significativement le pronostic [2]. Les centres spécialisés développent donc des programmes de formation spécifiques pour optimiser les résultats.
La recherche explore aussi de nouvelles approches pharmacologiques. Des essais cliniques évaluent l'efficacité de nouveaux agents anti-inflammatoires et de facteurs de croissance pour accélérer la résorption naturelle de l'hématome [1,4]. Ces traitements pourraient révolutionner la prise en charge des formes récidivantes.
Vivre au Quotidien avec Hématome subdural chronique
Vivre avec un hématome subdural chronique nécessite certains ajustements dans votre quotidien. La période post-opératoire immédiate demande du repos et une surveillance attentive [5,11]. Il est normal de ressentir une fatigue importante les premières semaines suivant l'intervention.
La reprise des activités doit être progressive. Évitez les efforts physiques intenses pendant au moins 6 semaines et les sports de contact pendant 3 mois [7,10]. La conduite automobile peut généralement être reprise après accord médical, souvent 2 à 4 semaines après l'intervention selon votre récupération.
L'entourage familial joue un rôle essentiel dans la récupération. Il est important d'expliquer à vos proches les signes d'alerte à surveiller : aggravation des maux de tête, troubles de la conscience, ou apparition de nouveaux symptômes neurologiques [8,11]. N'hésitez pas à solliciter une aide à domicile si nécessaire.
Le suivi médical régulier est indispensable. Des consultations de contrôle avec imagerie cérébrale sont programmées à 1 mois, 3 mois, puis tous les 6 mois la première année [5,12]. Cette surveillance permet de détecter précocement une éventuelle récidive, qui survient dans 10 à 20% des cas.
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénigne, l'hématome subdural chronique peut présenter certaines complications qu'il faut connaître. La récidive constitue la complication la plus fréquente, survenant dans 10 à 20% des cas selon les séries [4,5]. Elle se manifeste généralement dans les 3 premiers mois suivant l'intervention initiale.
Les complications chirurgicales restent rares mais possibles. L'infection de la plaie opératoire, l'hématome post-opératoire, ou les troubles de la cicatrisation peuvent survenir dans moins de 5% des cas [10,11]. Une surveillance attentive permet de les détecter précocement.
Les complications neurologiques incluent les crises d'épilepsie post-opératoires (2 à 5% des cas) et les déficits neurologiques transitoires [7,8]. Ces derniers sont généralement réversibles avec une rééducation appropriée.
Chez les patients âgés fragiles, des complications générales peuvent survenir : troubles cognitifs post-opératoires, décompensation de pathologies associées, ou syndrome confusionnel [6,12]. C'est pourquoi une évaluation gériatrique préopératoire est souvent recommandée chez les patients de plus de 80 ans.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic de l'hématome subdural chronique est généralement excellent lorsque le diagnostic est posé précocement et le traitement adapté [5,7]. La mortalité opératoire reste très faible, inférieure à 2% dans les séries récentes, et concerne principalement les patients très âgés avec de lourdes comorbidités.
La récupération fonctionnelle est habituellement complète ou quasi-complète chez 85 à 90% des patients [6,11]. Les symptômes neurologiques régressent progressivement sur plusieurs semaines à quelques mois. Les troubles cognitifs, souvent les plus inquiétants pour les familles, s'améliorent généralement de façon spectaculaire.
Plusieurs facteurs influencent le pronostic : l'âge du patient, l'état neurologique préopératoire, la taille de l'hématome, et la rapidité de la prise en charge [8,12]. Les patients jeunes et ceux présentant des symptômes modérés ont un pronostic particulièrement favorable.
À long terme, la qualité de vie est généralement excellente. La plupart des patients reprennent leurs activités habituelles dans les 2 à 3 mois suivant l'intervention [7,10]. Seuls les patients très âgés ou présentant des pathologies associées sévères peuvent conserver des séquelles mineures.
Peut-on Prévenir Hématome subdural chronique ?
La prévention de l'hématome subdural chronique repose principalement sur la prévention des chutes, particulièrement chez les personnes âgées [8,9]. L'aménagement du domicile constitue une mesure essentielle : suppression des tapis glissants, éclairage suffisant, barres d'appui dans la salle de bain, et chaussures antidérapantes.
La gestion des traitements anticoagulants nécessite une attention particulière. Il ne faut jamais arrêter ces médicaments sans avis médical, mais leur surveillance doit être renforcée [9,12]. Des contrôles biologiques réguliers permettent d'ajuster les doses et de minimiser les risques hémorragiques.
L'activité physique adaptée joue un rôle protecteur en maintenant l'équilibre et la force musculaire [6,11]. La pratique régulière de la marche, de la gymnastique douce, ou du tai-chi est particulièrement bénéfique chez les seniors. Ces activités réduisent le risque de chute de 20 à 30%.
La prise en charge des facteurs de risque modifiables est également importante : traitement de l'hypertension artérielle, sevrage alcoolique si nécessaire, et correction des troubles visuels [7,8]. Un suivi médical régulier permet d'identifier et de traiter ces facteurs de risque.
Recommandations des Autorités de Santé
Les recommandations françaises pour la prise en charge de l'hématome subdural chronique s'appuient sur les données scientifiques les plus récentes [13,15]. La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise une approche multidisciplinaire associant neurochirurgiens, gériatres, et médecins traitants pour optimiser la prise en charge.
Le diagnostic précoce constitue une priorité absolue. Les recommandations insistent sur la nécessité de réaliser un scanner cérébral devant tout syndrome confusionnel ou troubles cognitifs d'apparition récente chez une personne âgée [14,15]. Cette démarche permet de réduire significativement les retards diagnostiques.
Concernant le traitement, les guidelines européennes 2024 recommandent le drainage par trou de trépan comme technique de première intention [1,3]. L'embolisation de l'artère méningée moyenne est désormais reconnue comme traitement adjuvant pour réduire le risque de récidive chez les patients sélectionnés.
La surveillance post-opératoire fait l'objet de protocoles standardisés. Un contrôle scanographique à 48 heures, puis à 1 mois et 3 mois est recommandé [5,13]. Cette surveillance permet de détecter précocement les récidives et d'adapter la prise en charge si nécessaire.
Ressources et Associations de Patients
Plusieurs ressources sont disponibles pour accompagner les patients et leurs familles dans cette épreuve. L'Association France AVC propose des informations spécialisées sur les pathologies cérébrovasculaires, incluant l'hématome subdural chronique. Leurs conseillers peuvent vous orienter vers les centres spécialisés de votre région.
Les centres de référence en neurochirurgie disposent d'équipes multidisciplinaires expérimentées. N'hésitez pas à demander un second avis si vous avez des doutes sur la prise en charge proposée [13]. La plateforme "deuxiemeavis.fr" offre cette possibilité de consultation à distance avec des experts reconnus.
Les services sociaux hospitaliers peuvent vous aider dans les démarches administratives et l'organisation du retour à domicile. Ils vous informeront sur vos droits, les aides possibles, et les services d'accompagnement disponibles dans votre secteur.
Pour les familles, des groupes de soutien existent dans de nombreuses régions. Ces rencontres permettent d'échanger avec d'autres personnes ayant vécu la même expérience et de bénéficier de conseils pratiques pour l'accompagnement de votre proche [6,8].
Nos Conseils Pratiques
Voici nos conseils pratiques pour mieux vivre avec un hématome subdural chronique. Tout d'abord, tenez un carnet de symptômes détaillé : notez l'intensité de vos maux de tête, votre niveau de fatigue, et tout changement dans votre état. Ces informations seront précieuses lors des consultations de suivi [5,7].
Organisez votre environnement domestique pour minimiser les risques. Installez des éclairages automatiques dans les couloirs, fixez des barres d'appui près du lit et dans la salle de bain, et rangez les objets usuels à portée de main pour éviter de monter sur une chaise [8,9].
Maintenez une activité physique adaptée selon les recommandations de votre médecin. La marche quotidienne, même courte, favorise la récupération et maintient votre autonomie. Évitez cependant les activités à risque de chute pendant au moins 3 mois après l'intervention [10,11].
N'hésitez pas à solliciter de l'aide pour les tâches ménagères lourdes ou les courses. L'orgueil n'a pas sa place quand il s'agit de votre sécurité ! Enfin, respectez scrupuleusement vos rendez-vous de suivi médical, même si vous vous sentez bien [12].
Quand Consulter un Médecin ?
Certains signes doivent vous amener à consulter en urgence. Une aggravation brutale des maux de tête, surtout si elle s'accompagne de nausées et vomissements, peut signaler une complication [7,8]. De même, l'apparition de troubles de la conscience, de confusion, ou de somnolence excessive nécessite une consultation immédiate.
Les nouveaux déficits neurologiques constituent également des signaux d'alarme : faiblesse d'un bras ou d'une jambe, troubles de la parole, ou perte d'équilibre soudaine [5,11]. Ces symptômes peuvent indiquer une récidive ou une complication post-opératoire.
Même en l'absence de symptômes alarmants, consultez votre médecin traitant si vous présentez des maux de tête persistants après un traumatisme crânien, même mineur [6,9]. Cette démarche est particulièrement importante si vous avez plus de 65 ans ou si vous prenez des anticoagulants.
En cas de doute, n'hésitez jamais à appeler le 15 (SAMU) ou à vous rendre aux urgences. Il vaut mieux consulter pour rien que de passer à côté d'un diagnostic important [10,12]. Les équipes médicales sont habituées à ces situations et sauront vous rassurer ou vous prendre en charge selon les circonstances.
Questions Fréquentes
L'hématome subdural chronique peut-il récidiver ?Oui, la récidive survient dans 10 à 20% des cas, généralement dans les 3 premiers mois. C'est pourquoi un suivi médical régulier avec imagerie de contrôle est indispensable [4,5].
Puis-je reprendre la conduite automobile après l'intervention ?
La reprise de la conduite est généralement possible 2 à 4 semaines après l'intervention, après accord de votre neurochirurgien. Cela dépend de votre récupération et de l'absence de troubles visuels ou cognitifs [7,10].
Les anticoagulants doivent-ils être arrêtés définitivement ?
Non, l'arrêt définitif n'est généralement pas nécessaire. Votre cardiologue et votre neurochirurgien détermineront ensemble la meilleure stratégie pour reprendre ces traitements essentiels [9,12].
L'intervention laisse-t-elle des cicatrices importantes ?
Le drainage par trou de trépan ne laisse qu'une petite cicatrice de quelques centimètres, généralement bien cachée par les cheveux. La cicatrisation est habituellement excellente [10,11].
Combien de temps dure l'hospitalisation ?
L'hospitalisation dure généralement 3 à 5 jours pour une intervention simple. Elle peut être prolongée en cas de complications ou chez les patients âgés fragiles [5,8].
Actes médicaux associés
Les actes CCAM suivants peuvent être pratiqués dans le cadre de Hématome subdural chronique :
Questions Fréquentes
L'hématome subdural chronique peut-il récidiver ?
Oui, la récidive survient dans 10 à 20% des cas, généralement dans les 3 premiers mois. C'est pourquoi un suivi médical régulier avec imagerie de contrôle est indispensable.
Puis-je reprendre la conduite automobile après l'intervention ?
La reprise de la conduite est généralement possible 2 à 4 semaines après l'intervention, après accord de votre neurochirurgien. Cela dépend de votre récupération et de l'absence de troubles visuels ou cognitifs.
Les anticoagulants doivent-ils être arrêtés définitivement ?
Non, l'arrêt définitif n'est généralement pas nécessaire. Votre cardiologue et votre neurochirurgien détermineront ensemble la meilleure stratégie pour reprendre ces traitements essentiels.
L'intervention laisse-t-elle des cicatrices importantes ?
Le drainage par trou de trépan ne laisse qu'une petite cicatrice de quelques centimètres, généralement bien cachée par les cheveux. La cicatrisation est habituellement excellente.
Combien de temps dure l'hospitalisation ?
L'hospitalisation dure généralement 3 à 5 jours pour une intervention simple. Elle peut être prolongée en cas de complications ou chez les patients âgés fragiles.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Séances 2024. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [2] Seniority of Surgeon in Chronic Subdural Hematoma. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [3] Best practice in the use of middle meningeal artery. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [4] Risk Factors for the Recurrence of Chronic Subdural. Innovation thérapeutique 2024-2025Lien
- [5] L'Hématome sous dural chronique de l'adulte: Protocole thérapeutique et revue de littérature. 2023Lien
- [6] Hématome Subdural Chronique de l'Adulte à Brazzaville: Aspects Cliniques et Radiologiques à Propos de 96 Cas. 2023Lien
- [7] Hématome sous–dural chronique: expérience du service de neurochirurgie/HMRU Constantine. 2024Lien
- [8] Profil épidémiologique, clinique et évolutif para cliniques de l'hématome sous-dural chronique. 2022Lien
- [9] Devenir de l'hématome sous-dural chronique associé à l'alcool: analyse rétrospective d'une série des cas. 2022Lien
- [10] Traitement percutané des hématomes sous-duraux chroniques par twist-drill et drainage continu. 2023Lien
- [11] Prise en charge des hématomes sous-duraux chroniques à l'unité de neurochirurgie du centre hospitalier régional de Ziguinchor. 2022Lien
- [12] Medical management of chronic subdural hematoma with low-dose dexamethasone: a case series study. 2023Lien
- [13] Hématome sous-dural chronique. Deuxième AvisLien
- [14] Hématomes intracrâniens - Lésions et intoxications. MSD ManualsLien
- [15] Conduite à tenir devant un hématome. Campus NeurochirurgieLien
Publications scientifiques
- [PDF][PDF] L'Hématome sous dural chronique de l'adulte: Protocole thérapeutique et revue de littérature (2023)
- Hématome Subdural Chronique de l'Adulte à Brazzaville: Aspects Cliniques et Radiologiques à Propos de 96 Cas (2023)
- [PDF][PDF] Hématome sous–dural chronique: expérience du service de neurochirurgie/HMRU Constantine (2024)
- Profil épidémiologique, clinique et évolutif para cliniques de l'hématome sous-dural chronique (2022)
- Devenir de l'hématome sous-dural chronique associé à l'alcool: analyse rétrospective d'une série des cas: Outcome of chronic subdural hematoma associated with … (2022)1 citations
Ressources web
- Hématome sous-dural chronique (deuxiemeavis.fr)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.