Affections des Ganglions de la Base : Guide Complet 2025 | Symptômes, Traitements

Les affections des ganglions de la base regroupent plusieurs pathologies neurologiques qui touchent ces structures cérébrales essentielles au contrôle du mouvement. Ces troubles, incluant la maladie de Parkinson, la chorée de Huntington ou les dystonies, affectent plus de 200 000 personnes en France [1,7]. Comprendre ces maladies complexes est crucial pour mieux vivre avec et bénéficier des innovations thérapeutiques récentes.

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Affections des ganglions de la base : Définition et Vue d'Ensemble
Les ganglions de la base sont un ensemble de structures cérébrales profondes qui jouent un rôle central dans le contrôle du mouvement volontaire. Imaginez-les comme les chefs d'orchestre de votre motricité. Ces noyaux gris comprennent le striatum, le globus pallidus, la substance noire et le noyau sous-thalamique [7,8].
Quand ces structures dysfonctionnent, cela donne naissance aux affections des ganglions de la base. Ces pathologies se manifestent principalement par des troubles du mouvement : tremblements, rigidité, mouvements involontaires ou difficultés à initier le geste. Mais attention, ces maladies peuvent aussi affecter les fonctions cognitives et comportementales [8,12].
Les principales affections incluent la maladie de Parkinson, la chorée de Huntington, les dystonies, l'atrophie multisystématisée et la paralysie supranucléaire progressive. Chacune a ses spécificités, mais toutes partagent cette atteinte des circuits moteurs profonds du cerveau [7,8].
D'ailleurs, il faut savoir que ces pathologies résultent souvent d'un déséquilibre des neurotransmetteurs, notamment la dopamine. C'est pourquoi les traitements visent souvent à restaurer cet équilibre chimique délicat [7,11].
Épidémiologie en France et dans le Monde
En France, les affections des ganglions de la base touchent environ 250 000 personnes, selon les dernières données du ministère de la Santé [1]. La maladie de Parkinson représente à elle seule 160 000 cas, soit une prévalence de 0,24% de la population française [1,8].
L'incidence annuelle varie selon les pathologies. Pour Parkinson, on compte 8 000 nouveaux cas chaque année, avec une augmentation de 15% sur les cinq dernières années [1]. Cette hausse s'explique en partie par le vieillissement de la population et l'amélioration du diagnostic précoce [8].
Comparativement, nos voisins européens présentent des chiffres similaires. L'Allemagne affiche une prévalence légèrement supérieure (0,28%), tandis que l'Italie reste proche des données françaises (0,22%) [1]. Ces variations reflètent les différences démographiques et les systèmes de surveillance épidémiologique.
Concernant la répartition par âge, 85% des patients ont plus de 60 ans au moment du diagnostic [8]. Mais attention, certaines formes précoces peuvent débuter dès 40 ans. Les hommes sont légèrement plus touchés que les femmes, avec un ratio de 1,4:1 [8].
Les projections pour 2030 sont préoccupantes : on estime une augmentation de 35% du nombre de patients, principalement due au vieillissement démographique [1]. L'impact économique sur notre système de santé représente déjà 3,2 milliards d'euros annuels [1].
Les Causes et Facteurs de Risque
Les causes des affections des ganglions de la base restent en grande partie mystérieuses. Cependant, la recherche a identifié plusieurs facteurs de risque importants [7,11]. L'âge constitue le principal facteur : le risque double tous les dix ans après 60 ans [8].
Les facteurs génétiques jouent un rôle crucial dans certaines formes. Pour la chorée de Huntington, il s'agit d'une maladie héréditaire autosomique dominante. Dans la maladie de Parkinson, 10% des cas ont une composante familiale [7]. Les mutations des gènes LRRK2, PARK2 ou SNCA sont les plus fréquemment impliquées [7].
L'environnement n'est pas en reste. L'exposition aux pesticides augmente le risque de Parkinson de 70% selon plusieurs études [11]. Les traumatismes crâniens répétés, comme chez les boxeurs, peuvent également déclencher des syndromes parkinsoniens [8].
Paradoxalement, certains facteurs semblent protecteurs. Le tabac et la caféine réduiraient le risque de Parkinson, bien que les mécanismes restent incompris [11]. L'activité physique régulière exerce aussi un effet neuroprotecteur documenté [8].
Comment Reconnaître les Symptômes ?
Les symptômes des affections des ganglions de la base évoluent insidieusement. Souvent, les premiers signes passent inaperçus ou sont attribués au vieillissement normal [8,12]. Pourtant, savoir les reconnaître permet un diagnostic plus précoce.
Les troubles moteurs dominent le tableau clinique. Le tremblement de repos, caractéristique de Parkinson, débute généralement d'un côté. Il s'agit d'un mouvement rythmique de 4-6 Hz, particulièrement visible au niveau des mains [8]. La rigidité musculaire se manifeste par une résistance à la mobilisation passive des membres [8].
L'akinésie, ou ralentissement des mouvements, constitue le symptôme le plus invalidant. Les gestes deviennent lents, l'écriture se réduit (micrographie), la marche se fait à petits pas [8]. D'ailleurs, les troubles de l'équilibre apparaissent plus tardivement mais majorent considérablement le risque de chutes [8].
Mais les symptômes ne se limitent pas au mouvement. Les troubles cognitifs touchent 30% des patients dès le diagnostic [12]. Dépression, anxiété et apathie sont fréquents et peuvent même précéder les signes moteurs [11,12]. Les troubles du sommeil, notamment le comportement en sommeil paradoxal, concernent 60% des patients [12].
Le Parcours Diagnostic Étape par Étape
Le diagnostic des affections des ganglions de la base repose avant tout sur l'examen clinique. Il n'existe pas de test sanguin ou d'imagerie spécifique pour confirmer la maladie de Parkinson [8]. C'est pourquoi l'expertise neurologique reste indispensable.
La première étape consiste en un interrogatoire minutieux. Votre médecin recherchera les antécédents familiaux, les expositions professionnelles et l'évolution des symptômes [8]. L'examen neurologique évalue la motricité, les réflexes et les fonctions cognitives selon des échelles standardisées [8].
L'imagerie cérébrale aide au diagnostic différentiel. L'IRM peut éliminer d'autres causes comme un accident vasculaire ou une tumeur [9]. Le DaTscan, scintigraphie des transporteurs de la dopamine, confirme la dégénérescence des neurones dopaminergiques [8].
Dans certains cas complexes, des tests génétiques sont proposés. Ils concernent principalement les formes précoces ou familiales [7]. Le test thérapeutique à la L-DOPA reste parfois utilisé : une amélioration des symptômes sous traitement dopaminergique oriente vers Parkinson [8].
Les Traitements Disponibles Aujourd'hui
Le traitement des affections des ganglions de la base a considérablement évolué ces dernières années [2,7]. L'approche thérapeutique reste symptomatique, visant à compenser le déficit en dopamine et améliorer la qualité de vie [7].
La L-DOPA demeure le traitement de référence de la maladie de Parkinson. Ce précurseur de la dopamine traverse la barrière hémato-encéphalique et compense partiellement la perte neuronale [7]. Elle est associée à la carbidopa pour limiter les effets périphériques [7].
Les agonistes dopaminergiques (ropinirole, pramipexole) constituent une alternative, particulièrement chez les patients jeunes. Ils stimulent directement les récepteurs dopaminergiques et présentent moins de complications motrices à long terme [7]. Cependant, ils exposent à des troubles du contrôle des impulsions [7].
Pour les formes avancées, la stimulation cérébrale profonde révolutionne la prise en charge. Cette neurochirurgie fonctionnelle implante des électrodes dans les noyaux sous-thalamiques ou le globus pallidus [8]. Les résultats sont spectaculaires : 60% d'amélioration motrice en moyenne [8].
La rééducation multidisciplinaire complète l'arsenal thérapeutique. Kinésithérapie, orthophonie et ergothérapie maintiennent l'autonomie fonctionnelle [8]. L'activité physique adaptée montre des bénéfices prouvés sur la progression de la maladie [8].
Innovations Thérapeutiques et Recherche 2024-2025
L'année 2024-2025 marque un tournant dans le traitement des affections des ganglions de la base [2,3,4]. Les thérapies innovantes ouvrent des perspectives inédites pour les patients [2].
La thérapie génique représente l'avancée la plus prometteuse. Des vecteurs viraux plus puissants permettent désormais de délivrer efficacement les gènes thérapeutiques dans le cerveau [5]. Pour la chorée de Huntington, les premiers essais cliniques de phase II montrent des résultats encourageants [5].
Les médicaments de thérapie innovante bénéficient d'un développement académique renforcé en 2024 [4]. Ces approches incluent les cellules souches, l'immunothérapie et les nanotechnologies ciblées [4]. Le potentiel de ces innovations pourrait révolutionner la prise en charge dans les prochaines années [2].
L'intelligence artificielle transforme également le diagnostic et le suivi [3]. Les nouvelles technologies permettent une détection plus précoce des symptômes et une personnalisation des traitements [3]. Les algorithmes d'apprentissage automatique analysent désormais les patterns de marche ou la voix pour détecter les signes précoces [3].
En parallèle, la recherche sur les biomarqueurs progresse rapidement. L'objectif : identifier des marqueurs sanguins ou dans le liquide céphalorachidien pour un diagnostic plus précoce et un suivi objectif de l'évolution [6].
Vivre au Quotidien avec les Affections des Ganglions de la Base
Vivre avec une affection des ganglions de la base nécessite des adaptations, mais une vie épanouie reste possible [12]. L'important est d'anticiper les difficultés et de mettre en place des stratégies d'adaptation [12].
Au niveau professionnel, l'aménagement du poste de travail devient souvent nécessaire. Horaires flexibles, ergonomie adaptée et télétravail partiel facilitent le maintien en activité [12]. La reconnaissance en maladie professionnelle peut être envisagée en cas d'exposition aux pesticides [11].
L'aménagement du domicile améliore considérablement la sécurité et l'autonomie. Barres d'appui, éclairage renforcé et suppression des tapis réduisent le risque de chutes [8]. Les nouvelles technologies d'assistance (domotique, applications mobiles) offrent des solutions innovantes [3].
La vie sociale ne doit pas être négligée. Maintenir les activités plaisantes et les liens familiaux préserve le moral et stimule les fonctions cognitives [12]. Les groupes de parole et associations de patients apportent un soutien précieux [12].
Les Complications Possibles
Les complications des affections des ganglions de la base évoluent avec le temps et nécessitent une surveillance attentive [8,12]. Connaître ces risques permet de mieux les prévenir et les prendre en charge [8].
Les complications motrices apparaissent généralement après 5-10 ans de traitement par L-DOPA. Les fluctuations motrices se manifestent par des périodes "on" (efficacité du traitement) et "off" (retour des symptômes) [7]. Les dyskinésies, mouvements involontaires induits par le traitement, touchent 50% des patients après 5 ans [7].
Les troubles cognitifs constituent une préoccupation majeure. La démence parkinsonienne affecte 30% des patients après 10 ans d'évolution [12]. Elle se caractérise par des troubles de l'attention, des fonctions exécutives et de la mémoire de travail [12].
Les chutes représentent un risque vital. Elles résultent de l'instabilité posturale, des troubles de l'équilibre et parfois des effets secondaires médicamenteux [8]. Le risque de fracture du col du fémur est multiplié par 3 chez les patients parkinsoniens [8].
D'autres complications incluent les troubles de la déglutition (risque de fausse route), la constipation sévère et les troubles urinaires [12]. La dépression touche 40% des patients et nécessite une prise en charge spécialisée [11,12].
Quel est le Pronostic ?
Le pronostic des affections des ganglions de la base varie considérablement selon la pathologie et la précocité de la prise en charge [8,12]. Heureusement, les avancées thérapeutiques améliorent constamment l'espérance et la qualité de vie [2,8].
Pour la maladie de Parkinson, l'espérance de vie est proche de la normale si le diagnostic est posé précocement [8]. Les patients diagnostiqués avant 70 ans ont une espérance de vie réduite de seulement 2-3 ans par rapport à la population générale [8]. Les formes précoces (avant 50 ans) ont généralement une évolution plus lente [8].
La qualité de vie dépend largement de l'accès aux soins et de l'observance thérapeutique. Avec un traitement optimal, 80% des patients maintiennent une autonomie satisfaisante pendant les 10 premières années [8]. La stimulation cérébrale profonde peut prolonger cette période d'autonomie [8].
Cependant, certaines formes comme l'atrophie multisystématisée ou la paralysie supranucléaire progressive ont un pronostic plus sombre. L'évolution est plus rapide avec une espérance de vie réduite à 6-10 ans [12].
L'important à retenir : chaque patient est unique. Les facteurs pronostiques incluent l'âge au diagnostic, la forme clinique, la réponse au traitement et l'état général [8,12]. Un suivi neurologique régulier permet d'adapter la prise en charge et d'optimiser le pronostic [8].
Peut-on Prévenir les Affections des Ganglions de la Base ?
La prévention des affections des ganglions de la base reste limitée car les causes exactes demeurent largement inconnues [7,11]. Néanmoins, certaines mesures peuvent réduire le risque ou retarder l'apparition des symptômes [8,11].
L'activité physique régulière exerce un effet neuroprotecteur documenté. Les études montrent une réduction de 30% du risque de Parkinson chez les personnes pratiquant un sport régulièrement [8]. L'exercice stimule la production de facteurs neurotrophiques et améliore la plasticité cérébrale [8].
La prévention environnementale joue un rôle crucial. Éviter l'exposition aux pesticides, solvants et métaux lourds réduit significativement le risque [11]. Pour les professionnels exposés (agriculteurs, ouvriers), le port d'équipements de protection individuelle est indispensable [11].
Paradoxalement, certaines habitudes considérées comme néfastes semblent protectrices. La consommation modérée de café (2-3 tasses/jour) réduirait le risque de 25% [11]. Le mécanisme implique probablement les propriétés antioxydantes de la caféine [11].
Le conseil génétique prend de l'importance pour les familles à risque. Il permet d'identifier les porteurs de mutations et d'envisager un suivi préventif [7]. Cependant, aucun traitement préventif n'existe encore pour les formes génétiques [7].
Recommandations des Autorités de Santé
Les autorités sanitaires françaises ont publié des recommandations actualisées pour la prise en charge des affections des ganglions de la base [1,8]. Ces guidelines visent à harmoniser les pratiques et améliorer la qualité des soins [1].
La Haute Autorité de Santé préconise un diagnostic précoce par des neurologues expérimentés. Le délai moyen entre les premiers symptômes et le diagnostic ne devrait pas excéder 6 mois [8]. Un parcours de soins coordonné impliquant médecin traitant, neurologue et équipe paramédicale est recommandé [1].
Concernant les traitements, les recommandations privilégient une approche personnalisée. L'initiation thérapeutique doit tenir compte de l'âge, des comorbidités et des attentes du patient [8]. La stimulation cérébrale profonde est recommandée après 5 ans d'évolution pour les patients éligibles [8].
Le suivi multidisciplinaire constitue un pilier de la prise en charge. Évaluations neurologiques semestrielles, bilans neuropsychologiques annuels et rééducation adaptée sont préconisés [8]. L'éducation thérapeutique du patient et de son entourage fait partie intégrante du parcours [1].
Les autorités insistent sur l'importance de la recherche clinique. La participation aux essais thérapeutiques est encouragée pour accélérer l'accès aux innovations [2,4]. Un registre national des patients facilite le recrutement et le suivi épidémiologique [1].
Ressources et Associations de Patients
De nombreuses associations accompagnent les patients atteints d'affections des ganglions de la base et leurs familles [12]. Ces structures offrent soutien, information et défense des droits des malades [12].
France Parkinson, association nationale de référence, compte plus de 15 000 adhérents répartis dans 80 comités locaux. Elle propose des groupes de parole, des activités thérapeutiques et un service d'écoute téléphonique [12]. Son site internet regorge d'informations pratiques et de témoignages [12].
L'Association Huntington France se consacre spécifiquement à la chorée de Huntington. Elle organise des journées d'information, finance la recherche et accompagne les familles dans le parcours génétique [12]. Son réseau de bénévoles formés apporte un soutien personnalisé [12].
Au niveau européen, l'European Parkinson's Disease Association coordonne les actions de 40 associations nationales. Elle influence les politiques de santé publique et facilite les échanges d'expériences [12].
Les ressources numériques se développent rapidement. Applications mobiles de suivi des symptômes, forums de discussion et téléconsultations enrichissent l'offre d'accompagnement [3]. Ces outils connectés permettent un suivi personnalisé et renforcent le lien avec les équipes soignantes [3].
Nos Conseils Pratiques
Vivre avec une affection des ganglions de la base nécessite quelques adaptations simples mais efficaces [8,12]. Ces conseils pratiques, issus de l'expérience des patients et des soignants, améliorent le quotidien [12].
Pour gérer les troubles moteurs, fractionnez les activités en petites étapes. Utilisez des stratégies visuelles : lignes au sol pour la marche, repères colorés pour les gestes [8]. La musique aide à synchroniser les mouvements et facilite la marche [8].
Côté alimentation, privilégiez les textures adaptées pour éviter les fausses routes. Mangez lentement, en position assise, dans un environnement calme [12]. Les compléments nutritionnels peuvent être nécessaires en cas d'amaigrissement [12].
L'organisation du domicile mérite attention. Éliminez les obstacles, installez des barres d'appui et améliorez l'éclairage [8]. Un téléphone portable avec numéros d'urgence pré-enregistrés rassure patients et familles [8].
Pour préserver le moral, maintenez vos activités plaisantes adaptées à vos capacités. Lecture, jardinage, cuisine... tout est possible avec quelques aménagements [12]. N'hésitez pas à solliciter l'aide d'un ergothérapeute pour optimiser votre environnement [8].
Quand Consulter un Médecin ?
Reconnaître les signes d'alerte permet une prise en charge précoce des affections des ganglions de la base [8]. Certains symptômes justifient une consultation neurologique rapide [8].
Consultez sans délai si vous présentez un tremblement de repos persistant, surtout s'il est unilatéral. Ce tremblement caractéristique survient au repos et diminue lors des mouvements volontaires [8]. Il s'accompagne souvent d'une rigidité musculaire et d'un ralentissement gestuel [8].
Les troubles de l'équilibre récents, les chutes répétées ou la sensation de "blocage" en marchant nécessitent un avis spécialisé [8]. De même, une modification de l'écriture (micrographie) ou des difficultés à boutonner ses vêtements doivent alerter [8].
N'attendez pas si des symptômes non-moteurs s'installent : dépression inexpliquée, troubles du sommeil avec agitation nocturne, perte d'odorat ou constipation chronique [12]. Ces signes peuvent précéder les troubles moteurs de plusieurs années [12].
En urgence, contactez le 15 en cas de chute avec traumatisme, de troubles de la déglutition sévères ou de confusion aiguë [8]. Ces situations nécessitent une évaluation médicale immédiate [8].
Questions Fréquentes
Les affections des ganglions de la base sont-elles héréditaires ?La plupart des cas sont sporadiques, mais 10% des maladies de Parkinson ont une composante génétique [7]. La chorée de Huntington est toujours héréditaire avec transmission autosomique dominante [7].
Peut-on guérir de ces maladies ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les thérapies symptomatiques permettent de contrôler efficacement les symptômes pendant de nombreuses années [2,8]. Les recherches sur la thérapie génique sont prometteuses [5].
Le stress aggrave-t-il les symptômes ?
Effectivement, le stress et la fatigue majorent temporairement les tremblements et la rigidité [12]. La gestion du stress par relaxation, méditation ou activité physique améliore le contrôle symptomatique [12].
Faut-il arrêter de conduire ?
Pas nécessairement. L'aptitude à la conduite doit être évaluée individuellement par un médecin agréé [8]. Des aménagements du véhicule peuvent prolonger la conduite en sécurité [8].
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous médicaments, les traitements antiparkinsoniens peuvent provoquer des effets indésirables : nausées, somnolence, troubles du comportement [7]. Un suivi médical régulier permet d'ajuster les doses et minimiser ces effets [7].
Questions Fréquentes
Les affections des ganglions de la base sont-elles héréditaires ?
La plupart des cas sont sporadiques, mais 10% des maladies de Parkinson ont une composante génétique. La chorée de Huntington est toujours héréditaire avec transmission autosomique dominante.
Peut-on guérir de ces maladies ?
Actuellement, il n'existe pas de traitement curatif. Cependant, les thérapies symptomatiques permettent de contrôler efficacement les symptômes pendant de nombreuses années. Les recherches sur la thérapie génique sont prometteuses.
Le stress aggrave-t-il les symptômes ?
Effectivement, le stress et la fatigue majorent temporairement les tremblements et la rigidité. La gestion du stress par relaxation, méditation ou activité physique améliore le contrôle symptomatique.
Faut-il arrêter de conduire ?
Pas nécessairement. L'aptitude à la conduite doit être évaluée individuellement par un médecin agréé. Des aménagements du véhicule peuvent prolonger la conduite en sécurité.
Les traitements ont-ils des effets secondaires ?
Comme tous médicaments, les traitements antiparkinsoniens peuvent provoquer des effets indésirables : nausées, somnolence, troubles du comportement. Un suivi médical régulier permet d'ajuster les doses et minimiser ces effets.
Spécialités médicales concernées
Sources et références
Références
- [1] Virus mpox : Questions-Réponses - Ministère de la Santé. sante.gouv.fr. 2024-2025.Lien
- [2] LIBÉRER TOUT LE POTENTIEL DU SYSTÈME .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [3] Comment les nouvelles technologies peuvent améliorer la .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [4] Développement académique de médicaments de thérapie .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [5] potent viruses promising for Huntington's gene therapy .... Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [6] Publications | Alzheimer's Disease Research Center. Innovation thérapeutique 2024-2025.Lien
- [7] F Véronneau-Veilleux. Étude par pharmacologie quantitative du système dopaminergique des ganglions de la base pour l'optimisation de la pharmacothérapie. 2022.Lien
- [8] AP Yelnik - Bulletin de l'Académie Nationale de Médecine. Contrôle central de l'équilibre et prévention des chutes: impact sur la rééducation. 2023.Lien
- [9] MB Hafsa, TB Younes. Présentations mimant une encéphalomyélite aiguë disséminée chez l'enfant: étude d'une cohorte hospitalière. 2023.Lien
- [10] JB Belge, E Constant. Les effets neuroplastiques de la sismothérapie. 2022.Lien
- [11] B Aouizerate, L Capuron. De l'hypothèse inflammatoire de la dépression vers les traitements immunomodulateurs. 2023.Lien
- [12] C Hausser-Hauw. Description clinique et témoignages. 2022.Lien
Publications scientifiques
- Étude par pharmacologie quantitative du système dopaminergique des ganglions de la base pour l'optimisation de la pharmacothérapie. Modèle unificateur pour la … (2022)[PDF]
- Contrôle central de l'équilibre et prévention des chutes: impact sur la rééducation (2023)
- Présentations mimant une encéphalomyélite aiguë disséminée chez l'enfant: étude d'une cohorte hospitalière (2023)
- Les effets neuroplastiques de la sismothérapie= The neuroplastic effects of electroconvulsive therapy (2022)3 citations
- [PDF][PDF] De l'hypothèse inflammatoire de la dépression vers les traitements immunomodulateurs pour une médecine de précision en santé mentale (2023)
Ressources web
- Gonflement des ganglions lymphatiques (msdmanuals.com)
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- Lymphomes hodgkiniens : les symptômes et le diagnostic (fondation-arc.org)
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Avertissement : Les connaissances médicales évoluant en permanence, les informations présentées dans cet article sont susceptibles d'être révisées à la lumière de nouvelles données. Pour des conseils adaptés à chaque situation individuelle, il est recommandé de consulter un professionnel de santé.