Grand mal épileptique : Guide Complet 2025 - Symptômes, Traitements

Le grand mal épileptique, aussi appelé crise tonico-clonique généralisée, représente la forme la plus spectaculaire d'épilepsie. Cette pathologie neurologique touche environ 600 000 personnes en France [1,3]. Bien que impressionnante, elle se traite efficacement avec les thérapies modernes. Découvrez tout ce qu'il faut savoir sur cette maladie : symptômes, diagnostic, traitements innovants et conseils pratiques pour mieux vivre au quotidien.

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Grand mal épileptique : Définition et Vue d'Ensemble
Le grand mal épileptique constitue le type de crise d'épilepsie le plus connu du grand public. Cette pathologie neurologique se caractérise par des décharges électriques anormales dans le cerveau [3,17]. Contrairement aux idées reçues, il ne s'agit pas d'une maladie mentale mais bien d'un trouble neurologique.
Concrètement, qu'est-ce qui se passe dans votre cerveau ? Les neurones se mettent soudainement à "tirer" tous ensemble, créant une tempête électrique. Cette activité anarchique provoque les symptômes spectaculaires que nous connaissons : perte de conscience, convulsions et rigidité musculaire [18].
La crise se déroule en deux phases distinctes. D'abord la phase tonique où les muscles se contractent violemment, puis la phase clonique avec des mouvements saccadés incontrôlables [9]. L'ensemble dure généralement 1 à 3 minutes, mais peut sembler une éternité pour les témoins.
Bon à savoir : le terme "grand mal" tend à être remplacé par "crise tonico-clonique généralisée" dans le vocabulaire médical moderne. Cette appellation décrit plus précisément ce qui se passe pendant la crise [5,6].
Épidémiologie en France et dans le Monde
L'épilepsie touche actuellement 600 000 personnes en France, soit environ 1% de la population [1,3]. Parmi elles, les crises tonico-cloniques généralisées représentent 30 à 40% des cas d'épilepsie. Ces chiffres placent notre pays dans la moyenne européenne.
L'incidence annuelle s'établit à 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants. Mais attention, ces données évoluent ! Les programmes de santé mentale et psychiatrie 2025-2030 prévoient une meilleure détection des cas non diagnostiqués [1]. On estime que 20% des personnes épileptiques ignorent encore leur pathologie.
D'ailleurs, l'âge de survenue varie considérablement. Deux pics se dessinent : l'enfance (5-15 ans) et les personnes âgées (plus de 65 ans) [10]. Chez les enfants, l'épilepsie représente la pathologie neurologique chronique la plus fréquente [3,10].
Au niveau mondial, l'Organisation Mondiale de la Santé recense 50 millions de personnes épileptiques. L'Europe affiche des taux similaires à la France, tandis que certains pays en développement présentent une prévalence plus élevée, souvent liée aux infections parasitaires [12].
L'impact économique reste considérable. En France, le coût annuel de l'épilepsie dépasse 2 milliards d'euros, incluant soins médicaux, arrêts de travail et adaptations sociales [1,2].
Les Causes et Facteurs de Risque
Pourquoi développe-t-on un grand mal épileptique ? Les causes sont multiples et parfois intriquées. Dans 60% des cas, aucune cause précise n'est identifiée : on parle alors d'épilepsie idiopathique [17,18].
Les facteurs génétiques jouent un rôle important. Si un parent souffre d'épilepsie, le risque pour l'enfant augmente de 2 à 5%. Certaines formes familiales sont bien documentées, avec des mutations génétiques spécifiques [9,11].
Les lésions cérébrales constituent une autre cause majeure. Traumatismes crâniens, accidents vasculaires cérébraux, tumeurs cérébrales ou infections comme la méningite peuvent déclencher une épilepsie [17]. L'important à retenir : plus la lésion survient tôt dans la vie, plus le risque épileptique augmente.
Chez l'enfant, les causes périnatales dominent : souffrance fœtale, prématurité, infections maternelles pendant la grossesse [10]. Les malformations cérébrales congénitales représentent également un facteur de risque significatif.
Certains facteurs déclenchants peuvent précipiter une crise chez une personne prédisposée : manque de sommeil, stress intense, consommation d'alcool, lumières stroboscopiques ou fièvre élevée [6,18].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Reconnaître une crise de grand mal épileptique peut sauver des vies. Les symptômes suivent généralement un schéma prévisible, même si chaque personne présente des particularités [3,18].
Tout commence souvent par une aura : sensation étrange, goût métallique, odeur particulière ou impression de "déjà-vu". Cette phase d'alerte dure quelques secondes à quelques minutes. Malheureusement, tous les patients ne la perçoivent pas [6,17].
Puis survient la phase tonique. La personne perd brutalement conscience et chute. Ses muscles se contractent violemment, provoquant une rigidité généralisée. Le dos se cambre, les mâchoires se serrent, la respiration s'interrompt temporairement [9,18]. Cette phase dure 10 à 30 secondes.
La phase clonique suit immédiatement. Des convulsions rythmées secouent tout le corps : bras, jambes, visage. Les mouvements sont saccadés, incontrôlables. Une écume peut apparaître à la bouche, parfois teintée de sang si la langue a été mordue [5,6].
Après la crise, c'est la phase post-critique. La personne reste inconsciente quelques minutes, puis se réveille progressivement, confuse et fatiguée. Elle ne garde aucun souvenir de l'épisode [17,18]. Cette récupération peut prendre plusieurs heures.
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic du grand mal épileptique nécessite une approche méthodique. Votre médecin commence toujours par un interrogatoire détaillé : circonstances de survenue, description précise des symptômes, antécédents familiaux [3,17].
L'électroencéphalogramme (EEG) constitue l'examen de référence. Il enregistre l'activité électrique de votre cerveau et peut révéler des anomalies caractéristiques, même entre les crises [18]. Cependant, un EEG normal n'exclut pas le diagnostic : 50% des personnes épileptiques ont un premier EEG normal.
L'imagerie cérébrale complète le bilan. L'IRM recherche d'éventuelles lésions : tumeurs, malformations, séquelles d'AVC [17]. Le scanner peut être réalisé en urgence après une première crise pour éliminer une cause grave.
Des examens biologiques sont parfois nécessaires. Ils recherchent des troubles métaboliques, des infections ou des intoxications pouvant mimer une épilepsie [3,10]. Chez l'enfant, des tests génétiques peuvent être proposés dans certaines formes familiales.
Le diagnostic différentiel reste crucial. Syncopes, crises psychogènes, troubles du rythme cardiaque peuvent ressembler à une crise d'épilepsie [11,18]. D'où l'importance d'un bilan complet par un neurologue expérimenté.
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Bonne nouvelle : 70% des personnes avec un grand mal épileptique peuvent contrôler leurs crises grâce aux traitements actuels [2,17]. Les médicaments antiépileptiques constituent la base du traitement.
Les antiépileptiques de première génération restent efficaces : phénytoïne, carbamazépine, acide valproïque. Ils ont fait leurs preuves depuis des décennies [17,18]. Mais attention aux effets secondaires : somnolence, troubles de la concentration, prise de poids.
Les molécules plus récentes offrent souvent une meilleure tolérance : lévétiracétam, lamotrigine, topiramate [2,5]. Elles permettent une qualité de vie améliorée, aspect crucial pour l'observance du traitement.
Pour les épilepsies résistantes, d'autres options existent. La chirurgie de l'épilepsie peut être envisagée quand une zone précise du cerveau est responsable des crises [4,5]. Les résultats sont excellents dans les bonnes indications : 60 à 80% de guérison.
La stimulation du nerf vague représente une alternative intéressante. Un petit boîtier implanté sous la peau envoie des impulsions électriques régulières, réduisant la fréquence des crises de 50% en moyenne [14]. Cette technique convient aux épilepsies partielles résistantes.
Concrètement, le choix du traitement dépend de nombreux facteurs : âge, type de crises, autres pathologies, projet de grossesse [3,17]. Votre neurologue adaptera la prescription à votre situation personnelle.
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
La recherche sur l'épilepsie connaît une accélération remarquable en 2024-2025. Plusieurs innovations prometteuses émergent, offrant de nouveaux espoirs aux patients résistants aux traitements classiques [4,5].
Le FINTEPLA (fenfluramine) vient d'obtenir une autorisation européenne pour certaines formes d'épilepsie sévère [2]. Cette molécule, initialement développée comme coupe-faim, montre une efficacité surprenante sur les crises résistantes. Les premiers résultats français sont encourageants.
La stimulation magnétique transcrânienne (TMS) fait l'objet d'évaluations approfondies [14]. Cette technique non invasive utilise des champs magnétiques pour moduler l'activité cérébrale. Les études 2024 montrent une réduction significative des crises chez 40% des patients traités.
Côté molécules innovantes, la vormatrigine et l'azetukalner entrent en phase d'essais cliniques avancés [7,8]. Ces nouveaux antiépileptiques ciblent des mécanismes d'action inédits, promettant une efficacité supérieure avec moins d'effets secondaires.
L'intelligence artificielle révolutionne également le diagnostic. Des algorithmes analysent désormais les EEG avec une précision supérieure à l'œil humain, détectant des anomalies subtiles [5,6]. Cette technologie pourrait transformer la prise en charge précoce.
Enfin, la thérapie génique ouvre des perspectives fascinantes. Les premiers essais chez l'animal montrent qu'il est possible de "réparer" certaines mutations responsables d'épilepsies génétiques [4,9].
Vivre au Quotidien avec Grand mal épileptique
Avoir un grand mal épileptique ne signifie pas renoncer à une vie normale. Avec un traitement adapté et quelques précautions, la plupart des patients mènent une existence épanouie [17,18].
La conduite automobile reste possible sous certaines maladies. En France, vous devez être sans crise depuis au moins 6 mois pour conduire un véhicule léger [3]. Pour les poids lourds, la période s'étend à 5 ans. Ces règles peuvent sembler strictes, mais elles protègent votre sécurité et celle des autres.
Au travail, la loi vous protège contre les discriminations. Votre employeur ne peut pas vous licencier uniquement à cause de votre épilepsie [1]. Certains métiers restent néanmoins déconseillés : pilote d'avion, conducteur de train, travail en hauteur sans protection.
L'activité physique est non seulement autorisée, mais recommandée ! Le sport régulier réduit le stress et améliore l'humeur, deux facteurs bénéfiques pour contrôler les crises [6,18]. Évitez simplement les sports à risque : plongée sous-marine, escalade en solo, sports de combat.
Côté alimentation, aucun régime spécifique n'est nécessaire. Limitez toutefois l'alcool qui peut déclencher des crises et interagir avec vos médicaments [17]. Le régime cétogène montre parfois des bénéfices chez l'enfant, mais nécessite un suivi médical strict [10].
Les Complications Possibles
Bien que généralement bénignes, les crises de grand mal épileptique peuvent parfois entraîner des complications. Il est important de les connaître pour mieux les prévenir [12,17].
Les traumatismes représentent le risque le plus fréquent. La chute brutale peut provoquer fractures, plaies ou traumatismes crâniens [6,18]. D'où l'importance d'aménager votre environnement : éviter les angles saillants, préférer les douches aux baignoires.
L'état de mal épileptique constitue une urgence vitale. Il s'agit de crises prolongées (plus de 5 minutes) ou répétées sans récupération entre elles [9,12]. Cette situation nécessite une hospitalisation immédiate et un traitement intraveineux.
La mort subite inexpliquée en épilepsie (SUDEP) reste heureusement rare : 1 cas pour 1000 patients par an [12]. Le risque augmente avec la fréquence des crises et l'âge. Un traitement bien suivi réduit considérablement ce risque.
Les complications psychologiques ne doivent pas être négligées. Dépression et anxiété touchent 30% des personnes épileptiques [1,11]. Le sentiment de perte de contrôle, la peur des crises et le regard des autres contribuent à ces troubles.
Chez la femme enceinte, certains antiépileptiques peuvent affecter le développement fœtal [17]. Une planification de la grossesse avec votre neurologue permet d'adapter le traitement et de minimiser les risques.
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic du grand mal épileptique s'est considérablement amélioré ces dernières décennies. Aujourd'hui, la majorité des patients peuvent espérer une vie normale avec un traitement adapté [2,17].
Concrètement, 70% des personnes nouvellement diagnostiquées contrôlent leurs crises avec le premier ou deuxième médicament essayé [17,18]. Ce pourcentage monte à 80% en incluant toutes les options thérapeutiques disponibles.
L'âge de début influence le pronostic. Les épilepsies débutant dans l'enfance ont souvent un meilleur pronostic que celles apparaissant à l'âge adulte [10,11]. Paradoxalement, certaines formes pédiatriques guérissent spontanément à l'adolescence.
La cause sous-jacente joue également un rôle crucial. Les épilepsies idiopathiques (sans cause identifiée) ont généralement un meilleur pronostic que celles liées à une lésion cérébrale [9,17]. Les formes génétiques présentent une évolution variable selon la mutation impliquée.
Après 2 à 5 ans sans crise, votre médecin peut envisager un arrêt progressif du traitement [18]. Cette décision dépend de nombreux facteurs : type d'épilepsie, âge, EEG de contrôle. Le risque de récidive varie de 20 à 70% selon les cas.
L'important à retenir : un diagnostic précoce et un traitement bien suivi améliorent considérablement le pronostic [3,5]. Les innovations thérapeutiques 2024-2025 offrent encore plus d'espoir aux patients résistants.
Peut-on Prévenir Grand mal épileptique ?
La prévention primaire du grand mal épileptique reste limitée, car 60% des cas surviennent sans cause identifiable [17,18]. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire les risques.
Pendant la grossesse, un suivi médical rigoureux diminue les risques d'épilepsie chez l'enfant. Éviter l'alcool, les drogues et certains médicaments tératogènes protège le développement cérébral fœtal [10]. La supplémentation en acide folique est recommandée.
La prévention des traumatismes crâniens constitue une priorité. Port du casque à vélo, ceinture de sécurité en voiture, équipements de protection au travail : ces gestes simples préviennent de nombreuses épilepsies post-traumatiques [6,17].
Chez les personnes déjà épileptiques, la prévention des crises est possible. Respecter scrupuleusement son traitement reste la règle d'or [3,18]. L'observance thérapeutique réduit de 90% le risque de récidive.
Identifier et éviter ses facteurs déclenchants personnels aide également. Manque de sommeil, stress, alcool, lumières stroboscopiques : chacun doit apprendre à reconnaître ses "triggers" [6,11]. Tenir un agenda des crises peut révéler des patterns utiles.
La vaccination contre certaines infections (méningite, encéphalite) participe à la prévention [17]. Ces pathologies peuvent laisser des séquelles épileptogènes. Un calendrier vaccinal à jour protège efficacement.
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge du grand mal épileptique. Ces guidelines 2024-2025 intègrent les dernières avancées thérapeutiques [1,2].
La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise un diagnostic précoce par un neurologue expérimenté [2,3]. L'objectif : débuter un traitement adapté dans les 4 semaines suivant la première crise non provoquée. Ce délai améliore significativement le pronostic.
Concernant les nouveaux traitements, la HAS a récemment évalué le FINTEPLA pour les épilepsies résistantes [2]. Son rapport souligne l'intérêt de cette molécule tout en rappelant la nécessité d'un suivi cardiologique strict.
Le programme national "santé mentale et psychiatrie 2025-2030" inclut un volet épilepsie [1]. Il vise à réduire les inégalités d'accès aux soins spécialisés et à améliorer la qualité de vie des patients. Un budget de 50 millions d'euros est alloué sur 5 ans.
L'Agence Nationale de Sécurité du Médicament (ANSM) surveille étroitement les effets indésirables des antiépileptiques [17]. Ses derniers rapports confirment la sécurité des molécules récentes, avec un profil de tolérance amélioré par rapport aux anciennes générations.
Au niveau européen, l'Agence Européenne du Médicament harmonise les autorisations de mise sur le marché [2,5]. Cette coordination facilite l'accès aux innovations thérapeutiques pour tous les patients européens.
Ressources et Associations de Patients
Vous n'êtes pas seul face au grand mal épileptique. De nombreuses associations et ressources existent pour vous accompagner dans votre parcours [1,4].
L'Épilepsie-France constitue la principale association nationale. Elle propose des groupes de parole, des formations pour les familles et un service d'écoute téléphonique [4]. Leurs bénévoles, souvent patients eux-mêmes, comprennent vos difficultés quotidiennes.
La Fondation Française pour la Recherche sur l'Épilepsie (FFRE) finance des projets de recherche innovants [4,5]. Elle organise également des conférences grand public pour informer patients et familles sur les dernières avancées.
Au niveau local, de nombreuses associations régionales proposent des activités : sorties, ateliers créatifs, séjours de vacances adaptés [6]. Ces moments de partage rompent l'isolement et créent des liens durables.
Les réseaux sociaux hébergent des communautés actives. Forums, groupes Facebook, chaînes YouTube : ces plateformes permettent d'échanger conseils et expériences [4]. Attention toutefois aux informations non vérifiées : privilégiez toujours l'avis médical.
Pour les enfants, l'association "Épilepsie et Scolarité" aide les familles dans leurs démarches éducatives [10]. Elle forme les enseignants et propose des aménagements scolaires adaptés. Un accompagnement précieux pour la réussite de votre enfant.
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec un grand mal épileptique nécessite quelques adaptations pratiques. Voici nos conseils pour optimiser votre quotidien et réduire les risques [6,17].
Aménagez votre domicile pour limiter les traumatismes en cas de chute. Retirez les objets coupants à hauteur de tête, installez des tapis antidérapants dans la salle de bain, préférez les douches aux baignoires [6,18]. Ces modifications simples peuvent éviter des blessures graves.
Constituez une trousse d'urgence avec vos informations médicales : liste des médicaments, coordonnées de votre neurologue, consignes en cas de crise [3]. Gardez-en une copie dans votre portefeuille et une autre à votre domicile.
Informez votre entourage sur les gestes à adopter en cas de crise. Contrairement aux idées reçues, il ne faut jamais mettre d'objet dans la bouche de la personne [6,17]. Mieux vaut la placer en position latérale de sécurité et chronométrer la durée de la crise.
Planifiez vos voyages en anticipant les décalages horaires qui peuvent perturber la prise de médicaments [18]. Emportez toujours une réserve suffisante de traitements et une ordonnance récente. Certains pays exigent une traduction officielle.
Maintenez un rythme de vie régulier : coucher et lever à heures fixes, repas équilibrés, activité physique modérée [17]. Cette hygiène de vie stable contribue au contrôle des crises et améliore votre bien-être général.
Quand Consulter un Médecin ?
Certaines situations nécessitent une consultation médicale urgente ou programmée. Savoir les reconnaître peut faire la différence [3,17].
Consultez en urgence si la crise dure plus de 5 minutes ou si plusieurs crises se succèdent sans récupération complète entre elles [9,12]. Il s'agit d'un état de mal épileptique, urgence vitale nécessitant une hospitalisation immédiate.
Une première crise chez un adulte justifie toujours une consultation rapide, idéalement dans les 24-48 heures [17,18]. Même si elle semble bénigne, elle peut révéler une pathologie sous-jacente nécessitant un traitement spécifique.
Prenez rendez-vous avec votre neurologue si vos crises changent de caractère : durée différente, nouveaux symptômes, fréquence modifiée [3,11]. Ces variations peuvent signaler une évolution de votre épilepsie ou un problème de traitement.
Les effets secondaires importants des médicaments méritent également une consultation : éruption cutanée, troubles de l'équilibre, modification de l'humeur [17]. Votre médecin pourra ajuster les doses ou changer de molécule.
N'hésitez pas à consulter pour des questions pratiques : conduite automobile, contraception, projet de grossesse [18]. Votre neurologue vous donnera des conseils personnalisés selon votre situation. Une bonne communication médecin-patient améliore la prise en charge.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir définitivement du grand mal épileptique ?Oui, dans certains cas. Environ 60% des patients peuvent arrêter leur traitement après plusieurs années sans crise [17,18]. La chirurgie offre même une guérison complète dans 60-80% des cas sélectionnés [4,5].
L'épilepsie est-elle héréditaire ?
Partiellement. Le risque pour un enfant dont un parent est épileptique augmente de 2 à 5% [9,11]. Mais la plupart des épilepsies ne se transmettent pas directement. Les facteurs génétiques créent plutôt une prédisposition.
Puis-je avoir des enfants si je suis épileptique ?
Absolument ! 95% des femmes épileptiques ont des grossesses normales [17]. Une planification avec votre neurologue permet d'adapter le traitement et de minimiser les risques pour le bébé.
Le stress peut-il déclencher des crises ?
Oui, le stress constitue un facteur déclenchant fréquent [6,18]. Techniques de relaxation, sport, soutien psychologique : plusieurs approches aident à mieux le gérer. L'important est de trouver ce qui fonctionne pour vous.
Combien coûte le traitement de l'épilepsie ?
En France, l'épilepsie bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie [1,3]. Médicaments, consultations, examens : tout est remboursé intégralement. Seuls certains frais annexes restent à votre charge.
Questions Fréquentes
Peut-on guérir définitivement du grand mal épileptique ?
Oui, dans certains cas. Environ 60% des patients peuvent arrêter leur traitement après plusieurs années sans crise. La chirurgie offre même une guérison complète dans 60-80% des cas sélectionnés.
L'épilepsie est-elle héréditaire ?
Partiellement. Le risque pour un enfant dont un parent est épileptique augmente de 2 à 5%. Mais la plupart des épilepsies ne se transmettent pas directement.
Puis-je avoir des enfants si je suis épileptique ?
Absolument ! 95% des femmes épileptiques ont des grossesses normales. Une planification avec votre neurologue permet d'adapter le traitement.
Le stress peut-il déclencher des crises ?
Oui, le stress constitue un facteur déclenchant fréquent. Techniques de relaxation, sport et soutien psychologique aident à mieux le gérer.
Combien coûte le traitement de l'épilepsie ?
En France, l'épilepsie bénéficie d'une prise en charge à 100% par l'Assurance Maladie. Médicaments, consultations et examens sont remboursés intégralement.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Programme pluriannuel santé mentale et psychiatrie 2025-2030, incluant un volet épilepsie avec budget de 50 millions d'eurosLien
- [2] FINTEPLA 2,2 mg/mL évalué par la HAS pour les épilepsies résistantesLien
- [3] Symptômes et diagnostic de l'épilepsie : 600 000 personnes touchées en FranceLien
- [4] Patients dont les crises persistent malgré les traitements : nouvelles options chirurgicalesLien
- [5] Dossier épilepsie 2024-2025 : innovations diagnostiques et thérapeutiquesLien
- [6] Gestes à faire en cas de crise d'épilepsie : guide pratique 2024Lien
- [7] Vormatrigine : nouvelle molécule antiépileptique en développementLien
- [8] Azetukalner : antiépileptique innovant en phase d'essais cliniquesLien
- [9] Les crises, syndromes et état de mal épileptique : classification 2024Lien
- [10] Épilepsie pédiatrique : contexte global et prise en charge spécialiséeLien
- [11] Étude clinique sur l'épilepsie : aspects psychologiques et sociauxLien
- [12] Décès liés à l'épilepsie : facteurs de risque et préventionLien
- [14] Stimulation magnétique transcrânienne dans l'épilepsie : évaluation 2024Lien
- [17] Épilepsie : symptômes, causes, traitements et préventionLien
- [18] Symptômes de l'épilepsie : guide complet pour patientsLien
Publications scientifiques
- Les crises, les syndromes et l'état de mal épileptique (2024)
- [PDF][PDF] Épilepsie pédiatrique: contexte global, vie quotidienne, situation urgente, quand adresser l'enfant à un centre expert? [PDF]
- Étude n° 26 «Épilepsie» de Henri Ey: réflexion clinique à partir d'un écrit historique (2022)2 citations
- Les décès liés à l'épilepsie (2024)
- Neuromyélite de Devic et syndrome de Sjogren: à propos de 4 cas (2024)
Ressources web
- Symptômes et diagnostic de l'épilepsie de l'enfant ... (ameli.fr)
des signes de traumatisme (ex. : contusions liées à une chute, morsure de la langue) ; · des symptômes généraux (fièvre par ex) ; · des troubles neurologiques, ...
- Epilepsie - symptômes, causes, traitements et prévention (vidal.fr)
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- Quels sont les symptômes de l'épilepsie (institutducerveau.org)
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- Troubles convulsifs (msdmanuals.com)
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- Les différentes formes d'épilepsie chez l'adulte (vidal.fr)
12 sept. 2023 — L'épilepsie correspond à une activité électrique anormale dans le cerveau qui se traduit par des crises dites épileptiques.

- Consultation remboursable *
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.